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Mot clé : Lightroom

Lightroom 4 : enfin une vraie géocalisation des images !

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Images prises avec un boîtier relié à un GPS

La première méthode de géocodage – et la plus simple – se base sur l’importation de photos contenant déjà des coordonnées GPS dans les métadonnées EXIF, notamment si votre appareil photo est équipé de son propre récepteur GPS (interne ou sous forme d’accessoire relié à l’appareil).




Après importation, une icône de géocodage apparaît dans la vignette, et les coordonnées géographiques sont visibles dans les champs EXIF du panneau Métadonnées (ainsi que les informations dans les champs d’emplacement si le géocodage inversé est actif).

En cliquant sur l’icône de vignette ou la petite flèche à droite des coordonnées GPS, vous passez dans le module Cartes, avec affichage des bulles d’emplacement sur la carte ou l’image satellite. Le système est capable de différencier les groupes de photos au même emplacement ou à proximité.


Les bulles contiennent le nombre d’images, la couleur or correspondant à une photo sélectionnée, et la couleur orange étant celle des photos géocodées (ou balisées) mais non sélectionnées.

En passant la souris sur l’une des bulles, un pop-up s’affiche aussitôt, avec une photo et quelques informations liées à la prise de vue.


Si la balise concerne plusieurs images, vous pouvez passer de l’une à l’autre en cliquant sur les flèches incrustées gauche et droite, ou tout simplement en utilisant la molette de la souris (à condition de laisser le pointeur dans la fenêtre).

Plus vous zoomez dans la carte ou la vue satellite, et plus vos groupes de photos, prises à différents endroits et à des heures variables, apparaîtront de façon précise. Dans cet exemple, une vue générale montre un pavé signalant l’existence d’un groupe de photos à proximité du même lieu. Si vous zoomez dans la carte, vous verrez apparaître les différents groupes avec plus de précision.


En zoomant dans la carte, les groupes d’images apparaissent avec plus de précision.

Le géocodage inversé permet à Lightroom de remplir automatiquement les champs de métadonnées IPTC Ville, Région, Pays et Code de Pays ISO, à condition de disposer de la connexion Internet et d’avoir autorisé cette fonction.


Les informations apparaissent grisées car elles restent provisoires – vous pouvez les modifier à tout instant.

 

 

Photoshop Lightroom 4.1 RC 2 : sortie d’une deuxième version bêta publique

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Configuration minimale

  • Mac : processeur multiple-coeur Intel avec support 64 bits, Mac OS X v10.6.8 (Snow Leopard) ou v10.7 (Lion), 2 Go de mémoire RAM, 1 Go d’espace disque, résolution d‘écran 1024×768.
  • Windows : processeur Intel Pentium 4 ou AMD Athlon 64, Windows Vista avec Service Pack 2 ou Windows 7 avec Service Pack 1, 2 Go de mémoire RAM, 1 Go d’espace disque, résolution d‘écran 1024×768.

« Lightroom 4 par la pratique » en précommande

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La très attendue nouvelle édition mise à jour et augmentée du best-seller de Gilles Theophile sera en librairie la deuxième quinzaine de mai, et est dores et déjà disponible en précommande ! Comme le Lightroom 3 par la pratique, cet ouvrage est exclusivement construit sur des études de cas concrètes et s’adresse aux photographes amateurs et professionnels qui veulent maîtriser Lightroom en apprenant “par l’image”.

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Lightroom 4 : les nouveaux outils de correction des tons

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De nouveaux curseurs de correction de la tonalité

Les curseurs Exposition (tons moyens et tons clairs), Récupération (tons clairs écrêtés), Lumière d’appoint (tons foncés), Noirs, Luminosité et Contraste (tons moyens) laissent la place aux curseurs suivants :

  • Exposition
  • Contraste
  • Tons clairs
  • Tons foncés
  • Blancs
  • Noirs


Les curseurs de tonalité sont présentés et regroupés par ordre d’utilisation (du haut vers le bas).

La première chose que vous devrez apprendre est d’oublier complètement la méthode de l’ancienne version et la manière de combiner les curseurs entre eux. Vous avez vu, dans la figure 4, que les algorithmes appliqués par défaut sont parfaitement capables de mâcher une bonne partie du travail, notamment dans les tons les plus clairs.

Les nouveaux curseurs s’utilisent du haut vers le bas, à commencer par Exposition et Contraste qui, combinés aux réglages par défaut, devraient suffire dans la plupart des cas, si vos photos sont correctement exposées ou, tout au moins, proches d’une exposition correcte.


Dans le cas de photos correctement exposées, ou proches d’une exposition correcte, l’utilisation des curseurs Exposition et Contraste sera suffisante.

Par contre, si vous avez besoin d‘éclaircir les ombres, d’assombrir les parties claires d’une image, ou les deux à la fois, servez-vous des curseurs Tons clairs, Tons foncés, ou des deux. Vous constaterez rapidement, après avoir essayé sur quelques images, avec quelle précision et efficacité Lightroom est capable de discerner les tons clairs des tons sombres, et de vous permettre de les corriger sans affecter tout le reste. Cette capacité de discrimination est assez étonnante. Bien entendu, libre à vous d’assombrir encore plus les tons foncés, ou d‘éclaircir les tons clairs.


Dans le cas d’images demandant un éclaircissement des zones sombres, le curseur Tons foncés va agir là où il le faut sans perturber le reste de l’image (tons moyens et tons clairs).

 


Même chose pour la situation inverse, avec les tons clairs.

 

 

Lightroom 4 bêta : les nouveautés

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Module Bibliothèque

La lecture et la correction des vidéos est la plus grande nouveauté du module Bibliothèque. Alors qu’il a été nécessaire d’ouvrir un logiciel externe (QuickTime, VLC, etc.) pour les visualiser avec Lightroom 3, le module Bibliothèque s’en charge directement dans Lightroom 4 bêta.



L’affichage d’une vidéo dans la fenêtre d’aperçu du module Bibliothèque.

En cliquant sur la petite roue crantée, puis en faisant glisser les petits volets coulissants à gauche et à droite de la fenêtre pour ainsi couper le début et/ou la fin d’une séquence vidéo. L’option Définir l’image d’affiche permet de choisir l’image la plus représentative d’une séquence pour l’affichage au sein du module Bibliothèque.



Il suffit de faire glisser les volets coulissants pour ainsi couper le début et/ou la fin d’une séquence vidéo

Mais il y a mieux encore : une partie des outils du panneau Développement rapide peut désormais servir à corriger la tonalité et les couleurs d’une séquence animée ou, pourquoi pas, à créer des effets intéressants (conversion noir et blanc, virages couleur et virages partiels, rendus nostalgiques, etc.). Les nombreux paramètres prédéfinis du menu Paramètre prédéfini enregistré permettent de puiser dans un vaste répertoire de rendus. Sachez qu’une partie des outils est inopérante lorsqu’il s’agit de corriger des vidéos.



Si vous pouvez utiliser les outils du panneau Développement rapide pour corriger et traiter vos séquences animées…

Toutefois, la liste des paramètres de développement disponibles est encore longue : Balance des blancs, Exposition, Contraste, Tons clairs, Tons foncés, Saturation, Vibrance, Courbe des tonalités, Traitement (couleur), Virage partiel, Version du processus et Étalonnage peuvent être appliqués aux fichiers vidéo. A noter l’absence des traitements sélectifs (Pinceau réglage, Filtre gradué), de l’accentuation, de la réduction du bruit, de l’ajout de grain et des corrections de perspective et de défauts optiques.



… seule une partie des paramètres de développement est disponible.

Vous pouvez désormais exporter des vidéos, condition sine qua non pour bénéficier des corrections évoquées. Le menu Vidéo de la boite de dialogue Exporter propose trois formats (H.264, DPX et Original) et quatre taux de qualité (Max, Élevée, Moyenne et Faible). Si le réglage Qualité maximale s‘évertue à conserver la qualité de l’original, le réglage Élevée conserve les dimensions originales tout en réduisant légèrement la qualité d’image. Quant aux réglages Moyenne et Faible, ils réduisent à la fois les dimensions du fichier (1280 × 720 et 480 × 270) et sa qualité d’image pour une consultation plus rapide sur le Web, les tablettes et les téléphones portables. Si vous sélectionnez dans le menu déroulant Format vidéo l’option Original, la vidéo sera exportée sans aucune modification et donc sans appliquer de paramètres de développement.



Les paramètres d’enregistrement spécifiques aux vidéos de la boite de dialogue Exporter.

Le module Bibliothèque comporte aussi d’améliorations mineures. Ainsi, vous pouvez empiler des images à l’intérieur d’une collection et vous pouvez filtrer les images et créer des collections dynamiques en fonction du type DNG (compressé ou non compressé). Il existe aussi une nouvelle fonctionnalité qui s’inspire sans doute du logiciel Capture One Pro et qui intéressera surtout les photographes professionnels : la commande Affichage>Incrustation de mise en forme permet de superposer une image PNG (qui sert ainsi de repère de mise en page) à l’image sélectionné. Utilisez la commande Choisir une image pour sélectionner le fichier PNG , puis la commande Afficher l’incrustation de mise en forme pour l’afficher en mode Incrustation. La boite de dialogue Modifier l’ensemble de libellés de couleurs arbore une nouvelle option bien utile : Le paramètre prédéfini Synchronisation LR-Br-A permet de synchroniser les appellations des libellés de couleur de Lightroom avec celles dans Bridge.

Lightroom 4 bêta intégre aussi de nouvelles options pour l’enregistrement des fichiers au format DNG (Bibliothèque>Convertir la photo au format DNG). Si vous sélectionnez l’option Camera Raw 6.6 et supérieurs dans le menu Compatibilité, vous pouvez choisir l’option Utiliser la compression avec perte. La même option est également proposée dans la boite de dialogue Exporter qui propose aussi de redimensionner de fichiers DNG.



La boite de dialogue Convertir au format DNG autorise une compression avec perte des fichiers convertis.

Quid des fichiers DNG compressés, s’agit-il encore de fichiers bruts ? Sachez que les fichiers DNG de type “compressé avec perte” sont à la fois délinéarisés et dématriçés. Ils perdent donc leur statut de fichier brut. Si le fichier ainsi généré est plus petit, il conserve encore une bonne partie du potentiel d’un fichier RAW : la plupart des outils de traitement dans le module Développement restent en fait pleinement accessibles (Balance des blancs, Exposition, Récupération des hautes lumières, traitement du bruit, etc..). Par rapport à un fichier Canon de type s-RAW ou m-RAW, la compression DNG est plus efficace. Il est possible d’obtenir des fichiers aussi qualitatifs mais moitié moins lourds. Pour certaines images de moindre importance, il est ainsi parfois intéressant de remplacer des DNG “full size” par des DNG compressés et/ou de dimensions réduites pour ainsi gagner de la place sur son disque dur.



Les options de la boite de dialogue Exporter.


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