Questions Photo

Catalogue photo 2011

Le nouveau catalogue des éditions Eyrolles vient de paraître : il propose plus de 90 livres de référence pour réussir vos photos :

Pour recevoir ce catalogue et découvrir nos nouveautés, il vous suffit d’envoyer un mail à l’adresse eazis_AT_eyrolles.com avec vos coordonnées postales et, dans l’objet du mail, “demande de catalogue photo”.

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Adobe Lens Profile Downloader : à la recherche de profils manquants

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Appliquer un profil téléchargé
Une fois téléchargé et installé un nouveau profil, l‘étape suivante consiste à évaluer les corrections qu’il apporte. Sélectionnez une image comportant de lignes horizontales et verticales, puis ouvrez-la dans Camera Raw ou dans le module Développement de Lightroom. Comparez, si possible, la pertinence des corrections (distorsion, vignetage et aberrations chromatiques latérales) à celle du profil par défaut, fourni par Adobe. Si le nouveau profil est destiné à corriger les défauts d’un objectif pour lequel il n’existe pas encore de profil “officiel”, examinez les franges colorées et les déformations dans la périphérie de l’image avant et après application du profil. Très souvent, la précision de ces corrections laisse à désirer, Adobe Lens Profile Creator ayant tendance à sous-corriger les aberrations chromatique et la distorsion. Toutefois, il est toujours possible de déplacer les curseurs des menus Valeur (Lightroom) et Degré de correction (Camera Raw) à droite pour accentuer les corrections et pour ensuite entériner les nouveaux réglages en tant que réglages par défaut.


Application d’un profil téléchargé dans Camera Raw…


…Lightroom et…


..Photoshop.


Astuce
Après les avoir installés, il n’est pas toujours facile de départager les profils tiers des profils par défaut, lorsque le menu Modèle affiche deux entrées du même nom. Consultez alors le menu Profil : pour les profils “made by Adobe” ou par l’un des partenaires (Sigma, Zeiss, etc.), le préfixe “Adobe” précède le nom du profil.

Après avoir activé la correction automatique des défauts optiques, Camera Raw et Lightroom affichent dans le menu Configuration l’option Par défaut. Si vous modifiez les réglages du profil (curseur du menu Valeur) ou si vous changez de profil, le menu affichera l’option Personnalisé. Quant à l’option Auto, elle se charge de sélectionner automatiquement le profil approprié, mais elle n’autorise pas à tenir compte de réglages personnalisés. Pour adopter un profil tiers, il vous faudra enregistrer de nouveaux paramètres par défaut : sélectionnez d’abord le nouveau profil, puis l’option Enregistrer les nouveaux profils d’objectif par défaut du menu déroulant Configuration. L’option Réinitialiser les profils d’objectif par défaut permet, quant à elle, de revenir à l’ancien profil par défaut (c’est-à-dire au profil fourni par Adobe).


Camera Raw 6 : créer une ambiance enchanteresse

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Remarque : il est préférable de passer une image en noir et blanc le plus tôt possible dans Camera Raw. Cependant, la transformation en noir et blanc est un vaste sujet et il existe de nombreuses méthodes pour affiner une image ainsi convertie dans Photoshop. Pour en savoir davantage, consultez les ouvrages Le noir et blanc avec Photoshop CS3 et Lightroom, de Leslie Alsheimer et Bryan O’Neill Hughes, paru aux éditions Eyrolles, et La photograhie numérique en noir et blanc, de John Beardsworth, paru aux éditions Evergreen.

Cet article est extrait d’un livre paru le 28 octobre, aux éditions Eyrolles, “Camera Raw par la pratique”, 200 pages, 25 € (le livre comporte 55 exercices expliqués pas à pas + les fichiers des exercices sur un DVD-Rom offert avec l’ouvrage).

 

 

 

« Maîtriser le Canon EOS 550D » : limiter le bruit numérique

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Correction du bruit et format d’enregistrement
Si l’option de réduction du bruit en pose longue est activée (ce qui est conseillé pour les photos de nuit), la correction du bruit en cas d’exposition supérieure à 1 s sera, elle aussi, active, en RAW comme en JPEG. Le 550D réalise alors, en plus de la photo “normale”, une “image noire” (que l’on appelle un dark), au même temps de pose que celui qui vient d’être utilisé pour la prise de vue. Il en analyse ensuite le bruit (bruit d’obscurité, bruit de fond, bruit dû à l’échauffement du capteur, etc.) et le soustrait à la première image. L’appareil est indisponible le temps de la réalisation de la seconde image et du calcul, mais cette correction est globalement assez efficace.

Pour autant, elle n’éradique pas totalement le phénomène et peut même (dans une certaine mesure) avoir un effet inverse à celui recherché. En effet, une part du bruit demeure aléatoire d’un déclenchement au suivant ; ainsi, les zones où il apparaît sont différentes sur la photo et sur le dark. En conséquence, la correction peut soustraire du bruit à des endroits où la photo n’en présente pourtant pas ; au final, elle conduit donc à en ajouter ! Dans la majorité des cas, le phénomène est très contenu, mais il pose problème sur certaines photos d’astronomie, par exemple, pour lesquelles il est finalement préférable de désactiver la Fonction personnalisée C.Fn-4 Réduct. bruit expo. Longue.

D’un usage plus courant, la correction du bruit lié à une sensibilité élevée (C.Fn-5 Réduct. bruit en ISO élevée) est, elle, une métadonnée de développement. À ce titre, son paramétrage à la prise de vue revêt une importance qui dépend des habitudes de travail :

  • il est capital en JPEG, car la correction est irrémédiablement appliquée par l’appareil. On notera cependant que l’option ralentit malheureusement l’appareil en rafale et qu’elle est inactive en vidéo ;
  • il est d’une portée relative en RAW si l’on utilise DPP, car le logiciel identifie et interprète l’info “taguée” à l’ouverture (ce qui fait gagner du temps), et permet sa révision, son annulation, voire sa personnalisation ;
  • il est inutile quand on travaille en RAW avec d’autres logiciels de développement, car ces derniers sont dans l’incapacité d’interpréter la métadonnée ; ils imposent soit une gestion manuelle des options de réduction du bruit, soit un fonctionnement automatique de leur(s) propre(s) algorithme(s) de correction.

Le bruit : une sensation subjective
Avant de chercher à corriger le bruit, il est important de s’intéresser à sa perception. On peut alors économiser un temps précieux et s’affranchir de retouches inutiles ou même néfastes à la qualité des images, puisque sa réduction engendre toujours des pertes, plus ou moins importantes.

« Maîtriser le Canon EOS 7D » en avant-première : bien utiliser les Styles d’image du 7D

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Profils colorimétriques et/ou métadonnées de développement
Canon reste assez discret sur la nature exacte des Styles d’image, mais on peut constater qu’ils agissent à deux niveaux :

  • rendu des couleurs : chaque capteur a sa propre “perception” des couleurs, que les Styles d’image doivent donc corriger pour offrir un rendu chromatique similaire d’un appareil à un autre. On peut en cela les apparenter à autant de profils colorimétriques relatifs à chaque boîtier. La gestion des couleurs des six Styles que propose le 7D ne correspond qu‘à lui ; sur les autres EOS, les mêmes intitulés appellent en réalité un paramétrage interne dédié à chaque appareil assurant, au final (et en toute transparence pour l’utilisateur), les mêmes effets. Seul DPP dispose de tous les profils et sélectionne automatiquement le jeu qui correspond à l’appareil dont sont issus les fichiers ;
  • rendu global : parallèlement, chaque Style d’image propose un lot de corrections de Netteté, Contraste, Saturation et Teinte couleur. Celui-ci est préparamétré de façon à ce que son effet conjugué à celui de l’interprétation des couleurs forme un ensemble cohérent qui destine a priori chaque Style d’image au traitement d’un sujet type. Il reste personnalisable, déterminant en JPEG et en vidéo, révisable en RAW dans DPP, aussi l’assimile-t-on à un jeu de métadonnées de développement.

Présenté à l’occasion du Salon de la photo du 4 au 8 novembre à Paris, le livre de Vincent Luc “Maîtriser le Canon EOS 7D” sera disponible en librairie dès le 18 novembre (ISBN : 978-2-212-67324-1, éditions Eyrolles, 32,90 euros). D’autres extraits seront prochainement mis en ligne sur eyrolles.com et QuestionsPhoto.

Camera Raw 6 : accentuer la netteté

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Étape 5

En déplaçant le curseur Masquage vers la droite, vous limiterez l’effet d’accentuation à certaines parties de l’image, protégeant ainsi les aplats d’une montée de bruit intempestive.
Le masque est basé sur un algorithme intelligent qui distingue les contours d’une image (qui apparaîtront en blanc dans le masque) des aplats (qui apparaîtront en noir). Étant uniquement appliqué aux parties transparentes, ce masque temporaire limite l’accentuation aux seuls contours. Malheureusement, il tend aussi parfois à brouiller les fines nuances d’une image, c’est pourquoi il est ici préférable de le désactiver (0) au profit du curseur Luminance du menu Réduction du bruit (10), plus respectueux des petits détails de l’image.

 

 

Étape 6

Après avoir ajusté les curseurs Rayon, Détail et Masquage, il faut souvent revenir sur le réglage du curseur Gain. Pour cette image, vous pouvez finalement aller plus loin question taux d’accentuation sans pour autant générer d’artéfacts : sélectionnez un gain égal à 100 et examinez les réglages finaux en les comparant aux réglages par défaut de Camera Raw (touche P) : si l’image paraissait déjà très nette au départ, on a pu l’accentuer davantage en adoptant des paramètres un peu plus audacieux.

 

 

Remarque : les outils du menu Netteté ciblent avant tout la perte de netteté à l’acquisition et au dématriçage des fichiers RAW. Ainsi, l’accentuation dite « créative » et la préparation à leur utilisation finale demandent souvent de passer aux commandes d’accentuation des outils de correction locale et des Options du flux de production.

 

Camera Raw 6 : maîtriser le contraste d’un paysage

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Étape 4

Manifestement, une grande partie de l’image est encore trop terne. Appuyez sur la touche N pour ajouter un second dégradé, partant du bord inférieur et recouvrant la moitié inférieure de l’image ainsi que les collines lointaines. Il modifie à la fois les paramètres Luminosité (+55), Contraste (+14), Saturation (+21), Clarté (+32) et Netteté (+31), permettant ainsi de bien restituer les détails et les nuances du premier plan (arbres, chapelle) et des nuages, éclairés par le “projecteur céleste”. Il s’agit ici d’un filtre dégradé “neutre”, sélectionnez donc, dans l’outil de sélection de couleurs, une saturation à zéro (ou cliquez sur le petit pavé blanc dans l’angle inférieur droit de la boîte de dialogue).

 

 

Étape 5

Pour finaliser l’image, sélectionnez les paramètres de la figure ci-contre dans les panneaux Détail et Courbe des tonalités, afin d’accentuer l’image et de lui appliquer une ultime et discrète augmentation de contraste. S’agissant d’un “paysage humanisé”, celui-ci comporte quelques éléments gênants que vous pouvez faire disparaître grâce à l’outil Retouche des tons directs : en mode Corriger, placez des cercles d’intervention sur la disgracieuse antenne de télévision située dans l’angle inférieur, sur l’antenne relais au milieu de l’image et sur le bâtiment clair au versant de la colline.

 

 

Remarque : bien que l’outil Filtre gradué soit particulièrement efficace pour rééquilibrer le contraste « linéaire » d’une photo de paysage, le curseur Exposition ne pourra pas récupérer du détail dans les hautes lumières si la surexposition est très importante (c’est-à-dire supérieure à 1 ou 1,5 IL). Pour maîtriser le contraste d’un paysage saisi à contre-jour ou sous une lumière rasante, rien ne remplace donc l’utilisation d’un filtre dégradé, placé directement sur l’objectif.

Cet article est extrait d’un livre paru le 28 octobre, aux éditions Eyrolles, “Camera Raw par la pratique”, 200 pages, 25 € (le livre comporte 55 exercices expliqués pas à pas + les fichiers des exercices sur un DVD-Rom offert avec l’ouvrage).

 

 

 

Tourner en vidéo HD avec les reflex Canon : un ouvrage de référence

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Bien qu’il n’ait pas été pas le premier à intégrer la capture vidéo, le Canon 5D Mark II a littéralement bouleversé les deux univers de la photo et vidéo professionnelle, répondant à la fois aux besoins des photographes et vidéastes professionnels. Mais contrairement aux fonctions dédiées à la photo (qui ne nécessitent guère de préparations particulières…), la maîtrise des fonctions vidéo nécessite un certain investissement personnel de la part d’un photographe.

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Le magazine Eyrolles
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Animé par Volker Gilbert et publié par les éditions Eyrolles, QuestionsPhoto vous propose des articles de fond sur les techniques photo, mais aussi des actus, des critiques de livres... et des réponses à toutes vos questions !