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Lightroom 2 : préserver des valeurs subtiles

Prise à contre-jour dans la station du premier monorail suspendu à Wuppertal (Allemagne), cette scène est très riche en nuances grâce à l’utilisation d’un appareil numérique moyen format.

Prise à contre-jour dans la station du premier monorail suspendu à Wuppertal (Allemagne), cette scène est très riche en nuances grâce à l’utilisation d’un appareil numérique moyen format. Le but était ici de conserver toutes les subtilités du fichier RAW, à la fois dans les tons foncés et dans les hautes lumières.


Vohwinkel, Wuppertal. Mamiya ZD, 45 mm f/2.8, 100 ISO.

1. Un déplacement du curseur Exposition (- 0.33) m’a permis de récupérer les parties écrêtées dans l’angle supérieur droit de l’image, et le curseur Récupération (30) a contribué à la meilleure restitution de la texture de la vitre en verre dépoli.

2. Des valeurs de +112 pour le curseur Luminosité et 24 pour le curseur Lumière d’appoint rééquilibrent la plage des tonalités, sans pour autant rendre compte de tous les détails dans les hautes lumières et les tons foncés.

3. L’outil Courbe des tonalités offre une incroyable souplesse pour améliorer certaines parties ciblées de l’image. J’ai ici revigoré les tons moyens (Teintes claires et Teintes sombres) et les basses lumières (Tons foncés), tout en affinant les hautes lumières (Tons clairs) menacées par un écrêtage potentiel. Un déplacement du curseur Clarté à + 40 augmente le contraste des tons moyens pour conférer davantage de tonus à l’image.

Cet article est extrait de la troisième édition de l’ouvrage Développer ses fichiers Raw , paru aux éditions Eyrolles.

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4 commentaires “Lightroom 2 : préserver des valeurs subtiles

  1. bonjour,

    Merci pour votre article qui est un sujet particulièrement technique.
    Pourquoi avoir baisser l’exposition et augmenter la luminosité et pas l’inverse ?

  2. @chrisb63 : bonjour, c’est une excellente question ;-). La réduction de l’exposition agit sur l’ensemble des pixels et sert surtout à ajuster le point blanc, c’est- à-dire à définir les hautes lumières (ici à améliorer les détails dans les hautes lumières). L’opération réduit la luminosité de l’image et il a fallu donc augmenter la luminosité (qui agit d’abord sur les tons moyens) pour rétablir l’aspect de l’image sans (de nouveau) perdre des détails dans les hautes lumières.

  3. Donc vous ajustez le point blanc avec l’exposition, c’est à dire à la limite de voir apparaître le carré qui signale les hautes-lumières ?
    Ce qui voudrait dire que vous n’êtes pas trop fan du curseur de récupération des hautes lumières ou que le curseur d’exposition est plus efficace ?

    Là ou je deviens perdu c’est à quel moment il est opportun d’utiliser l’outil des courbes, par rapport à pousser les premiers réglages un peu plus loin.

    Dans certain cas difficile, je fais attention de bien exposer à droite mais après je me perds justement dans le workflow pour bien exposer la photo

  4. @chrisb63 : oui, j’évite de trop abuser de la commande Récupération car elle introduit parfois des artéfacts et elle tend aussi à réduire le contraste dans les tons moyens. Je commence systématiquement par les curseurs Exposition et Luminosité et je n’utilise le curseur Récupération que lorsque leur action combinée ne donne pas le résultat souhaité ou lorsque des parties importantes dans les HL sont écrêtées (ce qui n’arrive pas trop souvent, exposition soignée oblige 😉 )

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