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Hasselblad : le H4D s’élève aux cieux

Le célèbre fabricant suédois annonce la création d’un département qui se consacrera à la mise au point et à la production d’appareils photo destinés aux prises de vue aériennes.

Le célèbre fabricant suédois annonce la création d’un nouveau département qui se consacrera à la mise au point et à la production d’appareils photo destinés aux prises de vue aériennes.

Hasselblad n’est pas un néophyte dans ce domaine pointu, bien au contraire. Le premier appareil de la marque fut développé il y a soixante-dix ans pour le compte des forces aériennes suédoises et depuis la société a notamment collaboré avec la NASA pour développer des produits adaptés aux conditions particulières de l’espace et aux altitudes élevées de l’atmosphère.



Photo Hasselblad©Benny Buchtrup


Un nouveau système de prise de vue, H4D Aerial vise à satisfaire des besoins aussi diversifiés que la prise de vue artistique, la documentation des évolutions environnementales et la cartographie photogrammétrique à l’aide de plusieurs appareils synchronisés. Hasselblad H4D Aerial est composé d’un boîtier, d’un objectif et d’un dos numérique dont les différentes composantes sont solidement fixées pour résister aux vibrations. Un nouveau micrologiciel permet d’automatiser la mise en route et le relevage du miroir de l’appareil. Le capteur est équipé au choix d’un filtre IR ou d’un simple verre de protection. Quant aux options de personnalisation, elles sont nombreuses : blocage de l’objectif à l’infini, suppression du filtre IR, ajout d’un GPS, d’un disque dur, d’une unité de mesure IMU et d’une télécommande à écran tactile pour déclencher l’appareil depuis le cockpit.

Pour séduire ses futurs clients, Hasselblad compte sur la précision des objectifs HC et HC-D, assistés par des corrections logicielles, et sur des procédés de fabrication extrêmement sophistiqués, permettant un ajustement précis entre le capteur et l’objectif. À tous ceux souhaitant développer leur propre solution logicielle, la société propose un Software Developer Kit (SDK) qui comprend les routines pour communiquer avec l’appareil. Une application, Continuum, permet de contrôler l’appareil sans pour autant recourir à l’aide de Phocus. Hasselblad ne compte pas s’arrêter à mi-chemin. La firme scandinave compte aussi investir dans d’autres domaines photographiques plus spécialisés — il s’agit là sans doute d’une sage décision, au vu de la concurrence féroce des appareils reflex plein format japonais…

Un commentaire “Hasselblad : le H4D s’élève aux cieux

  1. Il y a évidemment un fossé entre ces appareils de pointe et un appareil vieux de 35 ans, mais je viens de m’acheter un ‘blad 500 C/M de 1976.. Quelle merveille !

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