Capture One 4.0 – Mieux vaut tard que jamais…
Publié le 30 décembre 2007 dans Articles et dossiers par Volker Gilbert
Ce que Capture One ne sait pas faire…
Nous l’avons déjà dit, Capture One est un logiciel dédié au développement de vos fichiers RAW. Bien que vous puissiez importer vos images, les noter, en créer de copies virtuelles, les corriger et exporter vers un format plus couramment utilisé, Capture One ne possède ni module d’impression, ni générateur de diaporamas, ni corrections sélectives ; et le “module Web” n’offre que peu d’options, générant une galerie Web plutôt fruste.
Suffisant (pour peu qu’on aime un des gabarits proposés) : l’outil Web Contact Sheet.
Il est impossible d’y corriger les distorsions optiques (aberrations chromatiques, distorsions, vignetage) et les défauts de géométrie. Complétez-le donc avec d’autres logiciels : LightZone, Photoshop Elements, PT Lens, Acolens, LensFix….
Une conclusion… provisoire
La disparition récente de deux logiciels aussi populaires qu’accessibles (RawShooter Essentials et Premium) a laissé un vide, rapidement comblé par d’autres logiciels (notamment SilkyPix Developer Studio et Bibble). Phase One devait réagir pour sauver la version allégée de Capture One en intégrant de nouvelles fonctionnalités (instantanés, récupération des zones écrêtées, création de pages Web…) et en améliorant sa vitesse de traitement.
Certes, Capture One 4.0 est encore loin de satisfaire tout le monde (les logiciels “tout-en-un” y réussissent beaucoup mieux…), mais sa nouvelle architecture perpétue ce qui a toujours été les points forts de C1 : offrir à la fois une très bonne qualité de dématriçage (une colorimétrie “juste” et un excellent équilibre entre bruit et netteté), une interface limpide et un développement en arrière- plan très efficace. Proposé à 99 € (hors une taxe équivalente à une TVA de 25%), le logiciel rivalise avec Bibble, SilkyPix et RawDeveloper ; je vous suggère de télécharger une version d’essai de chaque logiciel avant d’arrêter votre choix sur l’un d’eux.
En ce qui me concerne, Capture One 4.0 m’a déjà séduit : utilisateur de Capture One depuis huit années, j’ai toujours apprécié la philosophie “puriste” du logiciel. Stable et rapide, sa quatrième mouture n’a pas dit son dernier mot – bien que je reste sceptique quant au succès de la future version Pro du logiciel. Sans un gros effort tarifaire, Capture One Pro peinera à s’imposer face à une concurrence très rude et de très haut niveau (notamment Lightroom et Aperture).
Comme j’aime travailler avec plusieurs logiciels de développement RAW (chacun possède sa propre “signature” en matière de rendu…), Capture One 4.0 fait partie de ma panoplie d’outils depuis sa première version bêta. J’espère seulement que les développeurs deviennent plus réactifs quant aux mises à jour et à l’ajout de nouvelles fonctionnalités. A suivre…