Questions Photo

Snow Leopard et la photo : un premier bilan

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Voici quelques applications photo et leur comportement sous Snow Leopard, vous pouvez consulter cette liste, très exhaustive, pour les logiciels qui ne sont listés ci-dessous :

Photoshop CS4: pas de problème particulier, le démarrage est un poil plus rapide que sous Leopard.

Lightroom 2.4:le fonctionnement est très fluide, y compris pour les corrections sélectives et lorsqu’il est utilisé en mode 64 bits. Dans ce dernier mode, je ne détecte aucun gain en termes de vitesse, le système d’exploitation demeure en mode 32 bits (voir plus loin).


Lightroom est un des rares logiciels pouvant fonctionner en mode 64 bits

Photoshop CS2: si les versions antérieures à Photoshop CS4 n’ont pas été testées avec la nouvelle version de Mac OS X (et les futures versions ne fonctionneront plus sur les Mac non Intel…), il n’est pas pour autant nécessaire de faire migrer votre version de Photoshop vers la version CS4. J’ai effectué un essai avec Photoshop CS2 : si vous devez installer Rosetta pour qu’elle puisse fonctionner, cette version est pleinement compatible avec Snow Leopard. Quant à Photoshop CS3, je ne l’ai pas essayé, mais d’autres sites, notamment celui de John Nack le déclarent comme étant compatible, hormis quelques petits bogues.

Acolens A1 1.7.1: voici un autre ancêtre toujours vert (dans Snow Leopard). Logiciel de correction de défauts optiques très professionnel, Acolens est très onéreux et plus suivi par son éditeur depuis deux ans…

PTLens 1.3:bien que Thomas Niemann soit très discret quant à sa compatibilité avec Max OS X 10.6, PTLens fonctionne bel et bien, avec Photoshop CS4 (32 bits), Lightroom et en tant qu’application indépendante (64 bits).

Gimp 2.6.7:cette version est compatible avec Snow Leopard.

Expression Media 2:mon catalogueur préféré continue à fonctionner sous Snow Leopard.

Aperture 2.1.4: Aperture n’a pas bénéficié du portage sur 64 bit — dommage ! Bien qu’il soit un peu plus réactif que sous Mac OS X 10.5, notamment pour l’importation et pour la création des aperçus, le logiciel est encore assez poussif, au moins sur mes ordinateurs qui sont équipés de cartes graphiques très modestes.

Bibble 5 bêta:la dernière version réservée aux bêta-testeurs ne pose aucun problème avec Snow Leopard. Mais il s’agit d’une version bêta…

Capture One 4.8.2: bien que certains utilisateurs ont rapporté de problèmes avec Snow Leopard, notamment pour activer le logiciel, je n’ai pas rencontré de problèmes, car le logiciel a déjà été activé sous Leopard. La dernière version 4.8.3 corrige les problèmes.

LightZone 3.6.2: même cette ancienne version fonctionne sous Snow Leopard. Cependant, selon LightCrafts, la dernière version 3.8 démarre, mais n’ouvre pas les images…

RAW Developer 1.8.3: RAW Developer est compatible, sa dernière version, 1.8.5, se trouve ici

UFRaw 0.15: sa version indépendante, disponible ici, est compatible avec Snow Leopard.

Photo Acute Studio 2.8.7: j’ai toujours apprécié cette application astucieuse qui maîtrise, outre la fusion HDR, la superposition précise d’une série d’images pour augmenter la profondeur de champ, réduire le bruit ou pour créer une image dont la résolution finale est très importante. Fort heureusement, la version 2.8.7 fonctionne sans problème avec Snow Leopard.

Photomatix Pro 3.2.2: la dernière version du célèbre logiciel français est compatible avec Snow Leopard.

DxO Optics Pro 4.5.: ayant subi, il y a quelques mois, un crash de système sous Windows, je n’ai pas pu réinstaller et tester la dernière version de DxO Optics Pro sous Mac, le nombre d’activations étant limité à deux. Pour ce qui est de la version antérieure, 4.5, elle est définitivement incompatible avec Snow Leopard : le logiciel d’antipiratage qui l’accompagne ne s’installe pas correctement et bien que l’activation et le démarrage soient couronnés de succès, il est impossible d’y convertir ses fichiers.

Nikon Capture NX2 2.2.2: bien que je n’ai pas vérifié toutes les fonctionnalités du logiciel, la dernière version pour Mac OS 10.5.7 (qui offre aussi une prise en charge des appareils D300s et D3000) fonctionne (ou presque…) sur la version 10.6.0 de Mac OS X. Mais la fonction de mise à jour (Nikon Message Center) y est très instable et le logiciel ne parviens pas à ouvrir les fichiers NEF – un comble ! Notez que Nikon Scan n’est toujours pas compatible avec Mac OS X 10.6 (ni avec Mac OS X 10.5 d’ailleurs…), le fabricant ayant abandonné ses scanners Coolscan. De plus, Nikon met l’utilisateur en garde pour ce qui est de la compatibilité de leur logiciels avec Snow Leopard. Voici l’annonce officielle

Canon DPP 3.5.1: n’ayant pas encore fait la mise à jour vers la dernière version, je n’ai pas rencontré le problème signalé par de nombreux utilisateurs de DPP . Il semble qu’il soit nécessaire d’attendre la future version 3.7.x (qui sortira au même temps que l’EOS 7D) pour que le problème évoqué soit résolu.

Du côté de mes logiciels de calibrage, tout (ou presque) va bien : le logiciel Spyder3Elite s’execute normalement, il n’y a que Eye-One Match qui demande l’installation de Rosetta pour fonctionner.

Pour mes utilitaires, j’ai effectué une mise à jour vers la dernière version de NTFS for Mac, en espérant que la prochaine version soit officiellement prise en charge par Snow Leopard. Mon logiciel de capture d’écran, Little Snapper, nécessite, quant à lui, une petite mise à jour pour pouvoir exporter les captures d’écran (en attendant, je les ouvre via Photoshop…). Bref, le passage vers Snow Leopard était pour moi moins douloureux que prévu, 95 % de mes logiciels indispensables s’y comportent bien.

Vitesse exécution et mode 64 bits

Sur ce site, vous trouverez une étude très approfondie sur les différences en termes de vitesse des logiciels photo les plus répandus. L’étude en question s’appuie sur du matériel informatique très haut de gamme et inaccessible au commun des mortels (Mac Pro Nehalem 2,66 Ghz, quatre disques configurés en RAID 0 et 12 Go de RAM…), les gains constatés ne correspondent donc pas forcement à ceux pouvant ête réalisés avec votre matériel.

Quoi qu’il en soit, Lloyd Chambers a comparé les performances de Photoshop CS4, Lightroom 2, Aperture, Canon DPP 3.6.1, Nikon Capture NX2 et Helicon Focus et constate que les vitesses d’exécution sont systématiquement supérieures à Leopard lorsque Snow Leopard s’exécute en mode 32 bits. Mais il faut démarrer en mode 64 bits pour que les différences soient vraiment significatives (d’environ 30 %). S’il existe plusieurs méthodes pour passer du noyau 32 bits en noyau 64 bits, elles ne fonctionnent pas sur toutes les machines à processeur 64 bits.

Par défaut, Snow Leopard démarre toujours en mode 32 bits et il faut tricher un peu pour lui forcer la main. Vérifiez d’abord si votre ordinateur est éligible au mode 64 bits, en copiant la commande « ioreg -l -p IODeviceTree | grep firmware-abi » (sans les guillemets) dans une fenêtre du Terminal.


Firmware EFI 64 bits pour le MacBook , mais il n’y a rien à faire…

Sur mes deux machines, seul mon MacBook blanc (2,13 GHz Core2Duo, 4 Go de RAM) se qualifie pour le mode 64 bits, mon MacMini (1,83 GHz Core2Duo, 2Go de RAM) est condamné au seul mode 32 bits, ce qui est d’autant plus étonnant que, selon Apple processeurs 64 bits, ce processeur fait partie des modèles à 64 bits. Et bien que j’ai suivi les recommandations sur cette page à la lettre, je n’ai pas pu activer le mode 64 bits sur mon MacBook. Bref, ce n’est pas si simple de tirer parti des performances reservées au mode 64 bits…


Ce MacMini est comme la plupart des machines “Macintel” bloqué en mode 32 bits

Hormis les logiciels livrés avec Mac OS 10.6, les applications 64 bits sont assez peu nombreuses, il suffit de jeter un oeil dans le menu Applications des Informations système pour s’en convaincre. Notez qu’il existe sur cette page  un autre comparatif entre Leopard et Snow Leopard. Et là, sur une machine un peu défraîchie, pas encore optimisé pour le nouveau système et bloquée en mode 32 bits, les performances sont strictement identiques pour les deux systèmes. Il n’y a donc pas de miracle : il ne suffit pas d’installer Snow Leopard pour obtenir les performances d’un ordinateur plus puissant, loin s’en faut. Mais les 29 Euros pour la mise à jour sont néanmoins bien investies, compte tenu du gain en capacité de stockage et tous les petits raffinements de Snow Leopard. Mais vérifiez au préalable la compatibilité de vos logiciels avec le nouveau système pour vous éviter les mauvaises surprises.

Appareils réflex numériques experts : des nouveautés pour la rentrée 2009

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Bon an mal an, les fabricants d’appareils photo profitent de la torpeur du mois d’aout pour annoncer leurs nouvelles gammes pour la fin de l’année. Suivant Nikon (D300s, D3000, AF-S DX NIKKOR 18-200mm f/3.5-5.6 G ED VR Ⅱ et AF-S NIKKOR 70-200mm f/2.8G ED VR Ⅱ) et Sony (DSLR-A500, DSLR-A550, DSLR-A850 et 28-75mm F2.8 SAM), Canon a retenu deux dates pour ses annonces : une première pour sa gamme grand public et une deuxième pour un nouvel appareil reflex expert et trois optiques.

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Lightroom : réussir le traitement de ses photos de vacances – deuxième partie

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Deuxième exemple : bateau à marée basse


L’image corrigée, Canon EOS 1DS, EF 70-200 mm f/4 L USM

Cette image est un peu sous-exposée et assez terne. J’ai commencé par le déplacement du curseur Exposition (+0,98) afin d’éclaircir la coque du bateau. Le curseur Noirs (1) m’a ensuite permis de supprimer l’écrêtage des tons foncés, presque toujours présent à la position par défaut de ce curseur (5). Un déplacement du curseur Luminosité accroit le nombre de détails dans les tons moyens, perdus lors de l’ajustement du point blanc (curseur Exposition). Les curseurs Clarté et Vibrance interviennent sur le contraste local et la saturation des couleurs et un ajustement des teintes bleues et cyan dans le panneau TSL (paramètres Saturation et Luminosité) m’a enfin permis de rehausser la couleur de l’eau. Pour l’accentuation, j’ai choisi les valeurs de l’image précédente.


L’image de départ et les étapes nécessaires à sa corection

Adobe Labs : sortie de Camera Raw et DNG Converter 5.5

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Anticipant une nouvelle version 2.5 RC de Lightroom, la version 5.5 RC du plug-in Camera Raw corrige la balance des blancs de certains appareils à matrice Bayer et dont la couche verte dispose d’une réponse inégale, tout en introduisant la prise en charge de nouveaux formats bruts, propres aux appareils Nikon D300s, Nikon D3000, Olympus E-P1 et Panasonic DMC-FZ35.

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Lightroom : réussir le traitement de ses photos de vacances – première partie

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Noter les images

Pour départager les images ratées des images réussies, vous pouvez utiliser choisir parmi les nombreux outils (notes, étiquettes et marqueurs) du logiciel. Le marqueur Rejetée (raccourci clavier X) est alors très utile pour mettre les images floues, mal exposées et mal cadrées de côté et les notes permettent d’affiner le tri, en allant des images tout juste acceptables (zéro ou une étoile) jusqu’aux images les plus réussies d’une série (trois étoiles).


Jeux de plage, Vieil/Noirmoutier, Canon EOS 1 Ds, EF 17-40 mm f/4 L USM, 100 ISO

Réservez de préférence les catégories quatre ou cinq étoiles aux images vraiment exceptionnelles, dont vous ne possédez qu’une petite poignée. Affichez les images dans le module Bibliothèque (raccourci E), puis faites les défiler à l’aide des flèches de votre clavier, tout en utilisant la touche Espace pour scruter leur netteté au rapport d’agrandissement 1:1. Alternativement, vous pouvez sélectionner les images et appuyer sur les touches Ctrl./Cmd+Retour pour les afficher en mode Diaporama — les touches entre 0 et 5 servent alors à leur attribuer des notes. Les grands impatients peuvent choisir les meilleures images d’un lot en appuyant sur la touche B pour les rassembler au sein d’une collection temporaire. Cliquez ensuite sur Collection rapide pour les afficher.

Si vous pratiquez comme moi la photographie HDR et l’assemblage panoramique, vous pouvez les marquer par des libellés de couleur pour les séparer visuellement des autres et pour ainsi faciliter leur sélection.


??Images d’une vue panoramique (libellé bleu) et…


images HDR (libellé pourpre)

Organiser les images dans des dossiers virtuels

Les collections et collections dynamiques sont parfaites pour regrouper des images qui partagent les mêmes attributs (notes, libellé de couleur, mots-clés, métadonnées, etc.) ou qui correspondent à certains types d’images (paysages, portraits, photos noir et blanc, etc.). Elles peuvent également servir à isoler les images HDR et panoramiques : créez simplement une collection dynamique avec pour critère le libellé de couleur attribué lors de l’étape précédente.

Faut-il toujours supprimer les images médiocres ?

Voilà une question qui ne se pose pas lorsqu’il faut éliminer les images vraiment ratées, floues et mal cadrées. Cependant, compte tenu de la « gratuité » du support numérique, nous sommes nombreux à multiplier les déclenchements, pour nous assurer de produire la « bonne » image qui réunit tous les critères de succès. Le nettoyage des archives sera alors aussi long que laborieux et il vous faudrait alors vous poser la question quant à son utilité. Le prix des disques durs ne cesse de baisser et le téraoctet ne coûte plus qu’une centaine d’euros. Combien de temps passerez-vous alors à séparer le bon grain de l’ivraie et quel sera alors votre prix de main d’oeuvre ? À titre personnel, j’ai opté pour la conservation des doublons et des images médiocres, mais techniquement réussies.


Pour obtenir au moins une image qui place la profondeur du champ sur la tête du papillon, j’ai multiplié les essais et il est ainsi difficile de départager les images sans y passer du temps, plus précieux que le coût du périphérique de stockage…

« Maîtriser le Canon EOS 500D » en avant-première : découvrir l’enregistrement vidéo du 500D

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Trépied et mise au point manuelle

L’utilisation d’un trépied est pratiquement indispensable dans la mesure où maintenir son cadrage en portant l’appareil à bout de bras est une gageure. Compte tenu de la légèreté du boîtier, l’utilisation d’une optique sérieuse ou d’une longue focale crée par ailleurs un porte-à-faux très inconfortable. Le photo-vidéaste est donc très rapidement sujet aux tremblements et à l’instabilité du cadre que même une optique IS ne peut compenser. Il en va de même dès que l’on veut jouer avec les mouvements de caméra ; travelling et suivi panoramique sont très difficiles à réaliser proprement, même avec de l’entraînement. L’emploi d’une rotule dite “vidéo” ou “2D” aux mouvements fluides s’impose car rares sont les rotules photo à disposer d’assez de souplesse pour ne pas induire d‘à-coups dans les séquences.

Autre limitation de taille, celle de la mise au point. Si les professionnels de la vidéo y sont rodés (voire la préfèrent à un automatisme), pour l’amateur, le défaut sera bien plus gênant. On sait le Live View inadapté aux sujets mobiles en raison de la lenteur de sa mise au point. Un défaut que le système compense par une grande précision qui peut s’avérer utile en photo, mais qui n’est pas d’un grand secours en vidéo. Comme l’indique la page 122 du mode d’emploi, il est impératif de réaliser sa mise au point avant le début de l’enregistrement. On retrouve alors les différents systèmes accessibles en Live View avec leurs avantages et leurs inconvénients, et toujours l’impossibilité d’assurer le suivi d’un sujet en mouvement. Il est certes possible de réaliser une nouvelle mise au point lors du “tournage”, mais uniquement via le système de détection de contraste qui, s’il est très précis, ne brille pas par sa rapidité. Sa sollicitation est souvent suivie de plusieurs secondes d’hésitations et de tâtonnements en avant et en arrière de la zone à mettre au point, le système opérant par une lente dichotomie (qui pourrait encore être parfois supportable si elle était silencieuse – voir plus loin).


Le mode vidéo du 500D est loin, très loin d’offrir le confort d’utilisation d’un caméscope. S’il permet d’obtenir un bon rendu d’image (et de filmer facilement en noir et blanc), l’absence de mise au point efficace est très pénalisante. Par ailleurs, l’exposition automatique est parfois instable.

Reste la solution de la mise au point manuelle (du moins dans des conditions propices à l’observation de l‘écran) et là encore, à la condition de travailler sur trépied dans la mesure où il est pratiquement impossible d’assurer un suivi de mise au point manuelle correct et un cadrage convenable à main levée. On retrouve la loupe (x5 ou x10), mais si cette dernière facilite grandement la mise au point en photo (sur trépied du moins), il est difficilement possible de l’employer pour assurer un suivi pendant un enregistrement vidéo.

Appareils reflex numériques Canon : Comment choisir ses objectifs ?

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Les objectifs grand angle à focale fixe

  • l’EF 15 mm f/2, 8 fait partie des objectifs Fish-eye, mass si vous l’utilisez avec un logiciel spécialisé (DxO Optics Pro, Canon DPP, PTLens, etc.) pour corriger sa distorsion si caractéristique, il est tout à fait possible de l’utiliser en tant qu’objectif super grand-angle « ordinaire », beaucoup moins onéreux que l’EF 14 mm f/2,8 L II USM.
  • l’EF 14 mm f/2, 8 L II USM est la deuxième version revue et corrigée d’un objectif mythique et très élitiste par son prix très élevée.
  • l’EF 20 mm f/2, 8 USM a perdu nombre de ses attraits depuis la sortie du zoom 17- 40 mm, aussi performant, plus polyvalent et à peine plus cher.
  • l’EF 24 mm f/1,4 L II USM est la deuxième version d’un grand classique de chez Canon. Il possède un élément en verre asphérique et un autre en verre UD et bénéficie d’un traitement spécial de la lentille arrière pour éliminer les reflets parasites.
  • l’EF 24 mm f/2, 8 est beaucoup moins ambitieux, mais malgré tout très performant, doté d’un prix accessible. La présence du vieux moteur AFD ne gêne ici pas trop et la finition est robuste, mais assez fruste.
  • l’EF 28 mm f/1, 8 USM possède un élément en verre asphérique et un moteur USM, sans pour autant appartenir à l’haut de gamme côté performances optiques et finition.
  • l’EF 28 mm f/2, 8 est petit, léger, peu onéreux, mais ses caractéristiques ne sont aujourd’hui guère alléchantes — à oublier…
  • l’EF 35 mm f/1,4 L USM fait incontestablement partie des objectifs de la série « L ». Outre ses très bonnes performances aux grandes ouvertures, il offre une finition robuste et une mise au point très rapide.
  • l’EF 35 mm f/2 est moins spectaculaire, mais très efficace : très bonne qualité optique, compacité, mais finition et rendu des flous plutôt médiocres.

Les “bons vieux” objectifs standard

L’objectif à focale standard vient de faire un comeback plutôt remarqué au sein des gammes des fabricants d’objectifs — même Sigma y participe et propose un sublime 50 mm f/1, 4, mieux fini que celui de Canon. Cependant, la focale 50 mm se transforme en 80 mm et donc en téléobjectif court, lorsque vous associez un tel objectif à un capteur de type APS-C ce qui est idéal pour un portraitiste qui gagne ainsi un objectif lumineux, performant et léger pour un tarif très raisonnable. Pour obtenir une focale standard (c’est-à-dire un objectif dont la focale correspond à la diagonale du format du film et/ou capteur…) avec votre appareil APS-C, il vous faudrait opter pour un EF 28 mm f/1, 8 USM ou EF 35 mm f/2, ou alors pour le Sigma 30 mm f/1, 4 EX DC HSM, plus lumineux et plus robuste. Mais revenons aux objectifs 50/60 mm dont Canon propose en tout cinq références :

  • l’EF 50 mm f/1, 8 II est entièrement réalisé en polycarbonate, y compris pour la monture. Léger, compact et peu onéreux, cet objectif offre de plus une grande qualité optique, pou peu que vous fermez le diaphragme à f/4. Mais a mise au point est bruyante et plutôt lente et l’objectif pas assez robuste pour une utilisation fréquente ; après quelques semaines ou mois d’utilisation, la poussière envahit l’intérieur de l’objectif.
  • l’EF 50 mm f/1,4 USM est mieux réalisé et possède un moteur de type Micro USM à retouche manuelle. Plus lourd, plus gros, il offre de meilleures performances aux ouvertures les plus élevées et un diaphragme plus arrondi pour un meilleur rendu des arrière-plans flous (« bokeh »). Mais le 50 mm f/1, 4 n’est pas pour autant exempt de défauts : la bague de mise au point se grippe assez facilement et l’objectif est plutôt « mou » (manque de contraste) entre 1,4 et 2,8. Son rapport qualité prix est en revanche très correct.


A pleine ouverture, l’EF 50 mm f/1,4 USM peut servir à faire des portraits, ici avec un EOS 1D Mark 2, le vignetage a été ajouté manuellement, dans Camera Raw


Assez polyvalent : l’EF 50 mm f/1,4 USM

  • l’EF 50 mm f/1,2 L USM est le fleuron des objectifs standard. Successeur de l’énorme EF 50 mm f/1,0L USM, discontinué depuis des lustres, il arbore un élément asphérique et une finition tous temps robuste. Mais aux ouvertures moyennes, l’avantage en termes de qualité optique fond comme la neige au soleil : achetez-le donc uniquement lorsque vous privilégiez la prise de vue entre chien et loup et lorsque vous admirez sa construction somptueuse.
  • l’EF 50 mmf/2, 5 est un objectif macro polyvalent qui atteint une excellente qualité d’image dès son ouverture maximale. Souffrant d’une motorisation lymphatique et d’un rapport d’agrandissement limité à 1:2 (pour atteindre le rapport 1:1, il faut acheter un accessoire onéreux…), cet objectif est néanmoins très robuste et plutôt bon marché. Pstt, ne le dites à personne…
  • l’EF-S 60 mm f/2,8 USM est un objectif macro très performant mais réservé aux reflex APS-C avec lesquels on obtient une focale proche de 100 mm, idéal pour photographier des plans serrés, des insectes et de petits objets. Doté d’un moteur USM et d’un rapport d’agrandissement de 1:1, il est bien plus confortable que le 50 mm f/2, 5, mais incompatible avec les appareils APS-H et « plein format » — un dilemme.

Les téléobjectifs

Si un grand nombre d’objectifs demeurent inaccessibles pour la plupart des photographes, notamment les focales supérieures à 300 mm, tous offrent de bonnes performances optiques. Notez qu’il existe deux objectifs macro, l’EF 100 mm f2, 8 Macro USM et l’EF 180 mm f/3, 5 L Macro USM qui peuvent être utilisés comme téléobjectif ordinaire. Certes, la course de leur bague de mise au point est plus longue et leur vitesse AF ainsi un peu moins élevée, mais leur qualité excellente. L’EF 135 mm f/2, 8 SF est quat à lui un objectif dédié au portrait : en position « normale », il procure des images bien nettes, aux positions I et II, il produit des images plus ou moins adoucies, grâce à l’aberration sphérique contrôlée par le déplacement d’un élément asphérique à l’intérieur de l’objectif.


Un objectif macro, ici l’EF 100 mm f/2,8 d’ancienne génération, est parfait pour des portraits serrés…


…et pour des photos plus “classiques”

  • l’EF 85 mm f/1, 2 L II est l’objectif préféré des portraitistes. À sa pleine ouverture, la profondeur de champ est très réduite, contribuant ainsi à rendre les parties hors mise au point agréablement floue. Malgré un algorithme de mise au point amélioré, cet objectif reste assez lent pour la photo généraliste et pèse pas moins de 1025 g.
  • l’EF 85 mm f/1, 8 USM fait partie des objectifs de moyenne gamme. Doté d’une mise au point très rapide et une mécanique assez solide, il offre une très bonne qualité pour un prix tout à fait raisonnable. Mais il est plus sensible au contre-jour que l’EF 100 mm f/2 USM.
  • l’EF 100 mm f/2 USM est assez peu connu des photographes, malgré ses excellentes performances, plus élevées que celles du populaire 85 mm f/1, 8. À sa pleine ouverture, l’objectif fournit déjà des images bien piquées, en fermant de deux diaphragmes, l’optimum est atteint.
  • l’EF 135 mmf/2 L USM est sans doute le meilleur objectif Canon. Doté de deux éléments à verres UD, léger et compact, il reste financièrement accessible aux perfectionnistes.
  • l’EF 200 mm f/2,8 L II USM possède deux éléments UD pour une bonne correction du spectre secondaire. Proche du 135 mm f/2 en ce qui concerne ses dimensions, sa qualité optique est légèrement inférieure. Lui aussi peu recevoir un des multiplicateurs de focale pour s’approche encore plus du sujet.
  • les EF 200 mm f/2 L IS USM, EF 300 mm f/2,8 L IS USM et EF 400 mm f/2, 8 L IS USM bénéficient d’une qualité d’image superlative, mais leur tarif est du même tonneau. Si vous êtes à la recherche d’un objectif accessible, mais très performant, vous pouvez opter soit pour l’EF 300 mm f/4 L IS USM, soit pour l’EF 400 mm f/5, 6 L USM, plus légers, mais tout aussi redoutables pour photographier des animaux ou de l’action.


Bokeh agréable : l’EF 200 mm f/2,8 L II sur un Canon EOS 1D de première génération

Le magazine Eyrolles
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