Questions Photo

Linux pour les photographes – Quatrième partie

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Après la prise de vue, le transfert des photos de l’appareil (qui se trouvent soit dans la mémoire interne, soit sur une carte de stockage) à l’ordinateur est l‘étape préliminaire à tout traitement d’image. Si les deux principaux systèmes d’exploitation, Mac OS X et Windows et leurs logiciels n’ont aucun mal à afficher, puis à transférer les photos de la carte mémoire à l’ordinateur, le pingouin n’est pas en reste : Sous Linux, le transfert peut se faire de deux manières.

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LightZone : La communauté Linux retient son souffle !

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Suite à l’annonce de l’abandon de la version de LightZone pour Linux puis à son retour sous forme de version provisoire (3.3 bêta et 3.4 bêta – cette dernière expirant le 29 avril 2008 à minuit), son éditeur Lightcrafts vient de dévoiler sur son forum la disponibilité prochaine d’une version pour Linux. Cette dernière sera proposée uniquement en version complète (Full) à 136 €, il s’agit donc d’un prix identique à celui de versions pour Windows et Mac.

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Le célèbre magazine Advanced Photoshop arrive en France

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Reconnu pour son cocktail très bien présenté de portfolios d’artistes, d’entretiens et de tutoriels sur Photoshop, le magazine d’outre-manche Advanced Photoshop accostera sous peu en France. Fruit d’une coopération entre le groupe media Oracom et l’équipe du blog Wisibility, ce nouveau magazine français consacré à l’univers du traitement d’image ne se contente pourtant pas de traduire le contenu (excellent) de la version anglaise.

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Le Nikon D3 en reportage – Deuxième partie

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Un peu de bruit tout de même…
Si le D3 génère des fichiers quasi exempts de bruit numérique à 800 ISO, il se rattrape fort bien sur l‘échelle des décibels. Ce qui fait, somme toute, une bonne moyenne, même si on ne divise pas des choux avec des carottes comme le disaient mes profs de math du collège… Il est donc important d’avoir une oreille attentive afin de ne pas déclencher n’importe quand. Les passages musicaux en nuances forte sont à privilégier en raison d’un raffut non négligeable et inhérent aux appareils à visée reflex. La construction visiblement très musclée et efficace de l’obturateur engendre un claquement plutôt sec, moins feutré que le d70 ou le D200.


70-200 @ 200 – 1/500 s – f/3,3 – ISO 800 – VR activé


Crop à 100%

Que personne ne bouge !
Petit aparté. Cette invention infernale qu’est la stabilisation optique modifie complètement l’approche photographique du travail au téléobjectif. Réaliser avec un 200mm des images nettes au 1/20e de seconde à pleine ouverture et à la main levée est donc devenu parfaitement possible. Conséquence directe : le 70-200 est plus souvent en service que dans le fond du sac. Désormais, pour aller plus loin, les constructeurs doivent relever un nouveau défi : stabiliser le sujet lui-même ! Bien fait pour eux.


70-200 @ 70 – 1/180 s – f/4 – ISO 800 – VR activé


Crop à 100%

Nous remercions Laurent Thion, photographe panoramiste et webdesigner de renom basé en région parisienne, de nous avoir autorisé à publier des extraits d’une petite série d’articles consacrés à l’appareil Nikon D3. Vous trouverez les articles au complet sur le site Urbanbike.com, tenu en main de maître par Jean-Christophe Courte.

Camera Raw et Photoshop CS3 : en avant-première…

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Alors que Camera Raw est sans aucun doute le logiciel de conversion RAW le plus répandu, Bruce Fraser était un de ses défenseurs les plus fervents. Auteur de plusieurs livres de référence autour du traitement d’image et de la gestion des couleurs, Bruce était aussi l’auteur d’un ouvrage aussi passionnant qu’éclairé sur Camera Raw qui arrive enfin dans une troisième édition, Camera Raw et Photoshop CS3.

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Le Nikon D3 en reportage – Première partie

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Quelques images…


Préparation des grues. 14-24 @ 24 – 1/125 s – f/8 – 200 ISO


Juste une toute petite ridicule coma de rien du tout.


Vue d’ensemble. Le pont est encore au sol. 14-24 @ 14 – 1/500 s- f/8 – 200 ISO


Décollage en cours. 14-24 @ 44 – 1/350 s – f/8 – 200 ISO


Vue à 45 mètres de haut. 14-24 @ 14 – 1/180 s – f/8 – 200 ISO


Un peu plus bas. 14-24 @ 14 – 1/250 s – f/8 – 200 ISO


Crop à 100%


Opération terminée. 14-24 @ 14 – 1/250 s – f/8 – 200 ISO


Encore quelques soudures à réaliser avant de décrocher… 14-24 @ 15 – 1/350 s – f/8 – 200 ISO


Crop à 100%. Petit moirage de capteur?

Nous remercions Laurent Thion, photographe panoramiste et webdesigner de renom basé en région parisienne, de nous avoir autorisé à publier des extraits d’une petite série d’articles consacrés à l’appareil Nikon D3. Vous trouverez les articles au complet sur le site Urbanbike.com, tenu en main de maître par Jean-Christophe Courte.

Le Nikon D3 et les Nikkors de légende – Première partie

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Micro NIKKOR-P 55mm f/3,5 de l’année 1972


55 mm – 1/4e de seconde – f/22 – ISO 200

Là aussi, dans calme du studio, sur pied et en prenant son temps, le résultat est tout à fait exploitable. Il s’agit pourtant de la version sans traitement multicouche. Bien entendu, le 60 mm ou le 105 mm de fabrication actuelle doivent fonctionner également à merveille… si tant est qu’on les possède.


55 mm – 1/8e de seconde – f/22 – ISO 200


Extrait à 100%


55 mm – 1/8e de seconde – f/16 – ISO 200


Extrait à 100%

Et les autres grands angulaires ?

Je me suis ensuite lancé dans un fastidieux exercice de comparaison entre le 14-24 et l’ensemble de mon parc de grands angulaires : 15, 18, 24, 28, 35, zoom 28-45 (1977) et aussi le 12-24 et le 17-55 sur le D200.
J’en aurais pour des pages et des pages à comparer l’incomparable dans le détail. C’est sans grand intérêt mais des généralités peuvent toutefois être notées.


Planche de test affichée dans Capture NX

  • le 14-24 mm surclasse allègrement nombre de focales fixes et ce dès la pleine ouverture. Il convient toutefois de fermer d’un cran ou deux pour éliminer le vignettage.
  • le 15 mm est égal à lui-même : trop de “flare” et un piqué moyen
  • le 18 mms’en sort bien et le 24 est bon si diaphragmé
  • le 28-45 mm de 1977 est excellent dès f/5,6 !!
  • et sur le D200 le 12-24 DX génère une frange magenta dont l’importance est inversement proportionnelle à la distance focale et à l’ouverture tandis que le 17-55 est très bon aussi…

Lightroom – Les nouveautés depuis la version 1.0, deuxième partie

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Importer des images

Dans le premier article de cette petite série nous avons abordé l’importation d’images à partir d’un catalogue. Sachant qu’il est également possible d’importer de nouvelles images à partir d’un disque dur ou d’une carte mémoire, voici ce qui change par rapport à la version initiale de Lightroom :

  • Lorsque vous insérez une carte mémoire dans votre lecteur de cartes et lorsque vous cliquez ensuite sur le bouton Importer du module Bibliothèque, Lightroom vous propose plusieurs choix quant à l’emplacement des dossiers à importer. Voici la boite de dialogue qui offre ici pas moins de trois options : une carte mémoire, une clé USB ainsi qu’un accès à l’arborescence des fichiers du système d’exploitation.

  • La boite de dialogue Importer les photos offre maintenant une option permettant d’éjecter la carte mémoire une fois l’importation des images achevée. Il est également plus nécessaire de choisir l’option Afficher la boite de dialogue d’importation lorsqu’une carte mémoire est détectée (Préférences>Importer) pour que vous puissiez importer des images à partir de la carte.

  • Depuis la version 1.3 Lightroom favorise le transfert des images au détriment de la création des vignettes et des aperçus. Ainsi, le transfert des images est beaucoup plus rapide. Alors que Lightroom 1.x réfuse d’importer des images dont les dimensions sont supérieures à 10.000 × 10.000 pixels, Lightroom bêta 2 vous limite à 30.000 pixels ce qui vous permet d’importer au catalogue des images panoramiques et/ou composées de plusieurs images numériques, quel que soit leur poids de fichier. Vous pouvez également choisir entre trois tailles différentes (quatre tailles différentes pour Lightroom bêta 2) pour l’aperçu qui s’affiche dans la fenêtre principale : Minimum, Standard et 1 :1. La première option, Minimum, est la plus rapide pour transférer vos images dans le catalogue de Lightroom, mais en réalité elle ne fait que retarder la création des aperçus jusqu’à l’affichage d’un dossier d’images dans Lightroom. Il vous faudra donc attendre la fin de la création des aperçus avant de pouvoir travailler de manière confortable.


Les options de Lightroom 1.x

Alors que l’option Standard ralentit un peu le transfert des images, vous pouvez commencer à éditer, immédiatement après, vos images fraîchement importees, pour peu que vous ne les affichiez pas toutes à leur taille réelle (100%). Il est ainsi possible d’afficher les images, de leur appliquer des notes, libellés de couleur et mots-clés et même de corriger la tonalité et les couleurs. Si vous sélectionnez l’option 1 :1, Lightroom crée des aperçus d’excellente qualité qui occupent davantage d’espace sur votre disque dur. Sélectionnez l’option Minimum si vous ne souhaitez pas corriger vos images immédiatement après la fin du transfert. Vous pouvez choisir ensuite, à partir du menu Bibliothèque>Aperçus, l’option Rendu des aperçus de taille standard ou Rendu des aperçus 1 :1. Mais attention, la création des aperçus d’excellente qualité est alors bien plus longue que celle des aperçus standard car dans le premier cas de figure, le logiciel applique les paramètres par défaut pour l’accentuation et la réduction du bruit.


Les options de Lightroom 2

L’option Embedded&Sidecar (Lightroom bêta 2) utilise les vignettes de petite taille que votre appareil photo intègre aux fichiers RAW. Là encore il vous faudra créer plus tard des vignettes de qualité “exploitable” pour pouvoir éditer et corriger vos images.

Importer et afficher les fichiers RAW+JPEG. Bien que la version initiale de Lightroom était capable de transférer les fichiers JPEG portant le nom des fichiers RAW et enregistrés simultanément grâce au paramètre “RAW+JPEG” de votre appareil, ces fichiers ne pouvaient pas être corrigés indépendamment du fichiers RAW homonyme. La nouvelle option Traiter les fichiers JPEG proches des fichiers RAW comme photos distinctes dans les Préférences de Lightroom permet les afficher séparemment et leur appliquer des réglages individuels et différents de ceux appliqués aux fichiers RAW.

DxO Optics Pro 5.0 – La version bêta publique pour Mac arrive !

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Les utilisateurs de DxO Optics Pro se souviennent sans doute encore de la sortie de la version 5.0 pour Windows à la fin de l’année dernière – le logiciel souffrait encore de nombreux bogues qui le rendaient inutilisable pour la plupart des acheteurs et il avait fallu attendre quelques semaines pour que la situation s’améliore.

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Linux pour les photographes – Troisième partie

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Conclusion

Nous nous sommes évertués ici à vous présenter les fonctions d’organisation de DigiKam. Toutefois, gardez à l’esprit que DigiKam offre bien davantage : il possède en effet des fonctions d‘édition et de création (diaporama, galerie Web, etc.) d’une richesse extraordinaire sur lesquelles nous reviendrons en détail dans un article futur dédié aux logiciels d‘édition.

DigiKam est actuellement la solution la plus complète pour organiser ses photos numériques sous Linux. Et sur ce point, nous n’hésitions pas à le comparer aux solutions commerciales telles que Photoshop Elements, Expression Media et iPhoto qui n’offrent, malgré de fonctionnalités divergentes, guère plus que DigiKam…
DigiKam gère les fichiers RAW et les fichiers Bitmap codés en 16 bits, lit et écrit les métadonnées EXIF (y compris les informations de géolocalisation) et IPTC (sauf celles des fichiers RAW) et bénéficie d’une interface agréable et modulable au gré de vos envies et besoins.

DigiKam constitue donc une solution sérieuse et mature. Le logiciel est régulièrement mis à jour et les développeurs lui ajoutent souvent de nouvelles fonctionnalités. Nous attendons ainsi pour bientôt l’intégration de fonctions encore manquantes, telle la gestion des versions d’une même photo (versionning), la recherche dans les métadonnées, mais surtout la possibilité de modifier les métadonnées d’un fichier RAW.

Hautement recommandé !

Formats de fichier pris en charge par DigiKam

  • Fichiers image : .jpg, .jpg, .jpe, .jp2, .jpx, .jpc, .pgx, .tif, .tiff, .png, .gif, .bmp, .xpm, .ppm, .pnm, .xcf et .pcx.
  • Fichiers bruts : tous les formats pris en charge par DCRaw, et notamment le format le DNG.
  • Fichiers video : .mpeg, .mpg, .mpo, .mpe, .avi, .mov, .wmf et .asf.
  • Fichiers audio : .ogg, .mp3, .wma et .wav.

DigiKam sait parfaitement bien gérer les fichiers photo codés sur 16 bits.

Rendez-vous sur la page de téléchargement de DigiKam pour trouver une version compatible avec votre distribution Linux. Il existe également une version pour MacOSX qu’il vous faudra compiler par vous-même… ou bien utiliser le paquet logiciel de DigiKam pour Fink disponible ici .

Le magazine Eyrolles
des techniques photo

Animé par Volker Gilbert et publié par les éditions Eyrolles, QuestionsPhoto vous propose des articles de fond sur les techniques photo, mais aussi des actus, des critiques de livres... et des réponses à toutes vos questions !