Questions Photo

ACR 4.1 et Photoshop Elements – Le Camera Raw du pauvre ?

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Accentuation de la couche Luminosité

L’accentuation de Camera Raw 4.1 est uniquement appliquée à la couche Luminosité d’une image, ce qui évite une montée de bruit dans ses couches couleur (les couches a et b d’une image convertie en mode Lab). Vous pouvez simuler cette stratégie d’accentuation dans Photoshop Elements en appliquant la commande Accentuation à une copie de calque en mode de fusion Luminosité (vous trouverez davantage de détails aux pages 279 à 285 de mon ouvrage, Développer ses fichiers RAW).

Lorsque vous appuyez sur la touche Alt, tout en déplaçant le curseur Gain, vous pouvez prévisualiser l’effet cumulé des quatre curseurs sur la couche Luminosité.

Lorsque l’aperçu est agrandi à 100 %, vous pouvez utiliser la touche Alt de votre clavier pour affiner les réglages de quatre curseurs pour l’accentuation. Associé au curseur Gain, la touche Alt permet de prévisualiser l’effet cumulé des quatre curseurs sur la couche Luminosité.

Associez la touche Alt à la commande Rayon et vous pouvez voir la largeur du halo d’accentuation.

Lorsque vous déplacez le curseur vers droite, vous diminuez la suppression des halos tout en augmentant le risque de bruit dans les aplats. La valeur 100 correspond ainsi à la valeur 0 pour le curseur Seuil de Photoshop Elements. Notez le lissage du bruit lorsque le curseur est à 0 (moitié gauche).

Le curseur Masquage applique l’accentuation à travers les parties blanches du masque. Lorsque le curseur est à sa valeur 3, l’accentuation est appliquée à la quasi-intégralité de l’image, seuls les aplats commencent à être protégés (voir la granulation à gauche). Lorsque le curseur est à sa valeur maximale, seuls les contours de l’image (parties blanches) sont accentués.

En déplaçant un des curseurs Rayon et Détail tout en appuyant sur la touche Alt, l’aperçu ressemble à un calque auquel vous auriez appliqué le filtre Passe-haut de Photoshop : les aplats sont transformé en une plage grise uniforme, seuls les contours de l’image apparaissent ce qui vous permet d’affiner leur accentuation.

Quelques conseils pour l’accentuation

Même si les commandes d’accentuation de Camera Raw peuvent paraître plus performantes que celles de Photoshop Elements, je vous conseille de ne pas exagérer le taux d’accentuation lors de cette étape de votre travail. La première étape d’accentuation a pour but de compenser une netteté imparfaite provoquée lors de la capture (filtre passe-bas, interpolation couleur…) ; il sera par la suite nécessaire de tenir compte de l’utilisation finale de l’image (impression jet d’encre, sortie traceur, tirage Minilab, page Web). Suivant le mode et la taille de reproduction, vous devrez (ou non) ajouter une seconde étape d’accentuation après que vous aurez achevé le post-traitement dans Photoshop Elements.

Voici quelques réglages que j’utilise couramment pour l’accentuation dans Photoshop Elements : Gain 100, Rayon entre 0,4 (dos numérique 22 mégapixels) et 0,8 (appareil reflex numérique 6 mégapixels), Détail 10. Le réglage du curseur Masquage dépend beaucoup de votre sujet…
Notez qu’il est indispensable, pour appliquer l’accentuation aux images (et non pas uniquement à l’aperçu dans la fenêtre principale), de sélectionner, dans les préférences de Camera Raw l’option « Appliquer la netteté à toutes les images » !

Travaillez d’une manière efficace

Disons-le d’emblée : Photoshop Elements n’a pas été conçu pour les photographes dont la production est très importante. Les photographes professionnels se tourneront vers Photoshop CS3, dont Bridge et Camera Raw montrent de véritables talents pour gérer puis développer vos fichiers RAW en grand nombre. Photoshop Elements vous impose à traiter vos images l’une après l’autre – mission ardue lorsqu’il s’agit de corriger quelques douzaines, voire quelques centaines de fichiers bruts.

Pour gagner du temps, je vous conseille de trier vos images dans l’interface Organiseur de Photoshop Elements, puis de traiter vos fichiers un par un dans Camera Raw. Une fois les paramètres de développement déterminés, vous pouvez lancer un traitement par lot, accessible via le menu Fichier>Exportation>En tant que nouveau(x) fichier(s), ou simplement en appuyant sur les touches Ctrl + E.

La boîte de dialogue Exportation de nouveaux fichiers.

En guise de conclusion

La nouvelle version 4.1 de Camera Raw est incontestablement un gros progrès par rapport aux versions précédentes. Bien qu’elle soit volontairement amputée de nombreuses fonctions par rapport à la version complète – fonctions qui lui auraient conféré une productivité sans faille–, elle permet aux nombreux photographes amateur utilisateurs de Photoshop Elements d’accéder à une qualité d’image vraiment excellente. Je vous incite à télécharger, puis à installer Camera Raw 4.1 sans trop tarder, vos photos vous en remercieront…

Informations pratiques

Page de téléchargement :
http://www.adobe.com/fr/products/photoshop/cameraraw.html

Comment l’installer ?
Quittez Photoshop Elements puis ouvrez le dossier Program FilesAdobePhotoshop Elements 5.0Plug-InsFile Formats. Remplacez ensuite l’ancienne version de Camera Raw par la nouvelle, en copiant le module téléchargé (Camera Raw.8bi) dans le dossier. Relancez ensuite Photoshop Elements : le nouveau module est prêt à l’emploi.

Canon EOS 40D – Bien plus qu’une simple mise à jour

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Un peu plus d’un an après son lancement, le Canon EOS 20D fut remplacé par l’EOS 30D, dont le peu d’amélioration par rapport au best-seller des reflex numériques semi-professionnels faisait penser à une opération marketing visant à prolonger la carrière d’un boîtier vieillissant. Or, Canon ne pouvait abandonner ce créneau très porteur à son concurrent éternel, Nikon, dont les boîtiers D200 et D80 sont en bonne place parmi les reflex numériques les plus populaires auprès des amateurs éclairés…

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Labo numérique : est-il raisonnable de travailler ses images sur un écran d’ordinateur portable ?

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De l’importance de la pipette et des histogrammes

Nous venons de le voir sur les zones très sombres, l’écran même calibré n’est pas toujours en mesure d’afficher toutes les modulations de l’image. Ainsi, un gris très dense est souvent affiché comme un noir absolu et il est impossible de vérifier à l’affichage si les ombres de l’image sont bouchées ou si elles présentent une modulation. Il est donc impératif, quand on retouche ses images, de travailler avec des outils objectifs comme les histogrammes et la pipette en complément du travail visuel.

Par ailleurs, les limitations d’affichage que l’on a constatées dans le noir se retrouvent dans toutes les couleurs. Un écran, quel qu’il soit, n’est pas en mesure de restituer toutes les couleurs que peut percevoir l’œil. De par sa technologie, il est limité à un certain domaine de couleurs que l’on appelle « gamut ». Si une image contient des couleurs situées hors des limites de restitution d’affichage, elles sont rendues encore une fois « au moins pire » en tenant compte des limites de l’écran. Là encore, pipette et histogrammes sont la seule solution pour savoir si une zone, qui à l’affichage se présente comme un aplat coloré, présente ou non du modelé en réalité.

Rares sont les écrans qui disposent d’un gamut étendu ; leur espace correspond le plus souvent peu ou prou à l’espace sRGB, qu’il s’agissent d’écrans de portables ou d’écran externes. De plus en plus d’écrans haut de gamme offrent un gamut proche de l’Adobe RGB (1998), mais celui-ci reste plus petit que l’espace des couleurs que l’œil peut discerner et souvent plus petit que celui que peut rendre un appareil photo numérique moderne. Sur ce point, aucun écran n’est donc encore idéal.

Ode à la mer

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Interview de Thierry Seray

QP : Photographier la mer et la voile, le titre de ce livre soulève de multiples questions sur la définition même de mer et de voile. C’est un vaste sujet. Comment, et surtout pourquoi, vous est venue l’idée de rédiger ce livre ?

T. S. : C’est une suite de circonstances favorables. Depuis plus de quinze ans, ma vie tourne autour de la mer et c’est la mer qui m’a conduit à la photo. L’année dernière, j’ai créé mon blog Tendance Bleue, entièrement dédié à ces deux univers. C’est Jean-Christophe Courte d’Urban Bike qui a trouvé que j’en parlais bien et qui eu l’idée du livre. Il ouvrait ainsi une porte dont je rêvais.

QP : A qui s’adresse-t-il ?

T. S. : A tous. A ceux qui veulent apprendre comment prendre un paysage, aux passionnées de voile, aux mordus de sports de glisse. Aux amoureux de la mer en général. La technique est un moyen pas une fin. Je crois que mon ouvrage est davantage axé sur la démarche à suivre pour aller vers de belles photos que sur une surenchère technique.

En effet, ce livre s’adresse aussi bien aux amateurs possédant un appareil compact qu‘à ceux pour qui la photo est une vraie passion. La technique est présente mais pas envahissante. Les illustrations sont très nombreuses, destinées à servir d’exemple.

QP : Quelles sont les principales difficultés, abordées dans ce livre, que l’on peut rencontrer en essayant de photographier un paysage marin ?

T. S. : Capturer un paysage, c’est capturer l‘émotion qu’il suscite. Il faut savoir faire des choix, soigner le cadrage pour obtenir une image qui fonctionne.

Ensuite il faut bien utiliser la lumière et donc bien exposer. J’explique comment faire, je donne des pistes : choisir sa focale, trouver la bonne composition, se servir de ce beau rocher en premier plan. C’est possible même avec un petit compact.

QP : Il existe différentes sortes de paysages marins (plage de rêve, vague, etc.). Comment les appréhendez-vous dans cet ouvrage ?

T. S. : Il y a un chapitre complet sur la technique photographique en général adaptée aux paysages de mer. J’y explique les bases de la composition, et donne des techniques accessibles et facilement exploitables.

Ensuite, pour les paysages il y a des cas précis décrits en détail : la plage de rêve justement, l’orage, les coups de vent, les rivages accidentés comme on en trouve en Bretagne par exemple.

QP : Ce guide aborde également la photographie de voile. Quelles sont les principales difficultés, abordées dans ce livre, que l’on peut rencontrer avec ce type de photos ?

T. S. : Le cadrage, la construction de l’image pour obtenir quelque chose de dynamique, l’exposition, le choix du point de vue sont autant de difficultés qui sont abordées au cas par cas. Le choix des objectifs, les réglages du boîtier, le travail informatique de l’image ensuite font également l’objet de paragraphes spécifiques.

Je travaille en mer depuis plus de quinze ans, j’ai vraiment “découpé” le déroulement d’une prise de vue de A à Z pour ne rien oublier.

QP : Quelles sont les précautions à prendre pour protéger son matériel ?

T. S. : C’est le souci numéro 1 des photographes. Eviter par tous les moyens qu’il soit en contact direct avec l’eau. Disposer d’une caisse étanche est l’idéal, mais l’appareil n’est pas toujours dedans, notamment pendant la prise de vue. Etre très attentif aux mouvements du bateau quand on photographie “embarqué”. Anticiper. S‘équiper d’une protection étanche comme les petits caissons que certains fabricants proposent pour les compacts.

QP : Les photos présentées dans cet ouvrage sont spectaculaires ! Dans quels cas avez-vous utilisé un reflex ? Un bridge ? Quel autre type d’appareil avez-vous utilisé ?

T. S. : J’utilise toujours un reflex car pouvoir disposer d’une large gamme d’objectifs est impératif pour un professionnel (notamment les très longues focales ou les très courtes). Mais certaines images auraient pu être faites avec un compact.

Je parle des compacts au début du livre et une grande partie des conseils proposés dans le livre peuvent être suivis et mis en pratique avec un appareil compact.

QP : En ce qui concerne le cadrage et la netteté des images, est-ce que vous avez utilisé un pied ? Quels sont les différents moyens de stabiliser son appareil ?

T. S. : Pour le paysage, un pied est utile mais pas toujours indispensable, si ce n’est en tout début ou en fin de journée :

  • quand la lumière est faible,
  • lorsque vous voulez disposer d’une profondeur de champ maximale ou obtenir un effet particulier grâce à une vitesse d’obturation lente par exemple.

Un pied devient incontournable pour les très gros objectifs (supérieurs à 400 mm) utilisés depuis la plage. En voile, il est à proscrire car le sujet se déplace trop vite. On utilise même des 600 mm-f/4 à main levée. La netteté est surtout dépendante de la qualité de la mise au point et de la vitesse d’obturation.

QP : Quelles sont les conditions les plus extrêmes que vous ayez rencontrées ?

T. S. : Hawaii, dans les années 1990 pour la photo de windsurf dans les vagues. Un reflex dans un caisson étanche, un casque de skate, une paire de palmes courtes pour sortir dans les grosses vagues. J’ai souvent fait ça à Hookipa, le spot le plus réputé au monde.

Une fois, en 1995 je crois, il y avait 5 mètres de vagues et j’ai failli me noyer. Plus récemment, aux Voiles de Saint-Tropez en 2005. 25 noeuds de vent, 2 mètres de houle. Un ciel noirci par le grain. Nous étions dans un bateau semi-rigide de 7 mètres à fond au milieu des concurrents au large du Cap Camarat. Tenir debout dans le bateau était un vrai défi. Ma caisse étanche “flottait” au fond du bateau tellement il y avait d’eau à l’intérieur. J’ai rapporté des images fantastiques.

Le grand livre des plug-in Photoshop

9782100487042

Attention, l’utilisation excessive de plug-in peut nuire à vos connaissances de Photoshop… Cédant à la facilité, vous ne vous aventuriez plus jamais dans les menus de Photoshop, pourtant de plus en plus riches ! (Cet avertissement vise à vous protéger d’une dépendance aux plug-in, aggravée par la lecture du livre en présentation.)

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Nikon P5000 – Le dernier des mohicans ?

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Le bruit et la restitution des couleurs

J’ai analysé quelques images de chartes Q-13 et ColorChecker à l’aide du logiciel Imatest de Norman Koren afin de déterminer la restitution des couleurs ainsi que le niveau du bruit de l’appareil.

Bien que le Nikon P5000 offre une large étendue de sensibilités ISO, de 64 à 3 200, la sensibilité la plus élevée ne peut être utilisée que lorsque vous sélectionnez une résolution maximale de 5 mégapixels (2 592 × 1 944). Le processeur interne de l’appareil utilise une technique appelée « pixel binning », regroupant 2 × 2 pixels pour n’en former qu’un seul, augmentant ainsi la sensibilité du capteur tout en diminuant sa résolution d’un facteur 2.

Avec un minuscule capteur de 1,8 pouces, le P5000 se trouve démuni face au bruit électronique. Les photos prises à la sensibilité 64 ISO souffrent déjà d’un léger lissage pour réduire ce bruit, ce qui génère un effet « aquarelle » encore assez discret. Au fur et à mesure que vous montez en sensibilité, bruit et lissage augmentent et font progressivement disparaître les fins détails. On peut se demander l’utilité d’un capteur aussi bien doté en photosites… (Vu la faible sensibilité de chaque élément photosensible, il n’est guère raisonnable de les multiplier à tout va, les détails ainsi gagnés seront noyés par le lissage de bruit…)

Niveau de bruit en fonction de la sensibilité ISO ; on aperçoit sans peine que le niveau de bruit à 3 200 ISO, très bas, a été atteint à la fois grâce au « pixel binning » et à une suppression de bruit « violente ».

Nous l’avons dit, l’appareil propose un réglage à 3 200 ISO. Cependant, le jeu ne vaut la chandelle : la réduction du bruit est tellement violente qu’elle détruit le peu de détail existant ! Bien que les mesures avec Imatest révèlent un niveau de bruit étonnamment maîtrisé (équivalent au bruit que l’on trouve aux sensibilités 200 et 400 ISO), les résultats sont autrement plus parlants et ressemblent à une « bouillie de pixels » indigeste… Bref, les résultats en matière de bruit sont très éloignés de ceux d’un reflex d’entrée de gamme – doté, il vrai, d’un capteur d’une surface autrement plus grande.

Les appareils entrée de gamme génèrent souvent des images d’une saturation de couleurs trop prononcée afin de plaire aux utilisateurs lambda souhaitant obtenir des photos claquantes sans pour autant passer par un logiciel de traitement d’images. Les photos du Nikon P5000 sont d’une neutralité exemplaire et d’une saturation presque parfaite ; cependant, il sera presque toujours nécessaire de booster les couleurs, via un réglage plus élevé pour la saturation des couleurs, pour que les images vous paraissent « naturelles ».

J’ai photographié une charte ColorChecker afin d’analyser la restitution des couleurs, grâce au logiciel d’analyse Imatest de Norman Koren. Imatest atteste d’une très bonne fidélité des couleurs, les bleus et les rouges sont légèrement plus saturés que la norme, les jaunes un peu moins. Suivant le paramètre choisi pour le rendu des couleurs, les jaunes et les rouges sont moins saturés en mode Portrait, et l’ensemble des couleurs plus saturées en mode Vivid.

Comparaison, en saturation standard, de la restitution des plages d’une charte ColorChecker avec des valeurs idéales : le P 5000 restitue les couleurs avec une fidélité tout à fait satisfaisante, leur saturation n’est que moyennement élevée (107,7 %).

Dans des conditions favorables aux appareils compacts numériques (photos d’extérieur à forte luminosité), le P5000 est capable de délivrer une balance des blancs correcte. Toutefois, n’attendez pas la même excellence dans des conditions difficiles, un appareil reflex sera capable de bien meilleurs résultats, quelle que soit sa marque !

Reflets, Grenoble. Nikon P 5000.

Pour conclure

Produit phare de la nouvelle gamme d’appareils compacts numériques Nikon, le P5000 est loin d’être aussi performant que le laisse penser sa fiche technique fort bien remplie. Très bien construit et doté de nombreuses fonctions photo partagées avec les reflex numériques du fabricant, il souffre néanmoins d’une réactivité toute somme ordinaire : il est virtuellement impossible de prendre des photos sur le vif. En effet, la mise au point automatique est atteinte d’un flegme imperturbable et l’appareil met du temps pour déclencher, et le petit écran de l’appareil est obturé pendant ce temps d’attente. L’absence d’un mode d’enregistrement en format RAW (une lacune fort simple à combler, par une mise à jour du logiciel interne…) et un viseur optique d’une très faible couverture sont d’autres points qui déçoivent.

Cité italienne, Grenoble. Nikon P5000.

Malgré les défauts mentionnés (que je vous invite à juger suivant vos propres impératifs), j’ai pris du plaisir à utiliser ce petit appareil fort sympathique. Parfait complément d’un équipement reflex lourd et encombrant, il vous permettra de prendre des photos partout là où la discrétion emporte sur l’exigence d’une qualité d’image optimale.

Une dernière remarque : ne faudrait-il pas revenir aux appareils à 5 mégapixels afin d’obtenir une qualité d’image à la hauteur du nombre de pixels ? Je m’insurge contre ces génies d’une politique marketing s’appuyant uniquement sur la résolution des capteurs, dont le nombre de photosites augmente, sans pour autant offrir davantage de qualité. Il serait temps de privilégier la qualité d’image pour faire face à l’avancée des téléphones portables à appareil photo intégré…

Le magazine Eyrolles
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