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Canon EF 11-24mm f/4L USM : le détenteur du record de l’angle le plus vaste

Canon vient d’introduire le zoom super grand-angle doté de la focale minimale la plus courte du marché * : le Canon EF 11-24mm f/4L USM, conçu d’emblée pour le format 24 x 36, est un objectif à projection orthoscopique qui permet de restituer fidèlement les lignes droites d’un sujet, à la différence d’un objectif fish-eye qui les déforme délibérément pour ainsi maximiser l’angle de champ, égal ou supérieur à 180°.

C’est un objectif parfait pour la photo d’architecture et de paysage qui complète favorablement un des objectifs zoom trans-standards de la gamme (EF 24 -70 mm f/2,8 L USM II, 24-70 f/4 L IS USM, 24-105 f/4 L IS USM ou EF 24-105 f/3,5-5,6 STM). Toutefois, les caractéristiques d’exception ont un prix. Disponible dès la fin du mois de février 2015 , le Canon EF 11-24mm f/4L USM se distingue par un prix public qui le place hors de la portée de la plupart des photographes, qu’ils soient amateurs ou professionnels : 2999 euros TTC !


Mais gâchons pas notre plaisir. Bien évidemment, il s’agit d’une prouesse technologique qui devrait permettre des photos inédites, même si l’angle de champ monumental (126º 05′ en diagonal) ne devrait pas vraiment faciliter ni le cadrage ni la composition des images, pour ne pas parler de l’utilité toute relative d’une telle couverture extra-large.

L’objectif possède une construction optique très sophistiquée puisqu’il rassemble 16 éléments dans 11 groupes dont 3 éléments à surfaces asphériques pour minimiser l’aberration sphérique et la distorsion optique. À l’image de la plupart des objectifs de la série L, le Canon EF 11-24mm f/4L USM bénéficie d’une réalisation mécanique très robuste, complétée par une protection efficace contre l’humidité et les poussières. Le diaphragme à neuf lamelles procure une ouverture quasi circulaire et la distance de mise au point minimale de 0,28 m un grossissement maximal égal à 0,16 fois. Si l’imposante lentille frontale empêche l’utilisation de filtres sur la monture avant, l’objectif offre en guise de compensation un porte-filtre à l’arrière pour insérer des filtres gélatine de type Kodak Wratten. Le poids de l’objectif est plutôt important (1180 g) tout comme ses dimensions (108 x 132 mm).

Date de disponibilité : fin février 2015

Tarif : 2999 euros TTC

* en tenant compte du format de capteur

Canon EF 11-24mm f/4L USM
Plage de focales 11-24 mm
Angle de champ (diagonal) 126º 05′ – 84º (diag.)
Construction optique (Éléments/Groupes) 16/11 (3 éléments asphériques)
Diaphragme, nombre de lamelles 9
Plage d’ouvertures 4-22
Distance minimale de MaP 0,28
Rapport de reproduction maximal 0,16 x
Diamètre de filtre non (porte-filtre gélatine à l’arrière)
Diamètre et longueur maximales 108 x 132 mm
Poids 1180 g
Mise au point Automatique (USM)/manuelle
Compatibilité CANON EF

3 commentaires “Canon EF 11-24mm f/4L USM : le détenteur du record de l’angle le plus vaste

    • De toute façon, il s’agit d’un objectif très spécialisé qui ne sera d’utilité qu’à certains photographes (architecture, architecture d’intérieur et paysage). Je ne connais pas beaucoup de photographes qui parviennent à utiliser un 16 ou un 17 mm à bon escient et 11 mm est une focale extrêmement difficile à exploiter qui ne se prête finalement qu’à quelques rares sujets…

    • Bonjour,

      L’ argument ne se basant que sur le prix :

      1°/ Le prix de la rue sera en-dessous.

      2°/ Combien coûte un 500 f/4 ? Combien s’en vend-il chaque année ? Dans un autre registre, et l’essai ne va pas tarder sur 5Ds, combien se vend-il d’Otus 55 et 85 chez Zeiss ?

      3°/ Les caractéristiques de cet objectif ont un prix, d’autant que d’après Canon et quelques premières prises en main (sites anglophones), la distorsion serait très bien maîtrisée, ce qui tiendrait de l’exploit, partant d’une focale aussi courte et avec une focale multipliée par plus de deux sur la plage du zoom. Ajoutons qu’annoncé en même temps que le 5Ds, le pouvoir de séparation du 11-24 devrait être au diapason.

      4°/ Tous les choix de Canon ne sont pas pour me ravir, mais le renouvellement d’objectifs, accompagné d’une hausse de leur prix, est souvent justifié par des performances en hausse elles aussi. Le 24-70 f/2.8 II est une bombe, quand bien même son prix a été très critiqué. Dans son cas, le prix est resté stable. Les prix trop haut ont été ajustés assez vite (35 f/2, par exemple).

      5°/ Bien sûr, il y a une part de vrai dans ce que tu écris : le positionnement en prix est aussi défini pour assurer une fabrication rentable sur la base d’une distribution moins étendue que celle du 40 STM, par exemple (touché à 160 € avec 30 € de cashback dans mon cas, et correct, surtout à ce prix). C’est le cas des objectifs spécialisés, comme les TS-E 17 et 24, aussi chers et qui ne se vendent pas si mal (le cas du Fish-Eye est à part, de par sa conception).

      6°/ On parle bien pour la France, là ? Parce qu’aux USA, en Allemagne, etc. on vend bien des Phase One et compagnie…

      Cela dit, pour moi, le 16-35 f/4 L IS me suffirait bien, je pense.

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