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Canon EOS 7D : appréhender l’AF (deuxième partie)

Quel que soit le mode AF, la “sélection de la zone autofocus” revient au choix du (ou des) collimateur(s). Elle peut bien entendu être confiée à l’appareil, mais reprendre la main dessus offre un certain nombre d’avantages… Dans son dernier ouvrage, Vincent Luc fait le point sur le système autofocus du 7D.

Sélectionner la zone AF
Quel que soit le mode AF, la “sélection de la zone autofocus” revient au choix du (ou des) collimateur(s). On sait qu’elle peut être confiée à l’appareil, mais reprendre la main dessus offre deux avantages fondamentaux :

  • la maîtrise de l’endroit où sera effectué le point : l’automatisme manque en effet de discernement et privilégie souvent l‘élément le plus proche ou le plus facile à accrocher, or celui-ci n’est pas nécessairement le sujet de l’image. De plus, bien qu’en progrès par rapport aux précédents EOS, dans l’absolu, la zone de couverture des 19 collimateurs est toujours réduite et jouer du “cadrage-décadrage” pour faire le point sur un sujet excentré est plus facile en choisissant un seul collimateur (en général, celui du centre – voir “Optimiser et ajuster la mise au point” dans Maîtriser le Canon EOS 7D) ;
  • l’optimisation de l’accroche : chacun des collimateurs matérialise un capteur AF, mais bien que tous de type croisé, ils ne sont pas rigoureusement identiques. Même si la situation est peu fréquente avec le 7D, il peut arriver que l’accroche des éléments périphériques soit délicate, que l’AF patine et qu’en One Shot, le déclenchement soit impossible. Le capteur central dispose en effet d’une sensibilité accrue qui, dans certaines circonstances (assez rares, certes) permet d’améliorer l’efficacité du système (que l’on ait affaire à un sujet mobile ou non). On pourra aussi parfois avoir intérêt à réduire la taille de la zone d’analyse des capteurs pour une précision accrue (option AF Spot, voir plus loin).

Auparavant, sur les EOS de ce niveau de gamme, la gestion des collimateurs était simple (si ce n’est simpliste !) et se limitait à deux options, qui, si elles se retrouvent sur le 7D – Mise au point auto sur un seul collimateur en sélection manuelle ou Sélection automatique sur l’intégralité des collimateurs AF –, sont agrémentées de trois autres, toutes réunies sous le concept de “mode de sélection de la zone autofocus” (voir mode d’emploi page 89).


La configuration par défaut de l’AF assure des résultats tout à fait corrects en photo “tout venant” ou en reportage. Le système a ici parfaitement identifié le sujet, la mise au point est judicieuse. En revanche, en photo créative, technique, ou en général quand le sujet est en mouvement, un minimum de paramétrage s’impose pour éviter certaines déconvenues.

Celui-ci autorise de regrouper plusieurs collimateurs en blocs dont les éléments travaillent alors de concert (avec ou sans prédominance de l’un par rapport aux autres). Le système est plus subtil que complexe et il offre une grande souplesse de paramétrage. Moyennant une gestion raisonnée, il améliore à la fois l’accroche et le suivi du sujet (déjà facilités par le fait que tous les capteurs sont en croix) et force est de constater que le système AF du 7D se montre “redoutable” (dans tous les sens du terme, d’ailleurs !), sans toutefois atteindre celui des D300, D700 et D3 de Nikon (dont on peut cependant le trouver très “inspiré“…).

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Un commentaire “Canon EOS 7D : appréhender l’AF (deuxième partie)

  1. j’ai un 550d et un 7d et bien je suis plus satisfait de la qualité et du piqué du 550d
    Je travail avec le 70-20mm f2.8et le 17-55mm Canon.
    En soirée la différence est visible.

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