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Capture One Pro 7 : un retour en force

Décidément, nous vivons une époque passionnante en ce qui concerne les outils à notre disposition, à la fois pour la prise de vue et pour le traitement d’images. Si les appareils numériques évoluent sans cesse, les logiciels d’image les suivent de près.

24 heures à peine après l’annonce de la huitième mouture de DxO Optics Pro, l’éditeur et fabricant de dos numériques moyen format Phase One  annonce la disponibilité d’une nouvelle version de Capture One Pro. Et cette fois-ci, l’éditeur met le paquet puis il s’agit probablement de la mise à jour la plus importante dans l’histoire de celui qui fait figure de dinosaure dans le monde des logiciels de développement RAW. À l’occasion de son dixième anniversaire, Capture One Pro gagne de nombreuses fonctionnalités, et notamment un système de gestion d’images qui pourrait bien faire (re) venir de nombreux photographes dans le bercail de l’éditeur danois.

Le logiciel phare de Phase One offre désormais un module de catalogage parfaitement intégré.

 

Un nouveau système de catalogage

La sauvegarde du catalogue peut être programmée à la manière de Lightroom.

À l’ouverture de Capture One Pro, les utilisateurs peuvent désormais choisir parmi deux manières de gérer leurs images : la session, héritée des versions antérieures du logiciel, et le catalogue, permettant d’éditer des images répertoriées, même si ces dernières ne sont pas directement accessibles (offline). Intégrant des éléments du logiciel de catalogage Media Pro, Capture One Pro 7  peut gérer plusieurs catalogues à la fois et récupérer l’ensemble des informations d’un catalogue de Media Pro. Le module de catalogage est harmonieusement intégré au sein des palettes d’outils du logiciel : le panneau Bibliothèque l’affiche les différents catalogues, collections et dossiers alors que le panneau Filtres abrite un champ de recherche et plusieurs catégories de filtres pour filtrer les images du catalogue en fonction de différents critères (note, libelle de couleur, date, lieu, focale, sensibilité ISO et modèle d’appareil photo). Le filtre de recherche avancé permet de conduire des recherches sophistiquées, portées sur plusieurs critères à la fois, et les conserver sous forme de paramètre prédéfini pour une utilisation ultérieure. Il n’est pas nécessaire d’importer les images à l’intérieur de la base des données (un simple référencement suffit) et le fichier du catalogue est lisible à la fois sur Mac et sous Windows. Le transfert d’informations entre Capture One Pro et Media Pro est bilatéral : il est possible de créer un catalogue Media Pro à partir d’un catalogue Capture One. Autre particularité : le logiciel autorise l’édition et la correction des images même si celles-ci sont situées sur un support amovible et déconnecté. Bref, il s’agit d’une solution très souple, d’autant plus que la création de catalogues est facultative alors qu’elle est obligatoire dans Aperture et Lightroom.

La boîte de dialogue Importer les images est partagée par les modes Session et Catalogue. Vous pouvez choisir à ne pas déplacer les fichiers au sein du catalogue (Emplacement actuel).

Un moteur de dématriçage boosté

Les algorithmes des outils High Dynamic Range et Clarté ont été complètement remaniés pour un ajustement beaucoup plus fin des tonalités.

À l’occasion de la septième version, l’éditeur a complètement remanié le moteur de conversion de Capture One Pro. S’il est possible de conserver les algorithmes et le rendu de l’ancien moteur (les paramètres de développement de Capture One 4 à 6 sont automatiquement traduits), le nouveau moteur est nettement plus performant et se hisse au niveau des meilleurs en ce qui concerne la récupération des hautes lumières et la réduction du bruit aux sensibilités élevées. Les curseurs de l’outil High Dynamic Range s’évertuent à ne modifier que les hautes lumières et les tons foncés et ne détruisent donc plus sur le contraste des tons moyens — un fonctionnement qui s’apparente à celui des commandes équivalentes dans Camera Raw/Lightroom, Photo Ninja et DxO Optics Pro. Capture One adopte donc finalement une véritable redistribution des valeurs tonales qui privilégie la séparation des tonalités et la préservation du contraste local (tone mapping). Le curseur Clarté, consacré au contraste local, se voit également attribuer de meilleurs algorithmes et un nouveau mode opératoire (Puissant) avec un curseur supplémentaire, Structure, qui se consacre à l’augmentation du contraste local de certaines structures un peu plus complexes. La commande Balance des blancs gagne, elle aussi, en finesse.

Le traitement du bruit aux hautes sensibilités ISO était un des points faibles des versions précédentes du logiciel. Celui-ci ajoutait aux images une texture « poivre et sel » peu esthétique, avec une multitude de petits points gênants. Désormais, vous pouvez confier à Capture One Pro toute votre production photographique, et ce, quelle que soit la sensibilité ISO utilisée à la prise de vue. Le nouveau moteur de bruit peut se comparer à celui de Camera Raw/Lightroom, DxO Optics Pro et Photo Ninja, sauf en ce qui concerne la réduction du bruit chromatique, qui agit trop brutalement sur la saturation des couleurs. À noter aussi des paramètres par défaut un peu trop zélés pour le traitement du bruit — mieux vaut réduire légèrement la réduction du bruit de luminance pour ne pas trop lisser les fins détails des images.

Il est possible de choisir le moteur de développement dans les Préférences. L’ancien moteur, hérité de Capture One 6, est clairement inférieur au nouveau.

55 commentaires “Capture One Pro 7 : un retour en force

  1. C’est vrai qu’il y a une sacrée avalanche de nouvelles. Je note cependant que Capture semble mieux adapté aux moyens formats que ses cocurrents.
    Merci pour tout ce travail de défrichage!

  2. à leblase : essayez le vous verrez que cette V7 amène une qualité indéniable même avec des images de réflex. Mon Nikon en profite déjà et C1 V7 met une clac magistrale en terme de qualité à tout ce qui fait sur le marché avec une facilité déconcertante. La seule chose que je lui reproche c’est sa fonction catalogue moins bonne que celle de Lightroom mais sur le dématriçage il n’y a pals photo et c’est pue dire.
    à Volker : bon article, presque tout dit mais il y a tellement à dire sur C1 😉

  3. Bonjour,

    Je ne dirai pas qu’il est meilleur que les autres. Par contres il est au même niveau que les meilleurs. La nuance est subtile, mais de mise.
    Je suis parfaitement d’accord avec Volker qui cite une atténuation du bruit un peu trop pêchue. Le lissage par défaut est un peu trop prononcé à mon goût.

    Reste encore à augmenter la liste des outils compatibles avec les corrections locales et accompagner ce curseur Saturation d’un curseur Vibrance. Même si on peut améliorer ça avec l’éditeur de couleur.

    Pour le reste ça va dans le bon sens. Le très bon sens d’ailleurs.

    Seb

  4. A seb : je suis qu’un modeste ex graveur élevé au bon grain du rotatif et de l’ekta 4×5 monté à l’huile. Aussi je ne juge que le résultat final et bien entendu avant de dire j’ai réalisé les tests : en terme de dématriçage puret dur donc de résultats obtenus ensuite sur le bitmap cela parle tout seul > C1 V7 met une clac à tout ce qu’on peut faire dans les autres en terme de chromie, finesse, qualité du micro contraste, du picking tout en finesse. Sans parler des carnations où là aussi C1 explose tout.
    Par contre question catalogue je préfère la force de LR et sa rapidité d’exécution. Cependant abc le rachat du catalogueur et donc Media Pro, il se pourrait que Phase One n’est pas dit encore son dernier mot. Je connais un peu Media Pro et j’aime beaucoup le fait qu’il y ai un reader (gratuit) qu’on peut transmettre à des tiers par exemple.
    Quant au bruit, il était (je trouve) mal géré dans la V6 d’où le fait que un Dfine (par exemple) pouvait apporter beaucoup mais là (test réalisés avec du NEF) il est parfaitement bien géré dans cette V7 et trois petits coups rapides avec les curseurs adéquates montre la puissance de l’outil. Bref cette V7 est (pour moi) une bombe qui ne demande qu’à améliorer sa partie maintenant catalogue. Mais ce n’est que mon modeste avis

    • Il est toujours extrêmement difficile de faire des comparaisons entre plusieurs logiciels de développement puisqu’il s’agit, pour utiliser une analogie avec la chambre noire humide, d’autant de révélateurs différents qui apportent chacun un rendu particulier et caractéristique lequel se prête plus ou moins à tels et tels types d’images. Pour avoir un grain fin, des graduations douces ou une sensibilité élevée, on utilisait à l’époque différents révélateurs, choisis aussi en fonction de la sensibilité du film et même pour le développement du papier, il y avait plusieurs produits avec différents rendus (contraste, teinte). Capture One fait désormais partie du cercle restreint des meilleurs outils du genre, et ce, même aux sensibilités ISO plus élevées (alors que les versions précédentes étaient excellentes pour peu que l’on dépassât pas 800 ISO) et il brille aussi et depuis longtemps par une restitution des couleurs plus fidèle que les logiciels Adobe (couleurs primaires, tons chair). La reproduction des fins détails est, elle aussi, très bonne. Cela dit, on peut améliorer le rendu couleur de Camera Raw/Lightroom grâce à des profils personnalisés et j’estime que les logiciels d’Adobe derniers sont mieux intégrés dans un flux de production photographique complet (qui comprend dans mon cas particulier plusieurs plug-ins et Photoshop). Bref, si je recours actuellement à Photo Ninja et Raw Photo Processor (ce dernier étant par ailleurs souvent considéré comme étant le meilleur et le plus « pur » des « dématriçeurs »…) pour développer certaines images, je travaille en priorité avec Camera Raw et Photoshop, tout en confiant à Lightroom la seule gestion des images. J’avoue que c’est un peu compliqué ainsi, mais il s’agit pour moi du flux le plus rapide, ayant acquis une parfaite maitrise des logiciels en question. Et là, on arrive enfin au critère finalement le plus important : chacun devrait choisir l’outil avec lequel il est le plus à l’aise et qui produit le plus rapidement le résultat recherché. Il n’y a pas de meilleur logiciel de développement RAW, mais il en existe plusieurs qui font partie du « panthéon » 😉

  5. Pascal,

    Évidemment, on ne parle pas de comparaison à l’écran, mais sur des tirages papiers grand format. Pour moi, ils sont tous dans un mouchoir de poche. Du moins pour la triplette Lightroom, C1, Aperture et à voir DxO V8 (je ne parle pas de Nx qui est excellent mais réserve seulement aux NEF).
    Ce qui fait la différence c’est aussi le temps que l’on passe derrière son écran. Pour moi, il doit être le plus court possible. Là, on a deux éléments qui rentrent en compte, la connaissance du logiciel et son ergonomie. On mettra les performances pure de coté car ils sont proches.

    Donc, si le photographe à besoin de choisir un outils, qu’il compare les logiciels sur justement ce côté ergonomique et sur leur propension à fournir de bon résultats le plus rapidement possible.

    Pour les autres, c’est comme quand on a acheté un voiture ou un ordinateur, si on en est content, ne pas perdre du temps à couper les cheveux en quatre pour voir ce qui est le mieux…

    Lr a pour lui une excellente accentuation de sortie. C’est un gros point.

    Pour rappel (pas pour toi Pascal), un bonne photo n’est pas fortement une photo piquée et dénuée de bruit. C’est une photo techniquement bien réalisée. Et ça, ça se passe à la prise de vue 🙂

    Seb

    • Le manque de piqué et le bruit d’une image sont des propriétés que l’on ne remarque que lorsque la photo est médiocre. Dans une bonne photo, le sujet, la lumière et la composition font tout oublier des aspects techniques 😉

  6. Si C1 v7 rejoint sans conteste possible le trio des meilleurs logiciels du marché, avec Lr4 (ACR7) et DOP v8, le logiciel ne fait que combler partiellement son retard, mais n’est certainement pas « la claque » ou « l’éclatement de prunelles » lus ici ou là.
    Seb l’a d’ailleurs bien vu avec les comparaisons que je lui ai envoyées par mail, dans lesquels, si on s’en tient aux réglages de base, Lr4 est capable d’enterrer les deux autres en matière de contraste (et pas qu’un peu), et qu’en ce qui concerne le bruit, Lr4 et DOP8 produisent des images toujours un peu plus propres, avec une granulation plus fine et moins de moutonnements, et dans lesquels les fins détails traités par C1 ressemblent encore trop à de gros pâtés.
    Il n’en reste pas moins que C1 fait partie des meilleurs, et je comprends tout à fait l’enthousiasme de Pascal, sachant qu’il est très attaché au logiciel de Phase One.

    Volker, je t’enverrai également mes comparatifs.

  7. Et comme je l’ai écrit ailleurs, on a ici le meilleur des 3 mondes :
    – C1 : maîtrise des couleurs, optimisation studio, expérience de longue haleine et rendu « photographique »
    – Lr4 : dématriceur généraliste, maîtrise du bruit et de l’extraction de détails, flux de production complet
    – DOP8 : automatisation poussée, maîtrise du contraste et de la correction optique

  8. A tous les trois
    Je rejoins parfaitement Volker dans l’analyse de son dernier commentaire et sur sa description;
    Attendre qu’un seul produit fasse tout bien est pour l’instant illusoire (là, au moment où on parle, à savoir octobre 2012) et comme Volker je pensants qu’ils faut mélanger pour obtenir le mieux de nos images.
    Pour ma part au niveau Flux : je confie à LR (ou à Media Pro) la gestion du catalogue sur ce point LR me semble le meilleur depuis toujours. Puis dématricage : là C1 prend tout son sens surtout avec cette V7 qui, je me répète, met une clac à tous les autres. Donc pour un bon flux de production (qui équivaut à dire que la notion vitesse d’exécution est aussi de mise et calculée) un seul des ténors des logiciels ne pourra nous combler (mais ils progressent tous rapidement, gageons donc qu’un jour nous soyons comblé qu’avec un seul d’entres eux)

    A Seb : bien entendu j’ai juger sur pièce (certes au départ un Eizo CG) mais aussi sur tirage puisque je considère que c’est le but ultime et cette comparaison ne s’est pas fait sur un 10X15 tiré sur frontière mais bien sur du grand format (enfin si on peut considéré du 40×60 cm comme grand). Le résultat est sans appel > C1 v7 enterre tous les autres.

    Toujours à Seb : non LR n’a pas d’outil approprié quant à la sortie en ce sens où son outil ne permet pas de gestion visuelle autre que sortir une bande d’essai pour sortir le tirage.

    Sur ce point, seule l’expérience de la gestion de l’accentuation pour le tirage finale etsa distance de visualisation est de mise ou alors il faut utiliser un outil permettant de le faire avec « moins d’expérience : par exemple, Shapener de Nik avec le module output sharpener.

    A la troisième personne qui intervient dans cette échange : DXO progresse certes mais cette v8 me laisse clairement sur ma afin quant à la qualité de l’image finale une fois couchée sur le tirage. Le seul point que je reconnais depuis toujours à DXO c’est sa gestion du picking où là il font très bien.

    Cependant sur point C1 a enclenché le pas et propose maintenant des modules optiques même si la liste est pour l’instant bien courte à mon goût.

    Enfin un petit retour pour l’ami Volker : oui avec des profils DNG perse on améliore (tu sais que j’ai cela) par exemple je m’en sers régulièrement surtout pour le HDR (en tirant linéaire sur le profil) mais malgré cela on reste inférieur en chromie à ce que nous propose C1. Ceci étant visualisable (écran sérieux et tirage) mais aussi mesurable.

    Enfin à Gilles : c’est bien gentil, on peut les voir ces fameux comparatifs ? qu’on puisse tous juger sur pièce car même sans tirer il est tout à fait possible de juger sur écran.

    D’ailleurs dés que je suis un peu plus libre en planning j’écrirais en ce sens et surtout communiquerais du visuel de comparaison afin que tout le monde puisse juger sur pièce

    • Pascal, oui, Volker a tout résumé dans ces 2 précédentes interventions.

      Pour la comparaison, je pense bien que tu as jugé sur pièce.
      Pour ma part aussi et comme je n’avais pas de Frontier sous la main et plus de papier en 10×15, je l’ai fait fait avec ma Z3200 en 40×60 après avoir hésité à faire du 60×90, me disant qu’avec des NEF issus d’un D800, ça serait plus judicieux. Mais mon coté gripsous a pris le dessus.

      Je suis tout à fait d’accord avec toi quand tu me reprends sur le fait que le terme « Outil » n’est pas adapté. Mais remettons les choses dans leur contexte. On ne demande pas à Lr d’être un outil d’accentuation en vue d’une activité d’impression photo artistique pour des clients tiers.
      On parle de Lr en tant qu’outil adapté à un flux de travail photographique. Dans ce contexte, en que photographe, lorsque je travaille sur mes propres RAW, Lr me permet de traiter toute l’accentuation dans un même outil. Ce n’est pas parce que mon image est un peu moins piquée que ce qu’elle aurait pu l’être avec un passage dans Nik Sharpness, que mon client va être mécontent. Par contre, si mes photos ne sont pas bien exposée, que la lumière est mal gérée, les couleurs à coté de la plaque et qu’elle ne crée pas une émotion, oui, je devrais revoir ma copie et peut-être que ce client ne le sera plus pour longtemps.

      C’est dans ce sens que je trouve que les algorithmes adaptatif d’accentuation de sortie de Lr sont performants.

      Maintenant, dans le cadre d’une prestation de tirage photos haut de gamme, on utilisera autre chose que Lr — Nik Sharpness, recette Photoshop ou autre — pour apporter du croustillant au fichier numérique fourni par le client. Mais on n’est plus là dans le cadre de l’utilisation d’un dématriceur de fichier Raw.

      Oui, l’accentuation de sortie s’apprécie avec l’expérience, en fonction de la résolution d’impression, de la taille du format de sortie, du type de papier, de l’imprimante utilisée et de la distance de visionnage des photos (tient, Nik Sharpness inclus tout ça).
      Distance de visionnage qui fait normalement directement référence à la taille de sortie. Distance, qui malheureusement, lors d’expositions ou d’accrochages dans tout autre lieu (hall, couloir, salon…) n’est pas définie par une ligne blanche et rarement respectée car le tirage n’est pas accompagné d’une notice d’emploi 🙂

      Enfin, si 80% de ma production passe par Lr, C1 et NX2 et dans une certaine mesure Aperture se partagent le reste en fonction du type de prise de vue que j’ai réalisé avec une mention spéciale pour le rendu des couleurs de C1.
      A une époque, c’était 80% C1 et Canon DPP avec un catalogage via iView. Comme quoi, les temps changent et que le côté couteau Suisse de Lr aura pris le pas pour des raisons de cohérence de flux de production. Alors, Phase One, vite une intégration encore plus poussée de C1 avec Média Pro.

      Amicalement

      Seb

  9. Re Seb :
    Je te rejoins sur le fait que tu vois souvent des gens dans les expos qui ont le nez sur l’œuvre, idem lors de salon où certains pimpins ont le nez sur les traceurs en train de sortir des images.
    Malheureusement ceux là n’ont pas de culture de l’image et on ne peut que les éduquer, le tout sans mettre de ligne blanche 😉
    Sur l’accentuation : la seule chose où je suis d’accord c’est le fait qu’elle s’ajuste par rapport au couple sujet/support utilisé par contre pour moi, modeste chromiste (et pour beaucoup d’autre comme le défin Bruce Fraser) l’accentuation ce gère minimum en deux temps (stricte minimum qui fera aussi la différence entre un simple pomme P sur un traceur et un tirage digne de ce nom)
    Enfin pour répondre à ta question quant au plugin de Nik je crois comprendre que certaines subtilités de output t’on peut être échappées
    1 oui il inclus résolution, procédé d’impression (même presse offset par exemple) taille de tirage, type de support et j’en passe
    2 oui tu peux afficher ton échelle de visu hyper simplement (un clic)
    Bref plus simple, on peut pas…. ça n’empêche pas que ce n’est pas aussi magique, il faut un peut de savoir faire mais je pars toujours du fait que tout être humain peut apprendre

    • Pour la ligne blanche, c’était de l’humour 🙂

      Sur l’accentuation, j’ai repris tous les éléments qui devraient rentrer en compte dans son application, et je l’avoue avec un peu de dérision. Où vois-tu que je dis que l’accentuation doit se faire en une passe ?

      Je suis d’accord avec toi pour dire qu’il faut éduquer les gens. C’est clair.

      Là où je ne suis pas tout à fait d’accord avec toi (et toi aussi d’ailleurs…), c’est quand tu dis que pour toi, l’accentuation doit se gérer en fonction du couple Sujet/Support. Dans ta réponse précédente tu parlais aussi de la distance de visualisation. Tu as changé d’avis ?
      Pour moi, misérable photographe, le sujet, le support et la taille de sortie sont les principales composantes qui entre en ligne de compte dans la mise en oeuvre de l’accentuation.

      Pour Nik Sharpness, rien ne m’a échappé. C’est mes dires qui t’ont échappés, mais j’avoue que je n’étais peut-être mal exprimé 😉 Je voulais justement dire que Nik Sharpness prenait en compte ces aspects. Mea culpa.

      Pascal, personne ne dénigre tes qualités, ni tes dires. Tu es chromiste et à ce titre tu es un professionnel de l’image. Je suis photographe et à ce titre, je suis aussi professionnel et de surcroit de l’image. Ce sont 2 facettes différentes qui ont des situations de travail qui se recoupent, mais dont les activité principales sont différentes.

      En ce sens, en tant que modeste photographe professionnel, les dématriceurs sont pour moi des outils de travail quotidiens qui me permettent de profiter au mieux de la dynamique du capteur de mon appareil. Dans le métier de photographe, ce qui compte, c’est la prise de vue et la retranscription de la scène que l’on a photographié ou l’image que l’on s’en fait. Si on réussit ça, la photo est bonne à 90%.

      Toujours en tant que photographe, il existe plusieurs situation pour lesquelles ont est amené à faire des photos.

      Pour éclairer les lecteurs, j’ai pris quelques exemples qu’il m’est arrivé de vivre.

      Dans le cadre d’un reportage de mariage, le script d’accentuation de sortie de Lr est un gros avantage par rapport à C1. Il accentuera les photos en fonction de la taille de sortie et du média sur lequel elles sont visualisée. Autant pour l’envoie des épreuves aux mariés, que la mise de celles-ci sur Internet. Pour les tirages, le livre n’est pas édité par mes soins et la couche d’accentuation qui pourrait être apportée n’est pas mon souci. Pour les tirages A4, je ne m’en occupe pas non plus. Pour les tirages au-delà, il est réalisé par mes soins, très honnêtement, je n’ai jamais eu à recourir à Nik Sharpness dans ce cas et je n’ai jamais eu de plainte sur ce sujet (qaund je vois la photo de mon mariage, elle ne croustille pas, et date de l’poque de l’argentique et n’est pas moche pour autant). Ici, le maitre mot est : gain de temps. Et le temps, c’est de l’argent.

      Seconde situation, je fais un reportage pour un client qui a besoin d’une plaquette publicitaire pour son entreprise. Pour transmettre les premières épreuves de sélection, je lui balance des jpeg accentués au format de visualisation sur son écran et il me valide les clichés qu’il veut. Lr est parfait pour ça et pas besoin de passer par Sharpness Pro. L’accentuation de sortie s’est faite en fonction de la taille des clichés suivant le média de sortie sélectionné (écran). Les clichés sélectionnés seront livrés sans accentuation de sortie et au client à gérer l’aspect impression avec son prestataire.

      Troisième cas, je fais des photos pour les vendre en tant que tirage d’art ou pour une expo. Là, équipé d’un colormunki, d’une Z3200 avec spectro embarqué, d’un écran calibré NEC et d’une série de papier tel que du Harman et HNA que je connais, je vais m’attacher à ce que tout soit fait pour obtenir des tirages aux petits oignons. Idem avec les photos que des amis photographes me demandent de tirer pour eux. Mais, ici, je ne suis plus vraiment dans métier du photographe, mais un peu plus dans celles du chromiste. Et là, c’est ton domaine et je conçois que tu puisses avoir à redire sur ma pratique.

      Il y a aussi le cas ou le photographe travaille pour une agence et là, mis à part l’accentuation à apporter pour une visualisation à l’écran pour faire accepter son travail (Lr est bien pour ça), les fichiers fournis par la suite ne doivent avoir d’accentuation particulière car c’est aux « chromistes » (entre guillemets car ils n’ont pas tous tes compétences ni la formations adéquate) de l’agence de gérer cet aspect.

      Tout cela pour expliquer pourquoi dans ma situation, Lr et notamment son accentuation de sortie sont un point positif pour mon activité photographique et que malgré toutes les qualités de C1, elles ne sont pas assez importantes pour me faire basculer de l’autre coté. Même si j’y fais encore appel. Après, oui le photographe a besoin d’un chromiste pour les travaux pointilleux nécessitant certaines compétences techniques qui s’acquièrent plus avec l’expérience qu’avec des manuels ou la lecture de blogs et forums 😉

      Amicalement

      Seb

      • Bonjour Seb
        No je ne change pas d’avis sur l’accentuation (je ne change pas d’avis donc je suis un imbécile :D) j’ai simplement pas parler de la notion sujet puisque je sais parfaitement que cette notion ne t’est pas inconnue dont il me semblait aisée ici de ne pas en parler. Cette notion (le sujet) est de toute façon aussi essentielle dans la première phase (appelons là comme dans le produit Nik : le presharp’). Ne pensant pas me tromper en disant que ce n’est pas à toi que je vais apprendre cela c’est pourquoi je n’ai pas porté à ta connaissance ce point 😉

        Je ne sais pas si c’est toi qui t’exprimes pas bien ou c’est moi qui suis con mais effectivement j’avais « compris » (donc ça doit venir de moi :D) que tu n’avais pas vu cette notion dans le plug Nik d’où mon récapitulatif des fonctions 😉

        Bien qu’on se fiche de mon expérience (on est pas sur le site de l’ami Volker pour faire un concours de qui a la plus longue 😉 ) tu dis à juste titre qu’elle fut ma fonction pendant des années, ce beau métier (devenu bien rare pour les véritables personnes qui l’exercent encore et non des usurpateurs pensant à tord qu’utiliser un logiciel Adobe fait d’eux un professionnel de la retouche) ce métier était avant tout l’analyse de l’image, en avoir la culture, pour la restituer (au mieux) vers une destination.
        Le chromiste fut (et devrait continuer à l’être) le complément idéal au photographe à savoir tel un Maître tireur être le maillon suivant qui retransmet l’émotion mis en place par le photographe à la prise de vue tout en respectant les choix artistiques du photographe.
        A l’époque de l’argentique ce binôme fonctionnait parfaitement.
        Donc là où je suis moins d’accord avec toi c’est que les deux activités ne sont pas si différentes car un bon chromiste se doit d’avoir d’excellentes notions de prises de vue ne serait ce que pour comprendre l’échange avec le photographe avec lequel il travaille ou pour le lequel il exécute le travail de chromie. Les deux activités pourraient effectivement paraître distantes mais elles sont en fait complémentaires et liées entre elles. Mais ce n’est que mon humble avis.

        revenons à LR, tu parles de script cependant à moins que tu sois déjà sur une version supérieur à la 4.2 et que quelque chose m’ai échappé dans le dématriceur d’Adobe mais il y a ma connaissance (si petite soit elle) aucune notion de script. La seule solution étant d’appeler un droplet construit à l’aide de Photoshop. Chose que je réalise ou fait réaliser par mes stagiaires lors de formation par exemple dans le cadre de pouvoir rajouter des choses à l’image directement en tâche de fond sans quitter LR. Exemple : imaginons le fait d’agrandir une zone travail par deux fois afin d’obtenir des bordures spécifiques et de ramener cela dans le catalogue puis une collection dynamique pour tirage (mais ce n’est qu’un exemple 😉 ).

        Idem toujours dans LR tu me parles d’une éventuelle fonction gérant l’accentuation de sortie. Hors toujours avec mes modestes connaissances du logiciel ,dans le module impression (voir dans la notion d’export) nous ne disposons qu’actuellement d’une case qui propose l’accentuation (netteté d’impression) en faible,standard,élevé le tout soit mat ou brillant.
        Sur ce point hormis la bande test rien de visuel et tirant toi même, j’espère que tu me rejoindras (mais tu n’es pas obligé 😉 pour dire que cela est loin d’être suffisant pour être vraiment qualitatif en ce sens où, par exemple, on n’ira pas accentué de la même manière sur un photorag baryta que sur sur le perle. Pourtant ces deux beaux papiers peuvent être considérer en tant que brillants, par contre leur texture étant totalement différente engendra que les deux doivent être traités de manière différente pour que le tirage soit aux petits oignons afin de faire la différence entre impression jet d’encre et tirage fine art.

        Pour revenir à la comparaison C1/LR je continue à ne pas changer ma façon de penser (décidément je suis un imbécile, puisqu’on nous dit souvent, tel le proverbe, que seuls eux ne changent pas d’avis 😀 😉 ) Je reconnais la force du produit Adobe sur la bibliothèque mais sur le dématriçage C1 lui est (pour moi) supérieur et de loin avec cette V7. Les i »indiens » disparaissent sans rien faire (les peaux rouges) avec C1, la chromie y est quasi parfaite sans pousser, la transition des tons, la finesse du détails sans parler du pouvoir séparateur.

        Après chacun est libre quant à ses choix logiciels, je ne mets jamais le couteau sous la gorge pour forcer quelqu’un à utiliser un outil, je ne fais que conseiller et tenter de faire profiter de ma petite et modeste expérience quant au traitement de l’image. Je ne parles pas de prise de vue puisque je ne suis pas photographe professionnel et ça ne fait que trente piges que je chatouille le déclencheur ça ne fais toujours pas de moi un Doisneau 😀 (sinon ça se serait 😉 )

        Passe un bon dimanche 😉

        • Pascal,

          Encore une fois, où vois-tu que j’imprime à partir de Lr ?

          Après, j’emploie le terme de script, algorithme, outil et parfois fonction pour parler de l’option d’accentuation de sortie que propose Lr. Je tache juste de ne pas faire trop de repetitions 🙂 Ne jouons pas sur les mots puisque tt le monde sais bien de quoi je parle.

          Effectivement, on n’est pas là pour savoir qui a la plus longue ou couper les cheveux en 4 😉 Je perdrais sans doute 🙂

          Seb

  10. Mince, scuse j’ai oublié un truc…
    Pour moi (mais ce n’est toujours que mon modeste avis, dont on peut se fiche) Une accentuation de destination ne peux se gérer qu’à travers un outil dédié ou de photoshop (à l’heure où j’écris ces lignes) via la notion du masque flou.
    Re bon dimanche 😉

  11. Passionnée et passionnante, cette discussion 🙂 juste un petit ajout (pour ceux qui la lisent…) : le logiciel en question s’appelle Nik Sharpener. Je l’utilise par ailleurs depuis quelques années déjà 😉

  12. Personnellement je ne suis pas emballé plus que ça. Peut être parce que je attendait à trouver tout simplement le meilleur dématriceur du marché. Alors certes au niveau du detail on est au top (du niveau de photo ninja voir plus détaillé mais avec un peu plus d’artefacts) mais le rendu calorimétrique ne me convainc pas (avec moi boîtier du moins). Sur d800 tout tire sur le rouge-orange. Alors certes c1 est le meilleur sur les tons rouges mais c’est au détriment du reste. Je préfère largement un photo ninja ou capture nx. Dommage car c’est vrai qu’à part ça on a vraiment un logiciel de qualité !

  13. Bonjour Volker
    Oui passionnant sujet et tellement, mais tellement à dire 😉
    Oui je n’ai pas relevé que Seb n’emploi pas le vrai nom de ce plugn puisqu’on comprend parfaitement que nous parlons ici du même plugin. Loin de moi de « jouer au troll » qui ne fait que relever d’éventuelles fautes d’orthographe, de syntaxe (je serais mal placé sur ce point ou d’intitulé de logiciel (toi, Seb, moi, ne faisons pas nos maître Capelo et c’est tant mieux).
    Le sujet de notre échange est bien plus passionnât et constructif pour relever le fait que Seb nous a changé le nom de ce formidable plugin qui fait gagner énormément de temps et permet qui plus est en même temps l’accentuation sélective sans forcer en terme de temps mais ça tu le sais tout aussi bien que moi 😉 Le tout si on rajoute à cela l’aspect smart filter, bref c’est fait pour 😉

    A romain : ne vous connaissant pas, il m’est donc difficile de juger (et ce n’est pas mon rôle, je ne suis pas le juge Dred :D) de vos connaissances quant à C1. Peut on par exemple dire que vous connaissez moins C1 et de par cela que vous l’avez moins en main pour pouvoir juger ne serait que ses possibilités en terme de chromie. Comme vous l’avez peut être constaté, C1 propose une notion de profil d’entrée mais aussi de type de courbe de film. Ayant déjà travaillé avec le dernier 36 mix de Nikon que ce soit en « normal » mais aussi en E, je peux dire que de base on peut obtenir satisfaction avec C1. Après, comme dans LR, un bon profil perso fera aussi la différence (LR ne gère que les profils DNG en entrée alors que C1 est full ICC du début à la fin)

  14. Effectivement ce n’est pas le bon nom. J’ai un peu de mal à écrire correctement avec ce fichu téléphone. Je le laisse un peu trop souvent finir mes mots en mode automatique 🙁

    Bien vu Volker. D’ailleurs il me semble qu’il traîne un article parlant de ce plug-in ici même 🙂

    Seb

    • je penses que tu l’avais bien compris, la rectification du nom, ce n’était pas pour t’enquiquiner, mais pour aider les lecteurs de ce fil à retrouver le logiciel si besoin en est 😉

  15. T’inquiètes on nest pas là pour relever ce genre de broutille. Je suppose que Volker a fait la correction juste pour les lecteurs mais ça ne change rien sur notre discussion et le fait que ton téléphone corrige des choses (jette le il fait mal son travail 😀 😉 ) n’empêche rien à l’échange 😉

  16. N’oubliez pas non plus qu’il existe une quantité de photographes qui n’en ont rien à cirer des problèmes de chromie et qui se contentent de livrer leurs images à leur clients qui, après, en feront ce qu’ils veulent (et, dans le cas de gros clients, probablement avec des spécialistes de la chromie et de l’impression).
    Ayant vendu une foultitude d’images ayant été utilisées aussi bien pour des affiches publicitaires que pour des plaquettes ou bien d’autres supports, j’estime avoir fait mon travail dès lors que la prise de vue a été effectuée et que la photo a été livrée en répondant au cahier des charges. Par la suite, une validation du résultat final (qui est souvent surprenant de manière négative) n’est jamais de refus, mais chacun son métier.

    La remarque sur le fait de se prendre pour un retoucheur pro sous prétexte qu’on utilise un logiciel Adobe est ridicule et à la limite de la provocation gratuite. Provocation à laquelle je répondrai que le fait d’être chromiste et d’avoir un bel appareil photo ne signifie par forcément qu’on est un photographe, loin de là (et de très loin).

    Il n’en reste pas moins que cette discussion est fort intéressante et, en tant que photographe qui ne se sert de logiciels uniquement pour gérer et assurer les corrections techniques (bdb, contraste, exposition, débruitage, corrections optiques et accentuation de niveau 1 ou 2) de ses images, il est toujours bon de savoir ce qui se passe au-delà.

  17. A Gilles :
    AI je dis que le fait de posséder un APN en faisant le possesseur un photographe ? Non : j’ai même pris mon propre cas qui chatouillant le déclencheur depuis des années ne fait toujours pas de moi un Doisneau (pour reprendre mes termes lisibles plus haut).
    J’ai par contre dis que le fait de posséder un logiciel de traitement ne faisait du possesseur un spécialiste du traitement. Tout simplement par le fait que l’outil ne fait pas le travailleur même si l’outil contribue au résultat final si 1/ l’outil est bon et 2/ si on maîtrise le métier et l’outil permettant de réaliser ce métier.
    Aussi votre remarque à dire qu’il y a provocation gratuite (ou non) est annoncée par le fait que vous n’avez pas compris les propos et vous les avez réinterprètés.

    Enfin pour revenir à une partie du sujet qui nous anime ici à savoir C1 7 et sa force à savoir la qualité du résultat final face à la concurrence (par exemple LR 4) je viens de lire quelque chose à ce sujet qui rejoins ma modeste analyse : http://photography-thedarkart.blogspot.co.uk/2012/10/capture-one-7-v-lightroom-4-mini-shoot.html

    Je dois même publier ce type de comparaison mais manque de temps en ce moment pour le faire afin de proposer quelque chose de non bâclée.

    Enfin pour continuer sur la lancée de la recherche des photographes : tout ceux que je connais (mais il est vrai que je ne connais pas tous les photographes du monde lol) sont très attachés à la chromie de leur image et cela depuis l’époque du film. C’est pour cela qu’à l’époque du film, de nombreux photographes utilisaient des films en fonction de leur propriétés chromatiques et leur grain. Aussi je suis toujours bien étonné de lire que les photographes se foutent de la chromie de leur fichier.
    Car sinon pourquoi les photographes passeraient ils du temps à démarier l’image ? Il leur suffirait (comme à l’époque du film) de poser les bobines et retourner faire uniquement l’acte de prise de vue à savoir capter l’instant et l’émotion tout en respectant le cadrage et une excellente exposition.
    Mais bon, chacun pense comme il le souhaite.

  18. Attention, je me suis peut être également mal exprimé, mais je ne dis pas que les photographes se foutent de la chromie de leurs images mais, dès lors qu’ils les passent à leur client, cela finit par leur échapper à un moment ou à un autre.
    Le problème ici, c’est qu’on a trois stades :
    – La scène, avec les couleurs « as is ».
    – La phase de derushage et de préparation des images par le photographe qui a encore le souvenir de la scène photographiée.
    – L’image telle qu’elle apparaît dans la publication, cette phase n’étant en général plus maîtrisée par le photographe .

    Forcément, il y a toujours une frustration pour celui qui a PRIS la photo mais qui n’a pas forcément CRÉÉ l’image.

    Dans mon ex boîte, on concevait des intérieurs d’Airbus et Boeing privés. L’un des derniers chantiers sur lesquels on bossait impliquait Patrick Mauboussin en personne et son staff.
    Devant assurer le « suivi » pictural du chantier, j’avais mis en garde les responsables sur le problème de la fidélité des couleurs des images qu’on transmettrait à la fois au designer et au client : le rouge retenu pour tel divan devait apparaître le plus fidèlement possible, etc.
    Le problème, c’est que mon ex-boîte n’avait pas encore intégré ni le matériel, ni les compétences, ni même le budget pour cela. Du coup, mes images qui paraissaient fidèles sur mon écran calibré, étaient à l’ouest quant elles étaient affichées, par exemple, sur le portable du chef de projet , dont l’écran tirait sur le magenta, ou sur l’ordi du designer qui lui, tirait peut-être sur le cyan.

    Finalement, le problème a été réglé puisque la boîte a cessé son activité, et le projet est passé dans les mains de la maison mère à Hambourg…

  19. A Gilles :
    tout ce que vous montrez dans ce cas n’est que l’incompétence dans la gestion des couleurs et sur les produits utilisés (on ne regarde jamais ô grand jamais de la couleur sur un écran de portable par exemple).
    Le fait que cela peut échapper dès que l’image part à l’extérieur montre aussi une méconnaissance de la chaîne et des acteurs qui la compose (je parle de chaîne graphique et non celle qui compose la création d’avion ou d’intérieur d’avions, comprenons nous bien).
    Il est pourtant fort simple pour un photographe de rester dans un flux trois couleurs mais maîtrisé permettant ainsi qu’arrivé au stade de publication imprimée cela reste fidèle à la scène photographié tout en respectant la chromie et la grad’ de l’image.
    J’ai eu connaissance de cette situation photographe/designer/chef de projet dans quelque chose de proche (si je peux m’exprimer ainsi) à savoir le domaine du train. Le problème n’était dû qu’à la méconnaissance des personnes et du matériel utilisé.
    Le digital impose de suivre des voies qui pouvaient avant échapper aux photographes puisqu’ils n’assuraient que le fait de communiquer un film exposé. De nos jours, le photographe se doit de posséder de nombreuses compétences et pour cela apprendre ce qui ne lui accombait pas avant.

  20. Oui, Pascal, je sais bien. Mais les designers / chefs de projets ont d’autres choix à fouetter et tu ne pourras jamais les empêcher de regarder les images sur un écran. Quant au client, il a des représentants sur place, mais celui qui paye est en général à des milliers de km, aux Bermudes ou dans un émirat quelconque. Difficile de faire autrement.

    Je ne te cache pas que j’ai souvent été surpris par ce genre de choses, alors que je pensais que les personnes impliquées étaient parfaitement au fait de ce genre de problèmes.

  21. A Gilles :
    Suite à notre vrai échange 😉 tu sais maintenant que je penses que c’est à nous de faire bouger les choses pour éviter que ce soit des gens issus de l’aspect commerce de juger des choses et par exemple de l’aspect chromatiqueBonne journée à toi

  22. Bonjour,

    Est il possible d’afficher les mots-clés en cascade comme sous Emedia (et la dernière version Phase one j’imagine) ?

    Nouvel utilisateur – je ne sais pas si cela était possible sous CO6.

    Merci, Ciao

      • Bonjour,

        Oui je parle des mot-clefs hierarchiques en cascade à la manière Thesaurus.

        Cet article m’a donné envie de tester CO7 sur des photos particulières. Des photos que j’ai précédemment taguées spécialement (contre-jour, contraste++, abé chro, prob-perspective, etc…)
        En voulant chercher ces photos à l’aide des keywords, j’ai été surpris de les découvrir tous en vrac !
        Ce problème n’est pas capital mais cela aurait juste été un point supplémentaire pour me pousser à acheter CO7 et arrêter mon workflow sous CNx.

        Sur PhaseOne.com le mode d’emploi CO6 est disponible et à Keywords rien ne match.
        Je n’ai pas trouvé le CO7 Users Guide.

        Je ne me suis pas arrêté à ce mini-problème. J’ai continué à découvir, je suis sur les LCC là…

        Merci pour cet article, il en aura au moins convertit 1.

        Ciao

    • Bonjour Arnaud_L,

      Alors, dans l’ordre, Media Pro, tout comme EM et iView permet bien de présenter les mots-clefs de manière hiérarchique.

      Avec la version 7 de C1, ce n’est pas le cas, pas plus que ce n’était le cas avec C06. Cela viendra sans doute et il faut laisser le temps à Phase One de s’approprier complètement Media Pro. Associer les deux logiciels n’est pas une mince affaire. Il s’agit de ne pas mettre en péril les 2 logiciels.

      Seb

      • Je poste de nouveau un message. J’en avais posté 2, une réponse ici et un message en fin fil – je croyais que les messages étaient en validation mais il y a du avoir un bug.

        Je vais donc faire plus court cette fois en espérant que cela marche.

        OK Merci.

        D’ici les 60 jours je devrais avoir quitté CNx2 pour CO7.

        J’attendrais le CO8 pour Hiérarchie et thésaurus 😉

        Ciao

        • Bonjour Arnaud, je suis désolé, les deux dernières messages ont été malencontreusement capté par notre filtre anti-spam ! C’était effectivement un bug. En tous cas, je vous souhaite beaucop de plaisir avec Capture One Pro 7 😉

  23. Arnaud,

    Voyons mon petit, ta question est navrante de platitude. Elle n’a strictement rien à voir avec la quintessence absolue de l’art photographique, lui-même ici magistralement révélé (sans jeu de mots) au travers d’un sujet aussi essentiel et passionnant que celui de la chromie.
    Nous sommes ici entre experts, vois-tu. Alors, si tu cherches des réponses à tes questions d’ordre purement fonctionnel, je te suggère de ne plus interrompre les grandes personnes et de consulter le mode d’emploi.
    (C’était pour faire de l’humour, hein. Je sors…)

  24. Pour répondre à Trollus 1 er
    Je vois que vous avez mangé un clown ou ressorti les carambar pour faire des blagues.
    Sachez juste qu’un site tel que celui de Volker n’est surement pas là pour assurer le remplacement de la documentation du logiciel ou n’est pas là pour assurer l’acte de formation gratuite par internet.
    Pour cela il y a des gens qui font des livres (citons Volker, Gilles…) des gens qui proposent de la formation…. Bref, le photographe français doit de temps en temps délier sa bourse si il souhaitent obtenir réponses à ses questions.
    De nombreuses personnes ici ont participer aux commentaires, et proposent d’inculquer un savoir aussi est il bon de savoir ce qu’ils font et de dépenser un peu dans leurs livres, dvd, formation…

  25. COULEUR-ICC,

    Je n’en doute pas un seul instant, mais il est parfois bon de savoir redescendre sur terre et de répondre à une simple question ou, à tout le moins, diriger celui qui la pose vers quelque source fiable (le mode d’emploi, par exemple). Sachons encourager les vocations au lieu d’afficher un silencieux mépris envers le débutant…

    • Hmm, on se calme ! Que je ne réponds pas immédiatement à une question posée par un lecteur peut avoir plusieurs raisons. Pour l’instant, je suis simplement trop occupé (là, c’est le week-end et j’ai beacoup de choses à finir avant le Salon de la Photo…). Et si vous renseigniez le lecteur à ma place au lieu de perdre du temps à rediger vos messages 😉

  26. On s’amuse bien ici.
    Je croyais que Volker Gilbert avait clôturé la passionné et passionnante discussion !

    J’ai posté un commentaire-question sur un article parlant du retour en force de capture one.
    Je travail depuis longtemps sur CNx. Mais avant d’arriver sous Nx mes photos sont triées, taguées etc…. sous Expression media (iView Media Pro).

    Ce bel article me pousse à tester CO7. (On apprend toujours en changeant de logiciel)

    Je télécharge donc une version d’évaluation de CO7.
    Et pour tester un logiciel : balancer un batch automatique sur une série ne sert à rien…. j’ai besoin d’aller tester sur des photos particulières : des photos taguées spécifiquement (iso, contre-jour, fort-contraste, abé chro etc…)

    Je cherche donc les keywords dans CO7 et tombe sur une bibliothèque non organisable en thésaurus !!

    Sur Phaseone.com j’ai bien trouvé le Capture one Pro 6 UserGuide mais en cherchant « keywords » rien ne match sérieusement.
    Je ne trouve pas le Capture one Pro 7 UserGuide

    D’ou ma question 😉

    Pour reprendre le sujet principal du fil, mes premiers tests sur CO7 et mes premiers pas avec CO sont très satisfaisant. Je suis encore loin d’avoir tout exploré mais cet article me fera surement prochainement quitter CNx.
    Aller je retourne en apprendre sur les LCC.

    Ciao

  27. Personnellement je suis completement fan de ce logiciel avec son rendu bien plus flateur que lightroom en colorimetrie et en croustillant en ce qui concerne la nettete et les details !
    Je ne comprends toujours pas comment lightroom peut etre plus utilisé surement a grand coup de pub par Adobe….
    Mon travail en studio realiser uniquement avec capture one sur ce lien
    http://www.mustango.book.fr
    I love it !

  28. Bonjour,
    Connaissez-vous un forum sérieux sur lequel on peut m’aider à résoudre un soucis avec Co7 ?
    A part le forum de PhaseOne (en anglais) je n’en ai pas trouvé d’autre.
    merci

  29. Bonjour,

    Pas de forum en français, mais il n’y a pas de souci à exposer le problème ici (sous le couvert de Volker), et voir s’il on y trouve une issue favorable.

    Au pire, pour ne pas fagociter et polluer le site, on prendra contact avec vous en direct 🙂

    Seb

  30. Merci de vos réponses.
    En fait Capture One n’arrive plus à « voir » les photos présentes sur mes disques durs externes.
    J’ai fais le test de copier les photos sur mon mac et ensuite de les ouvrir avec Co7 et dans ce cas aucun problème.

    C’est embêtant car je commençais à l’apprécier sachant que contrairement à LR il n’impose pas d’importer les photos dans un catalogue.
    Décidément ma quête du Dérawtiseur idéal est parsemée d’embuches … :o)

    • Curieux, votre problème. Avez-vous contacté le support technique de Phase One (http://www.phaseone.com/en/SupportMain.aspx) ? En ce qui concerne le catalogage, Capture One Pro ne semble actuellement pas en mesure d’assurer la gestion de plusieurs milliers d’images. Pour ma part, j’avais fait de nombreux essais infructueux d’importer ma banque d’images (directement ou en passant par un catalogue Media Pro) et je suis revenu au système de sessions, finalement bien plus stable.

    • Dans ce fil (http://forum.phaseone.com/En/viewtopic.php?f=46&t=13885), un utilisateur décrit un problème qui ressemble au votre, bien qu’il s’agisse de fichiers non reconnus après un crash du catalogue. La suppression du fichier « com.phaseone.captureone7.plist » (dans Users/votre nom/Library/Preferences) semble l’avoir résolu. Notez qu’elle m’a aussi aidé à arrêter des plantages sans fin de CO7.

    • Oups, on s’absente 2 minutes et voilà que Volker a déjà répondu (je plaisante).

      Je confirme pour les catalogues en passant directement par Média pro. J’ai le même souci même avec un catalogue ramené à une poignée d’images.

  31. J’avais déjà essayé cette solution, mais hélas le problème persiste.
    Je n’ai pas contacté le support technique PhaseOne car je n’utilise pour l’instant que la version d’essai du logiciel.

    C’est bien dommage de devoir laisser tomber ce logiciel qui me semblait prometteur.

  32. Je pense que c’est un problème de reconnaissance des dd externes, j’ai voulu faire une sauvegarde avec Tri-Backup et bien que le dd externe soit monté et visible sur le bureau , le logiciel me dit que le volume n’est pas monté.

    Je ne vais pas polluer plus longtemps ce fil et tenter de régler ce problème plus lié à MacOsX.
    Merci à vous deux.

  33. Bonjour à tous,

    j’ai installé la mise à jour de C1 7 sur mon mac pro, et depuis il est très lent ( surtout dans C1 7 lui même)
    plus long à afficher les images, très long lors du développement. Est ce normale, y a t’il une solution ?
    (Matériel utilisé: dos phase one P65+)
    Merci pour vos reponses

    PS: vos commentaires sont très interressant et precieux.

  34. Bonjour à tous,

    j’ai récemment télécharger la version 7.1.4 sur mon mac, ayant plusieurs appareils, mon logiciel ne détecte plus mon D800E. Par contre il détecte sans problème mon Phase One.
    Bizarrement, mon D800E est reconnu sur la version 7.1.2 du logiciel.
    Quelqu’un a t’il également ce problème?
    Pensez-vous que cette dernière version ne gère plus tout les appareils?
    Je n’arrive pas trouver une solution sur le net.

    Merci d’avance.

  35. Bonjour à tous, quelqu’un pourrait-il me dire pourquoi sous mac os Mavericks le lancement de Capture one 7 (dernière version) prend 15 secondes ? Je precise que mon disque de démarrage est SSD. J’ai contacté DB photo et le service technique de Capture One (en anglais bien sûr), je n’ai eu aucune réponse. Ni en français, encore moins en anglais ou en danois.

    Merci pour vos réactions ou réponses…

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