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Lightroom 5 : corrigez la perspective de vos images avec le nouvel outil Upright

La  version 5 de Lightroom est dotée d’un tout nouvel outil automatique de redressement de l’horizon et des perspectives, appelé « Upright », et qui vient épauler l’outil Transformation que nous connaissons depuis Lightroom 3. « Épauler » n’est en fait pas un mot assez fort tant Upright est suffisamment performant pour se substituer totalement à l’outil Transformation, relégué à l’affinement éventuel du redressement de perspectives (ou réservé aux utilisateurs de Lightroom allergiques aux automatismes).

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Étape 1

LR5 - outil Upright - exercice Gilles Theophile, image 1b

L’outil Upright se trouve dans le panneau « Corrections de l’objectif », dans un tout nouvel onglet nommé « Basique » qui regroupe un certain nombre de commandes dans deux sections différentes.

La première section permet d’appliquer les corrections automatiques de défauts optiques avec les boutons à cocher « Activer le profil de correction » (le même que dans l’onglet Profil) et « Supprimer l’aberration chromatique ». Le bouton « Contraindre le recadrage » applique en temps réel le recadrage des images redressées.

Attention, quel que soit votre outil de prédilection – Upright ou Transformation – retenez qu’il est important d’appliquer avant toute manipulation sur vos images le profil de correction d’objectif, afin d’éliminer la distorsion et d’obtenir des résultats optimaux.

La deuxième section comprend les 5 boutons de commande de l’outil Upright.

 

Étape 2

Par défaut, Upright n’est pas actif, mais vous pouvez le commander à tout moment en cliquant sur l’un des boutons disponibles dans l’onglet Basique. Après avoir ouvert une image qui souffre de problèmes de perspective (comme ci-dessous), cliquez sur Auto : les murs se redressent et l’horizon est compensé instantanément.

Ce mode Auto applique une correction aux lignes convergentes, à la fois verticales et horizontales, et remet la photo à niveau si elle est penchée à la prise de vue. L’approche est classique, il ne faut pas risquer de sur-corriger si l’on veut obtenir un résultat le plus naturel possible. (Remarque : un bouton Réanalyser s’active et s’utilise si, en cours de corrections avec Upright, vous activez ou désactivez le profil de correction d’objectif.)

LR5 - outil Upright - exercice Gilles Theophile, image 2

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Étape 3

Afin de vérifier l’horizontalité et la verticalité des droites dans l’image, en vue de reprendre, si nécessaire, les corrections à la main dans l’outil Transformation, affichez une grille en allant dans le menu Affichage>Incrustations de loupe>Grille. Si vous maintenez la touche Alt (PC) ou Cmd (Mac) enfoncée, un panneau de commande vous permettra de régler l’opacité et la taille de la grille. Vous pouvez également afficher des lignes de repère.

LR5 - outil Upright - exercice Gilles Theophile, image 3

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Étape 4

Sur certaines images, le mode Vertical peut donner des résultats dont la différence est parfois subtile par rapport à ceux du mode Auto. En effet, pour un rendu naturel, seules les droites verticales et l’horizon sont corrigés au mieux. Les lignes horizontales, elles, ne sont pas touchées. L’image ci-dessous montre assez bien la différence : en mode Auto en haut (verticales + horizontales + niveau), en mode Vertical en bas (verticales + niveau).

LR5 - outil Upright - exercice Gilles Theophile, image 4

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Étape 5

Le bouton Niveau a un rôle très simple : redresser l’horizon seulement, sans que les verticales ni les horizontales ne soient affectées. Il s’avère très efficace, notamment pour les images sur lesquelles on ne distingue pas de ligne d’horizon à proprement parler – au point que vous ne toucherez quasiment plus à l’outil « Recadrer et redresser ». (Remarque : vous pouvez réinitialiser les corrections à tout moment, en faisant un double-clic sur le libellé Upright.)

LR5 - outil Upright - exercice Gilles Theophile, image 5

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55 commentaires “Lightroom 5 : corrigez la perspective de vos images avec le nouvel outil Upright

  1. Mouais bien bof et ça donne peu envie. On est bien loin des possibilités bien supérieure sur Capture One Pro au niveau de la correction des perspectives.
    Je crois que Volker me rejoindra sur ce point sans hésiter

  2. Je rejoins le le précedent commentaire en ce qui concerne les corrections de perpectives,des logiciels très specialisés comme VieWpoint ou Capture One Pro restent des réferences mais on ne peut pas noyer le bébé ,Lightroom reste un outil extroardinaire surtout dans sa version 5 ,un photographe y trouvera toujours son compte vu le nombre de possibilités illimitées de ce logiciel
    Il reste en complement de photoshop une reference de traitement

  3. Chaque logiciel a ses points forts et ses points faibles, et je n’ai effectivement jamais aimé l’outil Transformation de Lightroom/Camera Raw.

    Il n’en reste pas moins que Upright c’est autre chose, car pour avoir passé des centaines d’images à la moulinette de cet outil, je peux garantir que ses automatismes marchent plutôt très bien et sont très utiles pour booster un peu le flux de travail.

    Je ne doute pas un seul instant que l’outil de redressement de C1 fasse le job, mais il ne fait ni plus, ni moins que les autres, et pour moi, la référence dans le domaine reste DxO, et je ne peux que recommander le plug-in ViewPoint pour les utilisateurs de Lightroom.

    J’ai une attitude toujours très réservée quant aux opinions du style « oui mais bof, parce que mon outil Y marche mieux que ton outil X » ou alors « oué, bof, ça donne pas envie », tout simplement parce qu’on n’a jamais de démonstration concrète ou de preuve flagrante. Ceux qui utilisent C1 continueront à utiliser les outils proposés par cet excellent logiciel, et ceux qui utilisent Lightroom, autre excellent programme, continueront à se servir, avec bonheur, de l’outil Upright.

    Il n’y a donc aucune raison de chercher la polémique.

    Bon WE à tous.

  4. Elle est où la polémique ? Faudrait arrêter la parano hein…
    Chaque personne qui a des yeux qui fonctionnent, un cerveau et qui a un minimum de notions photographiques pourra juger ici que les exemples présentés ici sont loin d’être parlant

    Ensuite tout photographes sérieux et se penchant un minimum sur le sujet sera deux choses :

    1 que tous ces outils logiciels ne peuvent concurrencer un objectif dédié (décentrement)
    2 Que C1 apporte la preuve de sa supériorité dans ce domaine et ne produit pas des corrections non esthétiques, qu’on travaille directement sur les RAW…

  5. J’ai lu l’article de JCC.

    Le moins qu’on puisse dire, c’est que je peux aussi orienter mes essais sur n’importe quel outil pour montrer qu’il n’est pas bon, ou tenter de le piéger.

    Dans ce cas précis, il est clair que l’auteur ne connait ni la mécanique derrière Upright, ni le comportement exact et à quel cas chaque bouton s’applique et le mode de fonctionnement derrière.

    Bien entendu, Upright n’est pas parfait, c’est le lot des automatismes, mais, encore une fois, ayant assisté à la gestation de l’outil, connaissant la mécanique qu’il y a derrière et ayant procédé à des centaines d’essais, je réaffirme haut et fort qu’il s’agit d’un outil très efficace, et que je défends bec et ongles, contrairement à d’autres qui ne m’ont pas convaincu, comme le pinceau de suppression des défauts que je ne me suis jamais privé de critiquer ouvertement et publiquement…

    Cdlt, Gilles.

  6. En vue des deux liens communiqués par mes soins je trouve cela juste bien prétentieux de votre part très cher de dire que les personnes ayant écris n’auraient pas le niveau nécessaire pour donner des éléments de test convaincant… mais bref pas de polémique et loin de moi donc cette idée.

    • Hello, pourrait-on se calmer un peu là ? Par ailleurs, Pascal, je préférerai que l’on ne parle ici que de technique au lieu de verser dans la polémique gratuite et méchante lorsqu’il s’agit de réagir à des articles ou commentaires de Gilles. Par ailleurs, je viens de supprimer de tes messages les parties qui n’ont rien avoir avec la discussion en cours. Merci de ne pas surenchérir !

      • Re Volker
        Comme tu peux le savoir je suis quelqu’un de très zen mais assez brut (tel un RAW 😀 ) aussi lorsque mon interlocuteur m’écrit que personne lui a jamais prouvé ce que j’ai avancé, je lui ai proposé ce petit « duel » de logiciel et devant une assemblée de passionnés tout simplement leur permettant ainsi de voir les richesses des logiciels qui s’offrent à nous
        Le tout, comme je l’ai dit, sans polémique de ma part (serait il bon de ne pas toujours prendre la mouche ou de se sentir agressé ? Je le pense)
        Etant en ta maison et comme je te l’ai déjà dis, je n’y met pas le bronx et n’écrase pas mon interlocuteur (si j’ai besoin de le faire, je vais en sa maison ou dans son mail, mais pas chez toi 😉 )

  7. Bonjour,
    Très intéressé par ce type de correction, je viens de faire un test comparatif avec une image où les corrections nécessaires sont extrêmes d’un côté ACR 8.1 depuis LR toutes les coches sélectionnées et monde complet, de l’autre Dx0, et bien dans ce cas, qui n’est qu’un cas,je préfère LR5, il reste plus d’image après le crop automatique. mais ça ne reste qu’une question de goût, et LR5 est quand même super pratique, pas de nécessité de passer par le format tiff.

    je ne suis qu’un amateur, qui touche un peu….
    Yves

  8. Une petite question si on passe par le plugin ViewPoint, le fichier output est-il un .tif ou autre et pour moi, c’est aussi un petit moins !

    Yves

    • Oui Yves, puisqu’il s’agit d’un éditeur externe, on quitte le flux Raw.

      C’est un « trade-off » qu’il n’est pas possible de contourner mais il faut dire qu’en terme de qualité, on n’est pas à la rue avec un fichier TIFF 16 bits.

  9. On se demande juste l’intéret de proposer aux photographes amateurs de passer par du TIF 16 bits pour réaliser uniquement ce type d’opération quand tout bon et véritable expert devrait savoir que de nombreuses solutions comme celles citées ici bénéficient du fait que cela soit réalisable sur les RAW apportant ainsi le fait que :
    1 Opération restant éditable
    2 ne pas alourdir la taille d’espace sur les disques durs.
    Aussi proposer de passer par un éditeur externe pour de la correction de perspective est, à mon humble avis n’engageant que moi, est un bien mauvais conseil.

    • Et quid de plug-ins tel que Silver Efex Pro, Viveza etc.? Pour peu que l’éditeur externe apporte une solution technique qui n’est pas proposée au sein du logiciel de développement RAW (c’est le cas de ViewPoint, de nombreux autres plug-ins et de Photoshop…), je ne vois pas pourquoi déconseiller le passage à un éditeur externe. Et comme dis Gilles, un fichier TFF 16 bits demeure très qualitatif 😉

      • Bonsoir Volker
        Dans le cas précis des plug Nik l’affaire est bien différente mais je ne crois pas dire de bêtises en disant que ce n’est pas le sujet de cet article. Ici nous parlons bien de corriger les perspectives au sein de dématriceur.
        De par ce fait j’amène la comparaison avec un dématriceur capable de le faire depuis un bon moment à savoir Capture One Pro.
        Ainsi amenant la comparaison, tu pourras peut être me rejoindre sur le fait que C1 va plus loin que le logiciel Adobe que ce soit en possibilités mais aussi en résultat 😉

        • Ah mais pour moi il est tout à fait clair que l’outil Keystone de C1 est top et que je le préfère largement à celui de Lightroom, on est bien d’accord !
          Quand je parle de ViewPoint, c’est parce que c’est la meilleur solution pour l’utilisateur de Lightroom.

  10. Techniquement parlant, dès lors qu’on a exploité la latitude et la richesse des informations du fichier Raw pour corriger la tonalité, les couleurs, le bruit, la netteté et, éventuellement les défauts optiques, on peut sans problème redresser les fuyantes d’un fichier TIFF, on ne perdra pas plus d’informations de toute façon, puisque Raw ou bitmap, les pixels vont être chassés hors du cadre de la même manière.
    Alors, bien sûr, faire ce travail en restant totalement dans le flux Raw est plus pratique, mais redresser les perspectives en Raw ne permet pas d’obtenir un résultat qui soit incomparablement supérieur.
    Donc, le conseil que je prodigue dans mes écrits et formations :
    1) Faire le maximum de corrections de base (tonalité, contraste, couleur) et de corrections techniques (optique, bruit, accentuation) en Raw ;
    2) Si nécessaire ou si pas le choix (outils originaux trop limités ou inefficaces), faire les corrections additionnelles (perspectives, ajout de grain, virage, etc.) mais avec des fichiers TIFF 16 bit pour conserver un flux de qualité.

        • Pourtant que peut on lui reprocher ? Dans un flux de travail Adobe, le format PSD s’intègre parfaitement sans amener aucun inconvénient face au TIF

          • C’est vrai, Pascal, tu as tout a fait raison, mais tout cela est finalement très compliqué parce que le TIFF, bien que plus universel, est aussi la propriété d’Adobe.

            Là encore, chacun ses choix, je respecte totalement ta passion pour C1, c’est une autre alternative pour les photographes, et tu as tout à fait raison de défendre les points forts de ce logiciel, moi j’ai choisi une autre voie et, finalement, il y en a pour tout le monde, et le plus important est de bien former les gens, quel que soit l’outil.

  11. Le TIF est devenu propriété d’Adobe lors de leur rachat d’Aldus, éditeur que j’ai connu par exemple avec leur logiciel Page Maker (cela ne nous rajeuni pas). Le seul intérêt du TIF est de sortir du tout adobe puisque depuis un bon moment ce format prend en charges les calques. Ainsi, par exemple puisque nous parlons un peu ici de C1, cela permet de cataloguer ses montages ou fichiers comportant des calques. Chose impossible avec du PSD puisque pour l’instant C1 ne prend pas encore le format natif d’Adobe (le PSD). D’ailleurs il en va de même pour DXO PRO 8 mais celui-ci manquant de fonction de catalogage (entre autres car on pourrait dire bien des choses sur ce dématriceur) qu’il n’est, pour moi, pas à conseiller et pas à rentrer dans la comparaison.
    C’est donc sur ce point que le TIF devient plus universel et puisque tu parles de bien former je penses que tu rejoindra l’idée de parfaitement expliquer le pourquoi du comment et pas simplement balancer le fait de dire qu’on utilise un format plutôt qu’un autre cela par affinité avec celui-ci.
    Enfin l’idée ici n’est pas de défendre C1 mais de parler des différents outils qui s’offrent à nous même si, il est vrai, que je peux démontrer que C1 est supérieur à LR sur de nombreux niveaux

  12. En ce qui concerne DxO, le gros problème est l’impossibilité de trier les images en vue du travail à effectuer. Mais les personnes impliquées sont parfaitement au courant de la situation, et je fais partie de ceux qui font du lobbying pour un browser compatible avec les réglages DxO.
    Et je ne doute pas un seul instant que C1 est meilleur que Lr sur bien des points… et inversement ! Après, ça devient un discours de passionnés 🙂
    Pascal, dans un monde idéal, il faudrait prendre le temps de se former à tout ce qui existe, et tu sais aussi bien que moi que ce n’est pas évident…

    • DXO n’est pour moi qu’un jouet pas assez qualitatif. A part la partie gestion picking de l’optique (quand le couple est reconnu) le bouzin est vide.
      Encore une fois, pour moi, C1 est supérieur à LR, mais toujours pour moi, il n’y a pas inversement. Certes, par exemple, C1 n’a pas de module livre mais vu les mauvais résultats et le truc bien non fini sur LR, je préfère ne pas pas avoir la fonction plutôt qu’elle soit pas à la hauteur. Sur ce point Aperture fait bien mieux et au pire un outil dédié tel que Indesign que je connais depuis la bêta m’ira parfaitement.
      Enfin, si je trouve qu’il est évident d’acquérir les connaissances et les compétences d’un sujet donné puisque en tant que formateur je ne peux me contenter de survoler ou de ne pas maîtriser totalement (but de la maîtrise) son sujet. Mais il est vrai qu’il ne faut pas se perdre, c’est pour cela que je ne touche ni à l’image animée telle que la vidéo ou encore à la synthèse voir la 3D qui ne sont en rien mes domaines de connaissance et de compétence

  13. Discussion très intéressante (qu’elle soit un peu houleuse ne me gêne pas).
    Le pb de C1 par rapport à LR je pense c’est son ergonomie moins bien foutue. Après purement techniquement, je pense aussi que C1 est supérieur à LR. Mais c’est un peu comme les produits Apple et leurs concurrents, ok les concurrents sont souvent supérieurs techniquement (ne proposent plus et mieux), mais le Mac est plus convivial et cela change tout l’ergonomie car les users ne sont pas des machines, mais des humains ! bref la techique ne fait pas tout. Et une bonne ergonomie (ainsi que l’intégration de nombreux outils autour de la photo comme les différents modules de sorties de LR) fait gagner un temps fou aussi, critère désicif quand on bosse en RAW. D’où le succès de LR je pense.

    • Bonsoir
      L’interface donc l’ergonomie de C1 peut faire peur à certains au départ mais il faut savoir qu’elle est entièrement personnalisable et peut être ainsi être enregistrés en tant qu’espace de travail personnel et cela contrairement à LR.
      Cependant il est vrai que le débutant voir débutant trouvent l’ergonomie de LR plus aisée. Par contre même un grand débutant lorsque je lui fait découvrir C1 il l’adopte et abandonne LR

  14. On aura bientôt l’occasion de rediscuter des outils de correction de perspective, croyez-moi, et certains ici en seront pour leurs frais 😉

  15. Le prosélytisme n’a pas sa place ici : on parle de photographie pas de religion. Nous sommes tous capable de nous faire une idée par nous-même; pas besoin d’endoctriner personne.

    Il existe plusieurs outils : à chacun de juger par soi-même selon ses besoins et sa perception. Chercher à imposer sa vision ou ses outils est un manque de respect à l’égard des autres et d’ouverture sur la différence.

    Si un outil était si supérieur aux autres et bien les autres outils n’existeraient pas.

    La puérilité n’a pas sa place et je trouve que le débat dérape : je préfère passer mon temps à faire de la photo plutôt que de jouer à l’ayatollah.

    • De toute façon, le sujet ici, c’est la présentation d’Upright et, éventuellement des outils additionnels de Lightroom ou de son environnement de travail, éditeurs externes inclus.

      Donc pour revenir à Upright, je tenais également à donner quelques précisions sur la manière dont il analyse et applique les corrections.

      Grossomodo, Upright fonctionne sur la base de l’objectif à décentrement, à la différence près qu’il doit faire ses calculs fréquemment sur des images dont le champ n’est pas suffisamment large, alors qu’un photographe verra tout de suite le problème et prendra un peu de recul pour ajuster l’objectif.

      Le but étant de restituer correctement ce qui est censé être des droites, et pour qu’Upright puisse analyser correctement l’image et faire une projection idéale, il est important d’appliquer au préalable un profil de correction pour réduire la distorsion.

      Je ne peux que vous encourager à rassembler vos images à redresser et les passer à la moulinette Upright, vous serez surpris du pourcentage de réussite des résultats et, même si ce n’est pas toujours parfait, le gain de productivité est tel que la question de la pertinence d’Upright ne se pose pas.

      Et si vous pensez que les développeurs ont fait le tour de la correction logicielle de perspectives, détrompez-vous ! Vous le verrez bien assez tôt, et vous constaterez que certains propos (dont certains ont été modérés) sont vides de sens.

      • Modérer que certain me parait toujours étrange mais j’attend de constater ce qui montrera que mes propos sont soient disant vides de sens

    • et si vous profitiez de cette lumière matinale pour aller faire des images. Cela oxygénerait aussi votre cerveau lui permettant ainsi de comprendre que l’idée n’est pas retirer la différence puisqu’elle permet la comparaison et poussent les éditeurs à toujours innover pour notre plus grande satisfaction : les ânes faisant souvent avancer le char

  16. Je voudrais aussi souligner l’étape 9 qui permet de faire du batch, mais ne confondez pas les deux différents modes disponibles.

    Bien entendu, vous pouvez aussi reprendre les corrections manuellement dans l’outil Transformation qui, d’ailleurs, comporte un nouveau curseur appelé « Aspect », et qui permet de tasser ou d’étirer l’image pour redonner un aspect naturel, au détriment du rapport L/H original, par contre.

    Et, comme dit plus haut, ViewPoint fera un bien meilleur travail que Transformation, si quitter le flux Raw ne vous pose pas de problème particulier (et pourquoi devrait-il en poser, d’ailleurs).

    Pour revenir également aux objectifs à décentrement, je constate souvent que des intervenants ou même des rédacteurs spécialisés les opposent aux solutions logicielles. Je pense que c’est une erreur et que, bien au contraire, l’outil logiciel permet également de peaufiner ce qui est fait à la prise de vue. Par conséquent, ces outils sont des compléments indispensables aux matériels spécialisés.

    • Tout à fait, je te rejoins sur ce dernier point : un ou plusieurs cailloux permettant le décentrement plus une bonne solution logicielle permettent d’obtenir des images superbes. C’est pour cela que je possède un 24 mm PCE Nikon pour le domaine de l’architecture et du paysage

  17. et sinon, faire une photo d’archi avec autre chose qu’un 24 ou 16mm en contre-plongé, du recul, une bulle pour être dans l’axe, et plus personne pour « discuter » de ces machins logiciels qui ne rattrapent (mal…) que des erreurs de débutant.

    ps : suis sûr que Basilico n’a jamais utilisé ni LR ni C1 ni rien d’autre qu’une chambre pour produire son oeuvre photographique. A se demander si la photographie vous intéresse en dehors de ces gadgets technophages…

    http://www.laboiteverte.fr/gabriele-basilico/

    • tssss…

      plusieurs choses :

      1) vos propos sur les « machins logiciels » dénotent surtout de votre ignorance probable de ces outils.

      2) avant de nous donner des leçons en ce qui concerne la pratique de la photographie, montrez-nous d’abord vos propres oeuvres avant de mettre un lien vers les images de quelqu’un d’autre.

      3) le sujet ici, c’est l’outil logiciel de correction de perspectives, ce qui ne nuit aucunement à la pratique de la photographie.

      • 1) me traiter d’ignorant sans me connaître c’est l’intelligence même

        2) le lien c’était pour le partage et votre culture

        3) un logiciel ne répare pas/jamais une mauvaise photo, inepte et sans intérêt, fusse t-elle corrigée avec un outil de ligne de fuite.

        4) j’ai eu mon CAP photo en 1995, mon premier dos numérique à la même époque chez mon maître d’apprentissage (un Leaf avec trois passage sur une tourelle RVB, une première en France), Photoshop depuis la version 2 et des brouettes et maintenant la CC, je me forme tous les ans (viens de m’offrir une mise à jour de la gestion ICC via mon RIP EFI XF 5.0 pour optimiser mon flux de travail sur deux jours), alors si vous voulez parler technique avec moi, n’hésitez pas, j’aime bien apprendre.

        • ne vous trompez pas de cible : c’est vous qui débarquez en prenant les gens et utilisateurs de logiciels de haut.

          quant à votre lien, au vu de la banalité et du peu d’intérêt des images présentées, en ce qui me concerne, je ne me sens pas plus cultivé qu’avant… sachez qu’au delà de l’approche artistique (ou pseudo artistique), il y a aussi d’autres domaines de la photographie, par exemple tout ce qui touche à l’industriel ou à des besoins techniques.

          c’est vous qui affirmez qu’on se contente de réparer une photo, et c’est vous qui prétendez que l’utilisation de ce genre d’outils ne s’adresse qu’à des images médiocres, ce qui est bien la démonstration de votre méconnaissance des outils abordés ici, et de votre médiocrité et arrogance intellectuelle.

    • oh, et j’oubliais, en quoi votre activité hautement technologique se différentie-t-elle des outils que nous évoquons ici ?

      quand on arrive sur votre site, la première chose qu’on voit, c’est une débauche d’images de matériels d’impression, et peu de photographies au sens artistique du terme.

      • au plaisir d’imprimer votre photographie…

        la technologie c’est nécessaire, la photographie reste autre chose.

        • no thanks, je suis totalement autonome de ce point de vue, pas besoin de vos services… il y a des passionnés qui font ça aussi bien que vous, l’arrogance en moins.

  18. Hello Marc
    Je suis tout à fait d’accord avec toi que la photo peut se faire sans aucun ordinateur ou encore aucun logiciel. Cependant il y a bien souvent des situation ou le recul n’est pas là, les possibilités techniques font que tu ne peux pas bouger, que tu as un lâché de cars de japonais venant te polluer le truc. Donc un bon objectif à décentrement reste un excellent outil et au besoin on le couple avec C1.
    Après je suis avant tout formateur sur ce qui se passe après l’acte de prises de vue et non un photographe professionnel

  19. De toute façon, on ne corrige pas les perspectives, le terme est un contresens, les perspectives n’étant qu’une interprétation culturelle et une cascade de conventions, on ne peut que les respecter ou pas à condition d’en connaitre la teneur.
    Les bidouilleurs de pixels sont donc totalement hors jeu dans ce débat.

    Nestor Burma

    • Je pense que les gens qui utilisent ce genre d’outils savent parfaitement de quoi il s’agit.
      Je ne peux m’empêcher de sourire lorsque je vois des remarques sur les « bidouilleurs de pixels »… comme si le bidouillage n’existait pas du temps de l’argentique…

  20. Essayez d’abord de parler Français et ensuite vous pourrez me faire un cours.
    Je utilise de l’image numérique, entre autre chose, depuis 1990, et j’ai appris à respecter les perspectives dès mon plus jeune âge, c’est à dire, il y a bien longtemps.

    Nestor Burma

    • « je utilise » 🙂

      votre CV m’importe peu, placez le sur LinkedIn, il y sera plus utile

      vous n’avez pas l’apanage de l’expérience et de la pratique de la photographie, cher monsieur.

  21. @ Nestor Burma

    Venant d’apprendre qui se cache derrière votre pseudo, je comprends mieux le sens de votre intervention… et j’aurais préféré que cela soit clair et franc-jeu depuis le départ.

    Je respecte tout à fait votre travail, et je suis sincèrement convaincu de la supériorité de ce type de correction au stade de la prise de vue, avec les matériels (et l’expérience) appropriés.

    Mais il n’en reste pas moins que les solutions logicielles ont fait de considérables progrès et sont capables de régler des problèmes insolubles à la prise de vue. Aujourd’hui, pour une utilisation ponctuelle ou en complément de la prise de vue, le logiciel trouve sa place dans la boîte à outil.

    Je serais ravi d’avoir votre position sur le sujet.

  22. Ah Ah Ah, vous n’avez pas compris le sens de mon intervention, je n’ai aucun problème avec les pixels.
    Mon propos est plutôt de parler Français et de comprendre ce qu’est la culture.
    L’idée de corriger la perspective, induit qu’il y en a de bonnes et de mauvaises, et bien non, il s’agit de convention culturelles et non de vérités factuelles.
    Alors avant même de tenter de polémiquer maladroitement, pourquoi ne pas parler français avec bon sens, même si l’on parle de logiciels, le verbe reste le moyen de se faire comprendre.

    Nestor Burma

  23. Je comprends votre point de vue, mais le vocabulaire employé – et les termes « techniques » – dans les logiciels est établi par les éditeurs.
    Alors, forcément, lorsqu’on écrit un article ou un livre, il est difficile d’employer d’autres termes.

    Néanmoins, vous semblez critiquer un certain vocabulaire qui est pourtant employé par les ingénieurs et chercheurs de DxO qui, je vous le rappelle, est le leader mondial de la correction optique logicielle et à la pointe des bancs d’essais et d’analyse de performances optiques, et ces gens sont loin d’être des manches ou des incultes, puisqu’il y a un noyau de scientifiques à l’origine de tout cela.

    Ensuite, certains termes peuvent être des traductions – ou plutôt des adaptations – de mots anglo-saxons.

    Moi, en tant que rédacteur de bouquins, de guides d’utilisation et formateur, je n’ai pas d’autre choix qu’employer les dénominations officielles.

    J’en profite également, au passage, pour vous signaler que j’ai également un certain bagage technique puisque j’ai été technicien puis documentaliste aéro pendant un quart de siècle, que je connais aussi bien les termes anglo-saxons que français (ces derniers étant en général bien plus élégants) et que depuis 5 ans maintenant, j’ai effectué un travail considérable de correction et d’amélioration des versions françaises de Lightroom et Camera Raw.

    Dans le domaine du logiciel, il y a deux contraintes : d’une part l’espace alloué aux textes dans les menus, d’autre part la nécessité d’opter pour un langage accessible à tous.

  24. Vous faites ce que vous voulez,
    Mais les gens que vous citez n’ont AUCUNE culture de l’image, et pire encore ne savent même pas ce qu’est une perspective, et encore moins son histoire.
    Laissez donc les techniciens là ou ils sont,
    Dans la graisse de leurs algorithmes.
    Mais vous, laissez moi vous rendre ce modeste service, parlez français, et respectez les perspectives.
    Au plaisir …

    Nestor Burma, l’homme masqué.

  25. Les discussions soulevées par cet article de Gilles ne sont pas inintéressantes, la polémique est même souvent saine et peut amener à l’échange si elle est paisible – cependant depuis quelques jours les esprits s’échauffent, et faute de modération possible en temps réel en cette période estivale de moindre activité, nous fermons momentanément avec Volker le fil des commentaires de cet article. Reprise à la rentrée !
    Très bon été à tous,
    Stéphanie Poisson
    Resp. éditoriale Photo, éditions Eyrolles

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Animé par Volker Gilbert et publié par les éditions Eyrolles, QuestionsPhoto vous propose des articles de fond sur les techniques photo, mais aussi des actus, des critiques de livres... et des réponses à toutes vos questions !