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DxO Optics Pro 6 : une nouvelle version dans l’air du temps

Le bruit électronique est devenu le cheval de bataille des fabricants d’appareils photo et éditeurs de logiciels. Alors que les premiers annoncent des sensibilités ISO aussi incroyables que 100.000 ISO, les seconds promettent de transformer les images ainsi arrachées aux ténèbres en œuvres exploitables.

Le bruit électronique est devenu le cheval de bataille des fabricants d’appareils photo et éditeurs de logiciels. Alors que les premiers annoncent des sensibilités ISO aussi incroyables que 100.000 ISO, les seconds promettent de transformer les images ainsi arrachées aux ténèbres en œuvres exploitables . Après Adobe et Phase One, DxO Labs propose une nouvelle version de son logiciel de développement DxO Optics Pro, très réputé pour ses algorithmes de traitement de bruit et ses modules de corrections optiques.

Installation et première prise en mains

S’il fallait par le passé télécharger un petit amorceur de téléchargement pour télécharger le logiciel et les modules de corrections optiques, la nouvelle version offre une approche nettement plus simple et rapide qui consiste à installer le logiciel et de télécharger à postériori les modules optiques souhaités. Vous avez alors plusieurs méthodes pour télécharger les modules manquants : au démarrage du logiciel, manuellement à partir du menu Modules optiques DxO ou automatiquement, en faisant glisser des images sur la fenêtre du projet. Le menu Modules optiques propose alors plusieurs commandes pour résoudre des conflits avec des objectifs aux caractéristiques identiques, pour connaitre la disponibilité des prochains modules et même pour suggérer à l’éditeur un module optique encore manquant.


L‘écran d’accueil et ses options


Installation des modules à posteriori


Module Sélectionner : ancienne et…


…nouvelle version

La nouvelle interface se distingue de l’ancienne par de petites touches qui améliorent le fonctionnement et qui facilitent l’utilisation du logiciel. Un assistant « Premiers Pas » vient vous assister pour la prise en mains des quatre modules Sélectionner, Personnaliser, Traiter et Visualiser qui suivent le déroulement du flux de travail et lorsque vous passez la souris sur l’une des images affichées, DxO Optics Pro affiche des informations (poids de fichier, dimensions, date de création, appareil et objectif utilisés) qui s’enrichissent par la distance focale, l’ouverture et le module optique lorsque l’image se trouve dans la fenêtre du projet.


Prise en mains de l’utilisateur néophyte

Notez que DxO optics Pro n’a pas vocation à remplacer un logiciel de catalogage, pour cette raison il n’affiche que les métadonnées EXIF. Il est également dommage que la taille des vignettes soit limitée dans le module Sélectionner et dans la fenêtre du projet. Il est en effet impossible de vérifier la netteté de ses images sans passer par le module Personnaliser, ce qui est assez chronophage. De ce fait, je préfère de passer par Bridge pour sélectionner les images à traiter dans DxO Optics Pro : à partir de la fenêtre de Bridge, il suffit de les faire glisser sur la fenêtre du projet !


Détachable : la fenêtre du projet

Le module Personnaliser sert à corriger les images. Nettement plus sobre que celle de la version précédente (je ne regrette guère les icônes très colorées qui me faisaient souvent hésiter entre les différentes palettes d’outils…), l’interface utilisateur de DxO Optics Pro se révèle ici comme étant nettement plus confortable : vous pouvez choisir à n’afficher que les outils qui vous intéressent, grâce à trois modes d’utilisation (Premiers pas, Les essentiels et Utilisateur expérimenté). Il est également possible d’enregistrer votre propre espace de travail. Vous pouvez créer une palette personnalisée à partir de vos fonctionnalités les plus souvent utilisées et transformer les palettes en palettes flottantes. Notez qu’il est également possible de détacher la fenêtre du projet pour la faire glisser sur un second écran.


Module Personnaliser (V6) et…


…module Préparer (V5) : la nouvelle interface est plus inutuitive

Le module Traiter propose de développer une grande quantité de fichiers les uns après les autres. Toutes les images d’un projet sont traitées automatiquement et vous pouvez spécifier plusieurs files de traitement, permettant de développer de multiples versions du même fichier à des fins différentes. Quant au module Visualiser, il sert à comparer les versions corrigées avec les originaux. Les deux modules n’ont pas bénéficié de changements majeurs depuis la version 5 du logiciel.


Le module Traiter en pleine action

5 commentaires “DxO Optics Pro 6 : une nouvelle version dans l’air du temps

  1. Bonjour,

    je suis interessé par dxo mais préférant developper avec C1 pro V5 ,y a t’il une possibilité avant ou après developpement via C1 pro ,de n’utiliser DXO que pour la correction optique?

    Cordialement

  2. Gilbert,

    mes tests avec plusieurs lots d’images d’un 5D MKII révèlent le même effet d’aquarelle dans le traitement des images en haut ISO, là où effectivement LR3 beta conserve des détails agrémentés d’un effet de grain similaires à ceux que tu obtiens avec le 40D.

    Pour moi, la qualité du dématriçage est donc un peu décevante! Ce serait intéressant d’avoir une comparaison avec des images Nikon, Pentax ou Sony.

    Et pour mes images, la colorimétrie tire beaucoup trop sur le rouge : les oranges ont viré au rouge, un peu comme avec LR avant l’introduction du nouveau profil Adobe standard. Il me faut refroidir sévèrement la balance des blancs pour retrouver de l’orange!

    Pour le reste, notamment les corrections géométriques ou le traitement des aberrations chromatiques, ou le Film Pack, c’est vrai que c’est excellent.

  3. @wheely : pourquoi utiliser les deux ? Pour les corrections optiques de DxO ? Si vous préférez développer les fichiers RAW avec Capture One, vous pourriez sinon remplacer DxO Optics Pro par PTLens, moins efficace certes, mais aussi plus complémentaire et moins cher… il est en effet peu intéressant de faire cohabiter deux applications qui font un peu la même chose, avec l’exception de Lightroom et DxO OpticsPro, parfaitement complémentaires, pourvu que LR sert aussi à la gestion des images et au catalogage.
    @Eric : il me semble que Renaud de Focusnumérique et Patrick d’Alphanumérique aient déjà fait de tests en se servant de fichiers RAW Sony et Nikon. Leur constat va dans le même sens.

  4. Après quelques heures de test, j’apprécie particulièrement l’accentuation de netteté, qui poussée un peu trop fort (+1 par exemple) donne du grain au lieu de pousser le contraste, comme Bibble 5. J’aime bien au passage que le masque flou soit séparé, il s’activait quand j’allumais la netteté dans la V5.
    L’interface n’est pas forcément meilleure partout, mais je commence à prendre mes marques.

  5. Bonjour,
    Adepte de DXO, j’ai chargé la version 5.3.6 pour Snow. Pour l’instant pas de problème. Ma question porte sur le flux de travail: jusqu’à maintenant, j’utilise le flux DXO > LR 2.5, pour préserver les Exifs.
    Je précise que je suis toujours en RAW. A la lecture du PDF que vous avez actualisé, en Français, sur le site DXO, je constate, vu que je développe peu de photos à la fois, que le flux n°2: LR 2.5 > DXO > LR 2.5 serait plus intéressent. D’où ma question: en utilisant le flux n°2, ne risque-t-on pas d’abîmer les Exifs des RAWs ?

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