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DxO Optics Pro 9 : le maître des ombres

La société DxO Labs vient d’introduire une nouvelle version de son logiciel de développement RAW DxO Optics Pro. DxO Optics Pro 9 améliore l’ergonomie de la version précédente et ajoute un nouveau moteur pour le traitement du bruit, DxO PRIME.

Sous l’appellation PRIME (Probabilistic Raw IMage Enhancement) se cache une nouvelle technologie qui permettrait de gagner, selon l’éditeur, environ 1 IL par rapport à la version précédente. Alors que DxO Optics Pro 8 était déjà parmi les meilleurs (voire le meilleur) lorsqu’il s’agissait d’extraire des détails et des couleurs d’une image (bruitée ou non), la nouvelle version œuvre plus en profondeur, grâce à des algorithmes dont le seul but serait « d’atteindre la meilleure qualité d’image possible », explique Frédéric Guichard, Directeur scientifique de DxO Labs. Partant du constant que le signal utile présente des similarités en termes de couleurs, tonalité et structure alors que le bruit possède une structure plus ou moins aléatoire, les scientifiques de DxO Labs ont mis au point de nouveaux algorithmes qui reposent sur la recherche environnante pour chaque pixel similaire (1000 pixels analysés pour chaque pixel débruité).

Pour que les mesures de similarité ne soient pas perturbées par le bruit, la réduction du bruit PRIME s’effectue en deux étapes : une première pour aider à identifier les similarités, puis une seconde, partant de l’image originale et s’appuyant sur les résultats d’analyses obtenus à l’étape précédente. La réduction du bruit est alors entièrement automatique et tient compte du type et des réglages de l’appareil, grâce à une caractérisation du bruit. Résolument orientés qualité d’image, les algorithmes PRIME effectuent trente fois plus de calculs et augmentent ainsi le temps de traitement pour chaque image : sur un MacPro 2010 (2,8 GHz quadricœur, 16 Go de RAM et sous Mac OS X 10.8.5), j’ai mesuré un peu plus de 10 minutes pour développer un fichier RAW issu d’un Canon EOS 5D Mark II alors que la même image ne nécessite que 16 secondes en utilisant le traitement du bruit « classique ».

Le traitement PRIME est beaucoup plus chronophage et sera donc réservé aux images qui le méritent.

S’il est possible de prévisualiser la correction grâce au  nouvel outil loupe du panneau Détail, elle ne s’affiche pas dans la fenêtre d’aperçu (c’est normal, vu la puissance de calcul nécessaire). Le rendu des images ainsi développées est vraiment excellent : les détails et les couleurs sont préservés et la texture granuleuse est encore plus fine que celle obtenue avec l’algorithme précédent (lequel restera toujours en vigueur lorsqu’il s’agit de développer un grand nombre d’images). Si PRIME établit incontestablement un nouveau standard en matière de réduction du bruit, il s’agit avant tout d’une vitrine technologique à utiliser pour traiter ses meilleures images — avec les ordinateurs actuels, le processus est (encore…) trop chronophage pour développer toutes les images d’un reportage…

Affichage à 100% d’une image développée avec DxO Optics Pro 9. A gauche, le traitement du bruit standard et à droite le nouveau traitement PRIME…

… l’amélioration est nette, mais l’ancien traitement ne démérite pas pour autant, surtout en tenant compte de la vitesse de traitement, beaucoup plus véloce (cliquer pour agrandir les images).

 

La nouvelle organisation, visuelle, des autoréglages.

Le nouveau moteur PRIME n’est pas la seule nouveauté de ce neuvième cru de DxO Optics Pro. L’éditeur a également peaufiné la récupération des hautes lumières (qui atteint quasiment le niveau du moteur d’Adobe) et la restitution des couleurs, avec un nouveau rendu « DxO Portrait », dédié aux tons chair.  À noter aussi un nouveau panneau permettant de prévisualiser et choisir parmi de nombreux paramètres prédéfinis de développement (autoréglages), classés dans plusieurs catégories pour en simplifier la gestion [portrait, paysage, noir et blanc, HDR, etc.]. Les autoréglages peuvent être appliqués à des images au format RAW et JPEG.

La nouvelle interface utilisateur est à la fois plus élégante et plus facile à appréhender.

La fonction « Export vers disque »

L’interface utilisateur de DxO Optics Pro 9 a été épurée pour faciliter la prise en main et le flux de production : l’onglet « Traiter » disparait ainsi au profit du panneau « Export vers disque », accessible à partir du panneau Film fixe, situé au bas de la fenêtre du logiciel. La fonction « Export vers application » du menu « Image » initie le traitement, puis l’ouverture d’une ou de plusieurs images dans un logiciel tiers alors que la fonction « Export vers Flickr » automatise la mise en ligne des photos sur le site de partage de photos le plus populaire. À noter aussi une réorganisation des  barres d’outils et palettes, l’affichage d’une aide contextuelle directement depuis les palettes de correction et un nouveau design pour la version dédiée à Mac OS X, laquelle ressemble davantage à la version Windows.
Disponible dans la boutique en ligne de l’éditeur et chez des revendeurs spécialisés photo, la nouvelle version est proposée avec une remise exceptionnelle, valable jusqu’au 20 novembre 2013 : l’édition Standard est vendue à 99 au lieu de 149 euros TTC et la version Elite à 199 au lieu de 299 euros TTC. Rappelons que les deux versions ne se distinguent que par les appareils photo pris en charge. Vous pouvez également télécharger une version d’essai, utilisable pendant 30 jours.

La fonction « Export vers application » permet d’ouvrir la ou les images sélectionnées dans une application tierce (ici Photoshop CC).

Configuration système

  • Windows : Windows Vista (32 ou 64 bits),  7 (32 ou 64 bits),  8 (32 ou 64 bits) ou 8.1 (32 ou 64 bits), processeur Intel Core 2 Duo, AMD Athlon 64 X2 ou supérieur (configuration minimale) ou Core® i5, AMD Phenom II X4 ou supérieur (configuration recommandée), 2 Go d’espace disque (6 Go recommandés) et au moins 2 Go de mémoire RAM (8 Go recommandé). Pour la prise en charge de l’accélération matérielle :  carte graphique supportant DirectX 9.0c et doté de  512 Mo de mémoire vidéo ; pour la prise en charge de l’accélération OpenCL : carte graphique NVIDIA GeForce 460 ou supérieure, ATI Radeon HD 58xx ou supérieure.
  • Mac : Mac OS X 10.6 (Snow Leopard), 10.7 (Lion), 10.8 (Mountain Lion), Mac 10.9 (Mavericks), processeur Intel, compatible 64 bits (recommandé : Intel Core™ i5 ou supérieur), 2 Go d’espace disque  (6 Go recommandés) et 2 Go ou plus de mémoire vive (8 Go recommandé). Carte graphique doté d’au moins 512 Mo de mémoire vidéo pour la prise en charge de l’accélération matérielle (GPU).

Pour le traitement des images RAW de plus de 20 mégapixels, l’éditeur recommande au moins 4 Go de mémoire RAM, pour développer les  RAW du Nikon D800 et du Nikon D800E, une machine doté d’un processeur quatre cœurs ou plus.

 

36 commentaires “DxO Optics Pro 9 : le maître des ombres

  1. Hello
    Le meilleur ? Vache il y en a qui se moche pas du coude 😀 Il y a bien meilleur pour traiter ses RAW et je ne pense pas à avoir citer le nom du logiciel. Quant au temps de calcul c’est juste hallucinant en terme de temps surtout en 2013 😀 Mais quel photographe (censé et productif) attendra autant de temps pour avoir un traitement image ? 😀

    • Volker n’a pas écrit « le meilleur » mais « parmi les meilleurs » et ajoute « (voire le meilleur) ».

      « Voire » étant équivalent à « éventuellement, peut-être, il se pourrait ».

      Au risque de me prendre une volée de bois vert et acariâtre de votre part, ce qdont je me fiche bien, oui, on sait, vous aimez un logiciel et vous n’acceptez pas qu’il soit écrit qu’un autre soit évalué ne serait-ce qu’à sa hauteur.

      • Aucune volée de bois vert ne vous inquiétez pas. Je viens du monde de l’image très haut de gamme sans avoir attendu la démocratisation des outils ni photoshop, le tout en ayant une certaine culture de l’image. Grâce à cela et mes modestes yeux, je peux comparer et ensuite affirmer, le tout en proposant à qui voudra bien PROUVER le contraire en public (le salon de la photo approchant j’invite qui le veut participer à une petite battle image en public)

    • Vous parlez de Capture One. Que je n’ai jamais vraiment testé. Mais ce n’est pas la première fois que je lis cela. Sans esprit de polémique aucun, est-ce que vous avez publié un comparatif, un test pour se rendre compte de la différence entre CO et le reste de la troupe? Ou existe-t-il quelque part ?

      • Bonjour
        Je parle bien de celui-ci. J’ai déjà publié de nombreuses choses sur divers sujets. Pour le comparatif, n’importe quel photographe digne de ce nom, avec des yeux et une culture de l’image peut se faire une idée par lui même sans influence aucune. Aussi je vous invite à charger la version d’évaluation de C1 (valable 60 jours) et vous faire votre idée. Attention : l’essayer c’est l’adopter 😉

  2. Salut, tu as sans doute raison pour ce qui est du temps de traitement, hallucinant. Mais les coupeurs de pixels en quatre (je n’en fais pas partie, car mes images sont surtout destinées à être imprimées, on s’en fiche donc d’une texture granuleuse, de toute façon noyée dans la trame d’impression…) trouveront sans doute leur bonheur. J’avoue que je n’utilise ce logiciel que très épisodiquement car tout d’abord, une bonne partie de mes objectifs ne sont pas pris en charge alors que j’ai fait des profils personnalisés pour Lightroom et Camera Raw, ensuite je n’aime guère l’ergonomie et enfin, j’ai besoin d’une intégration étroite avec Photoshop ;-). Mais objectivement, j’estime la qualité des images issues des deux dernières versions de DxO Optics Pro comme étant très élevée, notamment pour la correction du bruit et des défauts optiques (en termes de couleur, il y a mieux…).

    • Hello
      Tu as bien raison, l’image est faite pour être sur du papier et non regardée sur un écran 😉
      Quant à faire mieux en couleur que DXO ce n’est pas compliqué il est vrai 😀 😉

  3. perso je suis trés trés déçue tjours trés (trop) lent bouffe un max de puissance et résultat pas à la hauteur… Caméra Raw 8 fait aussi bien et 100 fois plus rapide jusqu’à 8000 Iso.
    Franchement DX0 est en retard de 5 ans, le  » Prime « aucune différence
    Seul avantage traitement des défauts optiques à la hauteur

  4. je suis ravi de cette nouvelle mouture DXO, Utilisant la v7 et ayant fait l’impasse sur la 8, je trouve la 9 beaucoup plus ergonomique.

    Quand à la vitesse de traitement, DXO laisse le choix pour le débruitage entre « standard » (~10sec sur mon pc) et « prime » (~5 min). Donc, 1) on ne fera pas forcément toutes les photos en « prime » et 2) on peut travailler ses photos, lancer le traitement et aller manger (ou boire un café).
    Ayant repris d’anciens raw 300d à 1600 iso et 50d (1600+ iso) assez voir très bruités, le résultat « prime » est bluffant. dire prime – aucune différence, je m’interroge…

  5. Christophe remet effectivement les pendules un peu à l’heure. DxO PRIME est un traitement très intensif qu’on réservera à certaines images, et, effectivement, pour affirmer qu’il n’y a pas de différence, c’est qu’on ne l’a pas vraiment testé.
    Ensuite, le photographe a le choix : s’il est pressé, il utilisera la réduction de bruit standard, et s’il est exigeant en termes de qualité d’image, il penchera pour PRIME, notamment pour des images prises à des sensibilités allant bien au-delà de 1600 ISO – car c’est là que PRIME va commencer à creuser l’écart. Dans les sensibilités plus basses, il permettra de nettoyer les ombres de manière efficace.
    Les temps de traitement ne sont pas si longs que ça : avec des fichiers de 5D MkIII, et un ordinateur équipé de processeurs de type i5 ou i7, celui-ci tourne autour de 2 minutes, mais les processeurs tournent à plein régime.

    Quant aux éternelles disputes sur les logiciels, chacun a ses avantages et inconvénients : la longue expérience studio et les couleurs pour C1, la qualité optique + la réduction du bruit + les automatismes pour DxO, et le flux de travail pour Lr.

    Pas de quoi se chamailler, tout est question de goût personnel, en fonction de ses propres besoins et de sa propre expérience.

    • 1 min 37 secondes avec un PC doté d’un processeur i7-3770 à 3, 4 GHz et 16 Go de RAM – j’ai vraiment intérêt à utiliser mon PC pour traiter mes images à ISO élévée 😉

  6. Tout à fait, je rejoins Gilles.

    J’ai essayé et même acheté Capture One Pro 7 et en effet, les résultats sur les NEF de mon D800 sont excellents…. mais au bout de 3 mois, je n’avais toujours pas mes marques, je perdais toujours beaucoup de temps… j’ai revendu Capture One Pro et suis retourné à mon couple Aperture (pour le catalogue) et DxO Optics Pro (le lien entre les 2 se faisant via un plug-in nommé Catapult) et Capture NX2 pour certaines images particulières.

    J’ai testé cette nouvelle version, pas que le PRIME, pas qu’à l’écran mais aussi sur quelques tirages (re-tirages plus exactement) en A3 et l’évolution est suffisamment sensible, tant sur l’interface que sur le final (le tirage) que j’ai fais la mise à jour.
    Mon Mac (avec lequel j’utilise un écran étalonné tout comme l’est mon Epson R3000) est un « ancien » mid-2011 avec 12 Go de RAM et un i5 à 2.7 GHz « seulement » et pourtant, je trouve l’utilisation fluide, suffisamment, et lorsque j’ai terminé le développement, je lance le traitement et je fais autre chose (comme par exemple bien classer, mettre les mots clés …etc. des photos dans Aperture, faire le tri dans le lot d’une carte que je viens de décharger)… et le temps s’optimise. Après tout, dans un labo argentique, le temps existe aussi n’est-ce pas ?

    Je pense qu’il en faut pour tous. Ce que je constate c’est que tous les produits sur le marché sont crédibles en terme de résultats et souvent très proches dans ces mêmes résultats : je veux dire par là que l’on arrive à des résultats très similaires avec COP, LR ou DxO pour peu qu’on les connaisse bien.

    Pour moi, le tout est de se sentir « à l’aise » avec son logiciel et d’en obtenir ce que l’on en attend.
    Pour moi, cette version 9 comble des reproches que j’avais avec la 8 (colorimétrie avec le D800) et va certainement me permettre de me passer définitivement de Capture NX2 (à voir avec le temps mais ça y ressemble bien) et donc de me simplifier la vie.

    Je me sens à l’aise et connais bien Aperture 3, ses avantages et limites, je connais bien DxO 8 et je vais apprivoiser rapidement la 9 alors que je n’arrive à rien avec LR et que si les résultats de COP étaient excellents je ne m’y suis pas fait.

    Il en faut pour tous… seul le résultat et l’Art photographique final compte ensuite.

    • Finalement, la notion de flux de travail est plus importante que celle de la qualité d’image. Pour ma part, je considère que les différences en matière de qualité d’image entre les meilleurs logiciels du marché (LR/ACR, CO, DxO, Aperture, Photo Ninja, Iridient Developer…) sont très tenues, et notamment lorsqu’on compare le résultat final imprimé. Idéalement, on travaille avec plusieurs de ces logiciels (ce que j’ai fait depuis des lustres), en fonction des images et du rendu qu’on souhaite obtenir.
      Quant à PRIME, je rejoins Gilles pour ce qui est de son intérêt principal, celui de le réserver à certaines images à problème. Toutefois, j’apprécie particulièrement sa capacité à lisser le bruit de luminance sans pour autant noyer les détails et désaturer les couleurs 😉

      • Bonjour,
        Je pense que certains ont raison et les autres, quant à eux, ont aussi raison.
        Avant de juger la colorimétrie de DXO 9, il faut faire un peu de physiologie anatomique de l’œil.
        Notre œil est constitué d’une rétine comprenant des cônes et des bâtonnets, le tout, richement vascularisé. Il comprend aussi d’autres éléments optiques tels que la cornée, la chambre antérieure et postérieure. Au fond de la rétine, la macula, permet de percevoir la lumière dont la rétine, à ce niveau, fait apparaître le nerf optique.
        Au final d’un organe sain et non daltonien, notre œil, la perception des couleurs, du contraste peut-être différent d’un individu à l’autre.
        Prenons cet exemple :
        Un écran graphiste et étalonné par l’outil d’étalonnage automatique, ceci pour ne pas apporter de confusion visuelle dans les réglages manuels.
        Une image RAW développée par Monsieur graphiste Y, verra sans doute la bonne version finale de cette image.
        Quant à Monsieur graphiste X, verra peut-être une image colorimétrique plus froide, tandis qu’un troisième graphiste verre cette image moins contrastée.
        Et si chacun de ces trois graphiste développe cette image à leur tour, les deux autres graphistes verront cette image encore différemment.
        Une fois imprimée sur une imprimante dédiée aux arts graphiques et bien entendu calibrée au papier de la marque de cette imprimante, la vision de chacun sera encore différente.
        Conclusion.
        Dans la conception, nous sommes tous tributaire de 50 % du patrimoine génétique de notre mère et autant du patrimoine génétique de notre père, soit 100% de nos gènes.
        Physiologiquement, il est donc normal que nous voyons différemment les teintes, le contraste d’un individu à un autre.
        Quant à la résolution des détails de l’image, c’est la partie avant de notre œil, le cristallin, la chambre antérieur pour d’autres pathologies de l’acuité visuelle. C’est de l’optique.
        Tous les éditeurs de logiciels de retouches d’images professionnels, apportent à chaque version de leur logiciel des nouveautés ainsi que des améliorations des outils déjà existants.
        Après, ce n’est qu’une question personnelle.
        Beaucoup de graphiste utilisent plusieurs logiciels pour développer ces images.
        DXO peut-être une alternative pour rattraper certaines images que l’on arrive pas, ou avec beaucoup de mal à développer avec d’autres logiciels.
        Michel.

      • Effectivement je pense que la notion de flux de travail est primordiale, il ne faut pas oublier qu’une grande partie des photographes n’ont pas besoin d’avoir Le meilleur logiciel du marché vue qu’ils ne l’utiliseront pas au maximum de ses capacités. (et là je me prends pour exemple et n’ai aucune honte à dire que je ne maîtrise pas tout ^^).

        Pour ma part je suis en train de réfléchir à mon workflow avec comme point bloquant le fait de continuer à utiliser Expression Media pour le catalogage et de pouvoir afficher les raw modifiés dans ce catalogueur. Et franchement aucun ne l’emporte pour l’instant :/

    • Ahhh voilà quelqu’un qui utilise bien Aperture, j’aime cela. Je parle ici du moyen de passerelle que peu d’utilisateurs du logiciel Apple connaissent. L’utilisant moi même aussi dans mon workflow je vois que vous avez aussi compris que Aperture bouge encore et qu’il n’est pas encore mort 😉
      Il offre une rapidité d’import, la gestion des visages (reconnaissance) surement le meilleur module livre…

    • J’apprécie votre approche envers les différences de soft et votre expression, pleine de tolérance.
      Je ne connais pas Aperture et travaille avec Lr/Ps, mais je regrette l’absence d’un module tel que Media Pro Reader qui permet semble t’il d’offrir à des clients potentiels un moyen pour consulter un choix de photos.
      DxO, qui semble à première vue si puissant ne me convient pas (j’ai eu la 7, maintenant la 8) car en dehors d’une ergonomie peu agréable, j’aurais tendance à lui reprocher d’être un peu trop parfait (comme le HDR chez Adobe) et donc très impersonnel.
      Comme vous le dîtes, il en faut pour tous 🙂

  7. Tout à fait l’important est de se faire plaisir et de faire de beaux tirages. C’est cela aussi faire de l’image
    Par contre là où pour ma part est le fait qu’on arrive pas aux mêmes résultats dans chacun des produits. Ne vous tracassez pas, je maîtrise l’ensemble des process et les outils donc cela ne vient pas de là 😉 Prenons un exemple tout simple : du portrait, et bien dans ce cas là aussi les différents soft ne se valent pas et de loin. Je sais ce que doit être une carnation (je ne parle « d’effet artistique ») et la gestion des pores de peau mais si quelqu’un peut me prouver que sur ce cas chaque soft peut faire tout aussi bien, je suis preneur 😉
    Après où j’en rejoins certains c’est qu’on chois ses outils en fonction de ses attentes de rendus, certains préférant l’infographie n’irons pas forcément vers un logiciel offrant un rendu photographique

  8. Aperture vient de passer en 3.5, avant (paraît-il) une v4 en novembre…) et il est toujours un excellent logiciel de catalogage (il peut dérawtiser et retoucher, mais un peu moins bien que d’autres) qui ne croule certes pas sous les mises à jour (bien né ou délaissé par ses géniteurs ?).
    À propos de DxO je dirais aux novices qu’il s’agit là aussi de ce qui peut se faire de mieux dans le genre en termes d’ergonomie et de résultats, avec quelques autres logiciels cités plus haut. Les cerises sur le gâteau à mon avis et qui justifient presqu’à eux seuls l’achat de DxO, ce sont les modules optiques et les outils de géométrie des images simplissimes (et pourtant j’en ai essayé d’autres…).
    C’était un modeste témoignage d’un amateur d’images, qui ne fait pas du « très haut de gamme » (ah ah ah, lol !!!) et qui pense que la photo papier voisine très bien avec celle sur écran (esbaudissez-vous, vulgaires).

  9. Co offre un excellent rendu sur les nef du D800?

    Sur la dernière version, c’est catastrophique, voire cadavérique, il y a un énorme problème de contraste.

  10. COULEUR-ICC, je ne mets absolument pas tes compétences techniques, mais au niveau humain, je dois avouer qu’il y a longtemps que je n’avais vu un tel niveau de suffisance et de condescendance…
    As-tu au moins essayé cette version ?
    Perso, ça ne fait que 30 ans que je suis dans la photo, avec une culture que je renforce jour après jour. Mais autant je sais que DxO n’est pas parfait (temps re traitement rédhibitoire en rentrant de reportage, surtout), autant ses résultats sont pour moi tout à fait bluffants. Capture One, c’est juste différent, mais de là à affirmer qu’on ne peut s’en passer, toussa, c’est juste montrer que ta marge de progression est morte et enterrée…
    En fait, je te plains.

  11. Bonsoir plutôt que de me plaindre, je suis présent sur le salon de la photo 2013 encore jusqu’à lundi sur le stand du leader de la colorimétrie. Aussi je défi quiconque de venir avec son dématriceur préféré (DXO ou aitre) et on se fait un petit ‘duel » en live devant le public présent, je me mettrais au manette de Capture One Pro et vous choisirez même les images que nous traiterons en simultané. Le défit vous tente ? Car moi aussi ça fait plus de trente ans que je fais de la photo et moi aussi ça fait des années que je traite de l’image, êtes vous joueur ?

  12. COULEUR-ICC,
    on t’a bien compris, tu as la plus grosse et tu veux que ça se sache.
    Mais la photo, c’est autre chose.
    Tu es piégé par la technique-technologie et tu en oublies presque l’essentiel : la subjectivité

    • êtes vous joueur ? Avant de critiquer, vous me connaissez ? J’ai été l’un des plus grands et reconnus retoucheur créatif, sur ce point aussi vous souhaitez VOUS mesurez à moi ? J’adore lies mecs qui ouvrent leur petite bouche caché derrière un écran sur internet… mais en vrai…il n’y a plus personne. Je vous le dis, venez me défiez sur l’image sur le stand D15, je vous accueille avec grand plaisir et en tout simplicité

      • En fait, votre suffisanse est un peu contre-productive : si vous êtes réellement une star du domaine (pourquoi pas d’ailleurs), votre « duel » ne servira qu’à montrer votre talent, pas la supériorité de l’outil que vous utilisez. Mais je subodore que c’est surtout ça qui vous intéresse…

  13. couleur-icc, Vous avez plus l’attitude des nouvelles générations qui prônent les savoir faire de la retouche que du bon photographe. A vous lire, j’ai du mal à imaginer que vous avez 30 ans de métier. Vous êtes peut être le meilleur graphiste mais certainement pas le meilleur photographe, la différence est là.

  14. Bonsoir à tous,
    depuis quelques jours, je bénéficie de l’énorme travail effectué par l’équipe de DxO dans sa version PRO 9 Elite. L’ergonomie est devenue très agréable et j’avais jusqu’à maintenant ma préférence pour LR(5) en terme de « développement » à la volée sans devoir utiliser Photoshop dans 90% des cas.
    Le réducteur de bruit numérique « PRIME » est sans équivalent, d’autant plus qu’il est utilisé avec « DxO Smart Lighting ». Rien que pour ces deux fonctions, je le trouve incontournable. Dommage qu’il ne traite pas les optiques Leica-R couplées à mon boîtier Canon EOS 5D MKII. Néanmoins, j’exporte les « épreuves » numériques au format DNG dans LR5 pour profiter de la souplesse du logiciel d’Adobe concernant les « réglages locaux » et la « correction d’objectifs » Leica-R spartiate, mais disponible.
    Le temps de traitement est plutôt confortable sur un MacPro early 2009 doté de la puce Intel Xeon 6-Core cadencée à 3,33 GHz, de 12 Go 1333MHz DDR3 ECC de mémoire vive, d’une carte graphique NVIDIA GeForce GT 120 512 Mo (Driver OS X pour l’instant car le driver NVIDIA n’a pas été mis à jour), sur Mavericks OS X 10.9 (13A603). Jugez-en vous-même: entre 10 et 20 secondes pour le rendu de PRIME et entre 2mn 10sec. et 2mn 45sec. pour une exportation au format DNG dans LR5, suivant la complexité de l’image.
    Le temps d’exportation me fait gagner tant en qualité qu’en économie d’énergie à utiliser LR5 sans pour autant réussir à égaler Dxo Optics Pro 9 notamment dans la réduction du bruit numérique, talon d’Achille du boîtier Canon (vs Nikon).

  15. Au delà des échanges d’amabilité il aurait été intéressant de montrer la même photo traitée avec Dxo Prime d’une part et Capture One de l’autre.
    Ainsi les malheureux provinciaux qui n’ont qu’internet pour se faire une idée, auraient-ils pu juger des performances des logiciels. (Dans la mesure où le retoucheur procède avec le même soin aux 2 traitements s’entend)

  16. Bonjour,
    Je pense que certains ont raison et les autres, quant à eux, ont aussi raison.
    Avant de juger la colorimétrie de DXO 9, il faut faire un peu de physiologie anatomique de l’œil.
    Notre œil est constitué d’une rétine comprenant des cônes et des bâtonnets, le tout, richement vascularisé. Il comprend aussi d’autres éléments optiques tels que la cornée, la chambre antérieure et postérieure. Au fond de la rétine, la macula, permet de percevoir la lumière dont la rétine, à ce niveau, fait apparaître le nerf optique.
    Au final d’un organe sain et non daltonien, notre œil, la perception des couleurs, du contraste peut-être différent d’un individu à l’autre.
    Prenons cet exemple :
    Un écran graphiste et étalonné par l’outil d’étalonnage automatique, ceci pour ne pas apporter de confusion visuelle dans les réglages manuels.
    Une image RAW développée par Monsieur graphiste Y, verra sans doute la bonne version finale de cette image.
    Quant à Monsieur graphiste X, verra peut-être une image colorimétrique plus froide, tandis qu’un troisième graphiste verre cette image moins contrastée.
    Et si chacun de ces trois graphiste développe cette image à leur tour, les deux autres graphistes verront cette image encore différemment.
    Une fois imprimée sur une imprimante dédiée aux arts graphiques et bien entendu calibrée au papier de la marque de cette imprimante, la vision de chacun sera encore différente.
    Conclusion.
    Dans la conception, nous sommes tous tributaire de 50 % du patrimoine génétique de notre mère et autant du patrimoine génétique de notre père, soit 100% de nos gènes.
    Physiologiquement, il est donc normal que nous voyons différemment les teintes, le contraste d’un individu à un autre.
    Quant à la résolution des détails de l’image, c’est la partie avant de notre œil, le cristallin, la chambre antérieur pour d’autres pathologies de l’acuité visuelle. C’est de l’optique.
    Tous les éditeurs de logiciels de retouches d’images professionnels, apportent à chaque version de leur logiciel des nouveautés ainsi que des améliorations des outils déjà existants.
    Aprés, ce n’est qu’une question personnelle.
    Beaucoup de graphiste utilisent plusieurs logiciels pour développer ces images.
    DXO peut-être une alternative pour ratrapper certaines images que l’on arrive pas, ou avec beaucoup de mal à développer avec d’autres logiciels.
    Michel.

  17. J’ai acheté DXO optic pro lorsque j’ai acheté mon Nikon D610 accompagné d’un 24-70 F2,8.
    Aucun doute sur le fait que les possibilités sont énormes. En revanche, je vois des modules s’ajouter aux différentes mises a jour qui me paraissent bien inutiles. Tout un tas de Smartphones entre autres qui ne sont que des palliatifs alors que d’autres appareils qui eux mériteraient d’y être ajoutés depuis longtemps sont ignorés. Un Fujifilm X20 qui est un excellent boitier ne mériterait visiblement pas d’en faire parti alors qu’un IPhone ou autre gadgets sont systématiquement ajoutés. je me demande sur quels critères sont sélectionnés les boitiers et objectifs. Incompréhensible …

  18. @COULEUR-ICC: C’est une blague!? Vous forcez le trait? On dirait le Dieudonné de l’imagerie numérique. En tout cas, votre attitude n’est pas un bon argument pour votre société/commerce …

    @Thierry:
    Merci pour l’article, très instructif.

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