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DxO Optics Pro : une huitième version place la barre toujours plus haut

Cela semble devenir un rendez-vous annuel : après avoir annoncé la disponibilité de la version actuelle le 23 novembre 2011, DxO Labs se prépare à lancer son successeur, DxO Optics Pro 8, fort de nombreuses améliorations.

Bien que la nouvelle version innove par rapport à la version précédente, il s’agit d’un logiciel de développement RAW qui évolue dans la continuité et qui perpétue les points forts de ce logiciel de DxO Optics Pro : proposer d’emblée de puissants automatismes de correction à la fois pour la tonalité, les couleurs et les défauts optiques. Ne vous attendez donc pas à trouver les fonctionnalités d’un logiciel de flux de production et gestionnaire d’images. DxO Optics Pro se concentre sur l’essentiel : produire de belles images en toute simplicité.  Cette fois-ci, les développeurs de DxO Optics Pro se sont penché  sur divers aspects destinés à  rendre le logiciel encore plus performant : une meilleure qualité d’image, une interface utilisateur plus fluide et plus pratique et un nombre encore plus important de modules optiques, grâce à l’ouverture d’un nouveau laboratoire de mesures (avec Amazon /dpreview.com) qui contribuerait à produire 11 000 nouveaux modules optiques d’ici fin 2013.

DxO Optics Pro 8 intègre aussi quelques nouveaux outils. L’outil Smart Lighting vous aide à récupèrer à la fois des informations dans les hautes lumières écrétées et les ombres bouchées et  l’outil Tonalité sélective permet d’intervenir séparément sur quatre plages de tonalités (Hautes lumières, Tons Moyens, Ombres et Noirs). L’outil Lumière et Couleur-Avancé intègre, quant à lui, un nouveau mode automatique pour la protection des couleurs saturées, permettant d’obtenir des dégradés de couleur plus fins et des textures plus subtiles. Grâce à une amélioration de la procédure d’étalonnage d’appareils photo, DxO Optics Pro 8 intègre de nouveaux profils d’entrée pour huit boitiers phares (Canon 5D, 5D Mark II et  7D,  Nikon D90, D5000, D7000, D700 et D3) avec à la clé de tons chairs plus fidèles, une meilleure restitution des teintes et une plus grande fidelité des rendus DxO FilmPack. D’autres profils devraient suivre sous peu.

 

Sous Windows, le logiciel offre une interface utilisateur mieux organisée

En termes de restitution des détails, la nouvelle version est également plus forte : l’outil Netteté optique bénéficie de nouveaux algorithmes pour des détails encore plus fins, grâce à une analyse du contenu de l’image. Au réglage maximal, l’outil produit désormais de résultats plus propres, grâce à une suppression des effets de halo et une réduction des artéfacts. L’aberration chromatique est également plus précise, puisqu’elle s’appuie à la fois sur les données fournies par le module optique et sur une analyse du contenu de l’image. La réduction du bruit, déjà l’un des points forts de la version précédente, offre de meilleurs performances en pose longue, grâce à une suppression efficace des pixels chauds et morts.

Sur Mac, l’apparence du logiciel n’évolue de manière beaucoup plus discrète.

Si l’interface utilisateur a été remaniée sous Windows, les utilisateurs Mac bénéficient « seulement » d’une optimisation de l’affichage pour les écrans Rétina, à la fois pour les aperçus et les éléments de l’interface. Vous l’aurez compris, seule la version Windows reçoit de nouveaux habits, mais la version Mac bénéficie, elle aussi, d’une réorganisation des outils les plus utilisés. Ainsi, le panneau Lumière et couleur regroupe les réglages de base et le panneau Lumière et couleur-Avancé les autres outils de correction de tonalité et de couleurs. Le nouveau module d’impression s’inspire ouvertement des alter ego dans Lightroom et Capture One Pro. Malheureusement, sur Mac le module se mue en une simple boîte de dialogue, dépourvue de l’ensemble des outils de mise en page de la version Windows ! A noter aussi que les outils de gestion des couleurs du module d’impression se limitent actuellement à la seule prise en compte du pilote de l’imprimante.

Le module d’impression est très pratique pour imprimer directement des planches-contact ou des tirages à partir de ses fichiers RAW. Il lui manque en revanche une possibilité pour utiliser des profils d’impression autres que ceux préconisés par le pilote de l’imprimante.

Parmi les autres nouveautés de la huitième version du logiciel, citons une simulation systématique  du traitement de bruit dans l’affichage des aperçus, une meilleure qualité d’affichage des vignettes, une prévisualisation des autoréglages (uniquement sur Mac) et de meilleurs algorithmes pour le reéchantillonnage en sortie. Le passage d’une image à l’autre est également plus fluide et rapide, grâce à une mise en cache des aperçus. Le logiciel offre également de nouvelles options de tri et un affichage plus exhaustif dans le panneau EXIF (mode prise de vue, compensation d’exposition, mode de mesure de l’exposition).

Pour célébrer le lancement du logiciel, DxO Optics Pro offre des réductions de tarif : la version Standard est vendue à 99 au lieu de 149 euros et la version Elite à 199 au lieu de 299 euros (prix ttc). Si les acheteurs d’une version 7 acquise après le premier septembre 2012 bénéficient d’une mise à jour gratuite vers la version 8, les autres peuvent acheter la nouvelle version à un tarif réduit. Une version d’essai du logiciel sera disponible à partir du 29 octobre 2012 sur le site de l’éditeur.

 

DxO Optics Pro – Configuration matérielle et logicielle requise

  • PC : Microsoft Windows XP SP3 (32 bits), Windows Vista (32 ou 64 bits), Windows 7 (32 ou 64 bits) et processeur Intel Core 2 Duo, AMD Athlon 64 X2 ou supérieur.
  •  Mac : Mac OS X 10.6 Snow Leopard, 10.7 Lion, 10.8 Mountain Lion et Processeur Mac Intel ou supérieur
  • 2 Go de RAM au minimum et 2 Go disponibles sur le disque dur.
  • Pour traiter des images RAW de plus de 20 MPixels, un système 64 bits avec 4 Go de RAM est fortement recommandé.
  • Pour traiter les images RAW du Nikon D800 et du D800E (Edition Elite uniquement), une machine équipée d’un OS 64 bits est requise. Une machine équipée d’un processeur 4 cœurs ou plus est fortement recommandée.
 

10 commentaires “DxO Optics Pro : une huitième version place la barre toujours plus haut

    • L’intérêt de DxO Optics Pro par rapport à Lightroom dépend beaucoup de vos pratiques et exigences en matière de prise de vue et de postproduction 😉
      Pour ma part, j’apprécie beaucoup l’existence de solutions alternatives plus ou moins spécialisées pour compléter ou remplacer Lightroom et/ou Camera Raw dans le traitement de mes fichiers RAW.

  1. Je pense que la réponse de Volker par rapport au mode plugin sera la même que sur mon site…

    Quant à l’avantage significatif par rapport à Lightroom, il suffit d’ouvrir la même image dans les deux logiciels : dans le premier, il ne se passe rien, dans le deuxième, le contraste, les couleurs, la netteté, le bruit sont aussitôt automatiquement corrigés, avec des résultats de haut vol.

    Si Volker, Patrick Moll, moi-même sommes enthousiastes, c’est qu’il y a une bonne raison, non ?

    • Le Fujifilm X-100 était déjà pris en charge par DxO Optics Pro 7. Quant aux deux autres appareils, je n’ai en revanche aucune information sur leur prise en charge future, mais je redoute le pire, étant donné qu’il s’agit de capteurs plutôt atypiques (X-Trans) dont la matrice continue à donner du fil à retordre aux éditeurs de logiciels…

  2. Malheureusement, l’offre d’achat avec ristourne, – qui nécessite l’achat de DXO7 avant de mettre DXO8 gratuitement à niveau- est paradoxalement impossible si l’on est équipé d’un Retina, puisque DXO7 ne fonctionne pas sous OSX 10.8…

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