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DxO ViewPoint : un nouveau logiciel made in France

La société DxO Labs vient de présenter un nouveau logiciel consacré à la correction des défauts de perspective et de l’anamorphose de volume. DxO ViewPoint se destine à la photographie sociale et urbaine et s’adresse aussi à tous ceux qui ne possèdent pas encore le logiciel phare de la société, DxO Optics Pro.

La société DxO Labs vient de présenter un nouveau logiciel consacré à la correction des défauts de perspective et de l’anamorphose de volume. DxO ViewPoint se destine à la photographie sociale et urbaine et s’adresse aussi à tous ceux qui ne possèdent pas encore le logiciel phare de la société, DxO Optics Pro.




Correction de l’anamorphose de volume, comparaison avant (à droite) et après (à gauche) dans Lightroom 4 : une fonction est surtout utile avec des photos de groupe prises au grand-angle.

Ce dernier intègre en fait déjà l’ensemble des fonctionnalités de DxO ViewPoint et propose notamment des profils pour corriger différents défauts optiques (vignetage, distorsion, aberrations chromatiques, franges pourpres et défauts de netteté). DxO ViewPoint fait l’impasse sur ces corrections et se cantonne aux seuls fichiers JPEG et TIFF (8 ou 16 bits/couche) dont le poids de fichier est inférieur à 200 Mo, boudant ainsi de nombreuses images panoramiques.



Corrections de la perspective : la manipulation de l’outil s’apparente à celle des outils de DxO Optics Pro et Capture One.

L’interface utilisateur du logiciel, claire et intuitive, rappelle celles des autres logiciels du même éditeur (DxO Optics Pro et FilmPack) : une grande fenêtre d’aperçu s’accompagne d’une grande palette d’outils, laquelle distingue clairement entre les différentes corrections proposées : anamorphose de volume, correction de la perspective, redressement, et recadrage.



Recadrage : là encore, l’utilisation est simple et limpide.

Vous pouvez détacher les panneaux d’outils pour ainsi travailler en configuration biécran et pour ainsi maximiser la surface d’affichage réservée à l’aperçu image.Les algorithmes de DxO ViewPoint tiennent compte de la focale de l’objectif utilisé ainsi que la taille du capteur pour ainsi conserver une grande partie des détails de l’image source. Le logiciel comprend trois versions distinctes : une version indépendante, un module externe pour Photoshop (CS3, CS4, CS5 et CS6 en 32 et 64 bits) et un autre pour Lightroom (LR3 ou LR4 en 32 ou 64 bits). Si à l’heure actuelle, le module dédié à Lightroom n’exporte que des fichiers JPEG, la version finale permettra sans doute de choisir entre les deux formats JPEG et TIFF.



Comparaison Avant/après dans Lightroom 4 : le logiciel parvient à conserver une grande partie de l’image. En revanche, il est un peu dommage que DxO ViewPoint oblige à quitter le flux de production RAW.

Prévu pour courant septembre 2012, DxO ViewPoint sera commercialisé à 79 euros TTC. Ce prix peut finalement paraitre plutôt musclé, vu que la plupart des outils (hormis l’anamorphose) sont déjà proposés par les logiciels hôte Lightroom et Photoshop. Mais la fin de l’année donnera sans doute aussi lieu à des réductions tarifaires.

Configuration matérielle et logicielle requise

  • Windows : Microsoft Windows XP SP3 (32 bits), Windows Vista (32 ou 64 bits), Windows 7 (32 ou 64 bits) et processeur Intel Pentium 4, Intel Dual Core ou AMD Dual-Core avec au moins 2 Go de RAM.
  • Mac : Mac OS X 10.5 Leopard, 10.6 Snow Leopard, 10.7 Lion, 10.8 Mountain Lion et processeur Mac Intel avec au moins 2 Go de RAM.


4 commentaires “DxO ViewPoint : un nouveau logiciel made in France

  1. Bonjour et merci pour ce post,

    Je trouve très intéressant le premier exemple montré cela dit il manque la vue de l’image dans sont ensemble pour voir le résultat global. Je pensais voir la même correction sur l’autre exemple plus bas mais je ne crois pas qu’il s’agisse du même mode de correction vu le haut de la tour, certes verticale , mais étirée-déformée …

    si vous avez un exemple çà serait bien de le rajouter !

    merci
    Mathias

  2. Super ! merci beaucoup !
    comme je l’attendais il n’y a pas de miracle, la contrepartie à cette correction reste une image  » moins ouverte » et une sorte de distorsion apparait… mais je trouve que celon la photo cela reste un bon compromis si il n’y a pas de ligne trop fortes dans l’image !

  3. Pas de miracles : à déformation extrême, correction extrême. Je pense que, pour utiliser ce type de logiciel, il faut savoir raison garder et éviter les vues en plongée ou contre-plongée trop marquées, et prévoir le recadrage dès la prise de vue.

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