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Lightroom 4 : enfin une vraie géocalisation des images !

Utilisation du GPS d’un smartphone

La deuxième méthode consiste à combiner les relevés d’un récepteur GPS externe – un iPhone équipé d’une application adéquate – aux photos importées dans Lightroom. Dans ce cas, il est essentiel de synchroniser la date et l’heure des deux appareils.

Après la séance de prise de vue, allez dans l’application de votre iPhone (GPS4Cam, Trails,… le choix est vaste) et exportez votre dernière balade sous forme de fichier au format GPX.


Exemple de relevé de coordonnées GPS à l’aide d’une application spécialisée installé sur le smartphone.

 


Options d’exportation du relevé d’itinéraire effectué avec le smartphone.

Dans le module Cartes, allez dans le menu Cartes>Relevé d’itinéraire>Charger le relevé d’itinéraire ou cliquez sur l’icône en forme de zigzag, situé dans la barre d’outils, puis sélectionnez Charger le relevé d’itinéraire dans le menu contextuel. Une boîte de dialogue du système va vous inviter à repérer et choisir le fichier GPX (extension .gpx) exporté précédemment par votre récepteur GPS ou votre smartphone.



Les différentes commandes d’importation de relevés d’itinéraires au format GPX disponibles dans le module Cartes.

Après importation de l’itinéraire, celui-ci apparaît sur la carte ou la vue satellite. Si vous placez le pointeur de la souris à n’importe quel endroit du tracé, une info-bulle va vous indiquer l’heure exacte enregistrée à cet emplacement précis.


En plaçant le pointeur de la souris sur le tracé, vous pourrez afficher l’heure relevée à cet endroit précis.

Synchroniser le relevé d’itinéraire avec la série de photos correspondante est très simple : sélectionnez cette série dans le Film fixe, faites un clic-droit dans la carte et cliquez sur “Ajouter des coordonnées GPS aux photos sélectionnées” dans la fenêtre flottante.


Commande permettant d’ajouter les coordonnées GPS aux images sélectionnées.

Les photos sélectionnées sont aussitôt marquées de l’icône de balisage, les coordonnées GPS et les informations de géocodage inversé apparaissent dans le panneau Métadonnées, et une bulle de groupe d’images s’affiche dans la carte.




Le relevé d’itinéraire ne suit pas toujours à la perfection votre cheminement réel sur le terrain (ici, le relevé traverse l’église au lieu de la contourner), cela est du à la précision du récepteur utilisé et aux conditions parfois aléatoires de qualité de réception des signaux émis par les satellites GPS (terrain accidenté, obstacles, lieux confinés, etc.).

Si vous voulez géocoder vos photos de manière encore plus précise (le cas précédent était global et ne tenait pas compte des différentes positions de prise de vue), sélectionnez vos images après importation du relevé d’itinéraire, puis choisissez “Balisage automatique de X photos sélectionnées” dans le menu contextuel.



La carte présente maintenant plusieurs groupes d’images correspondant aux positions de prise de vue autour du bâtiment photographié.

 

 

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4 commentaires “Lightroom 4 : enfin une vraie géocalisation des images !

  1. Bonjour Gilles
    Merci pour ce tutoriel fort bien fait (comme d’hab) 🙂
    Et au passage d’ailleurs pour l’intégralité du blog 🙂 fort instructif.. 🙂

    Je tente une synchronisation d’une série de photos avec un fichier *.gpx.
    Cela m’affiche bien les coordonnées gps précises (latitude, longitude), mais par contre pas le nom de la ville, de la voie etc… comme sur la capture d’écran illustrant l’article dans le blog.

    Y a-t-il un paramètre à introduire quelque part pour arriver à afficher l’intégralité ???

    Merci d’avance pour la réponse si tu as un instant, et on se croisera sûrement, au plus tard, sur le stand de CP au Salon 🙂

  2. Joëlle, il faut que tu vérifies si tu as bien activé les fonctions de géocodage inversé dans Paramètres du catalogue > Métadonnées > Géocodage inversé.

    Cdlt, Gilles.

  3. Du beau boulot d’Adobe et de bonnes explications de l’auteur.

    Précisons que les systèmes de géolocalisation automatique (interne ou récepteur dédié) indiquent la position du photographe et non celle du sujet photographié ce qui par ex pour certains paysages peut représenter des écarts de plusieurs centaines/milliers de mètre.

    Curieusement je n’ai pas l’impression que les pro géolocalisent beaucoup leurs photos (ou en tout ils n’exportent ce type d’informations). Pas d’intérêt ? Envie de garder des lieux secrets ?

    En tout la géolocalisation apporte un vrai plus pour les voyages etc au travers de site comme Flick et autre qui permettent des recherches par lieux. Découvrir des endroits, préparer une prise de vue etc

    Livre commandé sur Amazon, en attente d’expédition le 25 🙂

  4. Bonjour,

    Détrompe-toi. Il y a de plus en plus de professionnels qui utilisent la géolocalisation. Maintennat, à quoi cela sert d’afficher sur le Web d’où a été prise la photo (tout comme les exifs..) ?

    Maintenant, pour te donner un exemple, il existe des cas où cela est utile. Notamment grâce à l’apport du numérique et des guide de tourisme en version ebook… Là où à une époque on feuilletait le livre en appréciant l’iconographie, maintenant on pourra savoir où se trouve ce magnifique monument en cliquant sur son image 😉

    Et ça, c’est directement lié à la profession de photographe d’illustration.

    Amicalement

    Seb

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