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« Maîtriser le Canon EOS 7D » en avant-première : bien utiliser les Styles d’image du 7D

Concrètement, les Styles d’image rendent certaines particularités des capteurs “transparentes” pour l’utilisateur. Puisqu‘à configuration identique, on peut obtenir le même rendu, il est facile de travailler avec plusieurs boîtiers ou à plusieurs photographes sur un même sujet, ou encore de “migrer” d’un appareil à un autre et d’obtenir un ensemble homogène, en JPEG, en vidéo et même en RAW, puisque DPP exploite parfaitement les Styles d’image.


Les réglages du Style d’image Standard sont assez judicieux et, dans bien des cas, ils offrent un rendu très satisfaisant. Pour ma part, je l’utilise assez fréquemment en reportage, en complément de deux variantes plus ou moins contrastées du Style Neutre.

D’une part, ce logiciel tient compte du paramétrage du boîtier (d’où un sérieux gain de temps en retouche s’il est correctement géré dès la prise de vue), d’autre part, il en autorise la modification sans pertes (pour changer de Style d’image en cas d’erreur ou peaufiner un réglage) ; enfin, depuis sa version 3.2, il les utilise systématiquement. Ainsi, tous les fichiers RAW que le logiciel est en mesure de traiter en bénéficient, y compris ceux qui proviennent d’appareils antérieurs au 5D et qui, de fait, n’offrent pas la gestion des Styles d’image. On peut alors en un tournemain en harmoniser le rendu avec celui de sa production actuelle (ce qui est utile quand on étale un travail sur plusieurs années par exemple). Le système permet aussi à des appareils un peu anciens comme le 1Ds Mark II de conserver une certaine valeur d’usage comme second boîtier.

Un système souple et puissant
En plus des six ensembles prédéfinis par Canon, chaque boîtier autorise l’emploi de trois Styles d’image supplémentaires. Nous verrons dans la rubrique dédiée qu’il est très simple de personnaliser les Styles d’image préexistants et d’en enregistrer différentes variantes avec l’appareil (ce qui implique évidemment d’en connaître les caractéristiques, que nous détaillerons plus loin), mais que l’on peut aussi en télécharger de nouveaux sur Internet. Ceux-ci seront utilisables non seulement en RAW dans DPP (qui permet d’en stocker jusqu‘à 99), mais aussi directement en JPEG et en vidéo dans la mesure où l’on peut les transférer sur le boîtier.


Partisan des focales fixes, il est fréquent qu’en reportage, j’utilise deux ou trois boîtiers en parallèle. Grâce aux Styles d’image, l’harmonisation du rendu des photos dans DPP est très facile et rapide, ce qui est précieux quand on traite de gros volumes d’images.

Enfin (et c’est sans doute le point le plus important), Canon livre tous ses EOS avec PictureStyleEditor, un logiciel qui, comme son nom l’indique, permet la correction des Styles d’image. Au-delà des corrections offertes par le boîtier (qu’il propose dans une interface graphique plus confortable et pratique), celui-ci permet de modifier la courbe de rendu et d’appliquer des corrections chromatiques sélectives, donc de parfaire non seulement le contraste de l’image, mais aussi la teinte, la saturation et la luminosité de certaines couleurs. On pourra ainsi adapter les Styles d’image de Canon et/ou en créer de nouveaux qui, comme les autres, pourront être utilisés dans DPP et/ou réinjectés dans l’appareil.

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