Questions Photo

Apprendre à voir en noir et blanc (Seconde partie)

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Post-traitement du noir et blanc

Vous souvenez-vous de l’époque où vous aviez commencé à photographier en numérique ? Je me souviens que je regardais mes photos couleur en me disant qu’elles paraissaient bien plates. Comme tout débutant, j’étais obnubilé par un seul réglage : celui de la saturation. Et bien sûr, mes images n’étaient plus plates. Le fait est que pour devenir bon, il faut du temps et de l’expérience. Si vous débutez en noir et blanc, je n’ai qu’un conseil à vous donner : travaillez le contraste. Que vous utilisiez Lightroom, Photoshop, Aperture ou un logiciel gratuit, comme Picasa, vous y trouverez des curseurs de réglage du contraste.



Si vous ne deviez retenir qu’un seul mot de ce chapitre, c’est “contraste”. Si vous êtes débutant, n’ayez pas peur du curseur Contraste quand vous développez vos images. C’est le meilleur point de départ du post-traitement des images en noir et blanc. Photo John Batdorff.

Logiciels

J’utilise essentiellement deux programmes pour toutes les conversions en noir et blanc : Adobe Photoshop Lightroom et Silver Efex Pro de Nik Software. Je commence par importer des fi chiers bruts dans Lightroom. À ce stade, je ne me soucis que de trois réglages de base. Primo, l’exposition est-elle satisfaisante ? Secundo, j’ajoute toujours un peu de noir dans la photo en me servant du curseur Noirs du module Développement de Lightroom. Si vous voulez allez un peu plus loin, penchez-vous sur la courbe des tonalités. J’aime bien manipuler les curseurs des Tons clairs et des Tons foncés. Tertio, je recadre l’image au besoin. Ensuite, j’exporte la photo dans Silver Efex Pro de Nik Software. Vous vous demandez peut-être : “Pourquoi quittez-vous Lightroom ?” Certes, Lightroom produit de bons résultats pour la conversion en noir et blanc, mais je suis plutôt visuel et j’apprécie la façon dont Nik Software convertit le noir et blanc et offre différentes options visuelles qui peuvent être personnalisées.


Maîtriser le Canon EOS 600D : adapter la mesure de la lumière

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Mesure incidente et charte de gris

On aura compris que même avec un système sensible à la couleur, la mesure de la lumière réfléchie par le sujet a ses limites et que plus encore que la mesure en elle-même, c’est son interprétation qui s’avère délicate. Pour autant, on peut assez facilement réaliser une exposition parfaite moyennant quelques accessoires.

La mesure incidente

Si le posemètre du 600D ne permet de réaliser des mesures que par réflexion, il est toujours possible d’effectuer une mesure par incidence avec certains posemètres indépendants (Sekonic, Gossen, etc.). Ce n’est alors plus la lumière renvoyée par le sujet qui est mesurée, mais la lumière qui l’atteint. Les posemètres pour mesure incidente présentent une sorte de demi-sphère blanche, appelée « intégrateur », juste devant l’élément sensible de la cellule, qui ne laisse passer que 18 % de la lumière, de façon à ce que la cellule (toujours étalonnée pour un sujet moyen) donne un résultat optimal. La mesure se fait donc au niveau du sujet lui-même, en orientant le posemètre dans la direction de l’appareil.
Même si elle n’est pas toujours très facile à mettre en œuvre (la mesure et la prise de vue se font en deux temps), la mesure par incidence offre une précision appréciable puisqu’elle ne tient pas compte du coefficient de réflexion du sujet. Elle évite ainsi facilement les pièges que sont les sujets trop clairs (sable blanc, paysage enneigé, reflets, etc.) ou trop sombres (sous-bois, personnages habillés en noir, etc.) avec lesquels une mesure par réflexion nécessite une correction plus ou moins importante.

La seule difficulté se rencontre quand le sujet est hors d’atteinte du photographe et/ou que le sujet est très proche de la source. Dans le premier cas, si les deux sont baignés par la même lumière, on contournera facilement le problème en réalisant une mesure au niveau de l’appareil, cellule orientée « dos » au sujet en veillant à ne pas lui faire d’ombre. Si au contraire l’un est au soleil, l’autre à l’ombre, il sera souvent préférable de travailler en mesure Spot avec le boîtier plutôt que de s’essayer à des compensations hasardeuses. Il en ira de même en cas de proximité du sujet avec une source à cause de la loi en « carré inverse » qui régit la quantité de lumière.

Utiliser le 600D en mesure incidente

Si un posemètre indépendant est incontestablement pratique et efficace, et même si l’on trouve des modèles accessibles, l’investissement reste assez élevé pour un usage occasionnel. À défaut, on peut utiliser un accessoire que l’on dispose devant l’objectif en guise d’intégrateur et ainsi se servir de son boîtier comme d’une cellule externe.
Cette technique nécessite bien entendu de disposer d’assez de temps pour préparer sa prise de vue ; idéale en paysage, elle est un peu plus difficile à mettre en œuvre en reportage. Pour autant, elle fait merveille quand on se trouve dans une situation d’éclairage difficile, notamment en intérieur et/ou quand des sources de lumière situées dans le champ peuvent perturber une mesure en réflexion. Ainsi, même si l’on bouge et que l’on modifie l’importance du sujet et/ou des sources dans le cadre, tant que la lumière est stable, on pourra réaliser une série à l’exposition homogène. On peut donc se concentrer sur son sujet, son cadrage et sa mise au point sans avoir à se soucier de la mesure et de sa correction.

Un couvercle de pot de Nutella peut faire office d’intégrateur pour transformer votre 600D en posemètre à mesure incidente. Privilégiez une mesure Sélective ou Moyenne à prépondérance centrale. Une fois l’accessoire installé, placez l’appareil au niveau du sujet et orientez-le face au point d’où sera faite la photo. Pressez le déclencheur à mi-course pour effectuer la mesure ; mémorisez-la via la touche dédiée et réalisez votre image avec les paramètres ainsi déterminés.

La seule vraie difficulté tient dans le choix de l’élément servant d’intégrateur. Il doit offrir un coefficient de transmission le plus proche possible de 18 % et, bien sûr, être blanc (et le rester) pour ne pas créer de risque d’erreur. Il ne doit en effet modifier que la quantité de lumière reçue, pas sa qualité ni sa couleur.
Après avoir essayé pas mal d’objets usuels en comparant les résultats procurés par mon propre posemètre externe, c’est finalement le couvercle d’un pot de Nutella qui m’a donné les meilleurs résultats (le diamètre du couvercle du pot de 700 g est d’ailleurs très pratique à utiliser avec des objectifs de 77 mm de diamètre, car il tient bien en place). Mais attention, comme le « filtre » employé est plat, contrairement à l’intégrateur d’un posemètre dédié, il faut l’orienter de façon précise pour éviter de trop grosses erreurs de mesure. Bien qu’approximative, cette méthode est souvent autrement plus efficace qu’une mesure Évaluative, et d’un rapport qualité/prix imbattable !

Utiliser une charte de gris

Il existe différents types de chartes, cartonnées (comme celles de ColourConfidence qui commercialise celles que l’on connaissait avant sous la marque Kodak) ou pliables (comme la EzyBalance de Lastolite) ; certaines sont aussi plus abouties que d’autres. C’est le cas de l’XpoGrey de Scuadra qui, en plus d’une grande plage grise servant à la mesure, dispose d’une référence de blanc, de noir et d’une gamme de gris qui permettent d’affiner très précisément le contraste de l’image dans un logiciel de retouche, les valeurs cibles de chacune des plages étant connues. Il est alors assez pratique de réaliser deux images de la même scène dans des conditions identiques, l’une avec la charte, l’autre sans. La première servira de référence pour déterminer les corrections que l’on appliquera ensuite sur la seconde (ce qui est très simple avec les calques de réglage de Photoshop, par exemple, ou la synchronisation des données de correction de la majorité des logiciels de développement). Cette solution est très utilisée par les experts, notamment en studio, parfois aussi en reportage.

La charte EzyBalance de Lastolite mesure environ 30 cm de diamètre. Pliable à la façon des réflecteurs de la marque, elle dispose en son centre d’une cible facilitant l’accroche de l’AF et se montre (selon moi) plus pratique et moins fragile que les chartes cartonnées.

Le format 18 × 11,5 cm de la charte XpoGrey de Scuadra est un excellent compromis entre facilité de transport et surface utile. Il existe une version Compact de 5,5 × 9 cm.

Cet article est extrait de “Maîtriser le Canon EOS 600D” de Vincent Luc et Pascale Brites, éditions Eyrolles, à paraître en septembre 2011.

Utiliser un flash externe avec son Canon PowerShot G12

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Photographie d’objets et de nature morte
Le flash n’est pas seulement une excellente source de lumière pour le portrait ou le reportage : il permet également de créer de belles images d’objets, seuls ou artistiquement assemblés, sous forme de nature morte. Avec ces sujets inanimés, vous pouvez prendre tout le temps nécessaire pour bâtir le plus bel éclairage possible.

Pour éclairer cette petite composition de manière attrayante, j’ai placé le flash déporté à gauche de l’appareil.
[Photo : Jeff Carlson, 80 ISO, 1/60 s, f/4, 6,1 mm]

 


Voici la disposition que j’ai adoptée pour réaliser la photo de la tasse pleine de grains de café. Le flash synchronisé par cordon TTL est placé à gauche et bien au-dessus de l’appareil. J’ai pris soin de masquer la fenêtre afin d’empêcher la lumière du jour d’interférer avec celle émise par le flash.
[Photo : Jeff Carlson]

Présenter des produits de manière très attrayante, comme savent le faire les professionnels, peut se révéler très bénéfique pour votre propre usage : par exemple, si vous avez quelque chose à vendre en ligne sur un site Internet. La création d’une très bonne photographie d’objets – digne de figurer dans une composition publicitaire – est un art véritable qui, outre le talent, requiert une grande expérience et l’équipement adéquat. Si vos ambitions sont plus modestes, vous pouvez déjà obtenir de très bons résultats en utilisant une tente d’éclairage que vous pouvez fabriquer vous-même à moindre frais.

 


Voici la tente d’éclairage que j’utilise pour mes photos d’objets et natures mortes. Fabriquée maison, elle me suffit largement pour le peu de photos de ce genre que j’ai à prendre.
[Photo : Jeff Carlson]

 

 

Extrait de « Photographier avec son Canon PowerShot », de Jeff Carlson, paru aux éditions Eyrolles (édition originale PeachPit Press)
Traduction : René Bouillot

 

 

Apprendre à voir en noir et blanc (Première partie)

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Formes et motifs

La photographie en noir et blanc met en valeur les formes et les motifs qui, avec la texture, y jouent un rôle majeur. Soyez à l’affût de formes répétitives, de lignes directrices et de motifs. Leur effet est très fort dans les paysages en noir et blanc. Par exemple, à la figure suivante, le regard suit l’alignement des piliers. Leur ligne ajoute de la profondeur à l’image tout en érigeant un cadre solide. Les piliers ont aussi une forme forte et sont disposés en produisant un motif répétitif. Remarquez aussi l’éclairage : quand je fais des photos d’architecture, je recherche des lignes et des formes fortes qui sont complétées par des ombres pour guider le regard du spectateur dans la composition. Si les piliers du Fort d’Agra n’avaient pas eu d’ombres fortes sur leur face postérieure, la ligne directrice n’aurait pas été aussi efficace. Il est crucial de profiter des moindres occasions d’éclairages intéressants, comme les ombres fortes, lorsque l’on photographie des lignes, des formes et des motifs. Comme vous pouvez le constater, la couleur n’a pas d’importance dans cette image car les autres éléments sont très présents. Conserver la couleur n’aurait fait que nuire à l’image finale.



Cette image du Fort d’Agra, en Inde, a attiré mon regard à cause des lignes fortes, des formes des piliers et des motifs répétitifs. Mais tout son intérêt tient à l’éclairage parfait qui crée des ombres impressionnantes. Photo : John Batdorff.


Pourquoi monter des objectifs Nikon sur un Canon ?

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Les séries Ai produites à partir de 1976 disposent toutes d’un traitement optique procurant des images plus contrastées, même si les mesures sur mire permettent mal de les distinguer. On les reconnaît à leur bague de mise au point caoutchoutée et au fait que leur bague de diaphragme présente une double gradation, mais un modèle plus ancien à bague de mise au point métal tel que celui de la figure du bas de la page 3 peut avoir la même bague quand il a été modifié par Nikon au moment de la présentation de la nouvelle norme Ai.

La reconnaissance des séries de Nikkor anciennes relève parfois de la sorcellerie, heureusement il existe un site Internet permettant de retrouver le type et l’année à partir du n° de série : ainsi nous savons que notre objectif de la figure du bas de la page 3 a été produit entre 1966 et 1969, et que le 105 mm mesuré pour la figure du bas de la page 5 date de la période 1971-1973. http://www.photosynthesis.co.nz/nikon/serialno.html

Quelques modèles semblent incontournables pour leur rapport qualité/prix, comme les :

  • 24 mm f/2,8
  • 28 mm f/2
  • 35 mm f/2
  • 50 mm f/2
  • 55 mm f/3,5 et f/2,8
  • 85 mm f/1,8
  • 105 mm f/2,5
  • 135 mm f/2,8
  • 180 mm f/2,8 (uniquement la version ED)
  • 200 mm f/4

Il existe aussi des objectifs “de légende”, souvent nettement plus onéreux, comme le 15 mm f/3,5 ou le 58 mm f/1,2, et des hautes luminosités comme le trio f/1,4 de 35, 50 et 85 mm, mais il n’est pas certain qu’ils soient la meilleure alternative en vidéo, car on se lasse plus vite de l’esthétique “un point net, tout le reste de l’image floue” sur tout un film qu’en regardant des photos isolées.

En conclusion, si l’on recherche des focales fixes de haute qualité, sans vouloir mettre de prix excessif, pour un usage vidéo, il existe toute une possibilité de reçyclage de ces Nikkor anciens, non seulement sur un Nikon moderne, bien entendu, mais aussi et surtout sur Canon dont les capacités en vidéo restent à ce jour supérieures…

Cependant, attention, cet engouement a provoqué une hausse des prix sur les sites de ventes aux enchères ; paradoxalement la cote a pu rester plus raisonnable chez les détaillants spécialisés en occasion.

 

 

Samyang 14 mm f/2, 8 ED AS IF UMC : le test terrain

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Caractéristiques techniques

  • Focale : 14 mm (équivalent 21 – 22 mm sur un reflex au format APS-C)
  • Ouverture maximale: f/2,8
  • Ouverture minimale : f/22
  • Construction optique : 14 éléments en 12 groupes, 2 éléments asphériques et 2 en verres à faible dispersion, diaphragme à 6 lamelles
  • Angle de champ : 114 ° (24×36)
  • Mise au point : manuelle
  • Distance minimale de mise au point : 0.28 m
  • Longueur : 100 mm
  • Poids :535 g
  • Prix: environ 300 euros en monture EF et 340 euros en monture N

Canon G12 : les modes d’exposition automatique

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Quatre effets : Super éclatant, Poster, Nostalgique et Fish-eye

Ces quatre modes Scènes jouent exactement le même rôle que certains des “filtres numériques” qui foisonnent dans tous les logiciels de traitement d’image, tel Adobe Photoshop Elements parmi les plus connus. L’avantage
d’appliquer l’effet dès la prise de vue dispense évidemment d’avoir à manipuler l’image au post-traitement, mais avec le grave inconvénient d’interdire à jamais d’exploiter cette image comme une photo “normale”.

Couleur contrastée & Permuter couleur

Le mode Couleur contrastée permet de sélectionner une plage de couleur dans la scène et de convertir toutes les autres régions de la scène en noir et blanc. Pour ce faire, pressez la touche DISP et positionnez le cadre de zone centrale afin qu’elle soit remplie de la couleur de la scène à conserver ; enfin, pressez la touche Gauche
pour mémoriser et valider votre choix. Le mode Permuter couleur fonctionne de manière analogue, mais outre le choix d’une “couleur cible “, vous désignez différentes couleurs de la scène, puis vous pressez la touche Droite pour sélectionner la couleur de remplacement. Par exemple, tout ce qui est bleu dans la scène sera remplacé par du rouge. Une fois encore, je préfère manipuler l’image au stade ultérieur du post-traitement.

HDR

La fonction HDR (High Dynamic Range = Plage Dynamique Élevée) est une méthode permettant de combiner plusieurs vues différemment exposées afin d’enregistrer des détails de la scène que l’on ne peut normalement pas capturer en une seule exposition. Par exemple, vous utiliserez le mode de prise de vue HDR pour photographier une scène très contrastée dans laquelle un personnage du premier plan serait autrement traduit par une silhouette sombre se profilant sur un ciel lumineux. L’emploi de la méthode HDR, qui n’était auparavant possible qu’avec l’aide d’un logiciel de post-traitement, est désormais incorporé à l’appareil de prise de vue. Pour obtenir les meilleurs résultats, montez le G12 sur trépied ou sur un autre support bien stable, puis pressez le déclencheur. L’appareil prend successivement trois vues, lesquelles sont combinées en une seule image HDR. Dans ce mode, il est préférable de désactiver le stabilisateur d’image qui risque au contraire de produire une image floue de bougé. Rendez-vous au chapitre 7 si vous voulez mieux contrôler les images HDR que ne le permet cette version “mode Scène”.


Grand reportage… qui gagne la course aux ISO ?

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En fait, au-delà de 12 800 ISO, il est nettement conseillé d’utiliser le format RAW et un post traitement soigné en matière de réduction du bruit, en se souvenant que trop de corrections de chrominance (bruit de couleur) désature l’image, et que trop de corrections de luminance (grain numérique) diminue la netteté apparente. Il est à noter que les logiciels dédiés des deux marques (Capture NX2 pour Nikon et DPP pour Canon) sont pour cet usage moins performants que des produits alternatifs comme Ligthroom 3 et DxO 6. Pour la rédaction de cet article, c’est le module simplifié d’Adobe Camera RAW 6.4 pour Elements 9 qui a été utilisé avec succès.



Comparaison 100% écran de fichiers RAW à 25 600 ISO traités avec ACR 6.4

 

Le traitement est plus complexe à 51 200 ISO, où il faudra aussi faire jouer les curseurs de correction d’exposition et de saturation, et seul le D3s permet encore de travailleur à 102 400 ISO, et encore dans des conditions vraiment très périlleuses – mais certains logiciels permettront de tirer une image couleur exploitable, alors que je n’ai pas trouvé de compromis acceptable pour le Canon.





Test à 102 400 ISO avec le Nikon D3s

 

En conclusion, les essais pratiques confirment les mesures : pour l’usage le plus extrême, le Nikon D3s reste un peu meilleur que le Canon. Cependant, un vrai retournement de tendance peut apparaître dans la pratique, si d’aventure le reporter doit aussi réaliser des tournages vidéo avec le même appareil : la capacité du Mark IV à tourner des films de qualité pro est supérieure, parce qu’il dispose du mode Full HD avec plusieurs vitesses correspondant aux différentes zones de télévision, alors que le D3s ne dispose que du HD d’entrée de gamme (720 p) à la seule vitesse cinéma.

 

 

Le magazine Eyrolles
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