Questions Photo

Bibble 5 : Sortie à la Photokina !

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C’est officiel, Bibble 5, annoncé depuis quelques mois déjà, sera présenté à la Photokina, le 23 septembre. Dernière version d’un véritable ancêtre parmi les logiciels de développement RAW, Bibble emprunte la voie tracée par Aperture et Lightroom : le nouveau-né fait partie de la famille des logiciels de flux de production et offre tout pour importer, classer, gérer, et corriger ses images.

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Calibrer un écran ? Normes ISO et autres préconisations

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Contrôler le point noir

L’ISO préconise que la luminance du noir affiché par l‘écran (R=V=B=0) soit inférieure à 1 % de la luminance du blanc (R=V=B=255). Le rapport des luminances extrêmes, certains disent de contraste, doit donc être supérieur à 100/1.
L’ISO attire aussi notre attention sur un petit point philosophique qui empêche de dormir les constructeurs d‘écrans, car il met en cause une donnée sur laquelle ils n’ont guère prise : le rayonnement mesuré devant un écran éteint ! Voici ce qu’en dit l’ISO : la luminance du noir affiché (R=V=B=0) ne doit pas être supérieure au double de la luminance mesurée devant l‘écran éteint.

Il est intéressant que l’ISO fixe ici la limite du rapport de luminance entre le blanc et le noir. Notons que, si la plupart des logiciels de calibrage permettent d‘établir la luminance du blanc, peu d’entre eux en font autant pour celle du noir. Le logiciel ColorEyes Display est, sur ce plan, une exception heureuse.


Le logiciel ColorEyes Display permet de fixer un objectif pour le point noir, soit en termes de niveau de luminance en cd/m2, soit sous forme d’un rapport blanc/noir minimal.

Dans un processus de calibrage d‘écran, le point noir apparaît en général comme une conséquence de tous les autres réglages. Si l’on n’est pas satisfait par sa valeur mesurée, il faut alors corriger les autres paramètres, en particulier la luminance du blanc, et procéder par itérations. Notons aussi que, dans son principe même, la technologie des écrans LCD permet plus difficilement de modifier indépendamment les luminances du blanc et du noir, le rapport entre les deux étant difficile à altérer physiquement.


Bilan final du calibrage d’un écran par Eye-One Match montrant les valeurs réelles du point blanc natif et le résultat obtenu pour le point noir (0,3 cd/m2).

Choisir le Gamma

L’ISO est curieusement peu regardante dans cette affaire. Elle demande simplement que le calibrage de l‘écran soit réalisé avec un objectif de gamma compris entre 1,8 et 2,4. Sa largeur d’esprit lui permet d’accepter tout autant la fonction de transfert dite L* (clarté CIELAB) car, dit-elle à juste titre, un tel réglage doit être considéré comme étant situé dans la fourchette de gamma 1,8-2,4.

Ici, l’ISO fait preuve d’un réalisme prudent qui flirte avec le laxisme. Il s’agit pourtant d’un aspect du réglage de l’affichage qui joue un rôle important, mais peu étudié, dans les comparaisons écran-papier. Rappelons que c’est pour rapprocher l’affichage des premiers écrans Mac des impressions sur Laserjet qu’Apple avait trouvé bon d’adopter un gamma de 1,8, aujourd’hui obsolète.


Liste des valeurs de gamma proposées par le logiciel de calibrage ColorEyes Display.

Sans entrer dans trop de finesses colorimétriques donnons ici une règle simple : que votre poste de travail soit un PC ou un Mac, adoptez donc un gamma de 2,2 (ou la fonction L* si vous êtes technophile ou technomane), même si le vocabulaire Apple s’obstine encore à traiter la valeur 2,2 de “standard PC”. Et surtout, ne critiquez pas les logiciels de calibrage qui fixent en coulisse le gamma à 2,2 sans vous demander votre avis car ils font un bon choix, et ne craignez pas que l’adoption de cette valeur de gamma vous condamne à utiliser un espace de travail appliquant un gamma d’encodage de 2,2, comme Adobe RGB (1998), car c’est l’un des rôles de la gestion des couleurs que d’opérer les conversions nécessaires si vous utilisez un espace de travail basé sur une autre valeur de gamma, comme 1,8 pour ProPhoto RGB

Dear Adobe : exprimez-vous sur vos logiciels

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Amené à faire le tri entre mes différents catalogues Lightroom dispersés un peu partout sur mes disques durs (LR1, Silvertone et LR2), je me suis heurté à la lenteur, exaspérante, de la nouvelle mouture de Lightroom, pour l’importation des images et pour les corrections locales. Il est bien entendu toujours réconfortant de découvrir que l’on n’est pas le seul à être frappé d’une malédiction – le site Dear Adobe tombait alors à pic pour me détendre.

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Photokina 2008 : les grandes tendances

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Que la lumière soit

Les photographes semblent de plus en plus apprécier l’apport de lumière des flashs électroniques et le mauvais temps n’en est certainement pas la seule raison. Les Allemands en ont acheté en 2007 166.000 unités (+20% par rapport à 2007) pour éclairer leurs photos de famille, ce qui est étonnant, vu que la plupart des appareils reflex numériques intègrent un petit flash d’appoint. Là encore, l’offre devrait certainement s’agrandir, avec de nouveaux modèles plus simples à utiliser, plus rapides pour le recyclage et doté, pour certains, d’une liaison par cable USB afin de mettre leur logiciel interne à jour pour les adapter à de nouveaux appareils.

Stockage de masse
Les années 2003 à 2007 ont vu une augmentation de 3300 % pour le nombre de cartes mémoire vendues. Si on peut imputer une partie des ventes à différents périphériques utilisant des supports de mémoire spécifiques (téléphones portables, baladeurs, etc.), cette augmentation reflète d’une part l’augmentation du parc des appareils photo numériques et d’autre part une baisse de tarifs énorme : les cartes mémoire sont aujourd’hui très abordables alors qu’elles coutaient une petite fortune il y a quelques années encore ! Parmi les formats courants, les cartes SD ont aujourd’hui dépassé les cartes CF en volume de vente, les cartes xD n’ont pas connu le succès qu’on leur attribuait au départ, et les cartes Memory Stick sont majoritairement utilisées dans les appareils Sony. Par ailleurs, de nombreux appareils s’équipent d’emplacements doubles (xD/CF, CF/SD, CF/MS) afin de se munir contre la disparation des formats les moins populaires. Parmi les appareils reflex numériques, les modèles moyen et haut de gamme continuent à utiliser un emplacement pour carte Compact Flash, le bas de gamme a déjà adopté les cartes SD, moins onéreux, mais plus facile à égarer.

Corrections locales

Depuis que LightZone et Nikon Capture NX ont ouvert le bal, les corrections locales figurent sur la liste des fonctionnalités les plus importantes pour un logiciel d’image. Camera Raw 5, dont la sortie accompagne celle de Photoshop CS 4, (le nom est désormais officiel…) intégrera le Filtre gradué et le Pinceau de retouche, chers aux utilisateurs de Lightroom 2. Mais Adobe ne sera sans doute pas le seul à présenter un nouveau logiciel lors de la Photokina : les développeurs de la petite société texane Bibblelabs exhiberont la dernière génération de leur logiciel de développement RAW, Bibble 5, intégrant des corrections locales à la LightZone et des fonctionnalités très élaborées pour la gestion, le tri et le développement des fichiers RAW.

Capture NX2 : utiliser le U-Point de sélection pour traiter le bruit

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Le Point de contrôle de sélection utilise les caractéristiques intrinsèques des Points de contrôle, à savoir une sélection d’une zone de l’image par l’analyse de la couleur, de la position, de la texture et de la saturation de l’emplacement sur lequel le point est positionné. Ce faisant, la zone sélectionnée pourra se voir appliquer la fonction du module Réglage que vous désirez. Ici nous appliquerons une réduction de bruit.


Image avec les 3 points de sélection posés pour sélectionner le ciel.

L’image précédente est affichée en mode Calque de sélection, qui permet de visualiser la sélection effectuée par les trois points de sélection posés dans le ciel. Cette sélection a été affinée grâce au Pinceau en mode négatif (-) pour éviter de déborder sur les autres éléments de l’image.


Image finale traitée avec les U-Points de sélection.


Paramétrages utilisé pour la réduction de bruit et les U-Points.

Voici l’image résultante (ci-dessus) avec les paramètres utilisés pour la produire. Notez bien que le traitement du bruit lors d’un traitement par lot peut s’avérer problématique si les images ne sont pas de même nature. Le succès des fonctions Réduction de bruit dépend beaucoup de la définition et de la profondeur de codage des fichiers. Autrement dit, un fichier NEF de 12 millions de pixels sur 14 bits, un autre de 10 millions de pixels sur 12 bits ou un fichier JPEG de 6 millions de pixels sur 8 bits ne devront pas être traité de manière identique. Attention donc à ne pas mélanger ces natures de fichiers lors d’un traitement par lot incorporant une fonction de correction du bruit…

Adobe Photoshop Elements 7 arrive !

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Tous les ans en automne, une nouvelle version de Photoshop Elements vient relèguer la précédente aux oubliettes. Privilégiant la version pour Windows (c’est qui est compréhensible, vu les nombreux utilisateurs grand public…), Adobe s’apprête à commercialiser une nouvelle mouture de son logiciel populaire, alors que la version 6 pour Mac est à peine sortie.

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Capture NX2 : les poussières ne sont plus un souci grâce à l’Autocorrecteur

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Le mécanisme interne de la fonction Autocorrecteur fait que la zone recouverte par le Pinceau est analysée en densité, couleur et texture, le logiciel cherchant dans les zones environnantes une surface pouvant y ressembler afin de venir remplacer ce qui va être effacer. Ceci est une approximation, l’algorithme interne étant largement plus complexe et sophistiqué que cela.

Ci-dessous un autre exemple de la puissance de la fonction Autocorrecteur. Le fil de fer barbelé, plutôt disgracieux, a été effacé de l’image sans difficulté, jute en passant le Pinceau de l’Autocorrecteur dessus.


Image avant correction


Image après correction

Il a fallu prendre quelques précautions à l’abord du poteau et travailler en regardant l’image avec un fort grossissement (100 % en l’occurrence). Cela peut vous éviter d’avoir à recadrer votre image pour éliminer un élément indésirable. L’opération de “gommage” d‘éléments complets dans une image peut parfois avoir des effets néfastes, c’est normal. Dans le cas que nous venons de voir, l’Autocorrecteur a été utilisé à la limite de ses possibilités. Un autre usage de l’Autocorrecteur peut être la suppression de défauts d’aspects sur un visage (grain de beauté par exemple), un vêtement, etc. Des corrections à effectuer avec modération bien sûr !

Philippe Ricordel est l’auteur du livre Capture NX2 pour les photographes qui sera en librairie en octobre (pré-parution sous forme d’e-book début septembre sur Izibook, le site des publications électroniques du Groupe Eyrolles (éditions Eyrolles, éditions VM, éditions d’Organisation).

Lightroom 2.0 : fichiers CMJN et « chevaux de Troie » RVB

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Alors que peu d’entre eux en ont réellement besoin, nombreux sont les utilisateurs de Lightroom à réclamer une prise en charge des fichiers CMJN. J’avoue que Lightroom 2.0 y est encore mal préparé si ce n’est pour afficher les couleurs d’un fichier pour simuler un profil d’impression (softproofing). Les fichiers CMJN, véritables laissés pour compte du logiciel, sont tenus à l’écart par le catalogue de Lightroom qui refuse de les indexer et les afficher.

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Le magazine Eyrolles
des techniques photo

Animé par Volker Gilbert et publié par les éditions Eyrolles, QuestionsPhoto vous propose des articles de fond sur les techniques photo, mais aussi des actus, des critiques de livres... et des réponses à toutes vos questions !