Photoshop, Holga et Polaroid SX-70
Publié le 18 janvier 2008 dans Articles et dossiers par Volker Gilbert
Quelques conseils pour l’utilisation de ces scripts
- Commencez par le téléchargement, puis l’installation des scripts. Il suffit de les copier dans le dossier C:Program FilesAdobeAdobe Photoshop CSxParamètres prédéfinisScripts (sous Windows) pour qu’ils s’affichent, après un redémarrage de Photoshop, dans la fenêtre des scripts.
- Polaroid GENERATOR V1.1 comprend plusieurs scripts qui modifient le rendu (vous avez notamment le choix entre les films Polaroid 600 et SX-70 Time Zero, puis entre les rendus d’un film “frais” et d’un film périmé…) et le positionnement des images à l’intérieur du cadre : “High format” pour les photos verticales, puis “Large format” pour les photos horizontales. Cliquez sur le script souhaité pour l’exécuter, puis attendez la fin des opérations tout en validant les options proposées à chaque arrêt du script. Cliquez ensuite sur le script “Finisher” qui aplatit les calques et ajoute une texture au cadre du Polaroïd, puis un cadre extérieur aux couleurs du site “deviantART” – n’hésitez-pas à supprimer ou à modifier les calques, puis aplatissez-les. “Finisher” ajoute également des irrégularités qui ressemblent à s’y méprendre à la distribution irrégulière de la pâte de révelateur/fixateur par les rouleaux d’entraînement de l’appareil…
Image réalisée avec le script PolaRoid Generator, Time Zero wide format
Image réalisée avec le script HolgaRoid Generator, Type 87 wide format
- HolgaRoid Generator comporte quatre scripts principaux pour s’adapter aux images verticales et horizontales et pour obtenir deux rendus différents, “Indoor” générant un rendu plus contrasté. Vous pouvez ensuite ajouter quelques saletés à l’image (script “Dust’n‘dirt”) pour imiter le mauvais traitement infligé à la pellicule par le laboratoire photographique (ouf, cela n’arrivera plus…), puis quelques zones claires reproduisant les défauts d‘étanchéité d’une Holga (vous avez le choix entre six variations). Le script “Finisher” finalise l’image ; “Resize” réduit ses dimensions à une largeur de 700 pixels à 72 dpi.
Intéressant de faire cette juxtaposition entre la perfection du numérique et l’esthétisme toujours d’actualité des magnifiques photographies réalisées par les grands auteurs et leur matériel très souvent imparfait.
Je fais souvent le rapprochement entre la photo numérique et le « son laser » en comparaison avec la photo des années 1930-1960 et l’amplificateur à lampes. Les premiers sont justes, acérés, précis mais souvent métalliques et impersonnels alors que les seconds peuvent être flous et imprécis, mais ronds et chaleureux.
Pour ma part, bien qu’utilisateur du numérique, c’est justement le charme de l’ancien matériel, la sensualité du grain de l’argentique et l' »imprécision » géométrique qui m’attire le plus.
Ce genre de plugins peut en effet avoir une certaine utilité, reste qu’à mes yeux, ce qui fait l’attrait de ces appareils, c’est autant leur utilisation que le rendu des images 😉
J’utilisais le polaroid 665 pour ma série de photos réalisées chaqe dimanche depuis 1992, puis j’ai abandonné le Konica Instant Press acheté chez BIP (clin d’oeil à Volker!) pour utiliser différents autres polaroids et passer au numérique. L’immédiateté est aussi au rendez vous mais la « matière » a disparu, j’ai dans un premier temps éviter les « pièges » de la signature du film ou du type de boitier (Polaroid …) mais même pour mon travail de commande la matière me manque et j’utilise maintenant plus souvent des scripts ou logiciel comme DXO film.
Certes travailler à 6400 iso va nous permettre de travailler en ambiance mais la disparition du grain , de la matière, uniformise le rendu.
Une liste des scripts ou logiciels spécialistes du rendu serait une bonne idée!
Certains crieront que c’est de la triche!
Luc,
Effectivement, je me souviens encore de cet appareil dans la vitrine de Bip, d’ailleurs cela a dû rester le seul durant toutes ces années passées dans ce magasin…
difficile d’avoir des surprises en utilisant ces scripts. c’est le rendu souvent imprévisible qui fait le charme de ces appareils
Oui, Nacho, c’est d’ailleurs toute la problématique de la photo numérique : avant, il y avait toujours cette incertitude (ou plutôt la peur) d’avoir raté ses photos, une peur qui ne s’estompait qu’au moment de récupérer ses photos dans le labo. Aujourd’hui, une grande partie du mystère a disparu. Il suffit d’observer certains photographes numériques, qui visent plus souvent l’écran LCD de leur appareil que leur sujet, pour s’en convaince…