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Quand SilverFast rencontre Lightroom…

Etant passé à la capture numérique aussitôt que les premiers appareils numériques abordables sont sortis, j’ai négligé mes archives argentiques jusqu’à très récemment. Hanté par un vague sentiment de culpabilité, je me suis enfin repenché sur ces trésors, au point de partir à la recherche d’un logiciel de numérisation capable de tirer la quintessence de mon vieux scanner à film Minolta.

Etant passé à la capture numérique aussitôt que les premiers appareils numériques abordables sont sortis, j’ai négligé mes archives argentiques jusqu’à très récemment. Hanté par un vague sentiment de culpabilité, je me suis enfin repenché sur ces trésors, au point de partir à la recherche d’un logiciel de numérisation capable de tirer la quintessence de mon vieux scanner à film Minolta. Suite à quelques essais, mon choix s’est fixé sur SilverFast Ai qui me donne des résultats nettement meilleurs que ceux procurés d’une part par le logiciel propriétaire et d’autre part par Vuescan, autre logiciel sachant communiquer avec mon scanner.


Sharon, Taibei, Taiwan. (C) Volker Gilbert 1995

Je travaille avec Lightroom depuis sa toute première version car j’apprécie son flux de travail, ses fonctions pour gérer et cataloguer les fichiers RAW et la souplesse des outils d’ajustement du module Développement. J’ai donc souhaité faire coopérer les deux logiciels pour bénéficier des nombreux avantages de Lightroom.

Le logiciel “tout-en-un” d’Adobe possède en effet un atout majeur qu’il partage avec le plug-in Camera Raw de Photoshop : au lieu d’appliquer les modifications aux pixels d’un fichier de type Bitmap (TIFF, JPEG, PSD…), il les enregistre dans un fichier XMP, soit dans la base de données du logiciel, soit dans le dossier abritant le fichier d’origine. Les fichiers de type Bitmap bénéficient ainsi du même traitement non destructeur jusque-là réservé aux fichiers RAW : plus jamais vous abîmerez par mégarde la qualité d’un fichier d’origine, la fonction Historique du module Développement permet en effet de retrouver à tout moment un état antérieur du fichier, et la fonction Instantanés d’en enregistrer plusieurs versions.

Forte de ses quatre curseurs, la commande Accentuation de Lightroom est très efficace pour renforcer la netteté. L’outil Correcteur (Supprimer les tons directs) est parfait pour retoucher les poussières et rayures, les curseurs Clarté et Vibrance pour redonner du “punch” à vos images numérisées. Il sera seulement nécessaire de transmettre à Lightroom une image aussi “riche” que possible, de préférence au format TIFF 16 bits par couche.


L’interface utilisateur de SilverFast Ai Studio

7 commentaires “Quand SilverFast rencontre Lightroom…

  1. J’ai le même repentir et je m’attache aussi depuis quelques temps à redécouvrir mes photos argentiques ou « chimiques » les polaroids NB ou CL.
    Possédant un Epson 4990, je mes sers également de Silfast mais je le conjugue avec Capture NX et là je me retrouve réellement dans la chambre noire.
    Je me cantonne au moyen format avec ce 4990 mais que conseillerais-tu comme scan 24X36? Nikon?

  2. Ctte façon de travailler est judicieuse en effet, mais j’ai une petite inquiétude : la taille du fichier d’origine. En général je scan mes dias à 4800 dpi cela implique un but de scan de + de 100 Mo !. Importé dans PC je peux faire un nettoyage au tampon et une sauvegarde (modif du fichier d’origine) en TIFF 300 dpi 16 bits qui constitue mon fichier de base (env 30 Mo quand même) pour toute manipulations nondestructives ultérieures. Lightroom qui ne modifie pas l’original ne peux faire ces adaptations préalables…

  3. Perenom : oui, c’est une bonne idée de coupler Silverfast à Capture NX, ainsi on peut travailler les scans zone par zone – ce que je fais avec LightZone, je ne l’avais pas mentionné pour ne pas trop « embrouiller » l’article…
    Christian : je ne pense pas que Lightroom ne puisse pas manipuler des fichiers d’environ 100 Mo correctement…
    Estragon : SilverFast ne propose pas seulement le calibrage IT8, mais il le perfectionne : toute la procédure est quasi-automatisée et parfaitement « fool-prooof », les mires de Faust fonctionnent aussi, mais en mode semi-automatique, ils ne possédent pas de code-barre ce qui oblige à indiquer le fichier de référence !

  4. Quel sont les avantages de SilverFast par rapport à VueScan ? Donne-t-il accès au RAW comme VueScan (qui utilise le format standard DNG compatible LR) ?

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