Vivre de ses photos
Publié le 9 avril 2013 dans Actualités Livres par André Amyot
Dans une société où l’image est omniprésente, n’est-il pas paradoxal qu’il soit si difficile de vivre de ses photos ? Certes, le contexte économique est tendu et fortement concurrentiel ; pourtant des photographes qui réussissent, il en existe beaucoup. Considérer son activité dans sa globalité, y compris sur le plan commercial, est leur clé.
Aujourd’hui, différentes portes d’entrée mènent à la photographie, et plus particulièrement au métier de photographe. Le point commun à toutes est certainement la passion pour l’image. Il est extrêmement rare de rencontrer des personnes uniquement motivées par l’argent, et faisant passer l’aspect artistique au second plan. Dans un contexte économique tendu et fortement concurrentiel, vivre de la photographie est difficile ; comment durer alors dans le métier sans l’amour de l’image en motivation principale ? Pour ne rien vous cacher, il m’est arrivé quelques fois de croiser des personnes animées par des objectifs financiers. Je dois avouer qu’elles sont assez bien portantes sur ce plan et qu’elles font partie du 1 % de photographes qui réussit excessivement bien, même en période de « récession ». Mais je le répète leur cas est singulier ; pour bien évoluer dans la profession, aimer l’image doit rester un fil conducteur, mais ne suffit pas.
« Votre » choix
Puisque vous avez fait un choix, vous êtes censé avoir un certain contrôle sur tout ce qui va se passer dans le développement de votre carrière. Entendre quelqu’un dire que le contexte économique est responsable de ses déboires me surprend toujours. Nous pouvons aujourd’hui, et plus qu’à aucune autre époque, profiter d’une abondance d’informations trouvées sur Internet, acquises par le biais de stages, de formation, au long d’un cursus scolaire, etc., pour ne pas subir un contexte semble-t-il peu favorable. Ne croyez pas qu’une carrière florissante se développe toute seule, au gré d’une activité purement solitaire et sans les conseils de collègues avertis. Les réseaux sociaux favorisent tellement les rapprochements que nul ne peut les ignorer et espérer avancer. Alors, vous n’avez pas d’excuse pour ne pas vous donner les moyens d’y arriver.
L’économie gère tout !
C’est ainsi. Les règles qui gèrent l’économie sont aussi importantes pour les photographes professionnels que les règles de composition ou de maîtrise de la lumière ; il est essentiel de ne pas les ignorer et d’ôter ses œillères.
Vous allez peut-être me trouver parfois intransigeant. Honnêtement, j’en ai tellement vu au fil des années qui blâmaient tout sauf leur manque de préparation et de rigueur, leur propre ignorance face aux étapes « obligatoires » de tout lancement d’activité, ou qui présentaient même une certaine insouciance sur les processus indispensables liés aux affaires… que je préfère parler franchement et sans détour.
Encore une fois, accuser la crise et la société contemporaine de ses difficultés n’est pas une attitude responsable. Vous avez les moyens de garder le contrôle sur « votre » économie et de faire évoluer vos résultats, mais cela exige de la détermination et surtout une grande confiance en soi et en ses talents d’entrepreneur.
Bonsoir,
Je suis entièrement d’accord avec ce qui est écrit. J’aimerai porter à votre connaissance ces 2 informations :
1) Vous devriez citer aussi le livre de Joëlle Verbrugge « Vendre ses photos » pour être complet ;
2) Je publie sur mon blog 3 articles qui s’adressent aux décideurs et sont censés les aider à mieux comprendre la profession de photographe et à trouver celui qui leur convient pour leurs besoins.
http://www.joncour.fr
Bien à vous et au plaisir de vous lire
FJ
Le marketing est la clé il à bien vendu son livre. Challenge acheter son livre avec l’argent d’une photo : )
Si vivre de ses photos est pour le lecteur un objectif, un métier à en devenir, il s’agit de faire un tout petit investissement dans ce livre afin de récolter des résultats qui feront en sorte que vous atteindrez une rentabilité plus rapidement. Je considère ce livre comme un outil de travail tel un boitier, un objectif, des éclairages etc. Bonne lecture et bon succès
Ecrire pour ne rien dire…
Que des évidences on apprend rien
Encore des arbres abattues pour le plaisir de signé un livre
Je suis sincèrement désolé de ne vous avoir rien appris. Par contre, aucun auteur n’a la prétention de plaire à tout le monde qui lira son livre même si cela peut être un souhait. Si ce livre ne vous a rien proposé de nouveau, c’est dommage. Souvent, il faut revoir certains principes de base afin d’évaluer si nous avons bien implanté les stratégies développées. Si votre entreprise photo est florissante et vous apporte tout ce que vous désirez, alors mieux vaut passer ce livre à quelqu’un qui serait ouvert et qui pour lui ou elle, ces informations pourraient être utiles.
Un livre hautement recommandable AMHA,
J’y ai trouvé des confirmations sur des methodes que j’emploie, mais aussi et surtout quelques « trucs » auxquels je n’avais pas pensé et qui par leur valeur, justifient pleinement cet achat (qui, accessoirement, est un « frais pro » tout à fait justifiable !)
En tout cas, pour avoir rencontré pas mal de difficultés au début faute d’informations sur certains points, j’aurais à coup sûr gagné du temps et de l’argent en ayant ce livre dès le début.
Lecture indispensable pour celles et ceux qui voudraient se lancer, certains points peuvent, osons le dire, décourager le nouveau venu, mais avec le (mon) recul, ce sont des points pertinents et totalement inévitables, que vous devrez aborder, et vous trouverez là des réponses.
On peut aussi ajouter, en plus de la suggestion de Frederic (je ne me suis pas encore procuré le livre de Joëlle Verbrugge, oubli que je vais réparer sous peu) le livre d’E.Delamarre : profession photographe indépendant.
Bonne lecture à tous !
Un merveilleux article . Merci pour toutes ces informations et pour le livre cite que je me procurerais des que je le pourrais
Bravo pour les conseils qui marchent pour les autres mais pas pour moi ! 600 CA annuel ça vous dit quelque chose ? Personne ne me fait confiance, ma propre commune fait appel à l’extérieur !
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