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Capture One : la version 6.2 est arrivée

La société danoise Phase One publie une mise à jour de son logiciel de développement RAW, Capture One, qui existe dans trois versions, Express, Pro et DB. Elle est gratuite pour tous les acheteurs de Capture One 6, mais payante pour ceux d’une version antérieure.

La société danoise Phase One publie une mise à jour de son logiciel de développement RAW, Capture One, qui existe dans trois versions, Express, Pro et DB. Elle est gratuite pour tous les acheteurs de Capture One 6, mais payante pour ceux d’une version antérieure.




La dernière mouture offre une prise en charge des formats RAW des appareils et dos numériques suivants : Samsung NX5, NX10, NX11, NX100, Fuji X100, Ricoh GR DIGITAL, GR DIGITAL II, GR DIGITAL III, GX100, GX200, GRX S10, GXR P10, GXR A12, Phase One IQ180, IQ160, IQ140, Canon EOS 600D, EOS 1100D, Panasonic DMC-GH2, DMC-GF2, Sony SLT-A55, SLT-A33, NEX-3, NEX-5 et Nikon D-7000. Elle propose aussi un contrôle direct des appareils Canon et Nikon via une liaison USB et un certain nombre d’améliorations, visant notamment les corrections locales. Il est ainsi possible d’intervenir localement sur la Saturation et la Clarté, d’invertir un masque de correction locale et de copier les corrections locales entre deux calques. Citons aussi la synchronisation automatique des métadonnées XMP dans les fichiers annexes, l’accès aux modes de balance des blancs de l’appareil à partir du menu Appareil de l’outil Capturer et l’ajout de différentes fonctionnalités dédiées aux dos numériques du fabricant. La nouvelle version promet aussi une meilleure fluidité en association avec des systèmes 64 bits et ceux équipés de cartes graphiques OpenCL ainsi que d’une meilleure qualité de conversion à partir des fichiers des appareils Panasonic (récupération des hautes lumières) et des boîtiers Canon 1Ds MarkII et 1D MarkIV (réduction du bruit dans les hautes sensibilités). Téléchargement à partir de cette page.

Configuration minimale

  • Windows : Windows Vista SP2 (32 ou 64bits), Windows 7 SP1 (32 ou 64 bits), Windows XP SP3 (uniquement en 32 bits), processeur Pentium 4 ou plus récent, 2 Go de mémoire RAM, 10 Go d’espace disque disponible, écran calibré d’une résolution de 1280 × 800 pixels (24 bits, 96 ppp), Microsoft .NET 4.0.
  • Mac : Mac OS X 10.5.8, 10.6.6 ou plus récent, processeur Intel, 2 Go de mémoire RAM, 10 Go d’espace disque disponible, écran calibré d’une résolution de 1280 × 800 pixels (24 bits, 96 ppp).

Pour de meilleures performances, Phase One recommande un processeur à multiples cœurs, au moins 4 Go de mémoire RAM et un disque dur rapide.

8 commentaires “Capture One : la version 6.2 est arrivée

  1. En téléchargeant ce matin la mise à jour, j’ai été obligé de mettre à jour framework, galère, et colère, car j’ai perdu toutes mes préférences, obligé de les remettre une à une !!! Mais quelle surprise formidable quand j’ai connecté mon Nikon, celle de pouvoir le piloter depuis CO, je ne le croyais pas. J’en ai rêvé, Phase One la fait. Merci

  2. Encore un coup très fort du meilleur logiciel de dématricage du marché. Je vais avoir encore plus de choses à apprendre à mes stagiaires sur le sujet pendant les formations. Mais où va s’arrêter PhaseOne ? Plus ça va plus ce logiciel laisse sur place les autres concurrents en la matière

  3. « Meilleur logiciel de dématriçage du marché ». Malheureusement, avec ce genre de propos (de plus de la part d’un professionnel qui, d’un autre côté, reconnaît sur son site de ne pas être photographe),comme d’habitude, on attend toujours des preuves par l’image, preuves qui n’arrivent jamais.
    Heureusement que Patrick Moll, d’alpha-numérique, prend la peine de faire des tests concrets et de publier les résultats.

    Ici, il serait plus judicieux, et plus professionnel, de dire que C1 fait partie du peloton de tête avec DxO Optics Pro 6 et Lightroom 3. Mais laisser la concurrence sur place, c’est un pas que je ne franchirai pas.

  4. @Couleur-ICC : d’accord avec Gilles. Il faut d’abord définir les critères selon lesquels C1Pro serait supérieur aux autres : du côté des couleurs, probablement, mais du côté de la restitution des détails et du bruit, C1Pro n’est meilleur (et encore, il faut faire partie des coupeurs de pixels en quatre pour le voir…) qu’aux faibles sensibilités ISO, le rendu aux sensibilités élevées manque en revanche de finesse. A titre personnel, je lui préfère Camera Raw et Lightroom, c’est une simple question de workflow et respect de la norme DNG. Bref, à chacun son outil préféré, mais de là à dire qu’il écraserait les autres…

  5. Hello,

    Le point où je vois C1 supérieur aux autres serait le traitement des aberrations chromatiques, où par défaut il semble exceller. Pour la colorimétrie, je préfère avoir un penchant pour le rendu de ses profils, bien qu’après plusieurs comparaisons, il ne semble pas forcément mieux respecter les couleurs qu’un autre, mais comme DPP (dématriceur Canon), son équilibre nous fait préférer son résultat (colorimétrique).
    Toutefois, j’ai mené une série de tests personnels qui peuvent m’amener à dire que l’ensemble des dématriceurs produisent au final des rendus très proches. Sauf, comme l’écrit Volker, si l’on fait partie des coupeur de pixel en 4.
    Il en est avec lesquels on se trouve plus ou moins à l’aise et qui nous font gagner (ou perdre) plus ou moins de temps. Et je crois que le choix doit se faire par rapport à ces critères.
    Il existe évidemment des cas particuliers où les uns, les autres sont plus ou moins performants, mais cela ne représente qu’une très faible minorité de clichés.
    J’ai un gros faible pour C1, mais je n’irai pas à dire qu’il écrase la concurrence. Il est pour moi aussi, dans le trio de tête que compose Gilles.

    Amicalement

    Seb

  6. @Gilles
    Il n’y a pas besoin d’être photographe pour avoir une culture de l’image et savoir apprécier un visuel. Qui plus est, étant scannériste rotatif, chromiste puis retoucheur depuis une époque où même photoshop n’existait même pas, cette modeste expérience me permet de juger d’une qualité finale quant à une image numérique.
    De plus, à l’air des profils je ne veux pas d’un outil qui me tronque l’information et m’impose des choix qui ne sont pas les miens quant à l’icc. Les tests je ai fait en long en large et en travers avant de pouvoir donner un avis.

    @Volker
    Salut à toi 😉 Je te rejoins sur le bruit (je vais revenir dessus) par contre en terme de finesse et qualité du détail, micro contraste… là encore le dématriceur de PhaseOne prend la main.
    Pour ce qui est du bruit (tout le monde ne shoot pas à 6400 iso) en parlant de workflow et bien il suffit de le coupler à Dfine et c’est plus que bon (j’ai fait un sujet sur mon web ce matin traitant de cela).

    Enfin ne pas interpréter : meilleur ne signifie pas l’écrasement à plate couture 😉

  7. Bonjour à tous,
    Ces querelles de « meilleur logiciel » m’amusent toujours beaucoup. Je suis totalement d’accord avec Volker et Gilles sur la notion de « meilleur logiciel » de traitement de RAW.

    Même en ne tenant compte que de la seule qualité du traitement, Capture One n’est pas au-dessus des autres logiciels: il est moins bon sur le traitement du bruit par exemple… Mais les photographes de studio s’en fichent et sont très contents avec Capture One !

    Mais le plus important en pratique pour un photographe est effectivement le workflow et les habitudes et les pratiques. J’ai une anecdote à ce sujet:

    Un photographe m’a contacté pour une formation Capture One puis a hésité et m’a demandé ensuite une formation Lightroom car un collègue photographe le trouvait mieux que Capture One. Il est ensuite hésité entre les 2 logiciels et finalement nous avons fait une formation Capture One et j’ai confirmé que c’était le bon choix pour lui à cause des critères suivants:

    – prise de vue dans les domaines de la mode et beauté
    – utilisation de différents boitiers dont dos numériques Phase One,
    – habitudes de ses assistants qui connaissent Capture One par coeur
    – ses habitudes de traitement concernant la couleur

    Amusant non ?

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