Questions Photo

Canon : mises à jour de logiciels photo et vidéo

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Le fabricant japonais Canon vient de publier des mises à jour pour plusieurs de ses logiciels photo et vidéo, abandonnant à la même occasion leur compatibilité avec les systèmes d’exploitation Windows XP et Windows Vista. Au menu aussi la prise en charge du boitier EOS 7D Mark II, présenté au mois dernier et censé arriver au mois de novembre.

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X-Rite : compatibilité avec Mac OS X Yosemite

Yosemite

Alors qu’Apple s’apprête à lancer son nouveau système d’exploitation dont le nom fait référence au  parc national américain et « terrain de jeu » de prédilection du célèbre photographe Ansel Adams, X-Rite vient de faire l’inventaire de ses logiciels compatibles, avec au final deux applications qui cesseront de fonctionner une fois effectué une mise à jour vers Mac OS X 10.10.

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Macphun Intensify Pro : le révélateur de détails

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Flux de travail

Bien que le logiciel soit capable de travailler directement à partir de fichiers bruts provenant d’un grand nombre d’appareils, il manque plusieurs outils pourtant indispensables à la production d’images de qualité (réduction du bruit, correction des défauts optiques, nettoyage des poussières, etc.). Mieux vaut donc alimenter Intensify Pro d’images ayant préalablement transité par Aperture, Camera Raw et Lightroom.

1. Une fois l’image ouverte dans l’interface du plug-in, commencez par sélectionner un paramètre prédéfini (panneau Pré-réglages) ou un ensemble de réglages (panneau Régler) pour corriger l’image de manière globale. Jouez éventuellement sur l’opacité de l’effet pour atténuer un rendu caricatural.

2. Identifiez ensuite les réglages pouvant profiter à certaines parties de l’image : pour cela, choisissez un autre paramètre prédéfini ou modifiez les curseurs du panneau Régler avant de procéder à la création d’un nouvel ensemble calque/masque de fusion ; appliquez ensuite les réglages à l’aide du pinceau ou du filtre gradué, puis affinez la sélection à l’aide de la gomme.

3. Répétez l’étape 2 en créant des calques et masques supplémentaires jusqu’à ce que le rendu de l’image vous convient. Enfin, cliquez sur Appliquer pour récupérer votre image dans la fenêtre de l’application hôte (Attention, un clic sur Annuler ferme la fenêtre d’Intensify Pro tout en supprimant l’ensemble des réglages appliqués, et cela, sans vous prévenir — utilisez donc la commande Annuler uniquement si vous souhaitez abandonner le travail effectué au sein du plug-in…).

Transfert d’un fichier Bitmap vers Intensify Pro depuis Photoshop CC (à gauche), Lightroom (au milieu) et Aperture (à droite). Si l’application indépendante est à même d’ouvrir certains fichiers RAW, il est plus avantageux d’effectuer le développement dans un logiciel de développement à proprement parler.

En guise de conclusion

Rapide et très efficace, Intensify Pro est un des meilleurs outils du marché lorsqu’il s’agit de donner du pep à vos images. Si d’autres plug-ins ne profitent parfois qu’à une poignée d’images, les réglages d’Intensify Pro bénéficient au plus grand nombre. Mais comme toujours, il faut choisir les préréglages et manier les curseurs avec modération et discernement pour ne pas verser dans la peinture numérique ou l’imagerie HDR mal exécutée. Si les commandes du logiciel ne sont pas aussi ingénieuses que les points de contrôle U-Point des célèbres plug-ins Nik, leur prise en main reste néanmoins très intuitive, grâce à un modus operandi qui s’inspire directement de celui des deux ténors Lightroom (pinceau, filtre gradué) et Photoshop (gomme, calques et masques de fusion). Le logiciel  apporte aux utilisateurs d’Aperture et Lightroom des fonctionnalités inédites qui ne font pas partie du logiciel hôte et  les utilisateurs de Photoshop apprécieront sans doute la pertinence des paramètres prédéfinis et la facilité avec laquelle il est possible d’intervenir sur la tonalité, la texture et les détails d’une image. Pour obtenir les meilleurs résultats, il est conseillé d’utiliser le logiciel en version plug-in, car il est alors possible de réduire le bruit et de retoucher les poussières, mises en évidence suite à une modification du contraste (global, local ou microcontraste).

Les développeurs de Macphun ont encore du pain sur la planche puisque le logiciel manque encore  à l’heure actuelle un traitement par lots et une prise en charge des filtres dynamiques de Photoshop. De même, les réglages appliqués ne peuvent être conservés qu’en enregistrant l’image finalisée dans un format propriétaire, tandis que les calques d’un fichier TIFF ou PSD sont systématiquement aplatis lors du transfert vers l’application hôte. À regretter aussi l’apparence « lugubre » de l’interface utilisateur qui cède au look Lightroom ( j’aurais préféré des teintes plus claires …),  l’absence d’un masquage automatique pour le pinceau et celle d’outils plus sophistiqués pour la retouche des couleurs (outil TSL et/ou mélangeur de couches). Enfin, certains curseurs possèdent un niveau de granularité qui rend le dosage de certains effets assez difficile.

Mais il s’agit là de (petits) défauts qui ne nuisent nullement à l’usage du logiciel. Celui-ci est particulièrement stable et fluide et fournit des réglages et des résultats de qualité. Que demander de plus, après tout ? Reste à lui accorder une petite place dans son flux de travail photo. En ce qui me concerne, je l’ai déjà adopté et je me sers régulièrement d’Intensify Pro pour embellir mes meilleures images.

Configuration requise

  • Mac OS 10.7 et plus récent
  • Processeur Intel Core 2 Duo, Core i3, Core i5, Core i7 ou  Xeon
  • 4 Go de mémoire vive ou davantage
  • Plug-in compatible avec Adobe Photoshop CS5, CS6,  CC et CC 2014 ; Adobe Photoshop Lightroom 4 ou 5 ; Apple Aperture 3.2 ou plus récent, Photoshop Elements 10 à 12 (sauf la version App Store)

Formats d’image pris en charge

  • RAW (.NEF et .CR2)
  • PSD
  • TIFF  RGB (8 et 16 bits/couche)
  • PNG
  • JPEG
  • MPI (format propriétaire pour enregistrer les réglages)

Prix et disponibilité

Intensify  : 17, 99 EurosTTC

Intensify Pro : 54, 44 Euros TTC

 

 

Photokina : trois nouveaux objectifs Canon

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Alors que de nombreux « canonistes » attendaient impatiemment la sortie d’un zoom super télé (EF 100-400 f/4-5,6 L IS II USM) et d’un objectif standard (EF 50 mm f/1,8 IS USM), Canon a préféré présenter trois objectifs que personne n’a vu venir : les optiques EF 400 mm f/4 DO IS II USM, EF 24-105  mm f/3,5-5,6 IS STM et EF-S 24 mm f/2,8 STM.

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Nikon D3300 : l’autofocus

nikon d3300 livre pascal druel

Qu’est-ce que le suivi de mise au point ?

Au déclenchement du D3300, le miroir principal se relève, rendant alors inopérant le miroir secondaire. En conséquence, les capteurs AF ne reçoivent plus de lumière et sont donc dans l’incapacité d’analyser la scène. Parallèlement, bien que le temps de latence entre le moment où le déclencheur est pressé et l’enregistrement de l’image soit extrêmement court (de l’ordre de quelques dizaines de millisecondes), l’appareil photo, du fait de l’absence d’analyse quand le miroir est relevé, anticipe les déplacements du sujet afin de prévoir où ce dernier sera au moment de l’enregistrement de l’image. Il examine donc au mieux la vitesse du sujet, mais aussi la direction et le sens de ses évolutions, afin d’adapter en conséquence la distance de mise au point.

Définir le mode de sélection du point AF

En complément du choix du mode autofocus, le D3300 offre la possibilité de définir manuellement le mode de sélection du point AF. La méthode de sélection est calquée sur celle du mode AF, et se fait donc dans le viseur à l’aide du sélecteur multidirectionnel ou sur l’écran après une pression sur la touche « i ». Il est aussi possible de passer par le menu Prise de vue>Mode de zone AF mais cette méthode est plus longue à mettre en place.

mode autofocus nikon d3300

mode autofocus nikon d3300

Le D3300 propose quatre modes de sélection du point AF qui sont accessibles directement à l’écran via la touche « i ». De gauche à droite, sur la 2e capture, on trouve : AF Point sélectif, AF Zone dynamique, Suivi 3D (11 points), ici sélectionné, et AF Zone automatique.

Retenez que les modes de sélection AF Zone dynamique et Suivi 3D (11 points), présentés ci-dessous, ne sont pas disponibles si vous avez au préalable choisi de travailler en mode autofocus AF-S.

  • AF Point sélectif : convient parfaitement aux sujets immobiles. Il vous suffit alors de sélectionner manuellement le collimateur AF et le D3300 fait le point à l’endroit désiré. Il est compatible avec tous les modes autofocus.
  • AF Zone dynamique : à l’inverse du mode précédent, l’AF Zone dynamique est dédié aux sujets en mouvement. Il est donc utilisable dès lors que l’un des modes autofocus AF-A ou AF-C est validé. En pratique, vous sélectionnez la zone AF de manière conventionnelle mais l’appareil photo ajuste la mise au point en fonction des informations données par les collimateurs voisins, notamment quand les mouvements du sujet sont assez erratiques et qu’il est susceptible de sortir brièvement du secteur couvert par le collimateur choisi.
  • AF Suivi 3D (11 points) : à l’instar du mode AF Zone dynamique, le Suivi 3D (11 points) est actif seulement en mode autofocus AF-A ou AF-C. L’appareil se « verrouille » sur le sujet dès que le déclencheur est pressé à mi-course et assure le suivi de la mise au point. Ce mode convient aux sujets mobiles (prise de vue animalière, sportive ou autres).
  • AF Zone automatique : le D3300 fonctionne ici en automatisme total, sélectionnant le collimateur AF parmi les 11 possibles en fonction de la scène.

 

nikon d3300 autofocus mode AF

Le mode AF Suivi 3D est le plus approprié pour assurer la mise au point sur un sujet mouvant. (100 ISO, 1/250 s, f/5,6, 82 mm.)

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Pascal Druel vient de publier Photographier avec son Nikon D3300 aux éditions Eyrolles. Véritable complément au mode d’emploi de l’appareil, cet ouvrage accompagne le lecteur photographe dans la découverte et la manipulation de son D3300 et, plus largement, de la photographie avec un reflex numérique.

Au sommaire

Les atouts de la photo au reflex. Le reflex polyvalent et performant • Les avantages de la photo numérique • Les formats d’enregistrement Prendre en main son D3300. La série D3000 : une famille bien pensée • Ergonomie et commandes • Découvrir les menus • Le mode Guide • Utiliser le flash intégré • Gérer l’alimentation • Choisir ses cartes mémoire • Personnaliser son D3300 Compléter son équipement. Notions fondamentales liées au choix d’un objectif • Bien exploiter le zoom du kit • Corrélation entre focale et sujet • Objectifs spéciaux • Objectifs Nikon : comment s’y retrouver ? • S’équiper du côté des opticiens indépendants • Dix objectifs pour le D3300 • Choisir flash, sac, trépied et petit matériel Bien exposer ses images. Comprendre l’exposition : 3 réglages fondamentaux • Comprendre et maîtriser l’interaction des 3 réglages clés • Mesurer la lumière • Les modes d’exposition • Améliorer l’exposition • Exposer au flash Gérer la netteté. Appréhender la mise au point • Maîtriser la profondeur de champ • Corrélation entre temps de pose et netteté • Utiliser le Live view • S’initier à la vidéo Optimiser le rendu d’image. Restituer fidèlement les couleurs : la balance des blancs • Optimiser contraste, luminosité, teinte… : les Picture Controls • Préserver ombres et lumières : le D-Lighting • Optimisation avancée : choisir « l’espace couleur » • S’affranchir de la réalité : le mode « Effects » • Menu Retouche Composer ses images. Les bases de la composition d’image • Jouer sur les accords et les oppositions Transférer, traiter et archiver ses images. Transférer ses images • S’initier à ViewNX 2 • Archiver ses images

Le magazine Eyrolles
des techniques photo

Animé par Volker Gilbert et publié par les éditions Eyrolles, QuestionsPhoto vous propose des articles de fond sur les techniques photo, mais aussi des actus, des critiques de livres... et des réponses à toutes vos questions !