Questions Photo

Retouches non destructives avec Photoshop CS4 : le Filtre gradué

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Photoshop CS4, fourni avec Camera Raw 5.2 qui permet de traiter les fichiers RAW, JPEG et TIFF, s’est enrichi de deux outils de corrections localisées : l’outil Pinceau de retouche et l’outil Filtre gradué, pour procéder à des retouches non destructives. Découvrez, grâce à cet atelier, l’utilisation du Filtre gradué.

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Nikon D90 : la prise en main

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La (fraîche) soirée parisienne du 1er décembre était consacrée au D90. Après un rapide brief de Delphine Mayeux (chef de produits Nikon), c’est dans les environs de l’Arc de Triomphe que s’est nuitamment passée la prise en main de ce nouvel appareil. Selon Delphine, la qualité de restitution à sensibilité élevée sera justement mise en évidence lors de photographies réalisées en basse lumière. Hé hé, c’est ce que nous allons voir…

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Photo Acute Studio – le HDRI autrement

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S’il faut faire abstraction de son interface déroutante, Photo Acute Studio est fort efficace : bien que je doute un peu de l’intérêt de la « superresolution » (les appareils reflex numériques actuels sont suffisamment bien dotés en photosites…), je me suis laissé convaincre par la qualité des fichiers HDR (vive le format DNG !), la correction efficace des aberrations chromatiques et des distorsions puis, last but not least, le potentiel de la fonction « Depth of Field expansion ».
Un bémol : à force de me laisser prendre au jeu, je perds maintenant un temps fou à optimiser mes images, vous en êtes prévenu…
Photo Acute Studio est disponible dans une version d’essai (qui incruste un filigrane aux photos) sur le site de l’éditeur. Vous y trouverez également un mode d’emploi détaillé (en Anglais, hélas).

Ou trouver Photo Acute Studio?

Éditeur: Almalence
Prix : 119 $
Compatibilité :
• Windows 9x, Me, NT, 2000, XP, 2003 et Vista, Pentium III 1 GHz ou supérieur, 1Go de RAM.
• Mac OS 10.4.8 ou ultérieur, G4, G5, Intel Core™ Solo, Intel Core Duo, Intel Core 2 Duo, Intel Xeon, 1Go de RAM
• Linux est supporté via Wine (version 0.9.32 ou supérieur), Pentium-III ou supérieur,
1Go de RAM

DxO Optics Pro 5.3 – Deuxième partie

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Les modules Traiter et Visualiser

DxO Optics Pro propose de traiter une grande quantité de fichiers les uns après les autres. Cette option est activée par défaut puisque toutes les images d’un projet seront traitées automatiquement. Pour valider vos réglages avant de lancer le traitement d’une série d’images, processus très long, vous pouvez définir un ordre de priorité pour le traitement : il suffit de sélectionner un ou plusieurs fichiers, puis de leur attribuer un classement de 1 à 5 étoiles. Vous pouvez également utiliser la commande Traiter une épreuve (PC) ou Traiter l’image courante (Mac). Le logiciel permet une conversion en trois formats de fichiers différents : TIFF (8 ou 16 bits/couche), JPEG ou DNG. Le fichier DNG peut être ouvert dans Lightroom, Lightzone ou Camera Raw, tout en restant assez éloigné d’un fichier brut – le dématriçage ayant déjà été effectué par DxO.

Les paramètres de sortie de DxO

Vous pouvez également choisir entre deux espaces de travail RVB (sRVB et Adobe RVB 1998) ou en sélectionner un autre parmi les profils de votre dossier système.
Comme dans Capture One, il est possible de spécifier le développement simultané de plusieurs formats d’enregistrement. Contrairement à la version 3.5, vous n’êtes plus limité à trois files de traitement à la fois ; il est ainsi possible de développer de multiples versions du même fichier, à des fins différentes (Internet, Offset, Tirage Minilab). Les paramètres de traitement sont très souples, vous pouvez intervenir librement sur la taille, la résolution, le taux de compression et le profil de sortie. À la fin du traitement, DxO Optics Pro affiche les fichiers finalisés dans le module Visualiser, ce qui permet une comparaison des images avant et après traitement, et ce, jusqu’à la taille réelle de pixels (100 %) ; il est également possible de leur imposer des rotations de +/- 90°.


La visionneuse du module Afficher

DxO Optics Pro, Lightroom et Photoshop

Les photographes jonglant avec plusieurs logiciels à la fois pour couvrir toutes les étapes du flux de production apprécient l’existence de raccourcis permettant de transférer les images entre les différents logiciels. Adobe règne en maître sur le marché des logiciels photo et la sortie de Lightroom 2 et Photoshop CS4 ne fait que conforter sa position. Il n’est donc pas étonnant que DxO intègre le nécessaire pour faire communiquer son logiciel avec ceux d’Adobe. Présentons maintenant les possibilités d’échange : nous avons déjà évoqué celle d’ouvrir un catalogue Lightroom à partir de DxO Optics Pro, voici celles permettant d’ouvrir des images dans DxO Optics Pro en passant par Photoshop et Lightroom.
L’utilitaire d’installation de DxO Optics Pro installe par défaut le plug-in DxO Optics Pro pour Photoshop dans le répertoire Plug-ins ou Modules Externes de Photoshop. Lancez Photoshop, puis lancez le plug-in avec la commande Fichier>Importation>DxO Optics Pro V5. DxO Optics Pro s’ouvre ensuite en mode plug-in, seuls les modules Sélectionner, Préparer et Traiter sont disponibles. Ouvrez vos images à traiter, appliquez les corrections requises , puis cliquez dans le module Traiter sur le bouton Lancer le traitement. DxO Optics Pro développe les images, les ouvre dans Photoshop et se ferme automatiquement une fois toutes les images traitées.
DxO Optics Pro peut également remplir le rôle d’un éditeur externe pour Lightroom 2. Ainsi, vous pouvez envoyer un fichier RAW dans DxO Optics Pro, lui appliquer les ajustements souhaités, puis le réintégrer au catalogue de Lightroom.
• Ouvrez les Préférences de Lightroom et sélectionnez, dans l’onglet Édition externe et sous Éditeur externe supplémentaire, l’application DxO Optics Pro. Si vous souhaitez choisir entre plusieurs éditeurs externes, vous pouvez enregistrer ce choix en tant que paramètre prédéfini (option Enregistrer les paramètres actuels en tant que nouveau paramètre prédéfini du menu déroulant).
• Sélectionnez d’abord les fichiers à traiter dans la grille ou le panneau Film fixe de Lightroom, puis la commande Photo>Modifier dans>DxO Optics Pro 5.exe (ou .app pour Mac).
• Lightroom ouvre une nouvelle boîte de dialogue, dont une seule des trois options est disponible. Modifier une copie avec les corrections Lightroom est proposée pour les fichiers RAW. En dépit des apparences, Lightroom envoie toujours le fichier RAW dans DxO Optics Pro, les options proposées ne concernent donc que la copie de travail créée à l’export et écrasée par le fichier réimporté. Pour que l’aller-retour entre Optics Pro et Lightroom fonctionne sans encombre, vous devez choisir, sous Options de copie de fichiers, le format TIFF.
• DxO Optics Pro s’ouvre en mode plug-in, avec pour seuls modules disponibles Préparer et Traiter. Corrigez vos images dans DxO Optics Pro, puis lancez leur traitement dans le module Traiter. DxO Optics Pro ne propose qu’un seul format de sortie et n’affiche que les paramètres Taille, Résolution et profil ICC pour le fichier finalisé, bien que ceux-ci ne soient pas éditables.
• DxO Optics Pro se ferme une fois le traitement terminé, les images corrigées écrasent les fichiers de travail au format TIFF qui ont été générés à l’exportation et s’affichent dans Lightroom.

Dans le module Visualiser de DxO Optics Pro, vous trouverez un plug-in pour envoyer les images développées dans le catalogue de Lightroom. Sélectionnez les images à envoyer, puis cliquez sur le bouton Exportation Photoshop Lightroom (PC) ou l’entrée de menu Ouvrir avec… (Mac). Une boîte de dialogue vous invite à indiquer l’emplacement de Lightroom (uniquement nécessaire pour la première fois), puis le format de sortie souhaité. Notez que les images, dont le format ne correspond pas au format indiqué ne sont pas transférées. Ouvrez Lightroom une fois le processus terminé, puis importez les images – leur répertoire est automatiquement ajouté parmi les Dossiers du catalogue de Lightroom.

DxO Optics Pro 5.x – fiche pratique

Systèmes d’exploitation et configuration minimale :

Windows XP SP2, Vista : processeurs Pentium 4 – 3 GHz ou AMD Athlon – 2 Go de mémoire RAM.
Macintosh Mac OS 10.4 ou 10.5 : processeurs G4 ou G5, Intel 2 Go (Premium) de mémoire RAM.
Appareils photo et objectifs reconnus : consulter la liste de compatibilité sur le site Internet de DxO.
Comment l’acheter : chez votre spécialiste photo ou sur le site DxO pour la version complète ; mises à jour après enregistrement par login sur le site de support de DxO.

Tarifs : 148 € (Standard) ou 298 € (Elite) (tarifs fin 2008), le logiciel bénéficie actuellement d’une promotion de fin d’année, portant les tarifs à 95 € (Standard) et 190 € ttc …

DxO Optics Pro 5.3 – Première partie

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Devenez gestionnaire de projet

DxO Optics Pro enregistre toutes les données relatives aux séances de travail dans sa propre base de données, dont vous pouvez définir le répertoire dans l’onglet Général des Préférences. En ajoutant des fichiers à la fenêtre Projet, vous créez automatiquement un nouveau projet ; vous pouvez également ouvrir un projet préalablement enregistré (Fichier>Ouvrir un projet, ou sur PC/Mac, Ctrl/Cmd + O), les différents projets sont alors présentés à gauche de l’écran, selon un ordre chronologique (aujourd’hui, hier, cette semaine…).

Interface utilisateur

L’interface utilisateur de DxO Optics Pro a subi récemment deux métamorphoses très remarquées. Depuis la version 4, le logiciel reprend l’interface noire initiée par Aperture et reprise par Lightroom, LightZone et Silkypix. La version 5 présente également de nouvelles icônes. Mais au-delà de ces améliorations esthétiques, le logiciel bénéficie d’une interface assez fonctionnelle : les commandes sont désormais disposées dans quatre modules (espaces de travail) suivant le déroulement du flux de travail. Bien que les modules de DxO rappellent ceux de Lightroom, leurs fonctionnalités diffèrent. S’il est très bien pourvu pour développer vos fichiers RAW, DxO Optics Pro ne se substitue pas pour autant à votre logiciel de catalogage ; l’impression et la création de galeries Web ne sont également pas de son ressort.

Le module Sélectionner
Le module Sélectionner s’ouvre à chaque démarrage du logiciel. L’interface utilisateur se présente alors partitionnée en trois volets que vous pouvez aisément redimensionner par un glisser/déposer.

Grâce aux trois icônes en haut à droite de l’espace de travail, vous pouvez choisir la présentation des fichiers à partir de laquelle vous accédez aux images à importer.

• Lorsque vous cliquez sur l’icône Système de fichiers, vous accéderez à partir de la fenêtre de gauche à l’arborescence des fichiers telle qu’elle se présente sur votre disque dur.

• L’icône Base de données permet d’ouvrir les images répertoriées dans l’un de vos projets existants. Une rangée de boutons vous permet non seulement d’ouvrir, mais également de renommer ou supprimer un projet. La suppression d’un projet ne supprime pas pour autant les images qui s’y trouvent : pour des raisons de sécurité, DxO Optics Pro n’élimine jamais les fichiers d’origine.

• Lorsque vous cliquez sur l’icône Plug-in Lightroom pour DxO Optics Pro, vous pouvez ouvrir des images directement à partir d’un catalogue des versions 1.4 ou 2 de Lightroom. DxO Optics Pro est même capable d’afficher les dossiers et collections propres à Lightroom, seules les collections dynamiques ne sont pas encore prises en charge (DxO Optics Pro 5.3). Notez que les corrections effectuées dans l’un ne s’affichent pas dans l’autre des logiciels, l’aperçu d’une image sans DxO Optics Pro diffère [quelle relation de cause à effet avec le début de la phrase ?] considérablement de la même image affichée dans Lightroom.


Sélectionnez les fichiers à traiter en sélectionnant l’une des sources proposées ( ou plusieurs l’une après l’autre)

• Le volet droit affiche par défaut les aperçus de tous les fichiers du dossier sélectionné. Cliquez sur l’icône Liste pour les afficher sous forme de liste. Repassez ensuite en mode Vignettes via un clic sur la deuxième icône de gauche de la rangée d’icônes située sur la partie supérieure droite du volet. L’icône Filtrer permet d’appliquer un filtre d’affichage pour n’afficher que les images en format RAW, RVB (TIFF ou JPEG), ou les fichiers déjà traités. L’icône Trier permet un tri selon différents critères (Taille, Date, Nom, Extension…). Vous pouvez modifier la taille d’affichage des vignettes avec le curseur situé sur le bord inférieur du volet.

• Le logiciel vous impose une sélection des fichiers à traiter, ces derniers s’affichant alors dans le volet du bas, la fenêtre de projet. Pour ajouter des images à un projet, il suffit de les faire glisser à partir de la fenêtre Contenu et de les déposer dans la fenêtre Projet. Il y a d’autres façons encore d’y ajouter des fichiers : par une sélection des fichiers (sur PC/Mac, Ctrl/Cmd + clic pour une sélection multiple, Shift + clic pour une série contiguë), un clic sur le bouton Ajouter des images ou un double-clic sur une vignette de la fenêtre Contenu. Notez que chacune des images est importée au projet en lui appliquant un jeu de préréglages (Preset) que vous pouvez définir dans la liste déroulante Ajouter à mon projet avec…, située, tout comme le bouton Ajouter, sur la barre qui sépare les fenêtres Projet et Contenu. Par défaut, le logiciel applique les préréglages Preset par défaut DxO, mais vous pouvez choisir entre différents rendus et vos propres préreglages.

• Le bouton Traiter maintenant vous permet de développer rapidement une sélection de vos images en mode automatique, en appliquant le Preset sélectionné et sans passer par les corrections du module Préparer (détaillées plus loin).

DxO Optics Pro et Bridge

Si vous possédez l’une des versions CS2 à CS4 de Photoshop (ou Photoshop Elements 6 pour Mac), vous bénéficiez d’une méthode très confortable pour ajouter des images à un projet de DxO Optics Pro : sélectionnez les images dans la fenêtre de Bridge et déposez-les directement dans la fenêtre Projet.
Le coin supérieur gauche de chaque vignette importée comporte trois témoins, celui du milieu (témoin orange) étant allumé par défaut. Si vous cliquez sur le témoin de gauche, de couleur verte, vous autorisez le traitement de l’image ; si vous cliquez sur celui de droite, vous empêchez son traitement. Les icônes d’information, situées à droite des témoins de couleur, comportent des informations relatives aux métadonnées EXIF de l’image. Pour pouvoir corriger les défauts optiques, DxO Optics Pro s’appuie sur certaines informations EXIF qui communiquent au logiciel les informations relatives au matériel utilisé et les données techniques de la prise de vue. Par malheur, certains appareils enregistrent des informations incomplètes qu’il faut renseigner à la main afin que le module de correction puisse remplir son rôle.


Différents avertissements relatifs aux métadonnées EXIF et aux modules de correction installés.

Voici comment interpréter les scénarios les plus répandus :

• Vignette de gauche : l’image est entièrement prise en charge par les modules du logiciel. Il peut procéder au traitement sans aucune intervention de l’utilisateur.
• Deuxième vignette en partant de la gauche : DxO requiert des informations supplémentaires. Ici, l’utilisateur est invité à lui communiquer l’information de distance de mise au point, faute de quoi le module DxO Optics ne déploiera pas toute sa puissance. Contrairement à la version 3, incapable d’initier le traitement d’une image sans avoir obtenu l’information de la distance de la part de l’utilisateur, la version 5 s’exécute normalement – en supposant comme distance de mise au point l’infini (∞) ! Après avoir renseigné la distance de mise au point (dans la palette Géométrie du module Préparer), le triangle d’avertissement disparaît.
• Deuxième vignette en partant de la droite : le module pour la correction des défauts optiques n’est pas installé sur votre ordinateur, mais il existe sur le site de DxO. Cliquez sur l’icône pour procéder à son installation.
• Vignette de droite : le logiciel ne trouve aucun module de correction adapté, ni sur votre ordinateur, ni parmi ceux disponibles actuellement. DxO Optics Pro peut développer cette image en désactivant les corrections optiques. Dans notre cas, il s’agit d’une image prise avec un objectif à décentrement Canon 24 mm, f/3.5 TSE, non pris en charge par le logiciel. En revanche, si le module de l’appareil photo est manquant, une image ne pourra pas être traitée.

Éviter la perte d’informations

Si DxO Optics Pro s’évertue à préserver toutes les métadonnées du fichier original, les autres logiciels ne se montrent pas aussi respectueux à leur égard. Il suffit parfois d’utiliser un gestionnaire de téléchargement, un catalogueur ou un logiciel de développement RAW tiers pour que les informations soient altérées au point que celles-ci ne soient plus lisibles par DxO Optics Pro (avec l’honorable exception des dernières versions de Nikon Capture). Tâchez donc d’utiliser DxO en tant que premier maillon de votre chaîne de traitement si vous souhaitez bénéficier de toute sa puissance.

Piles et Versions

Si vous traitez une grande quantité de fichiers à la fois, vous pouvez les grouper dans une pile d’images. Il convient de sélectionner les images à rassembler (sur PC/Mac, Ctrl/Cmd + clic sur chacun des fichiers), d’effectuer un clic droit sur l’une des images sélectionnées, puis de choisir entre les options Créer une pile ou Ajouter à la pile ; cette dernière option affiche ensuite les piles existantes. Vous pouvez ainsi appliquer un jeu de réglages commun (clic droit, puis l’option Appliquer le Preset) ou décerner un certain nombre d’étoiles (raccourcis de 1 à 5 pour un nombre d’étoiles compris entre 1 et 5) à l’ensemble des images d’une pile. Ces étoiles peuvent être utilisées pour déterminer un ordre de priorité pour le traitement des images (cette fonctionnalité est expliquée plus loin).

Cliquez sur le bouton Dupliquer pour créer une version (copie virtuelle) de l’image sélectionnée dans la fenêtre Projet. Ainsi, vous pouvez appliquer des réglages différents à la même image maître (par exemple un traitement monochrome et un traitement plus standard), les deux versions sont travaillées dans le module Traiter en tant que fichiers indépendants.

A suivre…

Photokina 2008 : un mois après

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Logiciels d’image

Les logiciels d’image sont aujourd’hui dans l’esprit de certains photographes presque aussi importants que le matériel de prise de vue et les éditeurs de logiciels ne furent pas en reste, présentant de nouvelles versions de leurs logiciels de développement RAW. Avec Photoshop CS4, Photoshop Elements 7 et Lightroom, Adobe a été sans doute l’éditeur le plus remarqué, suivi par les autres. Sur le stand de Bibblelabs, j’ai pu découvrir un aperçu de la future version 5 de Bibble, radicalement différente des versions précédentes, par sa nouvelle approche du flux de travail. Il est en effet plus nécessaire de choisir entre un catalogueur et un explorateur de fichiers, Bibble 5 se conformera à vos habitudes de travail. Le logiciel s’ouvrira également aux normes « industrielles » XMP et DNG et offrira même des outils à correction locale, à la manière de LightZone, par ailleurs grand absent de cette manifestation. Quant à sa disponibilité, prions…
Présent, mais finalement peu visible, Aperture fut présenté par quelques passionnés sur des stands tiers. Quant à Capture One, il était visible sur le stand du fabricant/éditeur danois Phase One. D’une conception saine, quoique trop timide, la nouvelle version de Capture One Pro est certes moins onéreuse que la précédente (299 au lieu de 499 € HT), mais ses fonctionnalités sont aujourd’hui insuffisantes pour relancer l’intérêt des photographes, trop gâtés par les fonctions de gestion de Lightroom et Aperture. Qui plus est, cette version 4.5 semble encore un peu instable. Nortons également la présence d’une nouvelle version de Canon DPP, livrée avec les appareils EOS 50D et 5D Mark II et intégrant davantage de modules pour la correction optique.

L’interpolation d’image avec Capture NX2

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L’interpolation d’image, que ce soit à la hausse pour une impression grand format ou à la baisse pour une diffusion par Internet, requiert un minimum de préparation et un flux de travail approprié si l’on ne veut pas dégrader l’image.

Sur cette photo issue d’un D200, j’ai recadré assez fortement la fleur afin de la mettre plus en valeur pour une impression en A3.


Image en cours de recadrage. On passe d’un format horizontal à un format vertical, le nombre de pixels va donc fortement diminuer.

L’image originale est en format vertical et le recadrage va réduire le nombre d’informations en hauteur et en largeur. Le nombre de pixels quant à lui est passé de 3 872 × 2 592 sur l’image originale à 1 938 × 2 423 sur l’image recadrée.


Fonction Taille/Résolution après le recadrage de l’image

La résolution ayant été maintenue à 118 ppcm (ou 300 ppp), la taille de sortie est très éloignée des dimensions d’un format A3 (42 × 29,7 cm).

L’interpolation que nous allons devoir effectuer correspond à une multiplication par 2 du nombre de pixels, tant en hauteur qu’en largeur. Si nous procédons en une seule étape, le résultat ne sera pas probant, comme on peut le voir sur l’image suivante (un taux de 200 % a été appliqué dans le panneau Taille de l’image).


L’image une fois le facteur d’agrandissement de 200 % appliqué

En reprenant le même fichier, j’ai maintenant créé trois étapes d’interpolation : d’abord en appliquant une augmentation de 30 % (saisie d’un taux de 130 %), puis un masque de flou léger (25 %, rayon de 5, seuil de 40 pour ne renforcer que les bords), et de nouveau une étape d’interpolation en appliquant une augmentation de 30 % (saisie de 130 encore), puis le même masque de flou, et enfin une dernière étape d’interpolation, en appliquant une augmentation de 22 % (saisie de 122). Le taux d’agrandissement de la dernière interpolation a été choisi en fonction de la taille cible désirée. Une dernière passe d’accentuation via un masque de flou ou un filtre Passe-haut est tout à fait possible, c’est d’ailleurs ce qui a été appliqué sur l’image présentée ci-dessous (filtre Passe-haut, rayon de 1,75, mode de fusion Incrustation, Opacité à 86 %).


Image finale après l’application des trois étapes de Taille/Résolution, de masques de flou et du filtre Passe-haut

Le résultat obtenu est bien meilleur avec cette méthode faite d’itérations qu’avec une interpolation réalisée en une seule passe.

Gérez et retouchez vos photos en ligne avec Photoshop.com (ex- Photoshop Express)

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La barre supérieure (voir ci-dessous) permet d’ajuster la taille des vignettes (cadre jaune), le mode de présentation (cadre magenta : film fixe, vignettes ou liste) et le classement (flèche or : par date, par nom, …). On y trouve également le champ de saisie du moteur de recherche (flèche rouge : par nom d’album, de fichier, légende et tag) ainsi qu’un bouton de rafraîchissement manuel de la page et un autre pour basculer en mode plein écran (cadre vert), donnant ainsi l’impression d‘être dans un logiciel à part entière, au lieu d’un navigateur Web…


Barre supérieure dans la Bibliothèque

L’en-tête (ci-dessous, cadre jaune) inclus les liens vers vos photos, vos galeries publiques – visibles par d’autres – ou encore d’accéder aux galeries publiques de personnes autorisant le visionnage de leurs diaporamas (mode Browse).


En-tête avec accès aux trois composants : la bibliothèque (My Photos), les galeries (My Gallery) et l’explorateur de galeries publiques (Browse)


Barre d’outils inférieure

La barre d’outils de bas de page (ci-dessus) comporte des boutons vous permettant de créer de nouveaux albums, d’accéder à l‘éditeur de retouche et de correction, d’envoyer directement par courrier une sélection d’images sans avoir à ouvrir de client e-mail (voir les deux figures suivantes), de supprimer une photo, de la télécharger (avec possibilité de redimensionnement et d’intégration de l’encodage HTML à la volée) ou de l’envoyer à un labo en ligne.


Interface e-mail


Exemple de mail envoyé via Photoshop.com. Il suffit de cliquer sur l’image pour la voir en plein format dans un autre onglet ou une autre fenêtre.

Le magazine Eyrolles
des techniques photo

Animé par Volker Gilbert et publié par les éditions Eyrolles, QuestionsPhoto vous propose des articles de fond sur les techniques photo, mais aussi des actus, des critiques de livres... et des réponses à toutes vos questions !