L’objectif standard revisité (première partie)
Publié le 13 décembre 2014 dans Articles et dossiers par Volker Gilbert
À l’aise dans la proxiphotographie
Grâce à leur formule quasi symétrique, les objectifs standards de type Gauss sont relativement insensibles au changement de la distance de mise au point, permettant d’obtenir des résultats de bonne qualité aux distances les plus proches. Qui plus est, il est même possible de les doter de bonnettes et/ou de bagues-allonge pour s’approcher davantage du sujet. Sous condition de fermer le diaphragme aux valeurs moyennes et de ne pas dépasser le rapport x 1. Pour aller plus loin (et pour obtenir un piqué supérieur), vous pouvez utiliser un des objectifs macro à focale standard. Disposant d’une monture hélicoïdale plus longue et/ou d’un dispositif de mise au point interne, les objectifs en question permettent d’obtenir un tirage de plusieurs centimètres et donc des grossissements plus importants, sans avoir recours aux accessoires cités plus haut. Les objectifs plus anciens autorisent alors à réaliser le grossissement x 0,5, les objectifs plus modernes à atteindre le grossissement x 1. Un objectif macro, excellent à courte distance, conserve sa qualité optique à l’infini. C’est pourquoi certains photographes préfèrent utiliser un objectif macro en guise d’objectif standard, d’autant que le sacrifice en matière de luminosité n’est pas très importante : si un objectif macro ne propose qu’une ouverture entre f/2 et f/4, ses performances optiques sont souvent déjà convenables à pleine ouverture, contrairement à certains objectifs plus lumineux dont le piqué n’est satisfaisant qu’en vissant le diaphragme de quelques crans.