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Linux pour les photographes – Cinquième partie

Simplifier l’utilisation de DCRAW

L’installation et l’utilisation de DCRAW sont un véritable challenge pour la plupart des photographes – notamment ceux qui ne possèdent pas un diplôme d’informaticien (l’auteur de cet article en fait parti…). Nous avons donc mené quelques recherches pour vous rendre son utilisation à la fois plus transparente et plus simple d’accès.

Le script suivant pour Windows vous évite de passer par l’éditeur de ligne de commande et accélère votre travail :

  • Ouvrez un nouveau fichier Bloc-notes et insérez-y les lignes suivantes. Remplacez les options de développement (surlignés en gris) par vos propres préférences, puis enregistrez le fichier sous un nom explicite (par exemple dcraw.bat) dans le répertoire suivant : C:Documents and SettingsNom-utilisateurSend To. Si vous ne trouvez pas ce dossier, c’est parce que vous n’avez pas activé l’affichage des fichiers et dossiers cachés à partir du Panneau de configuration. Notez que vous pouvez enregistrer plusieurs scripts à la fois, avec pour chacun des paramètres différents.

  • Sélectionnez un ou plusieurs fichiers à partir de l’explorateur Windows, puis, dans le menu contextuel, l’option Envoyer vers>dcraw. Les fichiers sont ainsi automatiquement développés suivant les paramètres de développement précisés dans le script et enregistrés dans le même fichier que celui des fichiers RAW.

12 commentaires “Linux pour les photographes – Cinquième partie

  1. Merci pour cette article qui m’a permis d’utiliser directement dcraw sans passer le sous-traitement qui peut être effectué par les divers logiciels utilisant cette « routine » de dématriçage.

    La question que je me pose est la suivante : si je modifie à la prise de vue l’exposition (en sur-exposant ou sous-exposant), appliquer directement sur le fichier raw la « routine » dcraw conserve-t-il cette modification ou l’exposition est-elle directement remise à zéro ?
    Merci d’avance.

  2. Le fichier RAW produit dépend des paramètres de prise de vue, tels que vitesse, ouverture et sensibilité (ce sont d’ailleurs les seuls – contraste, netteté, saturation, etc n’affectent pas le RAW).
    Un fichier RAW étant un fichier RAW, il garde toute ses caractéristiques de départ, quel que soit le logiciel de dématriçage utilisé, y compris dcraw.
    Par contre, il se peut qu’un fichier complémentaire soit créé lors du dématriçage, ce fichier contenant les réglages appliqués lors du dématriçage (fichier .xmp, .bib ou autre, fonction du logiciel utilisé).

  3. Un article intéressant, mais il aurait été plus judicieux de l’intitulé « Un logiciel libre pour développer ses fichiers RAW » plutôt « Linux pour les photographes – 5eme partie », étant donné qu’environ 3/4 de l’article se passe sous Windows, parle de la version Windows de DCRaw, utilise Photoshop pour faire des comparaisons d’images, etc.. On a l’impression que le « Linux » était un prétexte pour parler de dcraw (excellent au demeurant), sans pour autant l’utiliser sous Linux.

  4. Comment se fait-il que dans une série intitulée « linux pour les photographes », on trouve « pour installer dcraw, copier le fichier dcraw.exe » (ie une installation windows)…
    Pinaillage pinaillage 🙂 Mais bons articles néanmoins…

  5. @glopglop : oui, pinaillage, comme vous dites, puisque tout a été dit dans mon précédent commentaire 🙂 Je joindrai à mon prochain article (en cours d’écriture…) des captures d’écran Linux, juré et craché:-))

  6. Vous trouvez que les fichiers traités dans dcraw présentent plus de bruit que ceux traités dans Adobe Camera Raw. dcraw a une option (paramètre -n) de débruitage utilisant un algorithme à base d’ondelettes que je trouve pour ma part très efficace. L’avez-vous essayé, et qu’en pensez vous ?

  7. Effectivement, l’algorithme à base d’ondelettes, je l’ai testé un peu, mais puisque je le trouve plutôt délicat à doser (aucun aperçu visuel…), je l’ai vite écarté. Par ailleurs, UFRaw l’utilise aussi et je trouve qu’il est très difficile de trouver un réglage qui réduit le bruit tout en préservant les petits détails. Je serais donc intéressé par un petit retour d’expérience de votre part !

  8. C’est clair qu’entre dcraw qui n’offre aucun aperçu visuel, et UFRaw qui ne permet l’aperçu qu’à un zoom maximum de 50%, il n’est guère pour l’instant envisageable d’utiliser l’algorithme à base d’ondelettes pour fignoler aux petits oignons une image individuelle…

    Je l’utilise plutôt dans une approche « traitement de masse », pour atténuer légèrement le bruit de ma production « de base » sans trop perdre de détails.

    J’applique via un script une valeur proportionnelle à la valeur d’ISO du fichier : avec un Nikon D60, -n 150 pour 400 ISO, -n 300 pour 800 ISO…

    A ces niveaux, je trouve que le bruit dans les ombres est réduit de manière significative, et ce sans pratiquement perdre dans les détails.

  9. Je vois que pas mal de personnes utilisent comme valeur de seuil pour la réduction de bruit par ondelettes la valeur ISO divisée par 8, soit -n 100 pour 800 ISO.

    Je vais un peu plus expérimenter pour me faire une idée.

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