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Nikon D5200 : l’autofocus

Un autofocus (AF) fonctionne grâce à ce que l’on appelle un « module AF », regroupant un ensemble de pièces électroniques et notamment de petits capteurs d’image correspondant aux 39 « collimateurs » apparaissant dans l’afficheur. Ces cellules analysent une toute petite partie de l’image visée afin de déterminer si le sujet situé dans leur champ est net ou non, et pilotent ensuite l’objectif jusqu’à l’obtention du point (la netteté du sujet).

Il est possible de laisser le D5200 sélectionner le collimateur sur lequel sera effectuée la mise au point ou de le choisir manuellement pour forcer l’appareil à faire le point sur telle ou telle zone de l’image.

Le système AF du D5200 dispose de trois modes de fonctionnement (A, S et C). Si le mode AF est déterminé par l’appareil dans les modes Photo et Scène, l’utilisateur conserve, en revanche, la main en modes P, A, S et M, et peut choisir le mode AF en fonction du sujet photographié. En effet, comme nous le verrons ci-après, il n’existe pas de mode parfaitement adapté à toutes les circonstances, aussi aura-t-on souvent à en changer, notamment en photo créative.

nikon_d5200 autofocus viseur

Le viseur possède une mire AF matérialisant approximativement la couverture des 39 capteurs AF. Les 9 capteurs du centre sont en croix ; les 30 plus excentrés sont linéaires verticaux. Leur disposition autorise une assez bonne gestion des sujets, même excentrés.

Sur le D5200, l’autofocus dispose de neuf capteurs « en croix » et trente « linéaires ». En autorisant une analyse bidirectionnelle de la zone, les capteurs en croix montrent une plus grande acuité et souvent une plus grande sensibilité que les capteurs en ligne qui s’avèrent inefficaces sur certains sujets. Pour faire correctement leur analyse, les capteurs en ligne ont en effet besoin qu’il existe un angle entre l’orientation du sujet et leur propre orientation. Les capteurs en croix sont plus « discriminants ».

Efficacité et limites de l’AF

Pour rappel, la rapidité et la précision d’un AF sont en partie liées à certaines caractéristiques du boîtier :

  • performances et nombre des capteurs AF (ce qui dépend de la gamme d’appareils) ;
  • nature et sensibilité des capteurs (capteur en croix plus performant) ;
  • système d’interprétation des données collectées.

Certaines caractéristiques de l’objectif contribuent aussi à l’efficacité de l’AF, notamment l’ouverture maximale du diaphragme. Les objectifs lumineux permettent de disposer de plus d’informations, soit une analyse et une interprétation plus fines qui se traduisent par un AF à la fois plus réactif et plus précis qu’avec un objectif à l’ouverture plus modeste. En deçà d’un certain niveau de luminosité – si l’ouverture maximale de l’objectif est inférieure à f/5,6 (f/6,3 ou f/8 par exemple) –, l’AF du boîtier peut s’avérer inopérant car il ne dispose pas d’assez de lumière pour œuvrer.

nikon_d5200 autofocus

Le système autofocus du D5200 sera d’autant plus performant que vous lui adjoindrez des objectifs lumineux. 200 mm, 800 ISO, f/4, 1/800 s. (Photo M. F.)

Lorsque la luminosité est vraiment faible et que le D5200 peine à détecter une zone suffisamment contrastée pour « accrocher » le point, il peut, en mode AF-S, émettre un faisceau lumineux grâce à une lampe d’assistance placée sur le boîtier à côté de l’objectif. Sa portée est de 3 m maximum et il ne fonctionne que si le collimateur central est choisi. Cette aide à la mise au point automatique (voir mode d’emploi p. 35) peut être salvatrice ou néfaste selon que l’on prend ses photos au vu de tous ou, au contraire, que l’on souhaite passer inaperçu…

Malgré toutes les qualités et performances de l’appareil, il reste des sujets bien connus pour piéger l’AF : sujet totalement uniforme, mal éclairé ou ne présentant pas suffisamment de contraste (vaste zone de ciel bleu), ou encore certaines formes géométriques (voir mode d’emploi p. 34).

nikon d5200 autofocus

Certains cas de figure empêchent l’usage de l’AF, comme avec ce paysage noyé dans la brume. La solution a consisté à passer en mise au point manuelle. 400 mm, 1 000 ISO, f/8, 1/1 500 s. (Photo M. F.)

Enfin, notons que l’emploi de certains filtres perturbe aussi le système. En cas de dysfonctionnement ou de non-fonctionnement de l’AF, il faudra forcer l’appareil à faire la mise au point sur un capteur donné ou réaliser une mise au point manuelle.

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Un commentaire “Nikon D5200 : l’autofocus

  1. Bonsoir

    Je viens d acquerir un d5200 en second boitier il me semble que l autofocus ne fonctionne pas car rien a micourse avec un 28/200 TAMRON que puis je faire attendu que c’est un appareil d occase

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