Questions Photo

White Christmas : gestion des couleurs et point blanc

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Confrontation simultanée de deux blancs : illuminant du papier et point blanc de l‘écran

Si l’on compare en un seul regard une image affichée par un écran et sa version imprimée sur papier, la vision simultanée des deux objets, le papier et l‘écran, va baser sa perception du blanc sur une adaptation chromatique unique. Pour que la comparaison des deux images soit valide, il faut que la perception simultanée des deux blancs soit cohérente. Il est donc théoriquement nécessaire que leurs couleurs soient identiques, c’est-à-dire que le point blanc de l‘écran soit réglé sur la couleur de l’illuminant utilisé pour éclairer le papier.

Or, l’illuminant standard utilisés par les imprimeurs pour examiner leurs productions, qui est d’ailleurs aussi l’illuminant d’observation prévu dans les profils d’imprimantes, est quasiment toujours D50, un blanc de la catégorie des blancs bien blancs, mais tout de même un peu jaunâtre…


Poste de travail Just Normlicht conçu pour synchroniser l’illuminant du papier, par exemple D50, et le point blanc d’affichage.

Nous vous avions prévenu, blanche est l’angoisse du photographe face au réglage de son point blanc… Doit-il finalement le régler sur le D50 (5 000 K) des imprimeurs, sur le rayonnement solaire D65 (6 500 K) préconisé dans plusieurs livres, ou bien sur le Super Blanc plus blanc que blanc E (5 400 K) dont nous avons vu plus haut qu’il était le seul et unique “blanc absolu” ?

N’importe quoi ? Pas tout a fait !

Découvrons maintenant pourquoi il ne faut pas être exagérément polarisé sur le réglage du point blanc d’affichage. Nous allons voir en effet que la flexibilité de notre perception du blanc va presque nous permettre d’adopter impunément “n’importe quel blanc” pourvu qu’il soit situé dans la zone des blancs bien blancs du diagramme de chromaticité.

La comparaison écran/papier exige une synchronisation précise de l‘écran et de l’illuminant du papier, mais uniquement dans le cas où vous observez les deux objets, l‘écran et le papier, dans un seul et même regard. Si en revanche votre observation est menée alternativement en faisant pivoter votre regard vers l’un des deux objets puis vers l’autre, alors votre perception visuelle accomplit la remarquable acrobatie consistant à s’adapter au point blanc de l‘écran quand vous observez l’affichage puis à s’adapter à l’illuminant du papier quand vous observez l’imprimé. Quand vous regardez le papier éclairé sous D50, c’est la couleur jaunâtre de cet illuminant qui vous paraît blanche, puis, quand vous observez votre écran réglé sur un point blanc D65, c’est la couleur bleuâtre de ce dernier que vous interprétez comme blanche…

Alors, me direz-vous, je peux adopter n’importe quel point blanc puisque ma perception visuelle s’y adaptera ! N’allons pas si loin dans l‘éloge de la paresse. L’adaptation chromatique de la vision n’est en effet ni parfaite, ni totale. L’illuminant D50, par exemple, se situe très bas dans le jaune sur l‘échelle des blancs bien blancs, et il n’est pas très commode pour votre vision de s’y adapter. Selon la capacité individuelle de leur perception et la qualité de leur environnement (niveau et couleur de l‘éclairage ambiant), la plupart des photographes trouveront D50 trop jaune, marquant ainsi que leur adaptation chromatique au point blanc de leur écran n’est pas complète.

Adobe et Apple : mises à jour dédiées aux formats RAW

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Juste à temps pour les fêtes de cette fin d’année, Adobe et Apple publient des mises à jour dédiées aux formats RAW les plus en vogue. Si Lightroom 2.6 et Camera Raw 5.6 remplacent les versions bêta publiques homonymes, sorties il y a quelques semaines, une mise à jour pour Mac OS X embellit les logiciels Aperture et iPhoto (08 et 09) par la prise en charge de plusieurs formats RAW, ceux des derniers appareils Canon et Nikon.

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Photoshop Mobile pour iPhone, un Photoshop de poche

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Découvrir Photoshop Mobile

Passé cette brève, mais nécessaire présentation, il est temps de se pencher sur la version mobile de Photoshop.com. Après avoir installé et lancé l’application PS Mobile sur son iPhone, on se trouve automatiquement orienté vers le mode Edit (édition). Les autres icônes du menu sont, elles, entièrement consacrées à l’interaction avec Photoshop.com :

  • Online, pour visualiser les images ventilées dans les différents albums,
  • Upload, pour envoyer vos créations sur votre espace d’hébergement,
  • Settings, pour renseigner les paramètres de connexion à Photoshop.com.

(Cliquez sur ce GIF animé)

Pour réellement débuter la retouche d’image, sélectionnez une photo dans la bibliothèque de votre téléphone (menu Select photo), ou bien en prenez-en une avec l’appareil intégré (menu Take Photo).


En haut de l‘écran le menu de retouche, de gauche à droite, les icônes Cadrage, Réglage, Effet artistiques et Filtres. En bas, de gauche à droite, Sortir, Revenir à l‘étape précédente, Aller à l‘étape suivante, Sauvegarder.

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DxO Optics Pro : zoom sur six nouveautés de la v6

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Mise en place instantanée de modules d’objectifs

De même que le logiciel repère et signale qu’il n’a pas de module pour telle ou telle optique, de même il peut indiquer qu’un module existe mais qu’il n’a pas encore été installé.

Si vous disposez d’une connexion Internet active, il suffit alors de cliquer sur la petite flèche qui s’affiche sur l’icône de l’image, dans la fenêtre Projet, pour activer le chargement du module manquant. Il sera opérationnel de façon instantanée, alors que cette procédure impliquait un redémarrage du logiciel dans les versions précédentes !


Chargement automatique d’un module de correction.

Amélioration de la correction de netteté

La palette Détails ne donne accès au réglage Netteté de l’optique que si un module a été chargé (dans le cas contraire, on utilisera le réglage manuel Masque de netteté).

Le réglage Netteté de l’optique dispose désormais d’un réglage manuel optionnel de renforcement des fins détails, qui se caractérise par le fait qu’il ne génère pas de franges blanches (comme le ferait un réglage traditionnel d’accentuation). On affichera l’image à 75 % (fichiers haute définition, par exemple 18 à 24 Mpix) ou à 100 % (fichiers de 10 ou 12 Mpix) pour en apprécier exactement l’effet. A ce sujet, notez que les boîtes de dialogue des zooms image intègrent désormais la position 75 % qui est l’affichage minimal pour apprécier des corrections de bruit ou de netteté.


Correction de la netteté des détails par la commande Netteté de l’optique.

Création facile des autoréglages (presets)

Les autoréglages (antérieurement nommés “presets”) permettent d’automatiser les traitements sur un lot d’images et sont accessibles dès la sélection des photos du projet, ou en cours de personnalisation, par un clic droit sur la vignette en cours. Mais ce clic droit donne désormais aussi la possibilité de créer directement un autoréglage à partir des réglages en cours d’une image, alors que la procédure par défaut du menu Editeur d’autoréglages, toujours disponible, implique du temps et du soin pour vérifier que toutes les commandes nécessaires sont cochées.

La sauvegarde des autoréglages rapides est instinctive, puisqu’il suffit de leur donner un nom. Bien entendu, quand on personnalise une seule image par des réglages spécifiques à partir de l’espace de travail Utilisateur expérimenté, toutes les options peuvent être mémorisés sans jamais ouvrir l‘éditeur d’autoréglages, et il est possible de créer des “copies virtuelles” pour mémoriser plusieurs interprétations de la même image.


Création d’un autoréglage après un clic droit sur la vignette.

Cette procédure a été utilisée pour créer très vite des réglages personnalisés de réduction du bruit, à partir de l’autoréglage par défaut ; ils ont ensuite été mémorisés par modèle d’appareil et grade ISO.



Exemple d’autoréglage Nikon D3x à 3 200 ISO.

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Nikon : deux nouvelles optiques pour le feu de l’action

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Deux mois avant l’ouverture des Jeux olympiques de Vancouver, Nikon présente deux nouveaux produits taillés pour la photographie de sport et d’action. Promis à remplacer l’AF-S VR NIKKOR 300 mm f/2.8G IF-ED, le nouveau super téléobjectif AF-S NIKKOR 300 MM F/2.8G ED VR II est équipé de la technologie de réduction de vibration de nouvelle génération (VR II) et du nouveau mode A/M.

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Pentax : un nouvel objectif macro

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Décidément, les spécialistes de la macrophotographie sont dorlotés ces derniers temps : objectifs stabilisés chez Nikon et Canon, ultralumineux chez Zeiss et Tamron et à focale “courte” chez Pentax, Tokina et Sony, l’offre est tellement importante qu’il devienne difficile de choisir l’optique de ses rêves. Alors que la stabilisation optique intègre déjà les appareils photo de la marque, Pentax présente le premier objectif macro tropicalisé.

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Image Ingester Pro : la productivité en amont

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Flux de production avec Image Ingester Pro

Voici les différentes étapes d’un flux de travail mutualisé entre Image Ingester Pro, Bridge et/ou Lightroom. Suivant vos propres besoins et préférences, vous pouvez changer l’ordre chronologique ou même supprimer ou ajouter certaines étapes.

Dans Image Ingester Pro (automatique):

1. Transfert sur l’ordinateur.
2. Sauvegarde.
3. Vérification.
4. Changement des noms de fichiers.
5. Attribution de métadonnées de base (copyright, adresse, etc.).
6. Application de mots-clés communs.
7. Éjection des cartes.

Dans l’appareil photo

8. Effacement des fichiers ou formatage de la carte (fait dans l’appareil).

Dans Bridge (flux de travail 1):

9. Constitution du fichier cache
10. Tri et notation des images (notes et libellés).
11. Application de mots-clés specifiques (ceux qui s’appliquent qu’à une ou à un petit nombre d’images).
12. Correction dans Camera Raw
13. Conversion au format DNG
14. Catalogage dans Expression Media, IMatch, etc.

Dans Lightroom (flux de travail 2):

9. Importation et création des aperçus.
10. Tri et notation des images (notes et libellés, collections et collections dynamiques)
11. Application des mots-clés spécifiques (ceux qui s’appliquent qu’à une ou à un petit nombre d’images).
12. Correction.
13. Exportation des images sous forme de fichiers Bitmap, pages Web, etc., impression jet d’encre

Les avantages d’Image Ingester Pro reposent sur l’automatisation des premières étapes du flux de production. Bien que le logiciel ne soit pas toujours simple d’emploi et convivial (à noter l’obligation de ré-enregistrer plusieurs jeux de paramètres définis après la moindre modification d’un d’eux), le logiciel débarrasse ses utilisateurs de nombreuses manipulations répétitives et susceptibles de provoquer des erreurs. Le logiciel se veut rassurant et il l’est vraiment : les cartes mémoire ne sont jamais effacées et les fichiers RAW jamais altérés puisqu’il enregistre ses modifications au sein de fichiers XMP. À noter aussi le parfait respect des standards en vigueur : hormis les métadonnées XMP, Image Ingester Pro maîtrise aussi le schéma IPTC et le format DNG. Mais il ne suffit pas d’avoir de l’érudition, mieux vaut éviter les ignares, c’est-à-dire les logiciels qui boudent encore ces standards. S’il complète parfaitement Lightroom, Bridge, iView Media Pro et Expression Media, il ne saura pas s’exprimer pleinement avec d’autres logiciels, et notamment Capture One (qui stocke les métadonnées dans des fichiers propriétaires), DxO Optics Pro (qui ne sais lire ni les fichiers DNG ni les métadonnées IPTC) et Aperture (qui suit un système propriétaire pour enregistrer les informations relatives aux images du catalogue).

Commercialisé à 40 $ sur le site de son auteur, Image Ingester Pro n’est pas particulièrement bon marché, mais je l’ai trouvé suffisamment pratique pour mon propre flux de travail et complémentaire à mes logiciels . Pour savoir s’il puisse vous convenir, vous pouvez télécharger une version d’essai sur cette page. Sur la même page, vous trouverez également la configuration minimale pour ce logiciel et d’autres utilitaires plus ou moins utiles, payants ou gratuits.

DxO Optics Pro : une version pour Snow Leopard et quinze nouveaux appareils

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Après avoir privé certains “early adopters” de Snow Leopard de leur logiciel de développement RAW, la société DxO publie enfin une version de DxO Optics Pro pleinement prise en charge par ce système d’exploitation. Alors qu’il ne s’agit pas encore de la toute nouvelle version 6.0 (dont la sortie est programmée pour le début de l’année prochaine), les utilisateurs Mac bénéficient tout de même de la prise en charge par DxO Optics Pro de 15 nouveaux appareils.

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Le magazine Eyrolles
des techniques photo

Animé par Volker Gilbert et publié par les éditions Eyrolles, QuestionsPhoto vous propose des articles de fond sur les techniques photo, mais aussi des actus, des critiques de livres... et des réponses à toutes vos questions !