Questions Photo

La chambre noire sans mauvaises odeurs (tutoriel)

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Alternatives

Camera Raw et Lightroom ne sont pas les seuls logiciels de développement RAW à proposer un mode de conversion pour transformer vos images couleur en noir et blanc. Voici quelques autres exemples :

  • Capture One 4.0 offre (sous ICC Profile>Effects) plusieurs profils pour obtenir du noir et blanc : B&W, B&W Panchromatic, B&W Yellow filter. Vous pouvez affiner le résultat en jouant sur la courbe de transfert (Curve) située dans l’onglet Quick, sur le contraste, sur la courbe (Curves) située dans l’onglet Exposure, et sur la balance des couleurs (Color Balance), puis en corrigeant l’image dans Photoshop grâce aux techniques de correction locale détaillées plus haut.


Héloïse, Canon EOS 1Ds, EF 100 mm f/2 USM

  • Dédié aux nostalgiques de la photographie argentique, DxO propose le FilmPack qui peut s’utiliser seul ou à partir de DxO Optics Pro et de Photoshop. Dans DxO Optics Pro, les fonctions du Filmpack sont affectées à deux palettes d’outils : Couleur, pour choisir le profil d’un film, et Détail, pour associer le grain du même film ou d’un autre à l’image que vous souhaitez transformer en noir et blanc. Sachez que le Filmpack n’est pas limité au noir et blanc, utilisez-le sans hésitation pour vos images couleur afin de leur donner l’aspect colorimétrique et la texture granuleuse d’un film argentique, diapo ou négatif couleur.
  • Nikon Capture NX et LightZone offrent une incroyable souplesse pour développer vos fichiers RAW en vous donnant accès aux corrections locales sans que vous soyez pour autant obligé d’apprendre à manipuler les calques et les masques de Photoshop. Ces deux logiciels sont également préconisés lorsqu’il s’agit de corriger des images de type Bitmap (JPEG ou TIFF) : bien que parfois assez lents, Capture NX et LightZone vous aident à passer moins de temps devant votre écran…


Admirateurs, Canon EOS 1Ds, EF 70-200 mm f/4 L USM

  • Viveza, le nouveau plug-in Photoshop de l’éditeur allemand Nik Software, bénéficie des U-points de Nikon Capture NX (dont Nik est par ailleurs l’inventeur). Malheureusement réservé aux fichiers Bitmap (pour des raisons politiques…), Viveza offre tout de même une souplesse remarquable pour corriger la luminosité et les couleurs de vos images numériques. Lorsqu’on ouvre une image noir et blanc à partir de Photoshop (Filtre>Nik Software>Viveza), le plug-in permet de placer plusieurs points de contrôle sur l’aperçu (cliquez sur Dupliquer pour copier le point de contrôle ainsi que ses réglages), en jouant sur le diamètre, la luminosité, le contraste et la saturation du périmètre d’intervention. Après avoir validé les corrections locales, la photo s’ouvre de nouveau dans l’interface de Photoshop ; les corrections sont placées sur un calque séparé ce qui permettra de les affiner par la suite, grâce à l’opacité du calque, son mode de fusion ou en l’associant à un masque. Notez que l’on peut transformer le calque “Viveza” en objet dynamique, pour davantage de souplesse…

  • Outre le DxO FilmPack, de nombreux plug-in Photoshop s’attèlent à rendre la photo noir et blanc plus simple : Exposure2 de l’éditeur AlienSkin simule de nombreuses émulsions noir et blanc, ConvertToBW Pro est un autre plug-in très performant, Virtual Photographer est gratuit et uniquement disponible pour Windows, B/W Styler offre à la fois les filtres noir et blanc, le grain, les grades et d’autres paramètres de la chambre noire “traditionnelle”. A vous d’en dénicher (et d’en essayer) d’autres !

Pour information, un ouvrage intitulé “Le noir et blanc avec Lightroom et Photoshop CS3” paraîtra aux éditions Eyrolles avant l‘été.

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Lightroom 1.4 et Camera Raw 4.4 – Sortie prématurée…

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Depuis très tôt ce matin, Adobe propose deux nouvelles mises à jour pour Lightroom (1.4) et Camera Raw (4.4). Outre la prise en charge de plusieurs appareils récents (Canon EOS 450D, Fujifilm S100FS, Nikon D60, Olympus SP-570 UZ, Pentax K20D et K200D, Sony A200, A300 et A350), ces mises à jour améliorent le rendu des couleurs de nombreux appareils.

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Linux pour les photographes – Introduction

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Alors que de nombreuses internautes bénéficient, sans trop s’en rendre compte, du fruit de travail d’une poignée de développeurs passionnés et idéalistes (Firefox et Thunderbird), seule une minorité utilise le système d’exploitation qui est à l’origine des logiciels libres : les différentes distributions de Linux n’occupent qu’une part de marché négligeable (moins de 1 %), alors qu’ils sont bien implantés dans l’univers des serveurs.

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Linux pour les photographes – Première partie

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Les différentes manières d’essayer et d’installer Linux

La communauté Linux a compris depuis relativement peu de temps (ce qui peut paraître évident aujourd’hui ne s’est, en réalité, pas fait sans mal) qu’un effort considérable devait être entrepris afin de rendre l’installation d’un système Linux aussi simple que celle de Windows ou MacOS X. Ce ne fût pas toujours le cas, loin s’en faut. Il n’y a pas si longtemps, l’installation d’un tel système représentait une aventure au cours de laquelle beaucoup se sont cassé les dents.

Il convenait donc de réagir afin de rendre les choses plus simples et plus accessibles : sur la base des principes d’ouverture et de réciprocité, les développeurs se sont penchés sur l’amélioration de l’installation des différentes distributions et proposent aujourd’hui des solutions originales permettant de s’initier à ce système d’exploitation. Parmi les plus significatives, on peut citer :

  • le “Live-CD” : la distribution est contenue sur un CD-Rom de 650 Mo. Ce CD-Rom est amorçable, c’est-à-dire que l’ordinateur peut démarrer et fonctionner sur ce CD-Rom sans que le système d’exploitation préalablement existant ne soit modifié en aucune manière. Les données constituant ce CD-Rom sont librement téléchargeables sur Internet. Il est également possible d’obtenir gratuitement (les frais de port et le coût du CD peuvent être parfois facturés quelques euros) un CD-Rom amorçable sur simple demande. Cette solution non-destructive permet de tester telle ou telle distribution dans ses différents aspects (interface graphique, reconnaissance du matériel, connectivité internet, etc). Elle présente toutefois un inconvénient lié au fait que la réactivité du système dépend de la vitesse d’accès aux données présentes sur le CD-Rom, qui est beaucoup moins élevée qu’avec un disque dur. Cette méthode convient donc bien à une première prise de contact avec le nouveau système d’exploitation mais ne peut être envisagée dans une utilisation plus intensive. (A noter que le CD-Rom n’est pas le seul support possible pour une utilisation non-destructive. On peut également utiliser un Live-DVD-Rom qui contient plus de données. A l’inverse, certaines distributions, sont si petites – mais plus spartiates ! – qu’elles peuvent tenir sur une simple clé mémoire USB ne dépassant pas 50 MOctets – Damn Small Linux, par exemple.)
  • Le “dual-boot” : lorsque l’on décide d’aller plus loin, c’est-à-dire d’installer la distribution sur son disque dur (ce qui est parfaitement faisable à partir du Live-CD décrit précédemment – nul besoin de retélécharger autre chose), l’installation peut se faire en préservant le système d’exploitation préalablement existant. C’est au moment du démarrage de l’ordinateur que l’on décidera d’aller sur Windows ou sur Linux. Ainsi, on peut parfaitement faire fonctionner Linux dans un environnement optimal tout en continuant à pouvoir accéder à son ancien système d’exploitation si nécessaire.

A noter que le système Linux permet d’accéder aux partitions Windows ou Mac sans aucune difficulté. Il est ainsi possible d’accéder à ses documents depuis Linux et de continuer à les utiliser depuis cet environnement.

  • La machine virtuelle : lorsque l’on est allé encore plus loin, c’est-à-dire quand on a totalement migré vers un système Linux mais que l’on veut utiliser un logiciel qui ne fonctionne que dans un environnement Windows, il est possible d’installer Windows et le logiciel dans une machine virtuelle fonctionnant sous Linux (il s’agit de reproduire l’environnement matériel d’un ordinateur de manière logicielle). Ici, nul besoin de choisir le système d’exploitation au démarrage du PC. Il suffit de lancer la machine virtuelle dans Linux et sans avoir à quitter Linux. Parmi les principaux logiciels de machine virtuelle, on peut citer VMware , VirtualBox , Parallels ou encore Qemu .
  • La couche de compatibilité : cette notion ne correspond ni à l‘émulation ni à la machine virtuelle. Il n’est pas nécessaire de posséder Windows pour que cela fonctionne. Dans ce cas, on cherchera à fournir au logiciel fonctionnant nativement sous Windows l’environnement logiciel dont il a besoin (la structure des fichiers, la base de registre, les bibliothèques, etc). Le plus connu des logiciel qui permet cela est Wine . Grâce à Wine installé sur Linux, on peut faire fonctionner Adobe Photoshop CS2 (à condition de disposer d’une licence de Photoshop, bien entendu) sans pratiquement aucun problème.

Actualité : deux concours photo

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Alors que le printemps s’annonce timidement mais sûrement, vous pouvez utiliser les quelques rayons de soleil pour créer des chefs d‘œuvre qui seront peut-être primés à un des concours photo que nous sommes heureux de vous communiquer : celui des Pixelistes, à l’occasion de la 10.000e inscription, et celui de Trek magazine, dont le centième numéro est arrivé chez votre marchand de journaux.

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Transformer le numérique en argentique ?

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Il reste maintenant à appliquer le grain argentique à l’image. Pour en voir l’effet, il est faut passer en affichage 100% et choisir une zone significative de la photo pour savoir si le grain donnera un bon rendu de matière argentique. On choisit par défaut dans la palette Détail le grain correspondant au film sélectionné.
On peut aussi régler l’intensité et la taille du grain ; ici j’ai choisi d’intensifier un peu l’effet pour qu’il apparaisse bien sur un format moyen.


Application du grain d’origine du film choisi

Toutes les fantaisies sont possibles avec le grain, comme appliquer le profil d’un film noir et blanc haute sensibilité… On sort là du domaine mesuré pour créer quelque chose qui n’a jamais existé en argentique !


Application d’un grain argentique noir et blanc

Automatiser le traitement

Si l’on veut conserver son réglage pour d’autres images, il suffit d’ouvrir la palette Editeur de presets et de cocher tous les réglages utiles. On sauvegardera le preset sous un nom explicite, par exemple “Paysage-velvia50”, et on pourra ensuite sélectionner de nouvelles images auxquelles il sera appliqué automatiquement.


Sélection des réglages à mettre en mémoire


Création d’un preset

Il existe aussi des presets à télécharger gratuitement sur le site de DxO, mais leur création est suffisamment aisée pour vouloir passer un peu de temps à élaborer ses réglages favoris selon l’aspect argentique plus ou moins intense que l’on veut obtenir.


Après traitement avec le preset Paysage-velvia50

Affichage sur écran et travail en 16 bits par couche

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QUESTION :
A des fins d’archivage, je numérise mes négatifs noir et blanc et couleur en mode 16 bits par couche. Bien que Photoshop sache traiter des fichiers 16 bits, mon écran utilise uniquement 8 bits/couleur (16 millions de couleurs ou 32 bits) pour les afficher. Compte tenu de cette perte d’informations, y a-t-il une réelle utilité à travailler en 16 bits ?

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Viveza – quand correction sélective ne rime pas avec format RAW

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L’annonce récente d’un nouveau logiciel, Viveza, m’a interpellé à plus d’un titre : développé par l’éditeur Nik Software, ce nouveau logiciel intègre les célèbres algorithmes U-Point, dont bénéficient déjà les utilisateurs de Nikon Capture NX, dans un plug-in compatible avec Photoshop et Photoshop Elements ou toute application partageant la même architecture, sous Mac OS X et Windows.

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Le magazine Eyrolles
des techniques photo

Animé par Volker Gilbert et publié par les éditions Eyrolles, QuestionsPhoto vous propose des articles de fond sur les techniques photo, mais aussi des actus, des critiques de livres... et des réponses à toutes vos questions !