Questions Photo

Capture One 4.0 – Mieux vaut tard que jamais…

co4

Métadonnées

Très souvent sous-estimées et sous-exploitées, les métadonnées (EXIF, IPTC, XMP, XML…) comportent de nombreuses informations pouvant être utilisées par certains logiciels pour cataloguer, enregistrer les réglages de manière non destructrice ou pour corriger certaines aberrations en fonction de la sensibilité ISO (bruit) ou de l’objectif employé (aberrations chromatiques, vignetage et distorsion). Version allégée d’un logiciel à ambitions professionnelles, Capture One 4.0 n’offre qu’une gestion assez limitée des métadonnées.


Adoptant le format XML, les fichiers de réglages de Capture One sont, hélas, incompatibles avec ceux des logiciels Adobe.

Les métadonnées EXIF, enregistrées par l’appareil photo, sont affichées dans l’onglet Metadata (sections EXIF-Camera et EXIF-Exposure?, puis préservées lors de la conversion du fichier RAW au format TIFF, DNG ou JPEG. Vous pouvez ajouter une légende ainsi qu’un copyright à chaque image – les données sont enregistrées dans un fichier à l’extension .cos (compatible .XMP), lui-même enregistré, au sein du sous-dossier PhaseOne>Settings, dans le dossier d’images.

Format DNG

Conçu par Adobe comme un format ouvert d’archivage des fichiers RAW, le format DNG est déjà pris en charge par plusieurs dizaines d‘éditeurs de logiciels, dont Extensis, Canto, Apple et iView. Certains fabricants de matériel photo (Hasselblad, Leica, Ricoh, Pentax et Samsung) proposent des appareils directement compatibles avec ce format. Le nouveau “format RAW universel” peine encore à s’imposer auprès des fabricants plus importants (Canon, Nikon, Sony), mais il peut être intéressant d’enregistrer une copie de ses fichiers RAW au format DNG pour “garantir” l’accès durable aux photographies archivées. Basé sur les spécifications TIFF 6.0, le format DNG n’est qu’un simple “conteneur à contenu variable” qui peut contenir soit les données brutes d’un appareil, soit un fichier Bitmap dématricé.

Ne sachant décrypter et enregistrer que les fichiers RAW-DNG, Capture One préserve l’état “brut” des fichiers lors de l’enregistrement (contrairement à d’autres logiciels qui effectuent un dématriçage), tout en appliquant les réglages du logiciel – ce qui est parfait lorsqu’on souhaite enregistrer une copie conforme de ses fichiers au format RAW “universel” d’Adobe.


Canon EOS 1Ds, EF 100 mm f/2.8 Macro

Onglet Library (Bibliothèque)

N’espérez pas trouver un module de gestion d’images et catalogage aussi sophistiqué que celui de Lightroom. Cependant, Capture One offre tout de même quatre méthodes pour accéder aux fichiers stockés sur disque(s) dur(s) :

• Grâce à l’onglet Application Folders (Dossiers de l’application), vous accèderez directement aux trois dossiers composants le dossier Session, détesté par de nombreux utilisateurs du logiciel : le dossier Move-To folder reçoit les images lors de l’importation à partir d’une carte ou d’un appareil photo, Output Folder les fichiers développés et Trash folder les images supprimés à l’aide de la commande Delete (Supprimer).

• L’onglet Albums permet la création de dossiers virtuels, qui, tout comme les collections de Lightroom, regroupent des images de différentes origines (dossiers ou disques durs) selon des critères personnels. Contrairement à un dossier physique, il n’est pas nécessaire d’y copier les images pour qu’ils apparaissent dans un album — seul le chemin d’accès est mémorisé par le logiciel. Pour créer un album, faites un clic droit sur la cartouche Albums, sélectionnez la commande New Album parmi les entrées du menu contextuel, puis faites glisser les images sélectionnées à partir de l’explorateur de fichiers sur l’onglet Albums.

• L’onglet Favorite Folders permet de mémoriser vos dossiers d’images favoris.

• L’onglet Folders reproduit l’arborescence des fichiers sur vos disques durs.

Notez qu’il n’est plus nécessaire de créer une nouvelle session (qui comprend les trois sous-dossiers de l’onglet Application Folders) pour importer et développer ses images ; les utilisateurs du Mac, confrontés à cette gestion assez contraignante et surtout déroutante des anciennes versions du logiciel, peuvent donc enfin souffler. Cependant, la suppression des sessions a un prix : dès que vous développez un fichier RAW, le logiciel place dans le dossier source un dossier CaptureOne qui contient les fichiers cache nécessaires pour mémoriser les modifications et pour stocker les vignettes générées par le logiciel…

Photoshop Lightroom pour les photographes – Extraits et interview sur macgeneration.com

cg_lightroom_icon

Dans le cadre d’une présentation de l’ouvrage de Martin Evening, Photoshop Lightroom pour les photographes, Florian Innocente du site macgeneration, consacré à l’univers Mac, vient de publier une petite interview avec le traducteur du livre, à propos de cette nouvelle “race” de logiciels “tout en un”.

Lire la suite

Néologismes et traitement d’image

neologisme-2

Travaillez sans contraintes grâce au traitement non modal


Canon EOS 1Ds, EF 24 mm f/3.5 TS-E

Photoshop et de nombreux autres logiciels de traitement d’image intègrent majoritairement des boîtes de dialogue modales. Disposant typiquement de deux boutons, “OK” pour appliquer les réglages et “Annuler” pour quitter et annuler l’ensemble des modifications, ces boîtes de dialogue manquent cruellement de souplesse : appliqués par défaut, les modifications s’ajoutent les une aux autres et dégradent immanquablement la qualité des fichiers.


Appliquer ou annuler la modification : le dilemme éternel face à une boîte de dialogue modale

Bien que simple à réaliser pour les développeurs de logiciels et peu gourmand en “espace écran” (une seule boîte de dialogue est ouverte à la fois), le traitement modal souffre tout de même de quelques inconvénients :

• l’ouverture, puis la fermeture d’une telle boîte de dialogue demeure “chronophage”, il est parfois nécessaire d’arrêter une opération lorsqu’il faut ouvrir un utre menu pour rechercher une information manquante ;

• il est impossible d’essayer plusieurs réglages puisqu’il faut les appliquer pour en examiner le résultat.


LightZone prône un traitement 100% non modal.

Un flux de travail efficace exige ainsi un traitement non modal, proposé, fort heureusement, par la plupart des logiciels de développement RAW. Encore une fois, LightZone est un des logiciels les plus astucieux du marché : il combine le traitement non modal à une correction sélective, offrant une souplesse inestimable aux utilisateurs qui souhaitent retrouver l’expérience de la chambre noire “humide”. Je parie même qu’il ne sera bientôt plus nécessaire de faire des allers-retours fastidieux entre Lightroom et LightZone – Lightroom, un des spécialistes du traitement non modal, intégrera sans doute bientôt des corrections sélectives !

LightZone pour Linux – Le pingouin est de retour !

tux-linux

C’est avec tristesse que la petite communauté des photographes très attachés à Linux (et à LightZone) a appris cet été l’arrêt de mort de la version Linux du logiciel. LightZone est avec Nikon Capture NX un des deux seuls logiciels permettant de corrections sélectives, grâce à ses calques de réglage et ses masques vectoriels. La version Linux ne faisait jusque-là pas partie des préoccupations de LightCrafts – fut-elle seulement un passe-temps de l’ancien développeur en chef, Anton Kast ?

Lire la suite

Capture One 4.0 et Bibble 4.9.9

c1_4-0-box

Peu avant Noël et juste à temps pour accompagner les nouveaux appareils Nikon (D3 et D300) et Canon (40D, 1D et 1Ds MK III), deux éditeurs annoncent de nouvelles versions de leurs logiciels de développement RAW : tandis que la version 4.0 de Capture One est officiellement présentée sur le site de l’éditeur et fabricant de dos numériques moyen format, Phase One, l’éditeur texan Bibblelabs, annonce l’ultime version de la quatrième mouture de Bibble, dont le remplaçant se fait attendre.

Lire la suite

Photographier l’eau en mouvement sans trépied (tutoriel)

tuto_eau-8

3. J’ai ensuite ajouté un masque de fusion au calque 1 (en cliquant, dans la boîte de dialogue Calques, sur l’icône Ajouter un masque de fusion), tout en le remplissant en noir (Edition>Remplir).

Il m’a suffi d’activer l’outil Pinceau (B), d’appuyer sur la touche D (pour définir le blanc comme couleur de premier plan), puis de peindre sur les zones à révéler, en l’occurrence les rochers du premier plan. L’opération n’exigeant pas une précision extrême, j’ai opté pour une brosse assez grossière (226 pixels) d’une opacité réglée à 100%.

4. Plutôt que de rester dans Lightroom pour faire des corrections plus fines, je suis allé dans Photoshop et les ai appliquées au fichier TIFF 16 bits par couche. Outre une augmentation du contraste global (via un calque de réglage Courbe en mode de fusion Luminosité et réglé sur une opacité de 66%), j’ai rehaussé le contraste local (grâce à l’outil Accentuation appliqué sur une copie de l’arrière-plan), puis j’ai accru la saturation des rochers et de l’eau pour accentuer l’opposition des teintes chaudes et froides.

Voici le résultat final, aplati :


L’image résultante : les rochers sont biens nets, l’eau est floue – tout comme il faut…


Un autre exemple, issu de la même séance de prise de vue

Le mélange de deux, voire plusieurs photos exposées différemment n’est bien évidemment pas réservé aux photos prises au bord de l’eau ; n’hésitez pas à faire vos propres essais afin de varier vos photos de paysage, vos photos de nuit, ou, pourquoi pas, vos portraits…

Retouche à l’aide d’une série de photos dans une pile (tutoriel)

ecran1

La version Extended de Photoshop CS3 propose la fonction Statistiques dont certains réglages peuvent s’avérer intéressants pour réaliser des retouches sur une photo. Afin de pouvoir l’utiliser, il faut disposer d’une série de photos dont chacune doit montrer le même contenu mais avec quelques différences, soit au niveau de certains détails, soit au niveau de la qualité.

Lire la suite

Le Monde de la Photo.com : quand la presse web se porte au secours de la presse écrite

lmdp

Que la presse magazine se porte mal est un secret de polichinelle. Certains accusent les nombreux sites web et blogs relayant des informations de qualité, mais j’estime que la crise est bien plus profonde que cela. Au lieu de pleurer la disparition d’un magazine de plus, voici une bien bonne nouvelle : Reflex(e) Numérique, disparu très récemment après cinq années d’existence, renaît, tel un phénix, de ses cendres !

Lire la suite

Le magazine Eyrolles
des techniques photo

Animé par Volker Gilbert et publié par les éditions Eyrolles, QuestionsPhoto vous propose des articles de fond sur les techniques photo, mais aussi des actus, des critiques de livres... et des réponses à toutes vos questions !