Questions Photo

La chambre noire sans mauvaises odeurs (tutoriel)

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Simuler la gamme de contraste des papiers noir et blanc

Dans la chambre noire, on utilise des papiers à grade fixe ou à contraste variable qui s’adaptent aux négatifs plus ou moins contrastés que l’on souhaite tirer. Bien que cela ne soit plus nécessaire dans la chambre claire, il est parfois utile de jouer de la même façon sur le contraste d’une image numérique.

Selon les marques, les papiers les moins contrastés portaient les grades 0 ou 1, les plus contrastés les grades 4 ou 5, le grade 2 (ou 3) étant considéré comme le grade standard. Les grades “doux” sont peu contrastés, mais très nuancés dans les gris moyens ; les grades “durs” ne possèdent que peu de nuances en dehors des tons foncés et hautes lumières, mais offrent un rendu très graphique. Voici la procédure à suivre pour simuler les différentes gammes de contraste :


Grâce à l’outil Courbe de Photoshop, vous pouvez recréer les grades de la chambre noire traditionelle – ici de 0 à 5…

Lightroom 1.4 et Camera Raw 4.4 – Sortie prématurée…

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Depuis très tôt ce matin, Adobe propose deux nouvelles mises à jour pour Lightroom (1.4) et Camera Raw (4.4). Outre la prise en charge de plusieurs appareils récents (Canon EOS 450D, Fujifilm S100FS, Nikon D60, Olympus SP-570 UZ, Pentax K20D et K200D, Sony A200, A300 et A350), ces mises à jour améliorent le rendu des couleurs de nombreux appareils.

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Linux pour les photographes – Introduction

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Alors que de nombreuses internautes bénéficient, sans trop s’en rendre compte, du fruit de travail d’une poignée de développeurs passionnés et idéalistes (Firefox et Thunderbird), seule une minorité utilise le système d’exploitation qui est à l’origine des logiciels libres : les différentes distributions de Linux n’occupent qu’une part de marché négligeable (moins de 1 %), alors qu’ils sont bien implantés dans l’univers des serveurs.

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Linux pour les photographes – Première partie

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Quelles sont les applications pratiques de ces principes ?

Le monde du libre ne se résume pas à Linux. En effet, il est fort probable que vous utilisiez déjà des logiciels libres et ce, sur une plate-forme Microsoft Windows ou Apple. Firefox et Thunderbird (navigateur Internet et logiciel de courriel tous deux édités par la fondation Mozilla) sont deux logiciels libres et gratuits dont la pénétration est largement supérieure à Linux lui-même. En Europe, Firefox est utilisé par 20 à 25% des internautes.

Ces deux logiciels sont libres, gratuits et multi-plate-formes. Ils peuvent être installés sans contrepartie financière sur Windows, Mac ou Linux. Des améliorations peuvent être apportées par n’importe quel développeur, les autres développeurs pouvant s’appuyer ou non sur ces améliorations pour en apporter d’autres.

Ces deux ambassadeurs du logiciel libre que représentent Firefox et Thunderbird ne sont que la partie émergée de l’iceberg. Forts des principes d’ouverture et de réciprocité, des groupes de développeurs ont adapté les codes existants à une utilisation particulière. Certains se sont attelés au développement d’une réelle interface graphique, d’autres au développement de fonctions de sécurité, etc. Le tout constituant peu à peu en la création de diverses variantes des systèmes de base et offrant des systèmes complets possédant une réelle originalité, voire une réelle culture. De là sont nées les différentes distributions qui rassemblent un noyau Linux, une interface graphique et un grands nombre de logiciels, l’ensemble respectant les principes du libre. Parmi les plus distributions les plus représentatives, on peut citer :

Une distribution est donc constituée d’un noyau Linux, d’une interface graphique (appelée aussi “Serveur X”), d’un gestionnaire de Bureau et de nombreux logiciels libres.

Actualité : deux concours photo

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Alors que le printemps s’annonce timidement mais sûrement, vous pouvez utiliser les quelques rayons de soleil pour créer des chefs d‘œuvre qui seront peut-être primés à un des concours photo que nous sommes heureux de vous communiquer : celui des Pixelistes, à l’occasion de la 10.000e inscription, et celui de Trek magazine, dont le centième numéro est arrivé chez votre marchand de journaux.

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Transformer le numérique en argentique ?

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Il reste maintenant à appliquer le grain argentique à l’image. Pour en voir l’effet, il est faut passer en affichage 100% et choisir une zone significative de la photo pour savoir si le grain donnera un bon rendu de matière argentique. On choisit par défaut dans la palette Détail le grain correspondant au film sélectionné.
On peut aussi régler l’intensité et la taille du grain ; ici j’ai choisi d’intensifier un peu l’effet pour qu’il apparaisse bien sur un format moyen.


Application du grain d’origine du film choisi

Toutes les fantaisies sont possibles avec le grain, comme appliquer le profil d’un film noir et blanc haute sensibilité… On sort là du domaine mesuré pour créer quelque chose qui n’a jamais existé en argentique !


Application d’un grain argentique noir et blanc

Automatiser le traitement

Si l’on veut conserver son réglage pour d’autres images, il suffit d’ouvrir la palette Editeur de presets et de cocher tous les réglages utiles. On sauvegardera le preset sous un nom explicite, par exemple “Paysage-velvia50”, et on pourra ensuite sélectionner de nouvelles images auxquelles il sera appliqué automatiquement.


Sélection des réglages à mettre en mémoire


Création d’un preset

Il existe aussi des presets à télécharger gratuitement sur le site de DxO, mais leur création est suffisamment aisée pour vouloir passer un peu de temps à élaborer ses réglages favoris selon l’aspect argentique plus ou moins intense que l’on veut obtenir.


Après traitement avec le preset Paysage-velvia50

Affichage sur écran et travail en 16 bits par couche

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QUESTION :
A des fins d’archivage, je numérise mes négatifs noir et blanc et couleur en mode 16 bits par couche. Bien que Photoshop sache traiter des fichiers 16 bits, mon écran utilise uniquement 8 bits/couleur (16 millions de couleurs ou 32 bits) pour les afficher. Compte tenu de cette perte d’informations, y a-t-il une réelle utilité à travailler en 16 bits ?

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Viveza – quand correction sélective ne rime pas avec format RAW

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L’annonce récente d’un nouveau logiciel, Viveza, m’a interpellé à plus d’un titre : développé par l’éditeur Nik Software, ce nouveau logiciel intègre les célèbres algorithmes U-Point, dont bénéficient déjà les utilisateurs de Nikon Capture NX, dans un plug-in compatible avec Photoshop et Photoshop Elements ou toute application partageant la même architecture, sous Mac OS X et Windows.

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Le magazine Eyrolles
des techniques photo

Animé par Volker Gilbert et publié par les éditions Eyrolles, QuestionsPhoto vous propose des articles de fond sur les techniques photo, mais aussi des actus, des critiques de livres... et des réponses à toutes vos questions !