Questions Photo

ColorMunki Photo – Petit singe bien malin

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Calibrer une imprimante

Si le calibrage d’une imprimante jet d’encre avec un spectrophotomètre ne s’impose que rarement pour un photographe amateur, il est presque indispensable pour un photographe de mariage qui fait ses propres tirages sur son imprimante jet d’encre ou traceur grand format et qui utilise des supports d’impression aussi “exotiques” que variés. Certes, on pourrait préférer passer par un prestataire de service spécialisé ou simplement télécharger un des nombreux profils ICC gratuitement mis à disposition par les fabricants d’imprimantes ou les papetiers, mais les prix baissent et les matériels les plus sophistiqués tels les spectrophotomètres ne sont plus la chasse gardée des seuls experts en couleur.

Bien évidemment, ColorMunki serait bien moins intéressant s’il ne permettait pas la création de profils pour imprimantes. Alors qu’il existe des solutions automatisées dont le tarif fait fuir la plupart des clients potentiels, la lecture manuelle de dizaines, voire de centaines de plages colorées était jusque-là un travail fastidieux qu’on préférait éviter. Bénéficiant du moteur du spectrophotomètre automatique Eye-One iSis, le ColorMunki se contente des mires de calibrage de 50 ou 100 plages. Et malgré le faible nombre de plages, la précision du ColorMunki surprend à plus d’un titre ; la qualité des profils que nous avons pu obtenir à partir d’une imprimante Epson 4880 est très satisfaisante. Que ce soit pour des impressions couleur ou noir et blanc, les profils procurent à la fois une excellente neutralité de l’échelle des gris, des couleurs subtiles et une suppression efficace des phénomènes de “bronzing”, de “banding” et de métamérisme.

Afin de rassurer les néophytes, le logiciel est encore une fois peu bavard en ce qui concerne les paramètres techniques qui contribuent à la création d’un profil d’imprimante. Il vous laisse seulement préciser l’imprimante et le nom du papier, puis vous propose d’imprimer une première feuille A4 qui comporte 5 rangées de 10 plages couleur (dont 7 plages comportent des nuances de gris). Veillez à imprimer cette mire (tout comme la seconde) en désactivant la gestion des couleurs de l’imprimante.

Laissez la feuille sécher (le logiciel préconise un temps de séchage de 10 minutes que vous n’êtes pas tenu de respecter), puis passez le spectrophotomètre sur les plages, dans le sens de la flèche, en commençant la lecture (appuyez sur le bouton de mesure) un peu avant la première plage. La lecture des plages est finalement très simple et il n’est pas nécessaire d’avoir appris la manipulation d’un spectrophotomètre : les plages sont très grandes et le ColorMunki réussit presque toujours à les lire au premier passage.


Le logiciel vous propose ensuite l’impression d’une seconde mire, dont les couleurs ont été générées en fonction de valeurs colorimétriques de la première. Imprimez-la avec les mêmes paramètres (gestion des couleurs désactivée), puis attendez quelques minutes avant d’en mesurer les plages avec le spectrophotomètre.


Commencent alors le calcul et l’enregistrement du profil. Là encore, nous regrettons qu’il n’y ait pas plus de souplesse pour nommer le profil…

Lightroom bêta 2.0 est arrivé !

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Le module Impression

Ce module bénéficie également de nombreuses nouveautés :

  • la fonction Picture package permet de placer librement plusieurs images sur une même feuille (jusqu’à six pages), il est possible de redimensionner et de déplacer chacune des images pour des mises en page sophistiquées ;
  • la commande Print to JPEG permet d’enregistrer vos photos mises en page dans un fichier JPEG – une option très intéressante pour créer des planches-contact à partir de vos images ;
  • vous pouvez modifier le taux d’accentuation en fonction de la résolution de sortie et du type de papier. Basé sur les algorithmes du plugin PhotoKit Sharpener, l’outil Print Sharpening est devenu très performant.

Nous n’avons pas pu aborder ici toutes les nouveautés passionnantes de Lightroom 2, mais une petite série d’articles consacrés aux évolutions du logiciel depuis sa première version est en cours. A suivre…

Configuration minimale

  • Windows : Processeur Pentium 4, Windows XP SP2 ou Vista Home Premium, Business, Ultimate ou Enterprise, 1 Go de RAM, Résolution écran 1024 × 768.
  • Mac : Processeur G4, G5 ou Intel, Mac OS 10.4 ou plus récent, 1 Go de RAM, 1 Go d’espace disque disponible, Résolution écran 1024 × 768.

Vous pouvez utiliser votre ancien numéro de série jusqu’au 31 aout 2008 ; si vous ne possédez pas encore de licence pour Lightroom 1.x, Lightroom 2 bêta fonctionnera pendant 30 jours.

Bien que les deux versions du logiciel cohabitent, Lightroom 2.0 utilise un autre format pour la base des données, ce qui nécessite de créer un nouveau catalogue. Notez que Lightroom 2.0 est actuellement en version bêta : utilisez-la pour tester le logiciel mais soyez conscients qu’elle n’est pas encore suffisamment stable pour votre travail de tous les jours…

Linux pour les photographes – Deuxième partie

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Autres fonctionnalités de F-Spot

  • Mode Plein écran et Diaporama. Le mode plein écran est bien adapté à l’examen rapide (dans un objectif de tri et comparaison de “rush”, par exemple) des photos importées au catalogue. Le mode Diaporama le complète favorablement en ce qu’il affiche les photos préalablement sélectionnées sous forme de diaporama. Bien qu’assez simples, les effets (enchaînements) disponibles sont plutôt efficaces.
  • *Fonctions de recherche.*F-Spot est doté de fonctions de recherche élémentaires. On peut effectuer un tri suivant l’étiquette, la date et la date d’importation d’une photo. Il faut reconnaitre que c’est très limité et l’on peut regretter de ne pouvoir bénéficier d’une fonction de recherche fondée sur les métadonnées.
  • Fonctions de retouche. Là encore, F-Spot reste assez élémentaire. On peut s’interroger sur l’intérêt d’incorporer des fonctions de retouche, même restreintes, dans une application destinée à l’organisation des photos. Il eut été préférable de porter les efforts de développement sur d’autres fonctionnalités. Voici les fonctions destinées aux fichiers JPEG : recadrage, ajustement des couleurs (Saturation, Teinte, Exposition, Luminosité, Contraste et Balance des blancs), puis d’autres pour corriger les yeux rouges, convertir une photo en noir & blanc et en tons sépia. N’oublions pas non plus l’outil Redressement, une fonction anecdotique nommée “Flou artistique” et enfin un ajustement automatique des couleurs.
  • Extensions. F-Spot possède la possibilité d’ajouter des fonctions supplémentaires par l’intermédiaire d’extensions disponible en téléchargement. Pour cela, il faut cliquer sur le menu Modifier>Extensions. Une fenêtre présentant la liste des extensions disponibles est alors affichée. L’extension “Fspot.DevelopInUFraw” permet de lancer directement UFRAw sans quitter F-Spot. L’extension “Fspot.SendToBibbleWorkQueue” (qui n’apparait pas sur la capture d‘écran ci-dessous et n’est disponible qu’avec les versions 0.4.1 de F-Spot et supérieures) permet, quant à elle, d’envoyer un ou plusieurs fichiers photo (RAW ou non) directement vers Bibble Pro en bénéficiant du “versionning”.

A noter également toutes les extensions offrant divers outils d’exportation, telles que la création d’un photo-CD ou d’un diaporama sur DVD, l’exportation d’une photo vers Flickr, PicasaWeb ou encore SmugMug, et celle d’une photo vers une galerie Web, au format “Gallery Menalto” ou “Original”. Les extensions proposent de redimensionner les photos afin de les adapter aux besoins spécifiques de chaque galerie Web. Les métadonnées peuvent être également incluses ou non lors de l’export. L’extension “Fspot.Sync.Metadata” permet d‘écrire les métadonnées dans les fichiers photo même si l’option “Ecrire les métadonnées sur le fichier” du menu Modifier>Préférences n’avait pas été activée. Les extensions sont proposées par des développeurs indépendants et permettent d’enrichir les fonctionnalités de F-Spot.

  • Gestion des couleurs. Bien que F-Spot possède la dépendance “lcms – Little Color Management System”, nous n’avons pas pu dénicher de boîte de dialogue permettant de modifier les paramètres de gestion des couleurs.
  • Gestion des doublons. Cette fonction disponible dans F-Spot souffre encore de petits dysfonctionnements : les doublons ne sont pas toujours détectés lors de l’importation. Pour y remédier, il suffit de supprimer manuellement la photo excédentaire.

F-Spot est disponible pour Ubuntu (et dérivés), Fedora Core et Gentoo. Suivant la distribution, il est installé par défaut ou facile à ajouter. Il est également disponible pour les autres distributions à condition de l’installer séparément. Vous ne trouverez pas toujours la version la plus récente, mais vous pourrez compiler la dernière version à partir des sources mises à disposition.

Conclusion

F-Spot est une application libre et gratuite destinée à la gestion des photos numériques sous Linux, parfaitement intégré à l’environnement de bureau Gnome. Simple et efficace, le programme possède les fonctions essentielles d’organisation et répond parfaitement aux exigences d’un photographe amateur éclairé. Toutefois, nous émettons quelques réserves quant à l’utilisation de F-Spot dans un cadre professionnel : outre l’existence de quelques petits bogues, il n’est pas encore possible de modifier ou d‘éditer librement l’ensemble des métadonnées IPTC.

Nous apprécions le fait de pouvoir lancer des logiciels d’images à partir de F-Spot et de bénéficier ainsi de différentes versions d’une même photo ainsi que de pouvoir écrire, dans les métadonnées (sauf fichiers RAW) des commentaires, étiquettes et notes. En revanche, nous déplorons l’absence d’une fonction de recherche plus élaborée et surtout l’absence d’une gestion des couleurs cohérente.
F-Spot est une application prometteuse et en plein développement, qui offre aux utilisateurs de Linux une alternative crédible aux logiciels payants (Photoshop Elements, Expression Media, StudioLine PhotoClassic…) des univers Windows et MacOS X.

Viveza – La correction locale en toute simplicité

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Deuxième exemple

Situé dans l’ombre, tout comme la maison à l’arrière-plan, ce bouquet de tulipes manque de vie. Grâce à quatre points de contrôle, trois pour intensifier les couleurs et un pour protéger les volets blancs d’une “pollution” intempestive, nous avons pu produire une image forte en couleurs.


Le premier point de contrôle agit sur le mur et les fleurs : augmentation du contraste et luminosité réduite.


Le deuxième point de contrôle protège les volets peints en blanc (valeurs par défaut à 0).


Le troisième point de contrôle intensifie le reflet du ciel.


Le quatrième point de contrôle rafraichît les fleurs !

Un nouvel appareil cosigné par Mamiya et Phase One

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Suite à une alliance conclue il y a quelques mois, Mamiya et Phase One annoncent la sortie d’un nouvel appareil photo numérique moyen format. Basé sur le boîtier Mamiya 645 AFD II et sur un dos numérique Phase One, il sera commercialisé sous deux appellations différentes, “Phase One 645” et “Mamiya 645 AFD III” et sera proposé en différentes déclinaisons associant l’appareil aux dos de la série P+, dont les définitions oscillent entre 16 et 39 mégapixels.

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Le magazine Eyrolles
des techniques photo

Animé par Volker Gilbert et publié par les éditions Eyrolles, QuestionsPhoto vous propose des articles de fond sur les techniques photo, mais aussi des actus, des critiques de livres... et des réponses à toutes vos questions !