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Canon EOS 7D : appréhender l’AF (deuxième partie)

C’est aussi le mode le plus intuitif que privilégieront les adeptes du cadrage-décadrage. Bien que son usage ne s’impose qu’assez rarement pour compenser une impossibilité d’accroche avec le 7D (alors qu’il est pratiquement indispensable avec un 5D Mark II par exemple !), de nombreux photographes estiment ce fonctionnement très pratique et intuitif (voir la rubrique suivante)…


La sélection manuelle du collimateur autorise un parfait contrôle de l’endroit où sera fait le point. Ici, dans un bus de nuit, j’ai pointé le collimateur sur le bâtiment et ainsi évité que l’automatisme n’accroche sur le reflet dans la vitre que je souhaitais rendre flou.

En suivi, puisque la zone de recherche/suivi du point est ici très réduite et déterminée manuellement, l’option est idéale quand le sujet est loin et assez petit dans le cadre et que l’on peut facilement le maintenir sous le collimateur ayant servi à son accroche et/ou qu’il évolue dans un environnement confus (arrivée au sprint en cyclisme par exemple). Elle est intéressante aussi quand on fait face à un sujet qui se rapproche, mais que le premier plan comporte des éléments proches pouvant détourner l’automatisme du “vrai” sujet (course de haies en cadrage frontal notamment) ; en revanche, elle est à proscrire quand on ne peut pas anticiper et/ou accompagner le sujet dans son mouvement.

Zone AF (sélection manuelle d’un bloc)
Ce (nouveau) mode se présente comme un compromis entre les deux précédents et regroupe les 19 collimateurs en cinq blocs indépendants. Le photographe choisit donc un pavé (de la même façon qu’il sélectionne un collimateur unique, à ceci près qu’ici tous ceux constituant le bloc s’affichent en même temps dans le viseur), au sein duquel l’appareil détermine sur quel(s) collimateur(s) sera fait le point.



Lors du choix du mode de zone autofocus, Zone AF (sélection manuelle d’un bloc) affiche les repères de position des capteurs AF en intégralité et en rouge. Le bloc de collimateurs sélectionné et son cadre sont mis en exergue ; bandeau et écran secondaire affichent le pictogramme [ ¯ ¯ ] AF (sélection auto). En situation de prise de vue, seul le cadre du bloc actif est visible.

Il est important de noter qu’ici, au sein d’un bloc, aucun collimateur ne prime sur les autres et que l’automatisme tend toujours à privilégier l‘élément le plus proche. Ainsi, certains esprits chagrins estimeront cette option un peu bâtarde, d’autant que le mode d’emploi souligne (certes, à juste titre) qu’elle ne peut prétendre à la précision de la sélection d’un collimateur unique, ni à la simplicité d’une gestion totalement automatique. Pourtant, elle autorise (enfin !) de s’affranchir du côté “tout ou rien” du système classique.


Privilégier “Zone AF” est conseillé en suivi quand on peut sensiblement maintenir la position du sujet assez serré dans le cadre, mais que son mouvement reste difficile à anticiper et/ou que certains éléments ou personnages risquent de perturber la sélection automatique. C’est le cas au tennis comme ici, mais aussi avec certains sports d‘équipe, en course à pied et en sports mécaniques de vitesse par exemple.

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Un commentaire “Canon EOS 7D : appréhender l’AF (deuxième partie)

  1. j’ai un 550d et un 7d et bien je suis plus satisfait de la qualité et du piqué du 550d
    Je travail avec le 70-20mm f2.8et le 17-55mm Canon.
    En soirée la différence est visible.

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