Questions Photo

Le Nikon D3 en reportage – Première partie

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Quelques images…


Préparation des grues. 14-24 @ 24 – 1/125 s – f/8 – 200 ISO


Juste une toute petite ridicule coma de rien du tout.


Vue d’ensemble. Le pont est encore au sol. 14-24 @ 14 – 1/500 s- f/8 – 200 ISO


Décollage en cours. 14-24 @ 44 – 1/350 s – f/8 – 200 ISO


Vue à 45 mètres de haut. 14-24 @ 14 – 1/180 s – f/8 – 200 ISO


Un peu plus bas. 14-24 @ 14 – 1/250 s – f/8 – 200 ISO


Crop à 100%


Opération terminée. 14-24 @ 14 – 1/250 s – f/8 – 200 ISO


Encore quelques soudures à réaliser avant de décrocher… 14-24 @ 15 – 1/350 s – f/8 – 200 ISO


Crop à 100%. Petit moirage de capteur?

Nous remercions Laurent Thion, photographe panoramiste et webdesigner de renom basé en région parisienne, de nous avoir autorisé à publier des extraits d’une petite série d’articles consacrés à l’appareil Nikon D3. Vous trouverez les articles au complet sur le site Urbanbike.com, tenu en main de maître par Jean-Christophe Courte.

Le Nikon D3 et les Nikkors de légende – Première partie

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Synthèse de tout cela : retour vers le futur

Le D3, premier reflex Nikon à capteur plein format (dénommé FX) donne effectivement envie de recycler son matériel, surtout en ce qui concerne les grands angulaires. Bien que l’achat d’un zoom grand angulaire spécialement calculé pour insoler un capteur soit pratiquement incontournable pour tirer la quintessence du D3, il n’est pas complètement dément de passer un peu de temps à passer en revue son parc d’objectifs. Le 14-24 ne peut accueillir de filtre polarisant et le replis vers une ancienne optique peut rendre bien des services si on en connaît les limites (diaphragme minimum d’utilisation, notamment). Le cas du 28 à décentrement est également une bonne raison de passer au plein format car les possibilités de redresser une image sous Photoshop ont des conséquences directes sur la résolution de l’image. L’excellente dynamique et qualité du capteur offre un fort potentiel de corrections a posteriori, dans le cas d’enregistrement en format RAW.

Pour les irréductibles de la pellicule et de la mise au point manuelle, c’est peut-être enfin le moment de prendre le train en marche. Hors considérations financières, bien sûr !

Lightroom – Les nouveautés depuis la version 1.0, deuxième partie

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Importer des images

Dans le premier article de cette petite série nous avons abordé l’importation d’images à partir d’un catalogue. Sachant qu’il est également possible d’importer de nouvelles images à partir d’un disque dur ou d’une carte mémoire, voici ce qui change par rapport à la version initiale de Lightroom :

  • Lorsque vous insérez une carte mémoire dans votre lecteur de cartes et lorsque vous cliquez ensuite sur le bouton Importer du module Bibliothèque, Lightroom vous propose plusieurs choix quant à l’emplacement des dossiers à importer. Voici la boite de dialogue qui offre ici pas moins de trois options : une carte mémoire, une clé USB ainsi qu’un accès à l’arborescence des fichiers du système d’exploitation.

  • La boite de dialogue Importer les photos offre maintenant une option permettant d’éjecter la carte mémoire une fois l’importation des images achevée. Il est également plus nécessaire de choisir l’option Afficher la boite de dialogue d’importation lorsqu’une carte mémoire est détectée (Préférences>Importer) pour que vous puissiez importer des images à partir de la carte.

  • Depuis la version 1.3 Lightroom favorise le transfert des images au détriment de la création des vignettes et des aperçus. Ainsi, le transfert des images est beaucoup plus rapide. Alors que Lightroom 1.x réfuse d’importer des images dont les dimensions sont supérieures à 10.000 × 10.000 pixels, Lightroom bêta 2 vous limite à 30.000 pixels ce qui vous permet d’importer au catalogue des images panoramiques et/ou composées de plusieurs images numériques, quel que soit leur poids de fichier. Vous pouvez également choisir entre trois tailles différentes (quatre tailles différentes pour Lightroom bêta 2) pour l’aperçu qui s’affiche dans la fenêtre principale : Minimum, Standard et 1 :1. La première option, Minimum, est la plus rapide pour transférer vos images dans le catalogue de Lightroom, mais en réalité elle ne fait que retarder la création des aperçus jusqu’à l’affichage d’un dossier d’images dans Lightroom. Il vous faudra donc attendre la fin de la création des aperçus avant de pouvoir travailler de manière confortable.


Les options de Lightroom 1.x

Alors que l’option Standard ralentit un peu le transfert des images, vous pouvez commencer à éditer, immédiatement après, vos images fraîchement importees, pour peu que vous ne les affichiez pas toutes à leur taille réelle (100%). Il est ainsi possible d’afficher les images, de leur appliquer des notes, libellés de couleur et mots-clés et même de corriger la tonalité et les couleurs. Si vous sélectionnez l’option 1 :1, Lightroom crée des aperçus d’excellente qualité qui occupent davantage d’espace sur votre disque dur. Sélectionnez l’option Minimum si vous ne souhaitez pas corriger vos images immédiatement après la fin du transfert. Vous pouvez choisir ensuite, à partir du menu Bibliothèque>Aperçus, l’option Rendu des aperçus de taille standard ou Rendu des aperçus 1 :1. Mais attention, la création des aperçus d’excellente qualité est alors bien plus longue que celle des aperçus standard car dans le premier cas de figure, le logiciel applique les paramètres par défaut pour l’accentuation et la réduction du bruit.


Les options de Lightroom 2

L’option Embedded&Sidecar (Lightroom bêta 2) utilise les vignettes de petite taille que votre appareil photo intègre aux fichiers RAW. Là encore il vous faudra créer plus tard des vignettes de qualité “exploitable” pour pouvoir éditer et corriger vos images.

Importer et afficher les fichiers RAW+JPEG. Bien que la version initiale de Lightroom était capable de transférer les fichiers JPEG portant le nom des fichiers RAW et enregistrés simultanément grâce au paramètre “RAW+JPEG” de votre appareil, ces fichiers ne pouvaient pas être corrigés indépendamment du fichiers RAW homonyme. La nouvelle option Traiter les fichiers JPEG proches des fichiers RAW comme photos distinctes dans les Préférences de Lightroom permet les afficher séparemment et leur appliquer des réglages individuels et différents de ceux appliqués aux fichiers RAW.

Linux pour les photographes – Troisième partie

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Conclusion

Nous nous sommes évertués ici à vous présenter les fonctions d’organisation de DigiKam. Toutefois, gardez à l’esprit que DigiKam offre bien davantage : il possède en effet des fonctions d‘édition et de création (diaporama, galerie Web, etc.) d’une richesse extraordinaire sur lesquelles nous reviendrons en détail dans un article futur dédié aux logiciels d‘édition.

DigiKam est actuellement la solution la plus complète pour organiser ses photos numériques sous Linux. Et sur ce point, nous n’hésitions pas à le comparer aux solutions commerciales telles que Photoshop Elements, Expression Media et iPhoto qui n’offrent, malgré de fonctionnalités divergentes, guère plus que DigiKam…
DigiKam gère les fichiers RAW et les fichiers Bitmap codés en 16 bits, lit et écrit les métadonnées EXIF (y compris les informations de géolocalisation) et IPTC (sauf celles des fichiers RAW) et bénéficie d’une interface agréable et modulable au gré de vos envies et besoins.

DigiKam constitue donc une solution sérieuse et mature. Le logiciel est régulièrement mis à jour et les développeurs lui ajoutent souvent de nouvelles fonctionnalités. Nous attendons ainsi pour bientôt l’intégration de fonctions encore manquantes, telle la gestion des versions d’une même photo (versionning), la recherche dans les métadonnées, mais surtout la possibilité de modifier les métadonnées d’un fichier RAW.

Hautement recommandé !

Formats de fichier pris en charge par DigiKam

  • Fichiers image : .jpg, .jpg, .jpe, .jp2, .jpx, .jpc, .pgx, .tif, .tiff, .png, .gif, .bmp, .xpm, .ppm, .pnm, .xcf et .pcx.
  • Fichiers bruts : tous les formats pris en charge par DCRaw, et notamment le format le DNG.
  • Fichiers video : .mpeg, .mpg, .mpo, .mpe, .avi, .mov, .wmf et .asf.
  • Fichiers audio : .ogg, .mp3, .wma et .wav.

DigiKam sait parfaitement bien gérer les fichiers photo codés sur 16 bits.

Rendez-vous sur la page de téléchargement de DigiKam pour trouver une version compatible avec votre distribution Linux. Il existe également une version pour MacOSX qu’il vous faudra compiler par vous-même… ou bien utiliser le paquet logiciel de DigiKam pour Fink disponible ici .

ColorMunki Photo – Petit singe bien malin

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En guise de conclusion

Avec le ColorMunki Photo, X-Rite/Pantone vise le marché de la photographie “sociale” (portraitistes et photographes de mariage), sans pourtant négliger celui, plus vaste, des amateurs experts. Alliant facilité d’utilisation et qualité des résultats, ce spectrophotomètre d’entrée de gamme a tout pour plaire, même si le logiciel a été volontairement allégé pour ne pas concurrencer les produits plus onéreux de la gamme, à savoir les spectrophotomètres Eye-One Photo LT et Eye-One Photo. Il est tout de même surprenant que les développeurs du logiciel aient supprimé le réglage du gamma, ce qui est d’autant plus regrettable que la valeur par défaut correspond (sous Mac) peu ou prou à un gamma de 1,8 – valeur peu adaptée au monde de la photo ! Alors que les logiciels ColorMatch et ColorNavigator affichent à l’issue d’un calibrage d’écran de nombreuses informations plus ou moins utiles, le logiciel ColorMunki Photo se contente d’un simple affichage Avant/Après d’un photo plutôt banale – là encore, nous souhaiterions voir apparaître de “vraies informations” pour évaluer la qualité d’un profil…

Malgré les quelques points faibles évoqués plus haut, le ColorMunki Photo est un produit efficace et simple à utiliser. Alors que la lecture des plages colorées nécessitait jusqu’ici beaucoup de doigté et de patience, elle est particulièrement aisée avec le ColorMunki Photo et ne nécessite que quelques minutes.

Qui plus est, le tarif est très étudié pour un spectrophotomètre et son design est fort astucieux – bref, le ColorMunki Photo est une réussite.

Nous tenons à remercier la société Graphic Réseau, distributeur officiel, de nous avoir prêté le ColorMunki le temps de faire nos essais.

Configuration minimale requise

Mac
Mac OS X 10.4 ou plus récent, 512 MB de RAM, processeur G4 ou plus récent, port USB alimenté, résolution écran d’au moins 1024 × 768 pixels.

Windows
Microsoft Windows XP ou Microsoft Vista, 512 MB de RAM, processeur Intel Pentium IV/AMD Athlon XP ou plus récent, port USB alimenté, résolution écran d’au moins 1024 × 768 pixels.

Linux pour les photographes – Deuxième partie

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Autres fonctionnalités de F-Spot

  • Mode Plein écran et Diaporama. Le mode plein écran est bien adapté à l’examen rapide (dans un objectif de tri et comparaison de “rush”, par exemple) des photos importées au catalogue. Le mode Diaporama le complète favorablement en ce qu’il affiche les photos préalablement sélectionnées sous forme de diaporama. Bien qu’assez simples, les effets (enchaînements) disponibles sont plutôt efficaces.
  • *Fonctions de recherche.*F-Spot est doté de fonctions de recherche élémentaires. On peut effectuer un tri suivant l’étiquette, la date et la date d’importation d’une photo. Il faut reconnaitre que c’est très limité et l’on peut regretter de ne pouvoir bénéficier d’une fonction de recherche fondée sur les métadonnées.
  • Fonctions de retouche. Là encore, F-Spot reste assez élémentaire. On peut s’interroger sur l’intérêt d’incorporer des fonctions de retouche, même restreintes, dans une application destinée à l’organisation des photos. Il eut été préférable de porter les efforts de développement sur d’autres fonctionnalités. Voici les fonctions destinées aux fichiers JPEG : recadrage, ajustement des couleurs (Saturation, Teinte, Exposition, Luminosité, Contraste et Balance des blancs), puis d’autres pour corriger les yeux rouges, convertir une photo en noir & blanc et en tons sépia. N’oublions pas non plus l’outil Redressement, une fonction anecdotique nommée “Flou artistique” et enfin un ajustement automatique des couleurs.
  • Extensions. F-Spot possède la possibilité d’ajouter des fonctions supplémentaires par l’intermédiaire d’extensions disponible en téléchargement. Pour cela, il faut cliquer sur le menu Modifier>Extensions. Une fenêtre présentant la liste des extensions disponibles est alors affichée. L’extension “Fspot.DevelopInUFraw” permet de lancer directement UFRAw sans quitter F-Spot. L’extension “Fspot.SendToBibbleWorkQueue” (qui n’apparait pas sur la capture d‘écran ci-dessous et n’est disponible qu’avec les versions 0.4.1 de F-Spot et supérieures) permet, quant à elle, d’envoyer un ou plusieurs fichiers photo (RAW ou non) directement vers Bibble Pro en bénéficiant du “versionning”.

A noter également toutes les extensions offrant divers outils d’exportation, telles que la création d’un photo-CD ou d’un diaporama sur DVD, l’exportation d’une photo vers Flickr, PicasaWeb ou encore SmugMug, et celle d’une photo vers une galerie Web, au format “Gallery Menalto” ou “Original”. Les extensions proposent de redimensionner les photos afin de les adapter aux besoins spécifiques de chaque galerie Web. Les métadonnées peuvent être également incluses ou non lors de l’export. L’extension “Fspot.Sync.Metadata” permet d‘écrire les métadonnées dans les fichiers photo même si l’option “Ecrire les métadonnées sur le fichier” du menu Modifier>Préférences n’avait pas été activée. Les extensions sont proposées par des développeurs indépendants et permettent d’enrichir les fonctionnalités de F-Spot.

  • Gestion des couleurs. Bien que F-Spot possède la dépendance “lcms – Little Color Management System”, nous n’avons pas pu dénicher de boîte de dialogue permettant de modifier les paramètres de gestion des couleurs.
  • Gestion des doublons. Cette fonction disponible dans F-Spot souffre encore de petits dysfonctionnements : les doublons ne sont pas toujours détectés lors de l’importation. Pour y remédier, il suffit de supprimer manuellement la photo excédentaire.

F-Spot est disponible pour Ubuntu (et dérivés), Fedora Core et Gentoo. Suivant la distribution, il est installé par défaut ou facile à ajouter. Il est également disponible pour les autres distributions à condition de l’installer séparément. Vous ne trouverez pas toujours la version la plus récente, mais vous pourrez compiler la dernière version à partir des sources mises à disposition.

Conclusion

F-Spot est une application libre et gratuite destinée à la gestion des photos numériques sous Linux, parfaitement intégré à l’environnement de bureau Gnome. Simple et efficace, le programme possède les fonctions essentielles d’organisation et répond parfaitement aux exigences d’un photographe amateur éclairé. Toutefois, nous émettons quelques réserves quant à l’utilisation de F-Spot dans un cadre professionnel : outre l’existence de quelques petits bogues, il n’est pas encore possible de modifier ou d‘éditer librement l’ensemble des métadonnées IPTC.

Nous apprécions le fait de pouvoir lancer des logiciels d’images à partir de F-Spot et de bénéficier ainsi de différentes versions d’une même photo ainsi que de pouvoir écrire, dans les métadonnées (sauf fichiers RAW) des commentaires, étiquettes et notes. En revanche, nous déplorons l’absence d’une fonction de recherche plus élaborée et surtout l’absence d’une gestion des couleurs cohérente.
F-Spot est une application prometteuse et en plein développement, qui offre aux utilisateurs de Linux une alternative crédible aux logiciels payants (Photoshop Elements, Expression Media, StudioLine PhotoClassic…) des univers Windows et MacOS X.

Viveza – La correction locale en toute simplicité

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En guise de conclusion

Peu de logiciels réussissent à séduire les utilisateurs dès leur sortie : il faut en effet souvent plusieurs mois pour éradiquer les quelques bogues agaçants qui échappent à la vigilance des développeurs ainsi que les quelques erreurs de conception qui rendent leur utilisation difficile. Viveza semble se soustraire à tout cela : le plug-in est d’une simplicité presque enfantine et, contrairement à d’autres logiciels à correction locale (Nikon Capture NX, LightZone), il ne monopolise pas toutes les ressources de l’ordinateur, l’application est d’une stabilité et d’une fluidité remarquable.

Certes, Viveza ignore les fichiers RAW, mais est-ce bien grave ? Pour l’instant, l’application n’existe que sous forme de plug-in pour Photoshop et Camera Raw offre un développement d’une qualité fort honorable. Pour peu qu’on le nourrisse de fichiers TIFF de 16 bits par couche, Viveza ne risque pas de détériorer la qualité du fichier de départ – d’autant plus qu’il est compatible avec les objets et filtres dynamiques de Photoshop CS3.

La technologie U-Point, aussi simple que puissante, était jusque-là l’exclusivité de Nikon Capture NX, lui-même développé en grande partie par les programmeurs de Nik. L’éditeur semble vouloir se réapproprier cette réalisation ingénieuse et la propose au plus grand nombre, que ce soit avec Dfine 2.0, Color Efex Pro 3.0 ou le nouveau Viveza, pour ne pas parler de futurs plug-in dédiés à ce “serpent de mer” Lightroom SDK. A quand un logiciel de développement RAW “Canon Capture NX” pour pallier les déficiences de DPP ?

Il nous reste à aborder l’épineuse question du tarif de Viveza. Depuis toujours, Nik vise le marché des photographes professionnels (les acheteurs de Photoshop) et les tarifs s’en ressentent : fort de ses 249 € TTC, Viveza est aussi onéreux que LightZone et presque aussi cher que Lightroom et Aperture…

Configuration requise

  • Windows. Windows 2000 Professionnel, Windows XP Edition Familiale, Windows XP Professionnel ou Windows Vista, processeur Pentium® III 1GHz ou supérieur, 256 Mo de RAM, Photoshop 7 à CS3, Photoshop Elements 2.0 à 6.0 ou application compatible avec les plug-ins Photoshop.
  • Macintosh. Mac OS 10.4 et ultérieur, processeur G4, G5, Intel Core Solo, Intel Core Duo, Intel Core 2 Duo, Intel Xeon, 256 Mo de RAM, Photoshop CS2 et CS3, Photoshop Elements 1.0 à 4.0 ou une application de retouche d’images qui accepte des filtres compatibles avec les plug-ins Photoshop.*

Télécharger une version d’essai fonctionnelle pendant 15 jours (pour Mac ou PC)

La chambre noire sans mauvaises odeurs (tutoriel)

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Alternatives

Camera Raw et Lightroom ne sont pas les seuls logiciels de développement RAW à proposer un mode de conversion pour transformer vos images couleur en noir et blanc. Voici quelques autres exemples :

  • Capture One 4.0 offre (sous ICC Profile>Effects) plusieurs profils pour obtenir du noir et blanc : B&W, B&W Panchromatic, B&W Yellow filter. Vous pouvez affiner le résultat en jouant sur la courbe de transfert (Curve) située dans l’onglet Quick, sur le contraste, sur la courbe (Curves) située dans l’onglet Exposure, et sur la balance des couleurs (Color Balance), puis en corrigeant l’image dans Photoshop grâce aux techniques de correction locale détaillées plus haut.


Héloïse, Canon EOS 1Ds, EF 100 mm f/2 USM

  • Dédié aux nostalgiques de la photographie argentique, DxO propose le FilmPack qui peut s’utiliser seul ou à partir de DxO Optics Pro et de Photoshop. Dans DxO Optics Pro, les fonctions du Filmpack sont affectées à deux palettes d’outils : Couleur, pour choisir le profil d’un film, et Détail, pour associer le grain du même film ou d’un autre à l’image que vous souhaitez transformer en noir et blanc. Sachez que le Filmpack n’est pas limité au noir et blanc, utilisez-le sans hésitation pour vos images couleur afin de leur donner l’aspect colorimétrique et la texture granuleuse d’un film argentique, diapo ou négatif couleur.
  • Nikon Capture NX et LightZone offrent une incroyable souplesse pour développer vos fichiers RAW en vous donnant accès aux corrections locales sans que vous soyez pour autant obligé d’apprendre à manipuler les calques et les masques de Photoshop. Ces deux logiciels sont également préconisés lorsqu’il s’agit de corriger des images de type Bitmap (JPEG ou TIFF) : bien que parfois assez lents, Capture NX et LightZone vous aident à passer moins de temps devant votre écran…


Admirateurs, Canon EOS 1Ds, EF 70-200 mm f/4 L USM

  • Viveza, le nouveau plug-in Photoshop de l’éditeur allemand Nik Software, bénéficie des U-points de Nikon Capture NX (dont Nik est par ailleurs l’inventeur). Malheureusement réservé aux fichiers Bitmap (pour des raisons politiques…), Viveza offre tout de même une souplesse remarquable pour corriger la luminosité et les couleurs de vos images numériques. Lorsqu’on ouvre une image noir et blanc à partir de Photoshop (Filtre>Nik Software>Viveza), le plug-in permet de placer plusieurs points de contrôle sur l’aperçu (cliquez sur Dupliquer pour copier le point de contrôle ainsi que ses réglages), en jouant sur le diamètre, la luminosité, le contraste et la saturation du périmètre d’intervention. Après avoir validé les corrections locales, la photo s’ouvre de nouveau dans l’interface de Photoshop ; les corrections sont placées sur un calque séparé ce qui permettra de les affiner par la suite, grâce à l’opacité du calque, son mode de fusion ou en l’associant à un masque. Notez que l’on peut transformer le calque “Viveza” en objet dynamique, pour davantage de souplesse…

  • Outre le DxO FilmPack, de nombreux plug-in Photoshop s’attèlent à rendre la photo noir et blanc plus simple : Exposure2 de l’éditeur AlienSkin simule de nombreuses émulsions noir et blanc, ConvertToBW Pro est un autre plug-in très performant, Virtual Photographer est gratuit et uniquement disponible pour Windows, B/W Styler offre à la fois les filtres noir et blanc, le grain, les grades et d’autres paramètres de la chambre noire “traditionnelle”. A vous d’en dénicher (et d’en essayer) d’autres !

Pour information, un ouvrage intitulé “Le noir et blanc avec Lightroom et Photoshop CS3” paraîtra aux éditions Eyrolles avant l‘été.

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Animé par Volker Gilbert et publié par les éditions Eyrolles, QuestionsPhoto vous propose des articles de fond sur les techniques photo, mais aussi des actus, des critiques de livres... et des réponses à toutes vos questions !