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DxO Optics Pro 5.3 – Première partie

Réglages préliminaires de DxO

Ouvrez les Préférences de DxO (Édition>Préférences, raccourcis Ctrl. + Shift + P sur PC ou Cmd + « , » sur Mac) pour appliquer certains préréglages qui ne seront pris en compte qu’après un redémarrage du logiciel.

• Si vous travaillez sous Windows, vous pouvez spécifier, dans l’onglet Général, le profil d’affichage utilisé par DXO Optics Pro pour afficher les vignettes et aperçus. Profil de l’écran permet d’utiliser le profil d’affichage par défaut, idéalement établi à l’aide d’un colorimètre. En revanche, les options sRVB et Adobe RVB ne sont que des pis-aller que vous utiliserez uniquement lorsque vous ne possédez pas un profil ICC pour votre écran. Il est en effet déraisonnable de vouloir utiliser un espace de travail générique en guise de profil d’affichage, même si certains écrans disposent d’un réglage usine pour faire correspondre leur gamut à celui des espaces couleur mentionnés plus haut. Notez que sous Mac, le choix du profil d’affichage est géré par le système.

• L’option Enregistrer automatiquement des fichiers de réglage permet d’enregistrer les réglages de correction dans un fichier annexe « .dxo » (dont le rôle est similaire à celui des fichiers « .xmp » propres aux logiciels Adobe…) dans le répertoire de l’image originale, puis de charger ce fichier lorsque vous ajoutez le fichier d’image associé à un nouveau projet. Vous pouvez ainsi faire migrer vos images d’un ordinateur à un autre, tout en conservant leurs réglages de correction.

• L’option Accéleration CPU permet d’augmenter la vitesse d’affichage des vignettes avec certaines cartes graphiques récentes, d’autres ne sont pas prises en charge, notamment les circuits embarqués de certains ordinateurs Mac et d’autres encore génèrent avec cette option des erreurs d’affichage – vérifiez donc d’abord si les vignettes s’affichent correctement dans les modules Sélectionner et Préparer.

• Dans les autres onglets, vous pouvez choisir les suffixes appliqués aux noms des fichiers développés (« .raw » pour les fichiers RAW, « .ds » pour les fichiers dupliqués), régler d’éventuels conflits entre deux modules installés, et déterminer les avertissements qui seront affichés sur la barre supérieure des vignettes de la fenêtre Projet. DxO puise en fait dans les métadonnées EXIF pour corriger les défauts optiques, et si les données relatives à la distance de mise au point, la focale de l’objectif ou l’orientation de l’appareil manquent, le logiciel vous en avertit et vous invite à les lui communiquer.

9 commentaires “DxO Optics Pro 5.3 – Première partie

  1. j’ai déjà essayé de traiter un NEF de D300 dans DXO 5.2 après l’avoir travaillé dans capture NX2 qui , en principe, n’applique pas les améliorations aux NEF , mais les enregistre « à côté » du fichier original. Résultat : impossible de traiter dans DXO.

    Donc, je ne suis pas d’accord avec vous quand vous dites que « les dernières versions de Nikon Capture » n’altèrent pas certaines métadonnées indispensables à DXO.

    A contrario, j’ai parfaitement réussi à ouvrir dans DXO 5.2 , les NEF que je n’avais pas repris dans NX2, alors que j’utilise Nikon transfert pour charger mes images sur mon ordi, puis view NX pour une première visualisation. Ce qui veut dire que ces deux logiciels ne semblent pas responsables de l’altération des métadonnées nécessaires à DXO.

  2. Et ben, j’ai refait des tests avec plusieurs fichiers NEF(Nikon D300, D2x et D200) ils passent sans problème dans DxO 5.3, après avoir effectué quelques réglages dans NX2….

  3. D’une manière générale, il est dangereux qu’un logiciel modifie de quelque manière que ce soit le contenu d’un fichier RAW. Je ne sais pas si certains logiciels poussent le culot jusqu’à altérer (« améliorer ») le contenu lui-même de l’image, c’est-à-dire les données RGB résultant de la capture. Il est clair en tout cas que certains logiciels incorporent ou modifient des métadonnées, ce qui est à peine moins imprudent…

    Notre spécialiste national des métadonnées, Patrick Peccatte s’est d’ailleurs exprimé sur ce sujet : il devrait être interdit aux logiciels de modifier en quoi que ce soit un fichier RAW, la seule exception étant l’annotation des DNG, car il s’agit d’un format conçu pour cet usage.

    Jusqu’à présent, je n’avais vécu qu’un seul exemple un peu massif de « drame » provoqué par le non respect de cette règle. Il concernait les (excellents) logiciels de Chris Breeze, lesquels inscrivaient naguère des annotations IPTC dans des NEF, produisant ainsi des fichiers illisibles par les logiciels Nikon ! Les logiciels Breeze sont désormais protégés contre cet écueil…

    Je serais assez sidéré qu’un logiciel de traitement produit par un constructeur, en l’occurrence Nikon, puisse apporter de telles modifications à un fichier RAW qu’elles interdisent sa lecture par un logiciel tiers… On pouvait à la rigueur comprendre (comprendre, pas excuser) qu’un logiciel comme ceux de Breeze altèrent un NEF au point de le rendre illisible par un logiciel Nikon. Ce drame pouvait en effet être interprété comme un retour de bâton découlant de la non documentation du format RAW par le constructeur, cette non documentation compliquant évidemment beaucoup le travail des Breeze et autres DxO… Mais qu’un logiciel constructeur modifie les RAW au point de les rendre illisibles par les logiciels tiers, alors là, il me semble qu’on serait en présence d’un véritable scandale. Feu OpenRAW, au secours !

    On peut aussi rappeler que c’est pour éviter de telles situations qu’Adobe a inventé l’usine à gaz des fichiers sidecars, fichiers qui reçoivent toutes les métadonnées (annotations et métadonnées de développement) et évitent ainsi leur dangereuse incorporation.

    Bref, après la lecture de cet article et du premier commentaire qu’il a suscité, je me pose deux questions, ou plutôt je les pose au spécialiste des formats RAW, l’ami Volker Gilbert :

    – existe-t-il une liste des logiciels qui modifient les fichiers RAW (données RGB et métadonnées) ?
    – quels sont les cas connus de logiciels faisant des modifications de RAW au point que d’autres logiciels ne puissent plus les lire ?

  4. pour ma part, je confirme ma déconvenue personnelle en essayant d’ouvrir dans DXO mes NEF de D300 déjà ouvert et traités dans NX2 ( et sauvegardés avec les modifs ) pour les traiter autrement ( pour faire des comparaisons ) dans DXO. J’ai regardé partout, notamment dans les préférences des deux logiciels, ainsi que dans le livre de Jean Marie Sepulchre sur DXO 5 qui est dans ma bibliothèque personnelle , je n’ai trouvé aucune réponse. Les NEF de D300 n’étant pas passés par NX2 s’affichent correctement dans la fenêtre de visualisation, ceux pour qui sont passés auparavant dans NX2 s’affichent par un coktail de couleurs bruitées et criardes du style jaune, fushia, vert pomme, qui n’ont évidemment aucun rapport avec l’image d’origine. Evidemment,le logiciel affiche un sens interdit dans le bandeau pour me signifier qu’il ne peut pas le traiter. Par conséquent , c’est très désagréable de se dire qu’avant toutes choses, il faut se contraindre à dupliquer un lourd dossier d’images NEF pour traiter l’un des deux par NX2 et l’autre par DXO ; ça prend énormément de place sur le micro, et en principe, ce n’est pas la philosophie du traitement d’images des fichiers raw quelque soit le logiciel utilisé, puisque les améliorations effectuées sont latentes et enregistrées à part pour n’être réellement appliquées qu’au moment de la conversion de l’image en TIFF ou en jpeg.

  5. Je n’ai pas essayé. Surtout parceque je sais que les DNG sont très lourds par rapport aux NEF. Et sur des dossiers d’images assez conséquents, ça finit par prendre de la place. Ceci dit, ce sera moins lourd que de dupliquer le dossier de NEF originaux.

  6. bonjour

    Je shoot en raw (nef) et utilise LR 2.0.
    Existe-t-il un moyen d’utiliser DxO tout en restant en raw ? Vu que le fichier raw n’est pas modifié, les corrections seraient enregistrées dans le sidecar, comme le fait LR.
    Est-ce possible ou pas encore ?
    A quand un plugin directement dans LR ?

  7. Ce n’est pas possible de traiter un fichier raw dans DxO au sein d’un workflow Lightroom 100 % raw.
    Quant à un plug-in ou des outils directement installés dans Lightroom, ça ne sera possible que si Lightroom ouvre le canal de traitement Camera Raw et mette à la disposition des développeurs un SDK adéquat.
    Il faut aussi tenir compte du fait qu’Adobe préfère se concentrer sur le flux de travail et que la possibilité d’accéder à des outils de développement tiers via Lr n’est pas, aussi étonnant que ça puisse paraître, ce que demandent en priorité les photographes professionels.
    DxO aime Lightroom et fait les plus gros efforts d’intégration de tous les éditeurs. Si c’est possible un jour, je suis sûr qu’ils seraient parmi les premiers à proposer un vrai plugin.
    Personnellement, oui, j’aimerais pouvoir installer quelques outils dans le flux raw, mais, d’un autre côté, je préfère quand même qu’Adobe concentre ses efforts sur l’amélioration du moteur de développement et du traitement du bruit en particulier.

  8. Bonjour,

    Merci pour cet article tres interessant.
    Du coup je me pose une petite question. Si LR et DxO ne sont pas compatibles entre eux, peut on quand meme utiliser DxO dans son workflow (en amont ou en aval de LR) et quand meme garder ses modifications (de LR a DxO ou de DxO a LR) pour travailler sur ce nouveau fichier dans l’autre logiciel ? Il y a bien l’option de DxO pour ouvrir les fichiers de LR mais cela prendra t-il aussi en compte les infos du sidecar du fichier LR ?

    Cordialement,

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