Camera Raw et Lightroom : sortie des versions bêta publiques 7.2 et 4.2
Publié le 28 août 2012 dans Actualités par Volker Gilbert

Le site Adobelabs.com vient de publier ce matin les versions bêta publiques (RC) de Camera Raw 7.2 et Lightroom 4.2.
Publié le 28 août 2012 dans Actualités par Volker Gilbert
Le site Adobelabs.com vient de publier ce matin les versions bêta publiques (RC) de Camera Raw 7.2 et Lightroom 4.2.
Publié le 25 août 2012 dans Articles et dossiers Livres par Volker Gilbert
Poses lentes
Il existe plusieurs manières de réaliser des poses lentes et chacune produit des résultats différents. L’approche classique consiste à utiliser un trépied pour ainsi immobiliser l’appareil. En fonction de la vitesse d’obturation, plus ou moins longue, les sujets immobiles sont rendus plus ou moins flous. Cette technique de pose lente suggère le mouvement, aidée par le fait que certaines parties de l’image sont restées nettes et reconnaissables (figure 9).
Fig. 9
Si vous vous trouvez sur un objet en mouvement (bateau, voiture, train, etc.), le mouvement de votre moyen de transport devient visible aux vitesses plus lentes (figures 10 et 11).
Fig. 10
Fig. 11
D’éventuelles sources d’éclairage se transforment en trainées lumineuses. Lorsque l’appareil photo n’est pas immobilisé, plus la vitesse d’obturation est lente, plus elle réduit le contraste entre les parties floues et nettes. Seul le suivi du mouvement permet de produire des zones nettes dans une image floue. Cette technique est couramment utilisée par les photographes de sport dont les plus expérimentés connaissent la vitesse d’obturation la plus adaptée au tempo des différentes disciplines sportives. Utiliser la technique du filé pour visualiser un mouvement produit des images dynamiques, avec un sujet net devant un décor partiellement ou complètement flou. Elle produit des résultats saisissants, aussi bien avec des sujets vivants (hommes, animaux) et des objets mobiles (voitures, trains, manèges, etc.).
Publié le 18 août 2012 dans Articles et dossiers par Volker Gilbert
Bonnettes macro
Une bonnette macro s’apparente à un filtre vissant qui s’adapte sur l’avant de l’objectif pour réduire la distance de mise au point minimale de l’objectif associé. Leur puissance se mesure en dioptries : plus le nombre est important, plus la lentille est puissante et le grandissement important. Les contraintes de l’utilisation d’une bonnette macro sont quasiment inexistantes : si leur grandissement est souvent inférieur à celui réalisé avec une bague allonge ou un objectif macro, elle permet l’utilisation d’une optique standard, et ce, sans pour autant réduire la luminosité et la précision de mise au point de celle-ci. Vous pouvez donc continuer à utiliser votre objectif comme si rien n’a changé, avec l’exception de la plage de mise au point, déplacée en direction des distances les plus courtes. Le plus souvent, une bonnette macro autorise la prise de vue à main levée. À noter aussi leur tarif particulièrement intéressant et leur faible poids qui facilite le transport.
Contrairement à une bague allonge, une bonnette macro permet de modifier la focale sans pour autant retoucher la mise au point. Canon 1D Mark II, EF 100-400 mm f/4, 5-5, 6 L IS USM + bonnette Canon 500D. F/10, 1/400s à 800 ISO.
Cependant, les bonnettes n’ont pas que des avantages. La plupart des modèles les plus simples n’incorporent qu’une seul élément optique et dégradent ainsi considérablement la qualité optique, notamment dans la périphérie des images. Qui plus est, le grandissement des bonnettes habituelles +1 à + 3 avec des objectifs de 50 à 200 mm, excédent guère un coefficient de 0,5 fois, bien qu’il soit possible de combiner deux bonnettes pour ainsi additionner leur puissance ; la puissance de deux bonnettes de +2 dioptries et +3 dioptries est ainsi équivalente à celle d’une bonnette de 5 dioptries. Une bonnette macro réduit la focale de l’objectif associé pour ainsi réaliser des grandissements supérieurs, suivant la formule
Focale résultante = 1000 : ([1000/focale de l’objectif de base] + nombre de dioptries)
Si vous utilisez une bonnette macro de +3 sur un objectif de 50 mm, la focale résultante est égale à 43,5 mm. Avec un objectif de 105 mm, la même bonnette produit une focale de 80 mm, avec un objectif de 200 mm, une focale de 125 mm. Bref, l’efficacité d’une bonnette est donc d’autant plus importante que la focale de l’objectif utilisé est grande. Mieux vaut donc l’utiliser avec un téléobjectif. Pour calculer le grandissement d’un couple objectif/bonnette macro, divisez la focale de l’objectif par celle de la bonnette. Pour obtenir la focale de cette dernière, il suffit de diviser 1000 (mm) par le nombre de dioptries de la lentille additionnelle. Une bonnette de +4 dioptries possède ainsi une focale de 250 mm (1000 : 4) et elle nécessite donc un objectif de 250 mm pour obtenir un grandissement égal à 1. Adapté sur un objectif 50 mm, le grandissement est de seulement 0,2 fois lorsque la bague de l’objectif est positionnée sur le repère infini.
Quatre bonnettes signées Canon (500D et 450), Sigma et Raynox (DCR-250).
Si la plupart des bonnettes macro commercialisées à vil prix ne produisent qu’un piqué plutôt abominable, avec une véritable explosion des défauts optiques à l’extérieur du centre de l’image, certains fabricants proposent des bonnettes achromatiques, composées de deux ou trois éléments optiques soigneusement traités multicouches. Les bonnettes Nikon 3T (+1,5, diamètre 52), 5T (idem, diamètre 62), 4T (+3, diamètre 52) et 6T (idem, diamètre 62), optimisés pour des focales entre 80 et 200 mm, sont uniquement disponibles sur le marché d’occasion. Canon produit encore deux bonnettes achromatiques : les modèles 250D (+4) et 500D (+2). À noter aussi le modèle MCON 35 d’Olympus et trois produits plutôt sophistiqués (3 lentilles au lieu de 2), commercialisés par Raynox et dotés d’une monture “universelle”, s’adaptant sur des objectifs à diamètre de filtre entre 52 et 67 mm : si la bonnette DCR-150 possède une puissance de +4,8 dioptries, le modèle DCR-250 offre pas moins de +8 dioptries et la DCR-5320 est doté de deux lentilles +2 (2 éléments) et +3 dioptries (3 éléments) que l’on peut combiner pour produire un ensemble de 5 dioptries et 5 lentilles.
Les bonnettes achromatiques citées partagent une très bonne qualité optique, pour peu que l’objectif soit fermé de plusieurs diaphragmes. En revanche, elles sont bien adaptées à des objectifs télé alors que le grandissement est moindre avec des objectifs standard et grand-angle. Pour ses bonnettes achromatiques, Canon préconise des focales entre 50 et 135 mm (250D) ou 70 et 300 mm (500D), faites donc attention à choisir le modèle le plus approprié en fonction de vos objectifs. Le modèle 250D n’est proposé que pour les diamètres 52 et 58 mm alors que le modèle s’adapte sur les diamètres 52, 58, 72 et 77 mm ainsi que sur les diamètres intermédiaires, grâce à des bagues intermédiaires, disponibles dans le commerce.
Publié le 14 août 2012 dans Articles et dossiers par Volker Gilbert
Distance de mise au point
De manière générale, plus la focale d’un objectif est longue, plus la distance de mise au point sera éloignée pour un grossissement donné. Ainsi, pour réaliser des images à rapport 1 : 1, la distance de mise au point est de 24 cm pour un objectif 50 mm, 31 cm pour un objectif 100 mm et 48 cm pour un objectif 180 mm. Sachez qu’il s’agit de la distance entre le sujet et le plan focal, ce dernier étant le plus souvent marquée d’une icône en forme de cercle barré d’un trait horizontal sur la partie supérieure du boîtier. Alors que la distance de travail puisse paraitre encore plutôt confortable pour un objectif de 50 mm et son convertisseur, elle fait en réalité fuir des insectes un tant soit peu farouches et rend l’installation d’éclairages d’appoint plutôt délicate. Bref, mieux vaut travailler avec un objectif d’une focale supérieure ou égale à 100 mm lorsque vos sujets ne sont pas immobilisés sur le plateau d’un statif de reproduction.
Deux images, prises avec un objectif macro 100 mm, puis avec un objectif macro 50 mm. Si le grandissement de la première image (100 mm macro) est supérieur à celui de la seconde, elle bénéficie aussi d’un rendu plus harmonieux de l’arrière-plan, grâce à l’angle de champ plus restreint de l’objectif utilisé. Canon EOS 5D Mark II, Canon EF 100 mm f/2,8 Macro L IS USM+ bague allonge EF 25 + convertisseur EF 1,4X (première image), Canon EF 50 mm f/2,5 Macro + bague allonge EF 25 + convertisseur EF 1,4X. Flash annulaire Canon MR14EX + Canon 550EX (arrière-plan).
L’emploi d’un appareil à capteur APS-H ou APS-C facilite par ailleurs la prise de vue sur le terrain : pour obtenir le même rapport de reproduction, vous pouvez vous éloigner davantage de votre sujet, gage de discrétion pour immortaliser des sujets remuants. Pour photographier des insectes encore plus farouches, et notamment des libellules, vous pouvez adapter des bagues allonges ou une bonnette achromatique sur un téléobjectif plus long. Une focale plus longue aidera non seulement à contrôler l’apparence de votre sujet mais également celle de l’arrière-plan : plus la focale de l’objectif est longue, plus son angle de champ est restreint et plus l’arrière-plan sera réduit à des tonalités et couleurs agréablement diffuses. Avec un téléobjectif, il est également possible de changer la tonalité de l’arrière-plan via une simple modification de l’angle de prise de vue. Sachez que la profondeur de champ ne change pas avec la focale de l’objectif, pour peu que vous conservez la même taille du sujet et le diaphragme – l’angle de champ est simplement plus restreint, permettant de mieux détacher votre sujet de l’arrière-plan.
Prise de vue rapprochée et profondeur de champ
Au fur et mesure que la distance de mise point diminue, la profondeur de champ se réduit pour ne mesurer quelques millimètres aux grandissements les plus importants. Ne désespérez pas, ce (prétendu) inconvénient peut même devenir un atout considérable lorsqu’il s’agit de diriger le regard sur les parties les plus intéressantes d’une image et/ou de créer de jolis effets de bokeh. Alors que certains prétendent le contraire, la profondeur de champ n’est pas directement liée à la taille du capteur (bien que le cercle de diffusion y joue un rôle important…), mais plutôt à la focale de l’objectif utilisé. Toutes proportions gardées, un capteur APS-C procure une profondeur de champ environ une fois et demie plus grande qu’un capteur 24 x 36, la focale de l’objectif employé étant environ 1,5 fois moins longue que celle d’un objectif 24 ×36 doté d’un angle de champ équivalent. À ouverture et distance de mise au point égales, un appareil à capteur 4/3 et un objectif macro de 50 mm produisent une profondeur de champ deux fois plus importante qu’un appareil à capteur 24 × 36 mm et doté d’un objectif macro 100 mm. En revanche, avec un capteur plus petit, la diffraction compromet plus rapidement le piqué des images : alors qu’il est possible de “visser” le diaphragme à f/16 avec un capteur 24 × 36 sans subir les conséquences néfastes de la diffraction, il faut se contenter d’une ouverture minimale de f/11 (APS-C) ou f/8 (4/3 et Micro 4/3) pour réaliser des images parfaitement nettes. Le choix du diaphragme est alors toujours une affaire de compromis : aux ouvertures les plus grandes, la profondeur de champ est souvent réduite, voire insuffisante, alors qu’aux ouvertures les plus petites, la diffraction réduit la netteté à néant.
Pour restituer toutes les nuances de ce couple de libellules, la meilleure stratégie consiste à aligner le sujet avec le plan focal de l’appareil- bien heureusement, le sujet était ici d’une patience inébranlable ! Canon EOS 5D Mark II, Canon EF 100 mm f/2,8 Macro L IS USM, f/8, 1/250s, 500 ISO. Lumière du jour.
Pour maximiser la profondeur de champ, vous pouvez augmenter la sensibilité ISO de votre capteur (attention au bruit) ou réaliser une série d’images avec pour chacune une mise au point légèrement différente (focus stacking). Malheureusement, cette technique ne se prête guère à des sujets vivants et elle demande une grande rigueur à la prise de vue. Avec certains sujets, il suffit d’aligner les parties les plus importantes avec le plan focal. Les objectifs macro ne permettent pas d’obtenir une profondeur de champ plus étendue. Toutefois, leurs performances optiques accrues contribuent à donner cette (fausse) impression : grâce à une excellente correction des différents défauts optiques, les images paraissent plus croustillantes, rendant la transition entre le net et le flou plus franche.
Publié le 12 juillet 2012 dans Articles et dossiers Livres par Jean-Marie Sepulchre
Après de très nombreux essais, je suis arrivé à la conclusion que l’accentuation opérée dans les D800 des deux versions s’effectue avec des franges un peu larges, et que pour une finesse maximale sur un fichier de base destiné à un agrandissement d’exposition il vaudrait bien désactiver la netteté sur le boîtier et passer par une accentuation personnalisée, par exemple avec la nouvelle étape “Mise au point / Masque flou” de Capture NX 2. Les autres logiciels ne tiennent pas compte des réglages du boîtier en RAW et appliquent leur propre recette, que l’on pourra modifier, mais une accentuation trop forte en JPEG est “gravée dans le marbre” !
Réglage personnalisé pour une netteté peu accentuée
Un réglage personnalisé à partir du fichier le plus fin, celui du D800E, fait apparaître une belle finesse dans la texture des pierres et des franges plus discrètes sur les caténaires, mais un léger crênelage peut se voir.
Centre de l’image au D800E, netteté personnalisée, visualisation 100 % écran
Centre de l’image au D800, netteté personnalisée, visualisation 100 % écran
Même si le D800 doté d’un filtre de flou présente une finesse de base moins élevée, il est parfaitement possible de lui appliquer aussi des réglages de netteté bien plus évolués que le simple réglage de niveau prévu à la base.
Publié le 19 juin 2012 dans Actualités par Stéphanie Poisson - éditions Eyrolles
La librairie Eyrolles, les magazines 6 Mois et polka ont le plaisir de vous inviter à une conférence sur le photoreportage, le jeudi 28 juin 2012 à 18h30, à la librairie Eyrolles (Paris), en présence du photographe William Daniels.
Publié le 15 juin 2012 dans Actualités Livres par Volker Gilbert
Pour moi, l’appareil photo s’apparente à la machine à écrire d’un romancier ou journaliste : s’il est un instrument indispensable pour l’exercice de notre profession, il n’est pas pour autant digne de faire le sujet d’une discussion plus approfondie. En lui accordant trop d’importance, un photographe se retrouve trop facilement esclave d’une conviction.
Publié le 4 juin 2012 dans Actualités par Hélène Pouchot
A l’occasion de la parution de ses Mémophoto, Anne-Laure Jacquart vous donne rendez-vous à la Fnac des Ternes ainsi qu’à la librairie Eyrolles, à Paris, les 8 et 9 juin prochains pour 3 ateliers photo. Lors de ces rencontres, elle délivrera moult conseils pour exploiter au mieux les réglages de votre appareil et vous aider dans la construction de vos images.
Publié le 1 juin 2012 dans Actualités Articles et dossiers par Anne-Laure Jacquart
Détailler ainsi un processus psychique qui ne dure, souvent, que quelques secondes permet une prise de conscience de la complexité de la création d’images, malgré un temps de réalisation très court.
La photographie convient bien à notre société de gens pressés. Mais n’allons pas trop loin dans ce sens car l’instant passé à chercher une idée, définir une intention avant de la réaliser effectivement fait toute la différence. N’est-il pas dommage de se contenter, comme on dit, “d’appuyer sur le bouton” quand on peut mettre en image une vision pour partager vraiment ce qui nous tient à cœur ?
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Anne-Laure Jacquart est photographe, formatrice photo et auteur de livres de pratique photographique. Elle publie ce mois-ci deux “mémophoto”, des petits dépliants de 14 pages, suffisamment légers et résistants pour être emportés partout ! Compagnons indispensables de vos prises de vue, ils portent, pour l’un, sur les réglages essentiels de l’appareil et, pour l’autre, sur les étapes de la composition.
Ces supports vous aideront :
Les mémophoto seront en librairie le 14 juin. Il sont d’ores et déjà disponibles en précommande sur Amazon :
Publié le 24 mai 2012 dans Actualités par Volker Gilbert
La société DxO présente une nouvelle version de son logiciel de conversion DxO Optics Pro. Au menu, une recompilation complète de l’architecture en 64 bits et une prise en charge des fichiers du nouveau boitier vedette de Nikon, D800.
Animé par Volker Gilbert et publié par les éditions Eyrolles, QuestionsPhoto vous propose des articles de fond sur les techniques photo, mais aussi des actus, des critiques de livres... et des réponses à toutes vos questions !