Questions Photo

X-Rite : deux nouveaux colorimètres

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X-Rite, spécialiste américain de solutions en gestion des couleurs, présente deux nouveaux colorimètres remplaçant l’offre actuelle, à savoir les modèles i1Display 2 et i1Display LT. I1Display Pro et ColorMunki Display s’appuient sur de nouveaux logiciels de calibrage et sur une conception entièrement nouvelle permettant de calibrer et de caractériser des écrans et des vidéoprojecteurs

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Photographier la nature (première partie) : comprendre la lumière naturelle

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La lumière par ciel couvert
Souvent considérées comme de mauvaises journées par le photographe débutant, ces moments de ciel couvert sont en réalité intéressants pour la photographie. Si le ciel est blanc, « lavasse », il faut privilégier des sujets et des cadrages où il n’apparaîtra pas. Une fois cette précaution prise, il est très facile de réaliser de bonnes images.
Un ciel couvert donne une lumière douce, sans ombres ; il n’y aura pas sur l’image de zones éclairées avec un fort contraste. La scène étant éclairée uniformément, la photographie révèlera tous les détails et tous les tons du sujet. C’est une lumière parfaite pour les photos rapprochées de fleurs et de petits animaux. Pour les paysages, c’est aussi parfois la seule lumière qui conviendra pour des sites qui ayant un relief important, comme les abords des falaises.
Les jours de pluie fournissent eux aussi un éclairage uniforme et sont intéressant pour photographier de petits sujets, en particulier si les gouttes d’eau se déposent dessus. Sachez que pour que la pluie qui tombe soit visible sur une image, il faut une très grosse averse ; il faudra aussi trouver un fond sombre sur lequel les gouttes se détacheront. Deux choix sont alors possibles : photographier avec une vitesse rapide pour « figer » le mouvement de l’eau, ou faire une image en pose lente pour obtenir un effet de filé.


La mer est gelée, il fait froid et gris. Ce même paysage hivernal du nord-ouest de l’Islande aurait eu une toute autre allure sous le soleil. Le choix des lumières est parfois dicté par les conditions rencontrées sur le terrain, mais c’est aussi un choix personnel et chaque photographe a son ou ses éclairages préférés.
Canon EOS-1Ds, 1/40 s à f/22, 100 ISO, 20 mm.

Lumière de l’aube et temps de brume
Le matin, quand le soleil n’est pas encore levé et qu’il se trouve juste derrière l’horizon, la lumière du ciel rougeoyant éclaire la scène. Si le ciel est nuageux, il renvoie cette lumière colorée sur le paysage et en révèle les formes et les contours ; c’est un moment parfait pour réaliser les premières images de la journée.
Le peu de lumière disponible oblige à photographier avec un trépied stable, car les temps de pose peuvent atteindre plusieurs minutes, mais la lumière rosée donne aux images une teinte magnifique. Si la brume est de la partie, photographiée en contre-jour, elle donnera une touche onirique aux clichés. Lorsque la brume et le brouillard sont épais et ne laissent apparaître que quelques éléments de la scène, ils créent des images avec une ambiance très particulière, souvent pleine de charme.
Brumes et nuages des premiers instants du jour, teintés de rose, ne durent pas très longtemps, il faut donc photographier assez vite ! Trouver la bonne exposition n’est pas très difficile : faites la mesure de la lumière sur une zone de teinte moyenne.


Pour photographier ce goéland cendré, un gros téléobjectif et une faible ouverture ont permis de “gommer” le fond afin de faire ressortir l’oiseau. En revanche, il fallait conserver une vitesse suffisante pour que le goéland reste net malgré ses mouvements.
Canon EOS-1D Mk III, 1/400 s à f/4, 400 ISO, 500 mm.

« Alive : Tattoo Portraits » par Julien Lachaussée – Coffret collector – Édition limitée et numérotée

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Il a fallu 6 ans à Julien Lachaussée pour réaliser ces 146 portraits, de tatoueurs en tatoués. En noir et blanc ou en couleur, toutes ces photos ont été réalisées au moyen format argentique et au Polaroïd, pour leur côté authentique. Les éditions Eyrolles vous proposent de découvrir la version collector de cet ouvrage. Ce coffret est limité à 100 exemplaires dont 80 sont disponibles en précommande sur Ulule.

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Cyberlink PhotoDirector 2011 bêta : quand un nouveau catalogueur marche dans les traces de Lightroom

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Configuration requise

  • Microsoft Windows 7 (32 et 64 bits), Vista Home Premium, Business, Ultimate, ou Enterprise (32 bits et 64 bits), Microsoft Windows XP avec Service Pack 3, processeur Intel Pentium D 3.0 GHz ou plus récent, 2 Go de mémoire RAM, carte graphique Intel 945 GM ou plus récent plus, 1 Go d’espace disque

Samyang 35 mm f/1.4 AS UMC : le miracle a-t-il lieu ?

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Qualité optique

La valeur opérationelle d’une optique lumineuse est proportionnelle à sa qualité optique à pleine ouverture : rien ne sert à subir l’augmentation du prix d’achat, du poids et des dimensions d’un tel objectif s’il faut diaphragmer pour parvenir à une image qui n’est finalement guère supérieure à une autre, provenant d’un autre objectif moins lumineux ! Je suis très agréablement surpris par les performances optiques du Samyang 35 mm f/1.4 AS UMC, dignes d’une optique beaucoup plus onéreuse.



Trêve touristique, Colmar/Alsace. Canon EOS 1Ds, Samyang 35 mm f/1.4 AS UMC, f/5,6, 1/30s à 100 ISO.

Piqué, contraste et rendu des couleurs

Si mes analyses ne portent que sur quelques centaines de photos prises au fil des derniers jours (je laisserai à d’autres le soin d’analyser plus en profondeur ses caractéristiques optiques…), j’ai été immédiatement frappé par son piqué à l’ouverture maximale. Contrairement à d’autres objectifs lumineux (je pense notamment au Canon 50 mm f/1, 4 USM), le Samyang est pleinement utilisable à pleine ouverture lorsque le sujet et les conditions de lumière l’exigent. Certes, on peut détecter un léger soupçon d’aberrations sphériques, se manifestant par une certaine douceur, mais je n’oserais pas pour autant parler de flou puisque les détails sont présents et bien définis.



Photo prise avec un Canon 1Ds à f/1,4, 1/250 s et 400 ISO; à main levée





Extrait à 100% de l’image ci-dessus : à pleine ouverture, le piqué est déjà élevé

En fermant le diaphragme de deux valeurs, cette douceur disparaît et cède sa place à un piqué très élevé, et ce, même dans les coins de l’image. Les images deviennent ensuite de plus en plus croustillantes et la diffraction n’intervient qu’assez tardivement puisque les images prises à f/16 (avec un Canon 5D Mark II) sont encore parfaitement nettes. À toutes les ouvertures, le rendu des images se distingue de celles prises avec mes objectifs Canon : la gradation est un peu plus douce dans les ombres et les hautes lumières et le contraste des tons moyens moins élevé, de quoi récupérer des détails dans les valeurs extrêmes lorsque le contraste de la scène est très important. Toutefois, cela se corrige parfaitement au traitement des images, via des réglages un poil plus prononcés en Clarté et Accentuation. En termes de rendu des couleurs, les différences sont en revanche menues.



Photo prise avec un Canon 5D Mark II à f/11, 1/45 s et 100 ISO; à main levée




Extraits à 100% du centre…




…du bord inférieur droit…




…et du bord supérieur gauche : le piqué est homogène




Photo prise avec un Canon 5D Mark II à f/8, 1/90 s et 100 ISO; à main levée




Extraits à 100%…




…en prise de vue rapprochée, les performances restent très élevées, grâce aux lentilles flottantes

Aberrations chromatiques

Les aberrations chromatiques tendent à flouter les contours et leur amplitude est toujours proportionnelle à la distance qui les sépare du centre de l’image. Les aberrations chromatiques du Samyang 35 mm f/1.4 AS UMC sont en revanche tellement bien corrigées qu’elles restent peu visibles à travers le champ d’image et qu’elles ne nécessitent aucune correction particulière en posttraitement. En revanche, à f/1,4, les aberrations chromatiques longitudinales (bokeh fringing) sont assez marquées. A noter que la plupart des objectifs lumineux en souffrent et que ce phénomène disparaisse en fermant le diaphragme.



Si les aberrations chromatiques latérales sont très bien corrigées…



…les aberrations chromatiques longitudinales sont assez visibles : notez la dominante magenta, devant, et verte, derrière le plan de netteté.

Vignetage

Alors que de nombreux objectifs ultra-lumineux souffrent d’un obscurcissement important sur les bords, le vignetage du Samyang 35 mm f/1.4 AS UMC reste plutôt discret à pleine ouverture et devient quasiment imperceptible une fois le diaphragme fermé de deux valeurs.

Distorsion

Au même titre que l’écrasante majorité des objectifs grand angle, le Samyang 35 mm f/1.4 AS UMC présente une distorsion à barillet marquée dont l’amplitude est inversement proportionnelle à la distance de mise au point. Mais sa distribution est parfaitement régulière et ainsi facile à corriger à postériori, dans un logiciel d’image.



Bien que présente, la distorsion en barillet se corrige facilement dans la plupart des logiciels. Photo prise avec un Canon 1Ds à f/5,6, 1/30 s et 100 ISO; correction manuelle de la distorsion et de la perspective dans Camera Raw.

Reflets et lumières parasites

Avec 12 éléments en 10 groupes, le Samyang 35 mm f/1.4 AS UMC possède une construction optique plutôt sophistiquée. Grâce au traitement multi-couches UMC des lentilles, il n’est pas particulièrement sensible aux lumières parasites et au flare. Dans certaines situations il produit des reflets gênants, mais leur étendue est généralement assez faible, sauf avec une forte source de lumière (soleil) à l’intérieur du champ : on peut alors apercevoir un reflet circulaire en forme de halo coloré.



Face aux lumières, le comportement du Samyang est meilleur que ses nombreuses lentilles incitent à craindre. Photo prise avec un Canon 5D Mark II à f/1,4, 1/15 s et 1600 ISO; à main levée

Bokeh

On dirait que le rendu esthétique des zones hors profondeur de champ est une invention récente, tel est l’engouement des photographes numériques pour le “bokeh”. Pourtant, cette notion ne date pas d’hier et même à l’époque argentique, le rendu de certaines optiques était réputé pour produire des images particulièrement harmonieuses. Les fabricants se sont adaptés à cette mode et les optiques lumineuses récentes offrent toutes un beau rendu des zones floues, grâce à des diaphragmes “circulaires” qui utilisent un grand nombre de pétales. Le bokeh étant aujourd’hui l’un des critères les plus importants, le Samyang 35 mm f/1.4 AS UMC ne reste pas en retrait : malgré l’emploi d’un élément asphérique, le bokeh est très attractif, assurant de beaux flous.



Fleur de pavot, Wihr/Alsace. Canon EOS 1Ds, Samyang 35 mm f/1.4 AS UMC, f/1,4, 1/400s à 100 ISO


CS5_Clarity : la version finale est prête

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Mike Schelhorn est à l’origine d’un panneau facilitant l’application du paramètre Clarté depuis Photoshop. Il vient de publier la version 1.0 de Clarity_for_Photoshop qui offre désormais le choix entre les modes de fusion Incrustation (utilisé par défaut) et Lumière tamisée ainsi que plusieurs taux d’opacité pour pondérer l’accentuation et l’augmentation du contraste local.

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Camera Raw et Lightroom : disponibilité de correctifs

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J’en avais parlé il y a quelques jours et les correctifs sont désormais disponibles sur le site Adobe : ils corrigent une faille provoquant dans certaines situations très rares la corruption de fichiers JPEG. La manière la plus simple pour bénéficier de cette mise à jour consiste sans doute à passer par les fonctions de mise à jour des logiciels.

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Le magazine Eyrolles
des techniques photo

Animé par Volker Gilbert et publié par les éditions Eyrolles, QuestionsPhoto vous propose des articles de fond sur les techniques photo, mais aussi des actus, des critiques de livres... et des réponses à toutes vos questions !