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X-Rite i1Display Pro et ColorMunki Display : le nouveau singe est-il aussi malin ? (Seconde partie)

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Calibrage et caractérisation en mode Avancé

En mode Avancé, le logiciel s’ouvre à des options plus sophistiquées.

  • Aux options pour régler le point blanc et la luminance maximale s’ajoute le chargement d’un fichier de mesure préalablement enregistré au format proprietaire “.axf”.



Dans la liste des Actifs, vous pouvez gérer les paramètres et profils enregistrés.



Vous pouvez mesurer la luminosité et le point de l‘éclairage ambiant et choisir ces valeurs pour l‘étalonnage de votre écran.



  • Les options pour ajuster le rapport de contraste sont exclusives au mode Avancé. Il s’agit du ratio entre les valeurs de luminosité maximale et minimale de l’écran. En sélectionnant l’option Natif, le logiciel choisit la valeur minimale en fonction des capacités de l’écran (rappelons que la valeur maximale a été définie dans le menu déroulant Luminance). L’option Personnaliser permet de choisir entre des rapports de contraste entre 10 et 1000 (une valeur entre 300 et 500 est réaliste pour un écran de haut de gamme) et l’option Point noir PCS ICC de fixer le rapport de contraste (287 : 1) suivant les recommandations du standard ICC PCS black point. Quant à la dernière option, à partir du profil d’imprimante, elle réduit les capacités de l’écran pour les conformer à la dynamique, plus réduite, d’un support d’impression.
  • La fonction FlareCorrect, également proposée par ColorMunki Display, compense la perte de contraste qui résulte d’un mauvais positionnement de l’écran, de l’éclairage ambiant et/ou de la surface réfléchissante de l’écran. Là encore, mieux vaut désactiver la fonction pour ne pas dénaturer l’affichage, d’autant plus que le flare peut varier en fonction de la puissance et la direction de l’éclairage ambiant. Veillez plutôt à réduire les lumières parasites et à munir votre écran d’une casquette, qui éliminera le phénomène au moins en partie.
  • Cliquez sur Paramètres des profils pour passer à l’étape suivante. Sous Paramètres du profil par défaut, vous pouvez définir la méthode pour calculer l’adaptation chromatique : la matrice par défaut, Bradford, est la plus répandue et il n’y a aucune nécessité d’en adapter une autre (CIECAT02, Net ou CMCCAT2000). De même, conservez les réglages par défaut des menus Version du profil ICC (Version 4) et Type de Profil (Basé sur une matrice). Si les profils LUT sont (en moins en théorie) plus précis, leur calcul nécessite plus de temps et leur poids de fichier est plus important. Pour ma part, je n’ai pas vu de grandes différences entre les profils matriciels et LUT. Pour la courbe de réponse, l’option Gamma 2.2 est sans doute la plus appropriée pour la photo, y compris pour les ordinateurs Mac.
  • En mode Avancé, vous pouvez enregistrer les réglages pour chacune des étapes (Enregistrer). Le paramètre prédéfini s’affiche ensuite sur le panneau de gauche (Actifs) et il suffit de le faire glisser depuis ce panneau sur l’icône qui correspond à l’étape en cours (situé dans le panneau Procédure de caractérisation de l’écran) pour l’appliquer. Le bouton Charger permet d’appliquer un paramètre prédéfini depuis son dossier d’enregistrement.
  • Pour le choix des plages mesurées (étape Jeu de patchs), le mode Avancé offre une plus grande liberté : vous pouvez choisir entre 119 (Petit), 220 (Moyen) ou 478 (Grand) plages et il est même possible d’augmenter ce nombre en ajoutant des plages personnalisées provenant d’une gamme de couleurs Pantone (faites glisser les plages via l’application Pantone Color Manager) ou d’une image (20 plages). De manière générale, plus le nombre de plages est important, plus la qualité du profil est élevée. Mais là encore, mieux vaut rester raisonnable, car le temps nécessaire à les analyser augmente aussi de manière proportionnelle. Ainsi, la durée passe de 2 à 4 minutes, voire à 8 minutes, si vous optez pour l’échantillon le plus large. Mais dans certaines conditions, il peut être intéressant de fabriquer des profils optimisés pour l’affichage de teintes neutres, pastel ou très saturées.



Si vous sélectionnez une image source, le logiciel analyse les couleurs et ajoute vingt plages colorées aux plages prédéfinies.

  • Dans l’onglet Mesure, les options proposées sont identiques à celles en mode De Base. Là encore, vous pouvez opter pour le réglage automatique du contraste et de la luminosité maximale (ADC) sous condition que votre écran permette ce choix. Toutefois, gardez à l’esprit que les meilleurs résultats sont obtenus après avoir réinitialisé les réglages dans le menu OSD de l’écran.

Choisir un support mobile pour filmer avec son HDSLR

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Stabilisateurs
Il est difficile d’égaler le niveau de liberté offert par la caméra portée. Mais elle se paye souvent par du bougé dans l’image, même avec un rig porté, car la marche provoque des mouvements verticaux de la caméra. Nous allons donc passer en revue des stabilisateurs qui réduisent ces mouvements de caméra indésirables.

Lissage des mouvements
Comment conserver toute sa mobilité tout en éliminant les secousses dues aux mouvements du corps ? La solution consiste à isoler la caméra de ces mouvements en la montant sur un stabilisateur. Ce système répartit le poids de la caméra tout en permettant de la contrôler au niveau de son centre de gravité. Cela réduit considérablement les tremblements de l’image, même quand on touche le stabilisateur.
Pour isoler davantage le rig des irrégularités du sol et des mouvements du cameraman, il peut être monté sur un gimbal (cardan triaxial) pour équilibrer l’ensemble. Séparé ainsi de l’opérateur caméra, le rig fl otte gracieusement pendant les mouvements, ce qui imite davantage la vision humaine.

Choix d’un stabilisateur
Les systèmes de stabilisation de caméra varient en complexité et en performances. Pour la plupart, ils disposent de l’ensemble sled/gimbal (ensemble composé d’un montant tubulaire – post –, lui-même doté d’un support pour la caméra, d’un cardan trois axes – gimbal – positionné près du centre de gravité de l’ensemble, d’un moniteur et de batteries situées dans la partie inférieure) et peuvent être répartis dans deux groupes (les systèmes portés et les systèmes montés sur le corps) en fonction de la manière dont le rig est isolé des mouvements du corps.
Les versions les moins évoluées sont assimilées à des stabilisateurs portés et sont littéralement supportées par une poignée au niveau du cardan. Comme le poids de l’ensemble du rig est supporté par les bras et le haut du corps, cela limite la charge de l’équipement pouvant être tolérée. Mais ce n’est pas une contrainte, vu le faible encombrement d’un reflex.


Le Steadicam Pilot en action. en bas, vous pouvez voir un modèle supporté par la veste et par le bras, conçu pour les caméras très légères.

 

 

Topaz B&W Effects : un nouveau plug-in pour le noir et blanc

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Il est difficile de dresser un inventaire exhaustif des outils dédiés à la transformation noir et blanc, tant leur éventail est large. Alors que les logiciels de conversion RAW et les éditeurs d’images regorgent de fonctionnalités dédiées au noir et blanc, il existe aussi un certain nombre de modules externes apportant une plus-value fonctionnelle à leurs applications hôte.

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Les atouts de la visée à l’écran

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Tout à l‘écran
L‘écran arrière de l’appareil présente certaines qualités que n’ont pas les viseurs traditionnels. Il permet une visée 100 %, alors qu’un viseur optique ne montre que 95 à 98 % de la photo finale (les éléments en bord de cadre ne sont alors pas visibles à la prise de vue). L‘écran, lui, affiche l’image en entier, ce qui permet un cadrage parfait et limite le risque d‘éléments parasites.

Utiliser un appareil photo léger, à visée écran, d’une seule main, permet d‘être acteur d’une scène en même temps que photographe. Ici, je caresse le chat de la main gauche tout en cadrant de la main droite, ce qui rend l’animal plus réceptif et la photo plus originale.

De plus, l‘écran restitue fidèlement le rendu lumineux de l’image. Cadrez un bâtiment puis basculez doucement votre appareil vers le ciel et vous verrez la luminosité de l‘écran changer : l’appareil actualise en direct le rendu de l’image afin de vous montrer quelle exposition sera appliquée. Si vous trouvez alors que le ciel est trop blanc ou le bâtiment trop sombre (veillez, cependant, à ce que la luminosité de votre écran soit bien réglée !), il vous suffit d’envisager une correction d’exposition. L‘écran vous permettra alors de suivre en direct l‘évolution du rendu de l’image au fur et à mesure que vous faites varier l’exposition, pour un dosage lumineux particulièrement précis. Voir ainsi la photo évoluer en direct est très formateur, en ce qui concerne la gestion de la lumière, pour les débutants… et toujours très utile pour les photographes confirmés !
Enfin, la visée à l‘écran vous donne la possibilité de “voir le monde” directement en noir et blanc, en sélectionnant l’option adéquate, et d’entrevoir votre environnement différemment. Cette fonctionnalité peut vous aider à travailler votre “vision en densité” : vous percevrez de mieux en mieux quelles scènes présentent un bon contraste et sont particulièrement adaptées à un traitement monochrome.

En pratique

  • Explorez la diversité d’angles de vue qu’offrent la maniabilité d’un appareil léger et la visée à l‘écran. Gardez vos pieds fixes au sol et photographiez autour de vous en variant au maximum les cadrages et angles de vue. Avez-vous remarqué que vous pouviez photographier ce qui se trouve derrière vous, sans même avoir à vous contorsionner ? Ne vous inquiétez pas si, dans un premier temps, vos photos sont un peu bancales. Vous parviendrez peu à peu à obtenir une bonne horizontalité des vues, ou déciderez que vous affranchir de la gravité est une option créative à conserver !
  • Osez des expositions extrêmes en noir et blanc en évaluant leur impact grâce à l‘écran. Réglez votre appareil sur un rendu en noir et blanc, sous-exposez à -1 ou -2 IL et photographiez en contre-jour. Jouez à faire surgir des éléments clairs ou éclairés de l’obscurité.

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Cet article est extrait de Vivez, déclenchez, partagez ! La photo au quotidien, de Anne-Laure Jacquart, à paraître aux éditions Eyrolles le 6 octobre 2011 (978-2-212-13304-2).
Anne-Laure Jacquart est photographe et formatrice photo. Par l’intermédiaire d’articles, d’ouvrages et de formations, elle invite les photographes amateurs à affiner leur regard, leur sens de la composition et leur créativité, et les engage à considérer la technique comme un simple outil permettant d’arriver à leurs fins expressives. Elle est également l’auteur de Composez, réglez, déclenchez ! La photo pas à pas.

Petit rappel : éclaircir ou assombrir certaines zones d’une photo

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Etape 3

Cliquez droit sur l’icône de l’outil Densité – dans la palette d’outils et sélectionnez l’outil Densité +. Dans la barre d’options, réglez les paramètres de l’outil comme suit : Epaisseur 400 pixels, Gamme Tons moyens, Exposition 10 %, en vous assurant que l’option Protéger les tons soit bien cochée.

 

 

Etape 4

Cliquez-glissez sur toute la largeur de l’image, comme illustré, pour assombrir légèrement le ciel en haut de l’image et la zone d’herbe au premier plan. Passez le curseur plusieurs fois pour obtenir un effet plus prononcé.

 

 

Cet article est extrait d’un livre à paraître le 8 septembre aux éditions Eyrolles, “Cahier Photoshop Spécial grands débutants”, 128 pages, 19,90 €, qui comporte 40 exercices expliqués pas à pas + les fichiers des exercices sur une extension web.

 

 

X-Rite i1Display Pro et ColorMunki Display : le nouveau singe est-il aussi malin ? (Première partie)

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ColorMunki Display : étalonnage en mode Simplifié

En mode Simplifié, le logiciel procède d’abord à une analyse de la lumière ambiante : pour cela, il faut placer le colorimètre près de l’écran, à un endroit qui reçoit la même quantité de lumière, puis cliquer sur le bouton Mesurer. Un nouveau clic sur Suivant permet de passer à la boîte de dialogue suivante. Celle-ci rappelle à l’utilisateur de pivoter le diffuseur en position arrière afin de découvrir l’optique du colorimètre (le témoin lumineux clignote jusqu’à ce vous ayez trouvé la bonne position).



Étape 1 : Sélectionnez l‘écran et la cible de calibrage (écran de référence).


Étape 2 : Sélectionnez le mode de calibrage.



Étape 3 : Placez le diffuseur sur l’optique.



Étape 4 : Mesurez la lumière ambiante près de l‘écran.



Étape 5 : Prenez note de la luminosité ambiante; une valeur entre 40 et 80 lux est parfaite.



Étape 6 : Faites basculer le diffuseur pour dégager l’optique.



Étape 7 : Fixez le colorimètre sur l‘écran, l’optique dirigée vers la dalle.



Étape 8 : Inclinez l‘écran vers l’arrière pour faciliter l’adhésion de la sonde.


Si vous avez opté pour l’ajustement automatique des paramètres d’écran via la fonction ADC, tout le processus se déroulera sans votre intervention (sous condition que votre écran se montre coopératif).



Étape 9 : Nommez, puis enregistrez le profil.



Étape 10 : Comparez les deux profils Avant/après.



Étape 11 : Optez ou non pour la surveillance et/ou l’ajustement automatique de l’écran en fonction de la luminosité ambiante.


La dernière boîte de dialogue permet d’activer une fonction dédiée à surveiller l’éclairage ambiant (toutes les 5, 10, 30 ou 60 minutes) et de corriger automatiquement la luminosité de l’écran en fonction des changements ( option Surveiller et corriger automatiquement les changements éclairage ambiant). Si vous souhaitez simplement recevoir un avertissement, vous pouvez activer l’option Surveiller et me notifier en cas de changements significatifs d’éclairage ambiant. Pour ma part, je désactive la surveillance de la lumière ambiante : d’une part, je préfère prendre des dispositions pour que celle-ci ne varie que peu en journée et d’autre part, je considère qu’une modification intempestive de la luminosité au cours du traitement d’images est potentiellement dangereuse. Bref, mieux vaut désactiver cette fonction pour la retouche d’images.

Lightroom et Camera Raw : disponibilité des versions 3.5 et 6.5 en versions bêta publiques

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Adobe vient de publier via le site Adobelabs les versions bêta publiques de Lightroom 3.5 et Camera Raw 6.5. Il s’agit de mises à jour mineures qui n’apportent pas de nouvelles fonctionnalités aux logiciels cités. En revanche, elles offrent une prise en charge des formats RAW des appareils les plus récents et de nouveaux profils de correction optique.

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SilverFast 8 : une nouvelle version pour Mac et Windows

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SilverFast 8 : scanners pris en charge dès le lancement

Canon

  • Canon CanoScan 4400F [hors Max OS X; en attente du pilote du fabricant]
  • Canon CanoScan 5600F [hors Max OS X; en attente du pilote du fabricant]
  • Canon CanoScan 8600F [hors Max OS X; en attente du pilote du fabricant]
  • Canon CanoScan 8800F [hors Max OS X; en attente du pilote du fabricant]
  • Canon CanoScan 9000F

Epson

  • Epson Expression 10000XL / ES-10000G
  • Epson Perfection 4870 Photo / GT-X700
  • Epson Perfection 4990 Photo / GT-X800
  • Epson Perfection V500 / GT-X770 [hors Max OS X; en attente du pilote du fabricant]
  • Epson Perfection V600 Photo / GT-X820 [hors Max OS X; en attente du pilote du fabricant]
  • Epson Perfection V700 Photo / GT-X900
  • Epson Perfection V750 Pro / GT-X900

Nikon

  • Nikon LS 4000ED / Super Coolscan 4000ED
  • Nikon LS 40ED / Coolscan IV ED
  • Nikon LS 5000ED / Super Coolscan 5000 ED [pas encore fonctionnel sous Mac OS X]
  • Nikon LS 50ED / Coolscan V ED
  • Nikon LS 8000ED / Super Coolscan 8000
  • Nikon LS 9000ED

Plustek

  • Plustek OpticFilm 7200i [uniquement sous Windows 32 bits – en attente du pilote du fabricant]
  • Plustek OpticFilm 7300 [uniquement sous Windows 32 bits – en attente du pilote du fabricant]
  • Plustek OpticFilm 7400
  • Plustek OpticFilm 7500i [uniquement sous Windows 32 bits – en attente du pilote du fabricant]
  • Plustek OpticFilm 7600i

Quatographic

  • Quatographic Intelli Scan 5000 [uniquement sous Windows 32 bits – en attente du pilote du fabricant]

Reflecta

  • Reflecta DigitDia 5000 [uniquement sous Windows 32 bits – en attente du pilote du fabricant]

SilverFast 8 : scanners qui seront pris en charge dans les semaines à venir

Canon

  • Canon CanoScan 9900F
  • Canon CanoScan 9950F

Epson

  • Epson Expression 1640XL / ES-8500
  • Epson Expression 1680 / 1680 Pro / ES-2200
  • Epson Perfection 2450 Photo / GT-9700F
  • Epson Perfection 3200 Photo/Pro / GT-9800F
  • Epson Perfection 4490 / GT-X750

HP

  • HP Scanjet G4050

Microtek

  • Microtek ArtixScan F1
  • Microtek ArtixScan M1
  • Microtek ScanMaker 1000 XL
  • Microtek ScanMaker 9800 XL
  • Microtek ScanMaker i800
  • Microtek ScanMaker i900

Minolta

  • Minolta DiMAGE Scan Elite 5400
  • Minolta DiMAGE Scan Elite 5400 II

Reflecta

  • Reflecta CrystalScan 7200
  • Reflecta DigitDia 4000
  • Reflecta ProScan 4000
  • Reflecta ProScan 7200

Proposé pour Mac OS X (depuis 10.5) et Windows 7, Vista et XP, Silverfast 8 fonctionnera sur des systèmes d’exploitation 32 et 64 bits pour peu que le pilote du fabricant soit disponible. Rappelons que les versions plus anciennes de SilverFast ne fonctionnent pas sous Lion.

Le magazine Eyrolles
des techniques photo

Animé par Volker Gilbert et publié par les éditions Eyrolles, QuestionsPhoto vous propose des articles de fond sur les techniques photo, mais aussi des actus, des critiques de livres... et des réponses à toutes vos questions !