Questions Photo

DxO Optics Pro 6.5.3 : prise en charge des boîtiers Panasonic DMC-GH2 et Sony SLT-A55

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La société DxO annonce la disponibilité d’une nouvelle mise à jour. Le Panasonic DMC-GH2 et le Sony SLT-A55 rejoignent les rangs des appareils déjà gratifiés par les algorithmes très avancés du logiciel. Les versions Standard et Elite de DxO Optics Pro 6.5.3 proposent de même 90 nouveaux modules optiques supplémentaires.

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Silver Efex Pro 2 : évolution en douceur d’un produit de référence

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L’éditeur Nik Software annonce la prochaine version de son logiciel Silver Efex Pro, dont la sortie est prévue pour le mois prochain. Si la mouture actuelle possède déjà de quoi transformer une image couleur en chef d’oeuvre monochrome, Silver Efex Pro 2 intègre quelques fonctionnalités exclusives, destinées à augmenter la productivité et le rendu des images finales.

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Beaux livres : commencer l’année en beauté

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On oublie souvent que la photographie est un art et qu’elle ne se résume pas à l’application de certaines techniques de prise de vue et de traitement d’images. Plus encore que la technique, la vision artistique contribue à la beauté d’une image. Alors qu’il est possible de s’approprier la technique, la créativité ne s’apprend pas ; il faut aiguiser son sens d’observation et faire mûrir son regard pendant de longues années pour arriver peu à peu à sa propre vision.

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Photo Kit Sharpener 2.0 : une nouvelle version plus efficace

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L’accentuation d’une image s’apparente un peu à l’alchimie : il faut à la fois tenir compte des origines, de la nature et de la finalité d’une image pour la rendre bien croustillante, tout en empêchant l’apparition de fâcheux artéfacts. Bien heureusement, il existe aujourd’hui des logiciels facilitant la recherche du juste équilibre : Camera Raw et Lightroom, pour ne citer ces deux logiciels, intègrent des outils pour accentuer en trois étapes.

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Canon EF 50 mm f/2, 5 Compact-Macro : un joyau méconnu de la gamme Canon

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En pratique

Mise à part sa qualité optique, rien semble prédestiner le 50 mm Compact-Macro à prendre la relève des autres objectifs susnommés. Doté d’un dispositif vieillissant pour la mise au point, il est aussi presque trois fois plus cher que le modèle le plus économique et deux fois moins lumineux. De plus, pour un objectif macro, il ne propose qu’un rapport de grossissement riquiqui et une distance de travail qui fait fuir des sujets même moyennement farouches. Que lui reste t-il ? Pour ma part, ses avantages m’ont incité à me délester de mon Canon EF 50 mm f 1.4 USM qui était séduisant sur le papier mais décevant sur le terrain.



Portrait félin. Bien qu’un peu bruyant, l’AF est suffisamment rapide pour des photos sur le vif.

Je trouve le 50 mm Compact-Macro suffisamment lumineux pour le portrait à main levée et bien adapté à une utilisation généraliste, grâce à une excellente qualité, une distance de mise au point idéale pour des vues rapprochées et une constitution suffisamment costaude pour un usage tout-terrain. Il s’agit en réalité d’un objectif “universel” qui, au lieu de briller dans un domaine précis, réussit assez bien son rôle d’objectif de base…



Très polyvalent, l’objectif permet de passer d’un portrait…



…à une prise de vue très rapprochée – il suffit de tourner la bague de mise au point.

Pour accéder au sacro-saint rapport 1 :1, il n’est pas nécessaire d’acquérir le très onéreux Life-Size Converter EF. Une bague allonge de type EF 25 ou EF 25 II suffit amplement. On perd simplement l’optimisation des performances optiques entre 1 : 2 et 1:1, telle que proposée par le convertisseur macro.



Une rainure à l’avant de l’objectif permet l’adaptation directe, sans bague d’adaptation, d’un flash annulaire MR-14 EX ou flash macro MR-14 EX

Pour s’approcher davantage (attention à l’ombre de l’objectif sur le sujet photographié…), vous pouvez ajouter une bonnette macro (Canon 250D ou 500D) ou alors intercaler un “extender” ou un doubleur entre la bague allonge et le boîtier. Envisagez aussi l’achat d’un objectif macro à focale plus longue (70 mm, 100 mm, 150 ou 180 mm), plus adapté à la prise de vue de sujets craintifs.



Un tube d’extension EF 25 ou EF 25 II convient pour atteindre le rapport 1/1 : l‘échelle sur la partie avant de l’objectif est alors pertinente…


Créer ses propres profils de correction optique avec ALPC : profilage et « contrôle qualité »

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Évaluation du profil

La qualité d’un profil est proportionnelle au soin apporté à la prise de vue et au respect des procédures dans le logiciel. Mais parfois, elle n’est pas au rendez-vous et il faut refaire la séance de prise vue en augmentant le nombre d’images. Dans la plupart des cas, le profil améliore bien les choses : si la correction du vignetage est parfois trop musclée (un défaut assez courant des profils fournis par Adobe), celle de l’aberration chromatique est à de rares exceptions près très juste. Quant à la distorsion,elle est généralement plutôt bien maîtrisée même lorsqu’elle est complexe (c’est à dire en forme de moustache). Cependant, avant d’utiliser le profil et, surtout, avant de l’appliquer à une série d’images, mieux vaut s’assurer de sa contribution bénéfique.


Les panneaux Corrections de l’objectif de Camera Raw et Lightroom

Rassurez-vous, il n’est pas nécessaire de déployer de grands moyens pour “expertiser” un profil : sélectionnez quelques images représentatives de votre production et examinez-les attentivement dans Camera Raw ou Lightroom. Appliquez le profil (Activer les corrections de profil de l’objectif), puis alternez entre les versions avant/après. Examinez la correction du vignetage et de l’aberration chromatique : les valeurs RVB sur les bords sont-elles proches de celles du centre de l’image ? Les franges colorées sont-elles atténuées au point de disparaître ? Ouvrez une photo d’architecture pour juger de la distorsion résiduelle : les droites sont-elles bien droites ?

Premier exemple




Image avant correction : on distingue sans peine la distorsion (gouttière à gauche et mur à droite) et le vignetage


Pour évaluer la pertinence d’un profil pour l’objectif Voigtländer Color-Skopar 20 mm f/3, 5, j’ai comparé une image corrigée dans Camera Raw à la même, traitée dans PTLens 5.2. Les deux versions se superposent à quelques pixels près et ne se distinguent que par la gestion du vignetage et des aberrations chromatiques : si PTLens convient parfaitement pour corriger le vignetage via deux curseurs dédiés, la correction de l’aberration chromatique demeure très insuffisante. Elle agit en fait sur toute l’image alors que le défaut, lui, est beaucoup plus important dans la périphérie d’image.



Image après correction dans Camera Raw…




…et PT Lens : si la correction de la distorsion est presque identique, le vignetage et les aberrations chromatiques sont mieux gérées par le profil élaboré avec ALPC

Second exemple

Prise avec le même objectif, cette image sort d’un appareil plein format bien plus ancien (Canon EOS 1Ds). La correction des défauts optiques, et notamment de l’aberration chromatique, reste pleinement efficace. Il est impossible d’obtenir d’aussi bon résultats avec les curseurs manuels de Camera Raw et Lightroom !





Image avant correction : l’aberration chromatique est très prononcée…





…mais se corrige automatiquement avec le profil dédié.

Troisième exemple

Cette prise de vue rapprochée exhibe un vignetage important. Là encore, le profil est très utile pour éliminer ce défaut ainsi que la forte distorsion.




Image avant correction : vignetage et distorsion sont très marquées



Image après correction : bien que la distance de mise au point est beaucoup plus proche de celle utilisée pour les images analysées, les corrections sont pertinentes


Canon EOS 7D : appréhender l’AF (troisième partie)

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Les tableaux ci-après détaillent les subtilités qu’il est bon d’assimiler pour une utilisation rationnelle des modes One Shot et Ai Servo. Si l’Ai Focus en a été volontairement exclu, c’est d’une part en raison d’une efficacité aléatoire et d’autre part, parce qu’au besoin, il est facile d’en déduire le fonctionnement (pour rappel : avant l’accroche, l’appareil fonctionne en One Shot et ne bascule en Ai Servo que si et seulement si un déplacement de l‘élément accroché – ou un mouvement du photographe – est détecté). On notera cependant qu’en Ai Focus, la confirmation visuelle du point dans le viseur ne confirme que l’accroche et qu’elle est désactivée en cas de bascule du suivi.

Bien qu’ils puissent paraître un peu arides, on peut envisager différentes lectures de ces tableaux synthétisant (dans les grandes lignes) le système AF du 7D : soit dans leur intégralité (pour disposer d’une vision d’ensemble des possibilités et performances du système), soit en partant d’un cas concret d’utilisation pour en déduire les réglages les mieux adaptés. Quelques allers-retours avec les textes des pages précédentes pourront, le cas échéant, lever toute ambiguïté, mais aussi et surtout permettront de voir, selon ses habitudes, sujets de prédilection et conditions de prise de vue, lesquels sont utiles à sa pratique et quel(s) mode(s) de sélection de zone AF on désactivera avec la fonction idoine. Une fois assimilés et moyennant un peu de pratique, ces réglages (oserais-je dire, “préliminaires”) devraient déjà permettre de couvrir efficacement la plupart des situations, la rubrique suivante n’ayant pour objet que d’optimiser l’exploitation du système AF et/ou de déjouer quelques pièges auxquels lui et son “pilote” sont toujours soumis.


Comme dans le choix du temps de pose optimal pour le figer, c’est la vitesse apparente du sujet (plus que sa vitesse réelle) qui s’avère critique. L’AF et le photographe auront toujours d’autant plus de mal à suivre le déplacement du sujet que celui-ci est proche ; assurer le point sur une moto de course lancée à pleine vitesse à partir des tribunes d’un circuit mais peiner à suivre un enfant qui court à quelques mètres de soi n’a donc rien de paradoxal.


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Cet article est extrait de “Maîtriser le Canon EOS 7D” de Vincent Luc (ISBN : 978-2-212-67324-1, éditions Eyrolles, 32,90 euros). D’autres extraits sont disponibles sur eyrolles.com et QuestionsPhoto.

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