Questions Photo

Catalogue photo 2011

Le nouveau catalogue des éditions Eyrolles vient de paraître : il propose plus de 90 livres de référence pour réussir vos photos :

Pour recevoir ce catalogue et découvrir nos nouveautés, il vous suffit d’envoyer un mail à l’adresse eazis_AT_eyrolles.com avec vos coordonnées postales et, dans l’objet du mail, “demande de catalogue photo”.

Lire la suite

Adobe Lens Profile Downloader : à la recherche de profils manquants

alpd-4

Quid de la qualité des profils ?

Contrairement aux profils gratuitement mis à disposition par Adobe et ses partenaires, les profils disponibles via ALPD sont d’une qualité assez inégale. L’éditeur ne pratiquant aucun contrôle de qualité pour les profils ainsi proposés, il vous appartient ainsi d’examiner chacun des profils téléchargés en les appliquant tour à tour à différentes images. Mais je ne partage pas pour autant le pessimisme de certains experts, déclarant haut et fort de ne faire confiance qu’aux seuls profils élaborés par la « maison mère », Adobe.


Canon 5D Mark II, EF 24 mm f 3,5 L “Mark 1” et profil personnalisé : avant….


…et après correction. Hormis la correction de la distorsion, le profil corrige de manière assez efficace le vignetage et les aberrations chromatiques latérales.

Extrait de l’angle supérieur droit à 200%


Avant et…


…après application du profil “Canon EOS 5D Mark II (TS-E 24 mm f/3,5 L)”.

À titre personnel, j’ai essayé et adopté deux profils, assez spécifiques puisque conçus pour un couple composé d’un objectif et d’un multiplicateur ou doubleur de focale. Provenant d’un expert Adobe, je n’ai aucun doute quant au sérieux de ces profils. Pour certains de mes objectifs, j’ai même mis les mains dans le cambouis — vous trouverez mes profils en passant par Adobe Lens Profile Downloader. Pour finir, sachez que l’utilisation d’un profil inapproprié ne nuit en aucun cas à l’intégrité de vos fichiers RAW — il ne s’agit finalement que de métadonnées qu’il suffit d’effacer ou de remplacer lorsque les résultats ne conviennent pas….


Les corrections automatiques sont très intéressantes pour corriger les aberrations chromatiques en amont d’une fusion HDR

Bref, il peut être intéressant de sacrifier quelques minutes à la recherche d’un profil pour votre objectif et – pour aller encore plus loin- quelques heures à la création et au partage de vos propres profils. Si nous sommes encore assez loin de la précision diabolique de DxO Optics Pro (ou de celle de PTLens), pour la plupart de vos images , il n’est déjà plus nécessaire d’interrompre votre flux de production…


Camera Raw 6 : créer une ambiance enchanteresse

42_avant

Remarque : il est préférable de passer une image en noir et blanc le plus tôt possible dans Camera Raw. Cependant, la transformation en noir et blanc est un vaste sujet et il existe de nombreuses méthodes pour affiner une image ainsi convertie dans Photoshop. Pour en savoir davantage, consultez les ouvrages Le noir et blanc avec Photoshop CS3 et Lightroom, de Leslie Alsheimer et Bryan O’Neill Hughes, paru aux éditions Eyrolles, et La photograhie numérique en noir et blanc, de John Beardsworth, paru aux éditions Evergreen.

Cet article est extrait d’un livre paru le 28 octobre, aux éditions Eyrolles, “Camera Raw par la pratique”, 200 pages, 25 € (le livre comporte 55 exercices expliqués pas à pas + les fichiers des exercices sur un DVD-Rom offert avec l’ouvrage).

 

 

 

« Maîtriser le Canon EOS 550D » : limiter le bruit numérique

couv_canon_550d

On sait que l’appréciation du bruit est subjective et sujette à débat entre les partisans des images “lisses” et ceux qui s’accommodent très bien de la structure du bruit monochromatique, ou encore ceux qui jouent du bruit chromatique comme d’un outil créatif à tendance pictorialiste. De ce fait, le bruit se prêtera davantage à certains sujets qu’à d’autres. L’amplitude de sa correction dans le boîtier ou en postproduction sera donc liée à la nature même de l’image, à son sujet et aux exigences de chacun.





Rééclaircir une photo implique systématiquement une augmentation du niveau de bruit. Sur cet exemple (qui, reconnaissons-le, frise la caricature), la sous-exposition de la première image a été rattrapée au développement. Sur un petit tirage, les défauts sont contenus (3e photo). En revanche, quand on agrandit et que l’on compare le rendu obtenu à celui d’une image correctement exposée (4e photo), les pertes sont clairement visibles.

Une mauvaise analyse conduit ainsi parfois à une appréciation erronée du besoin de correction, donc à une perte de temps – voire à une perte d’informations, de naturel et de détails, en cas de surcorrection. En effet, la grande majorité des outils (intégrés ou non au boîtier) opère une sorte de floutage local, qui peut s’accompagner d’une désaturation des ombres, avec plus ou moins de subtilité et d’efficacité. Ainsi “lissé” et moins “claquant”, le bruit est plus discret, mais cette correction se fait souvent au détriment du piqué et du rendu de certaines matières.

Pour déterminer si une correction est nécessaire, il faut donc évaluer et juger le bruit. Malheureusement, ses différentes origines rendent sa quantification très difficile. Les mesures “techniques” peuvent avoir un intérêt comparatif, mais elles ne remplaceront en aucun cas une appréciation visuelle, car nombre de variables modifient l’amplitude du bruit, sa fréquence, sa coloration…

L’expérience montre aussi que, si les algorithmes de correction sont assez fiables dans les zones d’aplats colorés (donc très efficaces sur des photos tests de chartes colorées), ils induisent des pertes souvent importantes dans les zones comportant de fins détails ou dans les flous, ce qui amène à relativiser leur efficacité, si ce n’est leur intérêt.

« Maîtriser le Canon EOS 7D » en avant-première : bien utiliser les Styles d’image du 7D

couv_canon_7d

Profils colorimétriques et/ou métadonnées de développement
Canon reste assez discret sur la nature exacte des Styles d’image, mais on peut constater qu’ils agissent à deux niveaux :

  • rendu des couleurs : chaque capteur a sa propre “perception” des couleurs, que les Styles d’image doivent donc corriger pour offrir un rendu chromatique similaire d’un appareil à un autre. On peut en cela les apparenter à autant de profils colorimétriques relatifs à chaque boîtier. La gestion des couleurs des six Styles que propose le 7D ne correspond qu‘à lui ; sur les autres EOS, les mêmes intitulés appellent en réalité un paramétrage interne dédié à chaque appareil assurant, au final (et en toute transparence pour l’utilisateur), les mêmes effets. Seul DPP dispose de tous les profils et sélectionne automatiquement le jeu qui correspond à l’appareil dont sont issus les fichiers ;
  • rendu global : parallèlement, chaque Style d’image propose un lot de corrections de Netteté, Contraste, Saturation et Teinte couleur. Celui-ci est préparamétré de façon à ce que son effet conjugué à celui de l’interprétation des couleurs forme un ensemble cohérent qui destine a priori chaque Style d’image au traitement d’un sujet type. Il reste personnalisable, déterminant en JPEG et en vidéo, révisable en RAW dans DPP, aussi l’assimile-t-on à un jeu de métadonnées de développement.

Présenté à l’occasion du Salon de la photo du 4 au 8 novembre à Paris, le livre de Vincent Luc “Maîtriser le Canon EOS 7D” sera disponible en librairie dès le 18 novembre (ISBN : 978-2-212-67324-1, éditions Eyrolles, 32,90 euros). D’autres extraits seront prochainement mis en ligne sur eyrolles.com et QuestionsPhoto.

Camera Raw 6 : accentuer la netteté

20_avant

Étape 7

Pour finir, pensez à incorporer vos paramètres d’accentuation au sein d’un jeu de paramètres par défaut, que vous appliquerez à l’ensemble des images transférées pour accélérer votre flux de production (voir l’exercice suivant). Pour ma part, j’emploie le plus souvent les mêmes paramètres pour l’accentuation de mes images, pour peu qu’elles proviennent du même appareil et qu’elles soient prises à des sensibilités ISO pas trop élevées. À titre d’exemple, j’utilise pour les images de mon 5D Mark II les valeurs 80 (Gain), 0,5 (Rayon), 25 (Détail) et 0 (Masquage), que je ne modifie que pour préparer des photos pour une publication (livres, magazines et Web).

 

 

Conclusion : l’accentuation est une technique délicate qui demande de bien connaître la destination finale d’une image ainsi que les différents facteurs pouvant influer sur sa netteté. Pour bien accentuer, il faut trouver le meilleur compromis entre l’accentuation des contours et la réduction du bruit. Si une réduction intempestive du bruit rend une image irrémédiablement floue, une accentuation irréfléchie la rend également inexploitable. C’est pour cette raison que la réduction du bruit doit toujours être appliquée avant l’accentuation et que la dernière étape d’accentuation est le plus souvent effectuée dans Photoshop, une fois l’image réduite à ses dimensions finales et une fois ses couleurs converties dans l’espace de travail de destination.
Parmi les logiciels de conversion, Camera Raw et Lightroom offrent les outils les plus complets et parmi les plus performants. Qui plus est, depuis sa version 6.0, Camera Raw utilise (tout comme Lightroom 3) de nouveaux algorithmes (Processus 2010) pour l’accentuation et la réduction du bruit des fichiers RAW, directement appliqués en amont de l’ouverture des fichiers dans le module. Si vous avez déjà converti vos images avec une ancienne version du module, pensez à les redévelopper pour bénéficier d’une meilleure qualité d’image (netteté et réduction du bruit). Cependant, faites attention aux réglages d’accentuation : il est souvent indispensable de les reprendre pour éviter une accentuation excessive.

Cet article est extrait d’un livre paru le 28 octobre, aux éditions Eyrolles, “Camera Raw par la pratique”, 200 pages, 25 € (le livre comporte 55 exercices expliqués pas à pas + les fichiers des exercices sur un DVD-Rom offert avec l’ouvrage).

 

 

 

Téléchargez la table des matières, l’avant-propos et/ou une version au format PDF de l’exercice présent.

Camera Raw 6 : maîtriser le contraste d’un paysage

33_avant

Étape 4

Manifestement, une grande partie de l’image est encore trop terne. Appuyez sur la touche N pour ajouter un second dégradé, partant du bord inférieur et recouvrant la moitié inférieure de l’image ainsi que les collines lointaines. Il modifie à la fois les paramètres Luminosité (+55), Contraste (+14), Saturation (+21), Clarté (+32) et Netteté (+31), permettant ainsi de bien restituer les détails et les nuances du premier plan (arbres, chapelle) et des nuages, éclairés par le “projecteur céleste”. Il s’agit ici d’un filtre dégradé “neutre”, sélectionnez donc, dans l’outil de sélection de couleurs, une saturation à zéro (ou cliquez sur le petit pavé blanc dans l’angle inférieur droit de la boîte de dialogue).

 

 

Étape 5

Pour finaliser l’image, sélectionnez les paramètres de la figure ci-contre dans les panneaux Détail et Courbe des tonalités, afin d’accentuer l’image et de lui appliquer une ultime et discrète augmentation de contraste. S’agissant d’un “paysage humanisé”, celui-ci comporte quelques éléments gênants que vous pouvez faire disparaître grâce à l’outil Retouche des tons directs : en mode Corriger, placez des cercles d’intervention sur la disgracieuse antenne de télévision située dans l’angle inférieur, sur l’antenne relais au milieu de l’image et sur le bâtiment clair au versant de la colline.

 

 

Remarque : bien que l’outil Filtre gradué soit particulièrement efficace pour rééquilibrer le contraste « linéaire » d’une photo de paysage, le curseur Exposition ne pourra pas récupérer du détail dans les hautes lumières si la surexposition est très importante (c’est-à-dire supérieure à 1 ou 1,5 IL). Pour maîtriser le contraste d’un paysage saisi à contre-jour ou sous une lumière rasante, rien ne remplace donc l’utilisation d’un filtre dégradé, placé directement sur l’objectif.

Cet article est extrait d’un livre paru le 28 octobre, aux éditions Eyrolles, “Camera Raw par la pratique”, 200 pages, 25 € (le livre comporte 55 exercices expliqués pas à pas + les fichiers des exercices sur un DVD-Rom offert avec l’ouvrage).

 

 

 

Tourner en vidéo HD avec les reflex Canon : un ouvrage de référence

devaud

Bien qu’il n’ait pas été pas le premier à intégrer la capture vidéo, le Canon 5D Mark II a littéralement bouleversé les deux univers de la photo et vidéo professionnelle, répondant à la fois aux besoins des photographes et vidéastes professionnels. Mais contrairement aux fonctions dédiées à la photo (qui ne nécessitent guère de préparations particulières…), la maîtrise des fonctions vidéo nécessite un certain investissement personnel de la part d’un photographe.

Lire la suite

Le magazine Eyrolles
des techniques photo

Animé par Volker Gilbert et publié par les éditions Eyrolles, QuestionsPhoto vous propose des articles de fond sur les techniques photo, mais aussi des actus, des critiques de livres... et des réponses à toutes vos questions !