Questions Photo

Leica M9 et faibles lumières

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Si l’on travaille en noir et blanc, il est possible de conserver du bruit chromatique (qui deviendra invisible sur le tirage) et de doper un peu la netteté pour reconstituer la granulation d’un film argentique rapide. Le noir et blanc nécessite souvent d’augmenter un peu le contraste, mais on agira selon ses goûts.


Pour une interprétation en noir et blanc, on peut conserver plus de bruit qu’en couleur. 1/30 s, 35 mm f/2.


Pour un noir et blanc “musclé”, augmenter la netteté et ne pas réduire le bruit.

Attention, les valeurs données dans nos exemples s’appliquent à des images prises avec une très mauvaise lumière. Si l’éclairage est plus intense, l’image en haute sensibilité sera meilleure et nécessitera une moindre intervention en débruitage. C’est pour cette raison qu’il est imprudent de traiter par lot des photos prises en ISO élevés mais avec des conditions d’éclairage très différentes, tant en intensité qu’en température de couleur.


Avec une bonne lumière en hauts ISO, la réduction du bruit doit être nettement plus modérée.

En définitive, alors que certains reflex numériques récents permettent directement d’excellents résultats en JPEG, il est vraiment conseillé de rester en RAW (DNG) avec le Leica M9, et de traiter ses photos de façon isolée (ou par lots homogènes) avec le souci de conserver toujours un peu de matière aux clichés tout en limitant au mieux les parasites de couleur qui peuvent se manifester en faible lumière.

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L’e-book de Jean-Marie Sepulchre est disponible à la vente sur le site Izibook.eyrolles.com. Bien plus qu’un simple manuel sur le M9, cet ouvrage est une immersion dans l’univers Leica. S’il met l’accent sur les caractéristiques de ce premier boîtier télémétrique numérique 24 × 36 à capteur de haute définition et au rendu d’image si particulier, il retrace aussi l’historique de la marque et de ses évolutions technologiques. Un livre à mettre dans toutes les mains des amoureux des Leica, qu’ils aient la chance de posséder un M9 ou pas…

 

 

Tourner en vidéo HD avec les reflex Canon

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Une discrétion assurée (un plus pour les news sensibles)

Les reporters d’images sont souvent confrontés à des sujets d’actualités sensibles, sur des territoires accidentés et hostiles. La possibilité de tourner sans attirer l’attention, sans générer de soupçons est encore possible aujourd’hui, car la plupart des gens n’ont pas encore assimilé que l’on pouvait enregistrer des vidéos sonores (de qualité) avec un appareil photo reflex… Il est clair que tout un chacun, quelle que soit sa nationalité, accepte plus facilement aujourd’hui encore d‘être braqué par l’objectif d’un appareil photo plutôt que par celui d’une caméra qui provoque immédiatement le sentiment d’une réelle intrusion dans sa vie personnelle.

Les reflex équipés de longues focales peuvent néanmoins très vite être associés à l’image déplorable des paparazzi qui harcèlent sans scrupules les célébrités aux quatre coins de la planète…
Pour autant, l’accès prioritaire réservé aux photographes sur les sites privilégiés d‘événements sportifs, de défilés de mode ou encore de concerts est aujourd’hui accessible aux boîtiers HDSLR. La réalisation de séquences vidéo en toute discrétion dans ces environnements ultra surveillés pose de sérieux problèmes juridiques, notamment en matière de droit à l’image (match de football ou défilés des grands couturiers, par exemple). Passer inaperçu reste un réel avantage, faut-il encore s’assurer que les séquences tournées puissent être diffusées librement.


Avec un passe de photographe, il est aujourd’hui très simple de réaliser des séquences vidéos EOS sur les grands événements sportifs. (c) Canon

 

Le témoignage du directeur artistique de la chaîne hertzienne M6, Michel Nougué, constitue une excellente conclusion à cette section. Sa perception du procédé HDSLR, qu’il a analysé et utilisé, place l’alliance des deux modes photo et vidéo au premier plan de son intérêt pour ce procédé et privilégie une approche qualitative des rendus.

Il y a une chose formidable dans nos métiers, c’est que nous avons toujours la chance de pouvoir expérimenter et tenter de nouvelles aventures, sans être certain du résultat mais en se disant qu’au moins “on l’aura fait”. Utiliser un appareil photo pour faire de la vidéo n‘était pas incongru comme démarche : nombre de films circulent sur Internet, tournés par un appareil photo ou un mobile… Mais l’exigence d’une chaîne de télévision dépasse d’un point de vue qualitatif toutes les propositions des sites communautaires. La question essentielle était donc de pouvoir franchir l‘étape dite “broadcast”. Après avoir vu le travail de Sébastien Devaud sur grand écran au sein de M6, nous savions que cette étape ne poserait aucun problème. Nous avons donc décidé de tester le 5D MkII sur une production pour la rentrée de la chaîne. Chaque année, nous réalisons une série de portraits photo de nos animateurs, ainsi qu’un clip vidéo traduisant l’esprit de la chaîne. L’envie était grande de réaliser une production “2 en 1”, photo et vidéo. Ce travail fut confié à Ade Adjou, un photographe de mode qui avait l’habitude de travailler sur boîtier Canon mais découvrait le 5D MkII.

Nous avons pu cette fois obtenir la cohérence artistique qui nous manquait chaque année entre le travail de la Direction artistique et du Service photo. Mais surtout, la production plus légère nous a permis de gagner en souplesse, en spontanéité et en fraîcheur avec des animateurs qui, certes ont l’habitude de la caméra, mais pas forcément d’un objectif photo…

Le travail d’Ade fut incroyablement riche, il a en effet très rapidement appréhendé l’appareil dans sa fonction vidéo. Le 5D MkII exploité avec la gamme professionnelle d’optiques Canon, en particulier le 50 mm et le 70-200 mm stabilisé et leur très grande ouverture, ont autorisé un travail total en lumière naturelle. Mouvement, jeu avec la profondeur de champ, rendu des matières et des couleurs : l’ensemble offrait une proposition nouvelle dans laquelle chaque animateur a réussi à s’exprimer différemment de d’habitude. Probablement que la caméra s‘étant transformée en appareil photo ou inversement, le rapport à l’objet a simplifié le travail.

Aujourd’hui, cette évolution risque de bouleverser l’approche broadcast dans sa globalité, parce qu’elle offre une réelle avancée tant esthétique que technique dans sa simplicité de mise en œuvre. Il est probable qu’il s’agisse d’un réel point d’inflexion dans notre métier. Une étape a été franchie où la photo et la vidéo se sont unies pour le meilleur mais, on l’espère, pas pour le pire.

 

 

La photographie de concert : mode d’emploi

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Le matériel de prise de vue


Les reflex numériques sont de plus en plus performants et offrent désormais des fonctionnalités plus sophistiquées, permettant un libre choix des réglages au lieu de vous transformer en esclave de la technique. Toutefois, malgré les prouesses techniques des capteurs et logiciels de traitement, il ne faut pas négliger le choix des objectifs qui contribuent encore davantage à la qualité et au rendu final des images.
Pour obtenir des images exploitables, mieux vaut utiliser des objectifs très lumineux. Cependant, leur luminosité et surtout l’utilisation de leur ouverture plus grande entraînent des conséquences quant à la profondeur du champ des images, la zone de netteté étant alors la plus réduite. Seul le sujet, voire qu’une partie de celui-ci, sera alors net, le restant de l’image enveloppée dans un flou souvent plutôt agréable. L’aspect des zones floues découle de la focale et de la conception de l’objectif utilisé (notamment la forme du diaphragme, ronde ou angulaire). On utilise alors le terme japonais “bokeh” pour définir la qualité des zones hors profondeur du champ. Le “bokeh” est donc une caractéristique particulièrement importante car c’est souvent lui qui donnera son cachet particulier à une photo.



Les optiques zoom transstandards de très bonne qualité coûtent excessivement cher et elles ne possèdent pas la même finesse de “bokeh” que les optiques lumineuses à focale fixe. De même, leur qualité optique est souvent moindre. Pour cette raison, je préfère travailler avec des objectifs à focale fixe. Un objectif standard d’une focale de 50 mm fait de véritables miracles lorsqu’il est possible d’approcher les musiciens. Sa grande ouverture, de 1,4 ou de 1,8, permet de couvrir la plupart des situations. De plus, il possède les qualités si caractéristiques aux objectifs à focale fixe : faible encombrement et robustesse. Car n’oublions pas qu’un concert peut être une expérience mouvementée et éprouvante, surtout lorsqu’il s’agit d’un concert de métal ou de punk…




Si, au contraire, vous souhaitez vous éloigner de la scène, un objectif zoom de type transstandard ou télé sera plus adapté qu’un court téléobjectif à focale fixe, permettant de changer entre des gros plans et des images avec davantage de recul. Un objectif du genre 70-200 ou 70-300 mm est alors particulièrement à son aise. Je vous conseille à ne pas trop ouvrir le diaphragme lorsque vous utilisez un de ces objectifs à focale télé, mais plutôt d’augmenter la sensibilité ISO de l’appareil. Plus la focale est longue, plus la profondeur du champ se réduit. En fermant un peu le diaphragme, vous un minimum de profondeur de champ permettant d’éviter de mauvaises surprises comme par exemple une mise au point sur le nez ou les oreilles du chanteur. Lorsque le niveau de luminosité baisse, la précision de la mise au point automatique faiblit, surtout lorsqu’il s’agit d’un appareil d’entrée de gamme et d’un objectif à luminosité moyenne. Mais il ne faut pas pour autant snober les objectifs de moyenne gamme, surtout lorsqu’ils sont équipés de stabilisateurs optiques !



Bien que ces quelques conseils vous aideront à affronter les conditions particulières de la prise de vue de concert, ils n’ont pas vocation à être exhaustifs. Sachez que chaque photographe garde jalousement ses petits “trucs” bien à lui, que ce soit en prise de vue ou en traitement d’image.

Les règles classiques de composition (règle des tiers, etc.) s’appliquent aussi aux photographies de concerts. Par ailleurs, chaque genre musical impose son propre canon esthétique ou du moins un style particulier. La composition, l‘éclairage et les tonalités d’une image définissent ainsi autant la musique que les artistes, leurs vêtements et instruments et la décoration de la scène. Pour finir, l’instant décisif cher à Cartier-Bresson reste encore et toujours l’un des piliers de la photographie de concert.

Note à propos des illustrations

J’ai choisi les images pour montrer les conditions de lumière très difficiles auxquelles doivent faire face les photographes de concert : éclairages néon et mini spots de type halogène. Les photos ont été réalisées au Starcafé, Paris 15, lieu qui dispose d’une petite salle de concert mais qui manque une estrade facilitant les prises de vue. De même, il fallait faire affronter à la fois la musique très bruyante et le public plutôt agité. Pour le groupe de musiciens, il s’agit de Flesh&Dust.

Quant au matériel utilisé, il est plutôt modeste et à la portée de nombreux photographes amateur : boîtier Nikon D80 et zoom transstandard “de base” 18-70 mm f 3,5-4,5.

Enfin, je présente ici à la fois des photos prises au flash (ce qui leur donne un côté rock/punk des années 1970…) et des portraits très graphiques au clair-obscur ou les visages se fondent dans l’ombre pour souligner l’intensité de l’action.

Eizo CG245W : le calibrage d’écran automatisé

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Quid du calibreur intégré ?

Proposé à 1899 euros au lieu de 1654 euros ht, le ColorEdge CG245W ne se distingue de son homologue CG243W que par sa sonde de calibrage intégré. Au vu de ce surcoût plutôt important, cette sonde se doit donc d’être au moins aussi performante que les produits proposés par X-Rite et Datacolor autour de 200 euros ht. Qu’en est-il vraiment ?


ColorNavigator détecte automatiquement la présence du dispositif de calibrage intégré…

Pour en avoir le cœur net, j’ai effectué plusieurs calibrages d’écran en utilisant tantôt le dispositif de calibrage intégré tantôt un spectrophotomètre Eye-One Pro ou une sonde Eye-One Display 2 et en analysant le respect des paramètres imposés par le logiciel ColorNavigator : la température des couleurs (6500 K), le gamma (2,2), la luminosité maximale (110 cd/m²) et minimale (une valeur aussi basse que possible pour restituer les nuances dans les basses lumières).


ColorNavigator n’enregistre pas seulement le profil de l‘écran, mais également les paramètres associés dans un paramètre prédefini, stocké dans la mémoire de l‘écran


La fenêtre de mesure s’ancre automatiquement dans le bord supérieur de l‘écran, ce qui empêche l’utilisation de la sonde pour la validation FOGRA

Face au dispositif de référence, le spectrophotomètre Eye-One Pro, la sonde intégrée obtient des valeurs exemplaires pour le point blanc, le gamma et la luminosité maximale. Mais l’outil peine à convaincre lorsqu’il s’agit de restituer les nuances dans les noirs : avec une luminosité minimale de seulement 0,47 cd/m², il ne parvient pas à tirer profit de toute la qualité de l’écran. Quant au taux de contraste, calculé en divisant la luminosité maximale par la luminosité minimale, il passe de 416:1 à 234:1, une prestation pas vraiment digne de cet écran fort onéreux. Sachez que plus vous éloignez des paramètres évoqués (plutôt courants), plus la sonde incorporée peine à rivaliser avec un instrument de mesure externe. Ainsi, si son utilisation s’impose à tous les réfractaires à la gestion des couleurs et à la recherche d’un outil automatisé (qui fait son travail sans nécessiter le concours de l’utilisateur…), la sonde d’étalonnage embarquée ne saurait séduire les utilisateurs plus exigeants.


Avec la sonde intégrée, le taux de contraste est limitée par la luminosité minimale


Seule l’utilisation d’un instrument de mesure annexe saurait rendre justice à l‘écran

Ainsi, la pratique du “softproofing” (c’est à dire la validation des couleurs sur l‘écran), de plus en plus en vogue chez les photograveurs et imprimeurs, exige l’ajout d’un instrument supplétif, seul à permettre à l’écran de passer la très convoitée certification UGRA, dont les plages de couleurs se positionnent de surcroit au milieu de l’écran, inaccessible à la sonde intégrée. Cette dernière est logée dans une petite languette qui est, quant à elle, ancrée dans le cadre supérieur de l’écran. Faut-il alors investir dans un Eizo CG245W ? Tout dépend de vos exigences et envies.

Les photographes et graphistes apprécieront sans doute le dispositif de calibrage intégré et programmable. Quant aux photograveurs et imprimeurs, souvent déjà équipés d’instruments de mesure plus sophistiqués, ils seront sans doute moins séduits par les performances réelles de celui-ci. Pour ma part, je trouve le ColorEdge CG243W plus alléchant. Bénéficiant des mêmes prouesses techniques, il offre simplement un meilleur rapport qualité/prix…

Nikon : D-Lighting actif et D-Lighting dans Capture NX2, quelles différences pour quels résultats ?

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La fonction D-Lighting

La fonction D-Lighting de Capture NX2, si elle respecte le mécanisme d’analyse du D-Lighting actif, ne peut, pour des raisons évidentes, s’appliquer de la même manière : elle n’aura d’autre possibilité que d’agir a posteriori sur l’image. De fait, les risques d’introduire du bruit dans les zones de basses lumières est bien réel pour un réglage élevé ou très élevé de la fonction D-Lighting (surtout en combinaison avec une sensibilité élevée : ISO supérieur à 800 sur un D300 par exemple). Néanmoins, l’avantage de cette fonction est de pouvoir être appliquée de manière localisée grâce aux fonctions de sélections que l’on peut associer aux fonctions du module Réglage, et ce, sur n’importe quel type d’image (TIFF, JPEG ou NEF).

On peut sélectionner le mode Plus rapide (High Speed) ou le mode Qualité supérieure (High Quality) :

  • deux curseurs (Réglage et Amplification de saturation) sont disponibles pour paramétrer la fonction D-Lighting quand on se trouve dans le mode Plus Rapide ;
  • dans le second mode, le curseur Réglage est lui-même dédoublé en deux curseurs : un curseur Réglages basses lumières d’une part et un curseur Réglages hautes lumières, d’autre part.

Si vous voulez obtenir un premier résultat indicatif sans trop de manipulations, choisissez le premier mode. Pour obtenir des possibilités de réglage plus évoluées et un meilleur rendu, préférez le second. En fait, seul ce dernier permet d’obtenir des résultats vraiment satisfaisants (pas seulement à cause des possibilités de réglages étendues, mais aussi grâce à un algorithme de calcul plus élaboré).


Paramétrage de la fonction D-Lighting : mode Plus rapide et mode Qualité supérieure.

Comme toute fonction du module Réglage, la fonction D-Lighting pourra bénéficier d’un réglage d’opacité et de l’application d’un masque de fusion. Un masque de fusion en mode Incrustation, par exemple, permettra de rattraper la saturation. Celle-ci pourra être appliquée de façon localisée grâce à l’emploi de sélections. Une illustration de l’utilisation de la fonction D-Lighting avec un masque de fusion est montrée ci-dessous.


Image originale, image avec la fonction D-Lighting appliquée, image avec la fonction D-Lighting appliquée avec un masque de fusion Incrustation.


Paramétrage de la fonction D-Lighting pour l’image du milieu de la figure précédente et paramétrage pour l’image de droite.

Les possibilités de mise en œuvre et de réglages seront plus riches avec la fonction D-Lighting qu’avec le D-Lighting actif, mais la contrepartie sera un risque de renforcement du bruit dans les basses lumières quand on appliquera une correction élevée sur une image déjà bruitée (même légèrement).

Un autre inconvénient de l’utilisation de la fonction D-Lighting est qu’elle entraîne une réduction du contraste et une désaturation des couleurs. Le curseur Amplification de saturation permet de rattraper un peu le problème, mais il est parfois nécessaire de faire appel à une étape supplémentaire impliquant la fonction Saturation/Chaleur ou d’utiliser un masque de fusion (comme dans l’exemple indiqué ci-dessus), ou encore d’ajouter une étape mettant en jeu la fonction Contraste/Luminosité.

 

 

Imprimer une mire d’étalonnage avec Lightroom

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4 – Paramétrez ainsi le volet Travaux d’impression :

  • imprimez au format Imprimante ;
  • si ce n’est déjà fait, désélectionnez les options intitulées “Impression en mode Brouillon” et “Netteté d’impression” ;
  • cochez l’option Résolution d’impression. La valeur nominale incorporée dans l’en-tête du fichier TIFF est alors automatiquement adoptée par Lightroom, ici 240 ppp. Il est indispensable de respecter cette valeur de résolution car elle assure que la géométrie de la mire imprimée sera conforme à celle qui est attendue par l’instrument de mesure.


Respectez la résolution nominale de la mire, ici 240 ppp.

5 – Dans le paragraphe Gestion des couleurs, ouvrez le menu déroulant Profil et sélectionnez l’option intitulée “Autres…”


Sélectionnez l’option Autres…

6 – La fenêtre Choisir les profils s’ouvre alors, dans laquelle il faut d’abord cocher l’option Inclure les profils d’affichage, située en bas à gauche. Les profils d’affichage présents dans le système d’exploitation ainsi que les espaces colorimétriques standards apparaissent alors dans la liste, en plus des profils d’impression proprement dits.


Sélectionnez sRGB dans la fenêtre Choisir les profils.

7 – Cochez la case de l’espace sRGB. Désormais, cet espace apparaîtra systématiquement dans le menu déroulant Profil que vous avez ouvert au point 5. Le point 6 devient alors inutile…

8 – Sélectionnez l’espace sRGB qui figure désormais dans le menu déroulant Profil de l’imprimante. L’espace d’impression est alors identique à l’espace dans lequel Lightroom interprète le fichier de la mire. Nous avons atteint notre objectif : aucune conversion ne sera accomplie par l’application, les nombres RVB du fichier de mire seront transmis tels quels à l’imprimante… Cliquez sur le bouton Imprimer… C’est fini !


Sélectionnez sRGB comme profil d’impression.

 

 

Le magazine Eyrolles
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Animé par Volker Gilbert et publié par les éditions Eyrolles, QuestionsPhoto vous propose des articles de fond sur les techniques photo, mais aussi des actus, des critiques de livres... et des réponses à toutes vos questions !