Questions Photo

Snow Leopard et la photo : un premier bilan

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Voici quelques applications photo et leur comportement sous Snow Leopard, vous pouvez consulter cette liste, très exhaustive, pour les logiciels qui ne sont listés ci-dessous :

Photoshop CS4: pas de problème particulier, le démarrage est un poil plus rapide que sous Leopard.

Lightroom 2.4:le fonctionnement est très fluide, y compris pour les corrections sélectives et lorsqu’il est utilisé en mode 64 bits. Dans ce dernier mode, je ne détecte aucun gain en termes de vitesse, le système d’exploitation demeure en mode 32 bits (voir plus loin).


Lightroom est un des rares logiciels pouvant fonctionner en mode 64 bits

Photoshop CS2: si les versions antérieures à Photoshop CS4 n’ont pas été testées avec la nouvelle version de Mac OS X (et les futures versions ne fonctionneront plus sur les Mac non Intel…), il n’est pas pour autant nécessaire de faire migrer votre version de Photoshop vers la version CS4. J’ai effectué un essai avec Photoshop CS2 : si vous devez installer Rosetta pour qu’elle puisse fonctionner, cette version est pleinement compatible avec Snow Leopard. Quant à Photoshop CS3, je ne l’ai pas essayé, mais d’autres sites, notamment celui de John Nack le déclarent comme étant compatible, hormis quelques petits bogues.

Acolens A1 1.7.1: voici un autre ancêtre toujours vert (dans Snow Leopard). Logiciel de correction de défauts optiques très professionnel, Acolens est très onéreux et plus suivi par son éditeur depuis deux ans…

PTLens 1.3:bien que Thomas Niemann soit très discret quant à sa compatibilité avec Max OS X 10.6, PTLens fonctionne bel et bien, avec Photoshop CS4 (32 bits), Lightroom et en tant qu’application indépendante (64 bits).

Gimp 2.6.7:cette version est compatible avec Snow Leopard.

Expression Media 2:mon catalogueur préféré continue à fonctionner sous Snow Leopard.

Aperture 2.1.4: Aperture n’a pas bénéficié du portage sur 64 bit — dommage ! Bien qu’il soit un peu plus réactif que sous Mac OS X 10.5, notamment pour l’importation et pour la création des aperçus, le logiciel est encore assez poussif, au moins sur mes ordinateurs qui sont équipés de cartes graphiques très modestes.

Bibble 5 bêta:la dernière version réservée aux bêta-testeurs ne pose aucun problème avec Snow Leopard. Mais il s’agit d’une version bêta…

Capture One 4.8.2: bien que certains utilisateurs ont rapporté de problèmes avec Snow Leopard, notamment pour activer le logiciel, je n’ai pas rencontré de problèmes, car le logiciel a déjà été activé sous Leopard. La dernière version 4.8.3 corrige les problèmes.

LightZone 3.6.2: même cette ancienne version fonctionne sous Snow Leopard. Cependant, selon LightCrafts, la dernière version 3.8 démarre, mais n’ouvre pas les images…

RAW Developer 1.8.3: RAW Developer est compatible, sa dernière version, 1.8.5, se trouve ici

UFRaw 0.15: sa version indépendante, disponible ici, est compatible avec Snow Leopard.

Photo Acute Studio 2.8.7: j’ai toujours apprécié cette application astucieuse qui maîtrise, outre la fusion HDR, la superposition précise d’une série d’images pour augmenter la profondeur de champ, réduire le bruit ou pour créer une image dont la résolution finale est très importante. Fort heureusement, la version 2.8.7 fonctionne sans problème avec Snow Leopard.

Photomatix Pro 3.2.2: la dernière version du célèbre logiciel français est compatible avec Snow Leopard.

DxO Optics Pro 4.5.: ayant subi, il y a quelques mois, un crash de système sous Windows, je n’ai pas pu réinstaller et tester la dernière version de DxO Optics Pro sous Mac, le nombre d’activations étant limité à deux. Pour ce qui est de la version antérieure, 4.5, elle est définitivement incompatible avec Snow Leopard : le logiciel d’antipiratage qui l’accompagne ne s’installe pas correctement et bien que l’activation et le démarrage soient couronnés de succès, il est impossible d’y convertir ses fichiers.

Nikon Capture NX2 2.2.2: bien que je n’ai pas vérifié toutes les fonctionnalités du logiciel, la dernière version pour Mac OS 10.5.7 (qui offre aussi une prise en charge des appareils D300s et D3000) fonctionne (ou presque…) sur la version 10.6.0 de Mac OS X. Mais la fonction de mise à jour (Nikon Message Center) y est très instable et le logiciel ne parviens pas à ouvrir les fichiers NEF – un comble ! Notez que Nikon Scan n’est toujours pas compatible avec Mac OS X 10.6 (ni avec Mac OS X 10.5 d’ailleurs…), le fabricant ayant abandonné ses scanners Coolscan. De plus, Nikon met l’utilisateur en garde pour ce qui est de la compatibilité de leur logiciels avec Snow Leopard. Voici l’annonce officielle

Canon DPP 3.5.1: n’ayant pas encore fait la mise à jour vers la dernière version, je n’ai pas rencontré le problème signalé par de nombreux utilisateurs de DPP . Il semble qu’il soit nécessaire d’attendre la future version 3.7.x (qui sortira au même temps que l’EOS 7D) pour que le problème évoqué soit résolu.

Du côté de mes logiciels de calibrage, tout (ou presque) va bien : le logiciel Spyder3Elite s’execute normalement, il n’y a que Eye-One Match qui demande l’installation de Rosetta pour fonctionner.

Pour mes utilitaires, j’ai effectué une mise à jour vers la dernière version de NTFS for Mac, en espérant que la prochaine version soit officiellement prise en charge par Snow Leopard. Mon logiciel de capture d’écran, Little Snapper, nécessite, quant à lui, une petite mise à jour pour pouvoir exporter les captures d’écran (en attendant, je les ouvre via Photoshop…). Bref, le passage vers Snow Leopard était pour moi moins douloureux que prévu, 95 % de mes logiciels indispensables s’y comportent bien.

Vitesse exécution et mode 64 bits

Sur ce site, vous trouverez une étude très approfondie sur les différences en termes de vitesse des logiciels photo les plus répandus. L’étude en question s’appuie sur du matériel informatique très haut de gamme et inaccessible au commun des mortels (Mac Pro Nehalem 2,66 Ghz, quatre disques configurés en RAID 0 et 12 Go de RAM…), les gains constatés ne correspondent donc pas forcement à ceux pouvant ête réalisés avec votre matériel.

Quoi qu’il en soit, Lloyd Chambers a comparé les performances de Photoshop CS4, Lightroom 2, Aperture, Canon DPP 3.6.1, Nikon Capture NX2 et Helicon Focus et constate que les vitesses d’exécution sont systématiquement supérieures à Leopard lorsque Snow Leopard s’exécute en mode 32 bits. Mais il faut démarrer en mode 64 bits pour que les différences soient vraiment significatives (d’environ 30 %). S’il existe plusieurs méthodes pour passer du noyau 32 bits en noyau 64 bits, elles ne fonctionnent pas sur toutes les machines à processeur 64 bits.

Par défaut, Snow Leopard démarre toujours en mode 32 bits et il faut tricher un peu pour lui forcer la main. Vérifiez d’abord si votre ordinateur est éligible au mode 64 bits, en copiant la commande « ioreg -l -p IODeviceTree | grep firmware-abi » (sans les guillemets) dans une fenêtre du Terminal.


Firmware EFI 64 bits pour le MacBook , mais il n’y a rien à faire…

Sur mes deux machines, seul mon MacBook blanc (2,13 GHz Core2Duo, 4 Go de RAM) se qualifie pour le mode 64 bits, mon MacMini (1,83 GHz Core2Duo, 2Go de RAM) est condamné au seul mode 32 bits, ce qui est d’autant plus étonnant que, selon Apple processeurs 64 bits, ce processeur fait partie des modèles à 64 bits. Et bien que j’ai suivi les recommandations sur cette page à la lettre, je n’ai pas pu activer le mode 64 bits sur mon MacBook. Bref, ce n’est pas si simple de tirer parti des performances reservées au mode 64 bits…


Ce MacMini est comme la plupart des machines “Macintel” bloqué en mode 32 bits

Hormis les logiciels livrés avec Mac OS 10.6, les applications 64 bits sont assez peu nombreuses, il suffit de jeter un oeil dans le menu Applications des Informations système pour s’en convaincre. Notez qu’il existe sur cette page  un autre comparatif entre Leopard et Snow Leopard. Et là, sur une machine un peu défraîchie, pas encore optimisé pour le nouveau système et bloquée en mode 32 bits, les performances sont strictement identiques pour les deux systèmes. Il n’y a donc pas de miracle : il ne suffit pas d’installer Snow Leopard pour obtenir les performances d’un ordinateur plus puissant, loin s’en faut. Mais les 29 Euros pour la mise à jour sont néanmoins bien investies, compte tenu du gain en capacité de stockage et tous les petits raffinements de Snow Leopard. Mais vérifiez au préalable la compatibilité de vos logiciels avec le nouveau système pour vous éviter les mauvaises surprises.

Appareils réflex numériques experts : des nouveautés pour la rentrée 2009

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Bon an mal an, les fabricants d’appareils photo profitent de la torpeur du mois d’aout pour annoncer leurs nouvelles gammes pour la fin de l’année. Suivant Nikon (D300s, D3000, AF-S DX NIKKOR 18-200mm f/3.5-5.6 G ED VR Ⅱ et AF-S NIKKOR 70-200mm f/2.8G ED VR Ⅱ) et Sony (DSLR-A500, DSLR-A550, DSLR-A850 et 28-75mm F2.8 SAM), Canon a retenu deux dates pour ses annonces : une première pour sa gamme grand public et une deuxième pour un nouvel appareil reflex expert et trois optiques.

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Lightroom : réussir le traitement de ses photos de vacances – deuxième partie

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Troisième exemple : aigrette garzette


Aigrette garzette, réserve de Mullembourg, Noirmoutier. Canon EOS 40D, EF 70-200 mm f/4 L USM +convertisseur 1,4x

Pour cette image, j’ai puisé à la fois dans les outils de correction du panneau Réglages de base et dans ceux du panneau Courbe des tonalités ; ici, je trouve la courbe paramétrique plus pratique que le curseur Contraste qui n’applique que des corrections symétriques, à valeurs égales, aux tons moyens clairs et sombres.
Après l’avoir recadrée, j’ai éclairci l’image à l’aide du curseur Exposition (+ 0,66), puis j’ai modifié la courbe Contraste moyen : les valeurs +23 pour les Teintes claires et -28 pour les Teintes sombres appliquent une courbe en forme de « S » pour augmenter le contraste de l’image, la valeur pour les Teintes claires étant moins marquée pour protéger les hautes lumières, situées dans le plumage de l’aigrette. Afin d’y améliorer le rendu des détails, j’ai déplacé le curseur Récupération à la valeur 30. Les curseurs Clarté et Vibrance portent enfin secours à l’image pour la rendre plus saisissante.


L’image de départ et les étapes nécessaires à sa corection

Adobe Labs : sortie de Camera Raw et DNG Converter 5.5

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Anticipant une nouvelle version 2.5 RC de Lightroom, la version 5.5 RC du plug-in Camera Raw corrige la balance des blancs de certains appareils à matrice Bayer et dont la couche verte dispose d’une réponse inégale, tout en introduisant la prise en charge de nouveaux formats bruts, propres aux appareils Nikon D300s, Nikon D3000, Olympus E-P1 et Panasonic DMC-FZ35.

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Lightroom : réussir le traitement de ses photos de vacances – première partie

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Noter les images

Pour départager les images ratées des images réussies, vous pouvez utiliser choisir parmi les nombreux outils (notes, étiquettes et marqueurs) du logiciel. Le marqueur Rejetée (raccourci clavier X) est alors très utile pour mettre les images floues, mal exposées et mal cadrées de côté et les notes permettent d’affiner le tri, en allant des images tout juste acceptables (zéro ou une étoile) jusqu’aux images les plus réussies d’une série (trois étoiles).


Jeux de plage, Vieil/Noirmoutier, Canon EOS 1 Ds, EF 17-40 mm f/4 L USM, 100 ISO

Réservez de préférence les catégories quatre ou cinq étoiles aux images vraiment exceptionnelles, dont vous ne possédez qu’une petite poignée. Affichez les images dans le module Bibliothèque (raccourci E), puis faites les défiler à l’aide des flèches de votre clavier, tout en utilisant la touche Espace pour scruter leur netteté au rapport d’agrandissement 1:1. Alternativement, vous pouvez sélectionner les images et appuyer sur les touches Ctrl./Cmd+Retour pour les afficher en mode Diaporama — les touches entre 0 et 5 servent alors à leur attribuer des notes. Les grands impatients peuvent choisir les meilleures images d’un lot en appuyant sur la touche B pour les rassembler au sein d’une collection temporaire. Cliquez ensuite sur Collection rapide pour les afficher.

Si vous pratiquez comme moi la photographie HDR et l’assemblage panoramique, vous pouvez les marquer par des libellés de couleur pour les séparer visuellement des autres et pour ainsi faciliter leur sélection.


??Images d’une vue panoramique (libellé bleu) et…


images HDR (libellé pourpre)

Organiser les images dans des dossiers virtuels

Les collections et collections dynamiques sont parfaites pour regrouper des images qui partagent les mêmes attributs (notes, libellé de couleur, mots-clés, métadonnées, etc.) ou qui correspondent à certains types d’images (paysages, portraits, photos noir et blanc, etc.). Elles peuvent également servir à isoler les images HDR et panoramiques : créez simplement une collection dynamique avec pour critère le libellé de couleur attribué lors de l’étape précédente.

Faut-il toujours supprimer les images médiocres ?

Voilà une question qui ne se pose pas lorsqu’il faut éliminer les images vraiment ratées, floues et mal cadrées. Cependant, compte tenu de la « gratuité » du support numérique, nous sommes nombreux à multiplier les déclenchements, pour nous assurer de produire la « bonne » image qui réunit tous les critères de succès. Le nettoyage des archives sera alors aussi long que laborieux et il vous faudrait alors vous poser la question quant à son utilité. Le prix des disques durs ne cesse de baisser et le téraoctet ne coûte plus qu’une centaine d’euros. Combien de temps passerez-vous alors à séparer le bon grain de l’ivraie et quel sera alors votre prix de main d’oeuvre ? À titre personnel, j’ai opté pour la conservation des doublons et des images médiocres, mais techniquement réussies.


Pour obtenir au moins une image qui place la profondeur du champ sur la tête du papillon, j’ai multiplié les essais et il est ainsi difficile de départager les images sans y passer du temps, plus précieux que le coût du périphérique de stockage…

« Maîtriser le Canon EOS 500D » en avant-première : découvrir l’enregistrement vidéo du 500D

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Défaut de mise au point

En photo comme en vidéo, le défaut de mise au point est l’un des plus inesthétiques. Faute de pouvoir assurer correctement un suivi en vidéo, la seule solution est d’espérer compenser avec une grande profondeur de champ. Or, faute de pouvoir gérer l’ouverture, ceci impose de disposer de beaucoup de lumière en espérant que l’automatisme du 500D ferme le diaphragme au lieu de réduire le temps de pose.

Gérer le son

Se pose aussi le problème du son. Bien que mono, le micro intégré remplit parfaitement son office, mais étant disposé sur le boîtier lui-même et n’offrant aucune gestion manuelle du gain (amplification), il est extrêmement sensible. Quelle que soit l’optique, et même en prenant de grandes précautions, il est impossible d‘éviter qu’il n’enregistre les bruits de frottement d’une mise au point manuelle ou les hésitations du système AF. Le pire en la matière restant l’utilisation de la correction d’exposition (qui reste possible en vidéo même si le mode d’emploi n’en fait pas état dans cette rubrique) en raison de l’insupportable cliquetis de la molette…

Faute de pouvoir connecter un micro externe déporté, la meilleure solution reste de désactiver l’enregistrement du son. Malheureusement ceci impose soit une acquisition séparée, soit un doublage ultérieur. Dans tous les cas, une postproduction demeure indispensable… mais impossible avec les outils livrés par Canon avec le 500D. Il faudra alors se tourner vers des logiciels dédiés comme Adobe Premiere Elements ou Final Cut Express…

Le livre de Vincent Luc, “Maîtriser le Canon EOS 500D”, sera en librairie le 17 septembre 2009. Vous pouvez d’ores et déjà consulter d’autres extraits et son sommaire sur eyrolles.com .

Appareils reflex numériques Canon : Comment choisir ses objectifs ?

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Que penser des objectifs en kit ?

Livrés avec l’appareil, les objectifs EF-S 18-55 mm f/3, 5-5, 6 IS et EF-S 17-85 mm f/4-5, 6 IS USM sont trop souvent les seuls à s’associer aux appareils de nombreux amateurs ? Polyvalents, dotés de stabilisateurs très pratiques et de performances optiques plutôt honorables, ils possèdent de nombreuses qualités. Mais il ne s’agit pas pour autant d’objectifs parfaits, loin de là : les performances des capteurs de 15 mégapixels ne sont pas intégralement respectées, leur faible luminosité et leur plage d’ouvertures plutôt étriquée mettent un frein à votre créativité. Mieux vaut donc les compléter par d’autres objectifs, plus lumineux et plus qualitatifs.


L’EF-S 18-55 mm f/3, 5-5, 6 IS procure une qualité d’image satisfaisante, mais frustre l’utilisateur par sa construction spartiate

Les zooms super grand angle

Parfaits pour les aficionados de photos de paysage, d’architecture et de reportages sportifs, ces objectifs sont indispensables, mais plutôt onéreux. Pour les capteurs APS-C, Canon propose l’EF-S 10-22 mmf/3, 5-4, 5 USM, pour les autres deux références, le superbe EF 16-35 mm f/2,8 L II USM et le beaucoup plus raisonnable, mais néanmoins très performant, EF 17-40 mm f/4 L USM. Notez que ce dernier possède une homogénéité optique supérieure à celle de la première mouture du 16-35 mm et qu’il peut être associé sans crainte aux derniers appareils numériques de la marque. Mais il n’est pas très homogène à 17 mm et il faut fermer le diaphragme de deux ou trois valeurs pour tirer la quintessence de cette optique bien finie, robuste et pas trop cher. Le 16-35 mm f/2, 8 est en revanche hors de prix, mais un peu plus performant. Côté optiques d’occasion, évitez l’EF 17-35 mm f/2, 8 L USM, déjà peu convaincant en photo argentique, l’ancêtre EF 20-35 mm f/2, 8 est plus homogène, mais difficile à trouver en bon état.


Résistant et performant: l’EF 17-40 mm f/4 L USM, ici sur un Canon D60 (6 mpix.)…


…et sur un 40D

Les zooms transstandard

Le 17-55 mm F/2,8 IS USM est aussi le seul objectif Canon APS-C de type transstandard dont l’ouverture ne varie pas. Si sa réalisation mécanique ne diffère malheureusement peu de celle du beaucoup moins professionnel EF-S 17-85 mmf/4-5, 6 IS USM, sa qualité optique serait même digne de la prestigieuse gamme “L”. Pour les appareils « plein format », Canon propose deux références professionnelles, l’EF 24-70 mm f/2, 8 L USM et l’EF 24-105 mm f/4 L IS USM, tous les deux dotés d’éléments asphériques et de verres UD. Tandis que le premier offre une plage de focales plus réduite, mais une luminosité plus importante que le second, ce dernier ajoute un stabilisateur d’image, fort pratique pour éliminer le flou de bougé. Mais cela a un prix : l’EF 24-105 mm f/4 L IS USM souffre d’une distorsion et d’un vignetage important aux focales grand-angles.


Très performant, sauf pour le vignetage et la distorsion autour de 24 mm : l’EF 24-105 mm f/4 L IS USM sur un Canon 5D

Les zooms télé

Hormis les objectifs EF 70-200 mm f/2,8 IS USM et EF 70-200 mm f/2, 8 USM (le deuxième, de conception ancienne, n’a pas de stabilisateur d’image…), Canon propose deux modèles à ouverture plus réduite, moins encombrants, moins chers et plus légers, mais néanmoins très performants. Si l’EF 70-200 mm f/4 L USM offre une excellente finition et une très bonne qualité d’image pour une somme modique, l’EF 70-200 mm f/4I S L USM propose un stabilisateur et des performances encore plus élevées à un tarif deux plus élevé — à vous de décider si le jeu en vaut la chandelle… Notez qu’il existe aussi des objectifs aux focales plus longues, deux zooms télé stabilisés proposent une plage de 70 à 300mm, l’EF 70-300 f/4,5-5,6 DO IS USM étant bien plus compact que son homologue à verres « traditionnels », mais encore deux fois plus cher pour un gain fictif en termes de qualité d’image. L’EF 100-400 mm f/4, 5-5, 6 L IS USM faits bien partis de la série L, mais peine à reproduire les résultats obtenus avec les objectifs à focale fixe EF 300 mm f/4 L IS USM ou EF 400 mm f/5, 6 L USM, plus léger et moins encombrant. Vous pouvez toujours recourir à un des multiplicateurs de focale x1, 4 ou x2, bien qu’ils réduisent les performances optiques à un niveau encore acceptable.


Très bonnes performances optiques et tarif raisonnable: l’EF 70-200 mm f/4 L USM


Pratique pour photographier les animaux…


…et des vues rapprochées : l’EF 100-400 mm f/4, 5-5, 6 L IS USM

Le magazine Eyrolles
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Animé par Volker Gilbert et publié par les éditions Eyrolles, QuestionsPhoto vous propose des articles de fond sur les techniques photo, mais aussi des actus, des critiques de livres... et des réponses à toutes vos questions !