Utiliser un flash externe avec son Canon PowerShot G12
Publié le 11 août 2011 dans Articles et dossiers par Julie Grilli
Éclairage indirect à 45°
En intérieur, une technique d’éclairage bien plus efficace consiste à orienter la tête de flash à environ 45° dans le sens vertical, de manière à ce que la lumière se réfléchisse sur le plafond et soit diffusée avant d’atteindre le sujet. Cette manière de procéder suppose évidemment que les prises de vue ont lieu dans une pièce d’appartement « normale » et que le plafond est blanc. Un plafond plus élevé requiert une plus forte puissance d’éclair. Lorsque le lieu s’y prête, c’est de cette manière que je préfère opérer.
Si la tête de votre flash est pourvue d’un petit réflecteur escamotable, utilisez-le pour envoyer directement une partie de la lumière sur le modèle, en posant ainsi « un peu de lumière dans les yeux », ce qui donne beaucoup de vivacité au regard. À moindre frais, vous pouvez découper un morceau de carton blanc pour en faire un réflecteur que vous montez sur la tête de flash.
En faisant se réfléchir la lumière du flash sur le plafond, on illumine la scène d’une lumière diffuse, qui convient bien au portrait.
[Photo : Jeff Carlson, 80 ISO, 1/30 s, f/6,3, 21 mm]
Flash déporté
Grâce à un cordon de synchronisation de bonne longueur, ou en ayant recours au boîtier de télécommande sans fil du flash externe (transmetteur Speedlite ST-E2), vous pouvez éloigner le flash de l’appareil et le positionner où vous voulez par rapport à l’appareil et au sujet. Il faut placer le flash en dehors du champ embrassé par le cadrage, avec une certaine inclinaison de manière à créer des ombres significatives, ou à éclaircir les régions trop sombres de la scène créées par une autre source de lumière, par exemple la lumière solaire passant par une fenêtre.
Appelé « adaptateur sabot TTL externe » (OC-E3), cet accessoire permet de positionner le flash comme désiré par rapport au G12 et au modèle. Dans un tel cas, je monte le flash sur pied-support, et le place sur le côté du modèle.
[Photo : Jeff Carlson, 80 ISO, 1/250 s, f/8, 12 mm]
Bonjour,
Utilisant très souvent les flash Canon (et transmetteur de la marque) sur les reflex, je ne peux que partager a 100 % l’avis de l’Auteur sur le coté réellement créatif et sympathique de ce système !
Et le prêt providentiel en cet été pluvieux d’un G11 par ma Tante m’a permis de faire quelques tests « survolés ».
Deux jours ne présagent en rien de tous les cas possibles donc !
Effectivement, j’y ai constaté une parfaite compatibilité des accessoires (430 EX, 430 EX II, 580 EX II, ST-E2 …), et une expo TTL efficace (sur les quelques situations rencontrées sur ces deux jours) que sur les « reflex ».
Certes, un « gros » flash rend la prise en main assez déroutante, mais c’est bien normal dans l’absolu.
Toutefois, hors de ce simple désagrément j’y ai rencontré deux soucis, qui sont peut-être tout ou partie due a un défaut de l’exemplaire que j’ai utilisé ou une erreur de ma part ?
La balance des blancs, en mode « tout auto », donnait satisfaction. Ce qui n’a pas été du tout (mais alors pas du tout ! ) le cas dans tous les autres modes « débrayés », avec a la clef des résultats assez erratiques, souvent représentés par une dominante (très) chaude , quelle que soit le réglage de balance sélectionné auto, lumière du jour, flash …. Je n’ai pas essayé une mesure manuelle. Mais toujours est t’il que le mode « balance des blancs auto » en « tout automatique » ne se comportait pas du tout de la même manière que dans les programmes autres. C’est corrigeable en RAW, bien entendu.
Et sur ce G11, il était impossible de laisser la mesure en TTL, en mode « M » (vitesse / diaph), il fallait impérativement sélectionner un incrément, ce que je trouve assez gênant.
Ce ne sont que des constats sur deux jours, donc perfectibles par rapport a une utilisation longue durée. Tout éclairage ou discussion sur ce phénomène bienvenu donc.
(Et concernait un G11, qui semble toutefois assez similaire)
Bonne journée.
Si vous souhaitez maîtriser la photographie au flash, vous devez commencer par faire le tour des différents modes et fonctions dont vous disposez pour comprendre quand et comment les utiliser.
Autrefois, il n’y avait que deux modes de fonctionnement pour un flash: on ou off. On ne pouvait guère faire plus simple! Aujourd’hui, la multitude de modes disponibles sur les flashs peut dérouter les photographes débutants comme les expérimentés. Ce qu’il faut bien comprendre, c’est que chaque mode correspond à un usage bien particulier et il est essentiel de savoir quand et comment l’utiliser. L’avantage du numérique, c’est que vous pouvez essayer tous les modes pour trouver celui qui convient à chaque situation. Ce guide est conçu pour vous aider à découvrir les principaux modes des flashs, avec la terminologie associée, tout en vous donnant quelques posts sur les modes plus créatifs.
Pourquoi acheter un flash externe alors que presque tous
s les reflex numérique disposent d’un flash intégré? On peut avancer plisseur argument, mais voici déjà trois grands avantages du flash externe:
PUISSANCE:
La puissance lumineuse d’un flash intégrée est suffisante pour photographier un sujet à deux mètres de distance, mais pas beaucoup plus. Beaucoup plus puissants, les flashs externes permettent d’éclairer sans problème à plusieurs mètres.
FONCTIONS:
En termes de fonctions, les flash intégrés sont nettement moins sophistiqués que les modèles externes, qui disposent d’un potentiel créatif bien supérieur.
FLEXIBILITE:
Le simple fait qu’un flash externe puisse s’utiliser sans être collé à l’appareil offre une souplesse d’utilisation incomparable. En outre, sans même parler des systèmes de flash de studio, il est possible de combiner plusieurs flashs pour multiplier les sources d’éclairage.
Plus d’information:
http://www.facebook.com/pages/Pixfixfactory/156710131149174?ref=hl