Questions Photo

Samyang 14 mm f/2, 8 ED AS IF UMC : le test terrain

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Caractéristiques techniques

  • Focale : 14 mm (équivalent 21 – 22 mm sur un reflex au format APS-C)
  • Ouverture maximale: f/2,8
  • Ouverture minimale : f/22
  • Construction optique : 14 éléments en 12 groupes, 2 éléments asphériques et 2 en verres à faible dispersion, diaphragme à 6 lamelles
  • Angle de champ : 114 ° (24×36)
  • Mise au point : manuelle
  • Distance minimale de mise au point : 0.28 m
  • Longueur : 100 mm
  • Poids :535 g
  • Prix: environ 300 euros en monture EF et 340 euros en monture N

Canon G12 : les modes d’exposition automatique

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Mode Photo rapide

Lorsque vous voulez contrôler davantage la prise de vue qu’en mode Auto, en laissant néanmoins l’appareil assumer l’essentiel des tâches, sélectionnez le mode Photo rapide. Dans ce mode, l’écran LCD ne sert qu’à afficher les menus et réglages, c’est-à-dire que l’image de la scène ne s’y affiche pas à la prise de vue. De cette manière, une plus grande part de la puissance de calcul du processeur embarqué est consacrée à la capture de l’image. Cela implique que le cadrage à la prise de vue se fait obligatoirement à travers le viseur optique. En mode Photo rapide, la mise au point se refait à chaque fois que l’appareil détecte un visage ou n’importe quel objet occupant le centre du cadre.
Vous pouvez spécifier un bon nombre de réglages : sensibilité ISO, balance des blancs, format et qualité image (y compris le format RAW, qui n’est pas utilisable dans les modes Auto et Scènes), mode Vue par vue ou en Rafale, retardateur, flash et correction d’exposition au flash. Pour opérer en mode Photo rapide, suivez les étapes ci-après.

La prise de vue en mode Photo rapide

1. Positionnez la molette de sélection de mode sur l’icône Photo rapide. L’écran de réglage correspondant apparaît.



2. Pour modifier l’un des réglages, pressez la touche FUNC/SET.

3. Avec les touches flèches, sélectionnez le paramètre à modifier, puis en faisant tourner la molette de commande, affichez la valeur désirée. Pour changer de valeur ISO ou de correction de l’exposition, servez-vous de leurs molettes de réglage respectives qui sont situées sur la face supérieure du boîtier.



4. Cadrez la vue dans le viseur optique.

5. Pressez le déclencheur à mi-course : les paramètres vitesse/diaphragme déterminés par l’appareil s’affichent sur l’écran LCD. Pressez à fond sur le déclencheur pour prendre la vue.

Extrait de “Photographier avec son Canon Powershot G12, de Jeff Carlson, paru aux éditions Eyrolles (édition originale PeachPit Press). Traduction : René Bouillot.


Grand reportage… qui gagne la course aux ISO ?

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En fait, au-delà de 12 800 ISO, il est nettement conseillé d’utiliser le format RAW et un post traitement soigné en matière de réduction du bruit, en se souvenant que trop de corrections de chrominance (bruit de couleur) désature l’image, et que trop de corrections de luminance (grain numérique) diminue la netteté apparente. Il est à noter que les logiciels dédiés des deux marques (Capture NX2 pour Nikon et DPP pour Canon) sont pour cet usage moins performants que des produits alternatifs comme Ligthroom 3 et DxO 6. Pour la rédaction de cet article, c’est le module simplifié d’Adobe Camera RAW 6.4 pour Elements 9 qui a été utilisé avec succès.



Comparaison 100% écran de fichiers RAW à 25 600 ISO traités avec ACR 6.4

 

Le traitement est plus complexe à 51 200 ISO, où il faudra aussi faire jouer les curseurs de correction d’exposition et de saturation, et seul le D3s permet encore de travailleur à 102 400 ISO, et encore dans des conditions vraiment très périlleuses – mais certains logiciels permettront de tirer une image couleur exploitable, alors que je n’ai pas trouvé de compromis acceptable pour le Canon.





Test à 102 400 ISO avec le Nikon D3s

 

En conclusion, les essais pratiques confirment les mesures : pour l’usage le plus extrême, le Nikon D3s reste un peu meilleur que le Canon. Cependant, un vrai retournement de tendance peut apparaître dans la pratique, si d’aventure le reporter doit aussi réaliser des tournages vidéo avec le même appareil : la capacité du Mark IV à tourner des films de qualité pro est supérieure, parce qu’il dispose du mode Full HD avec plusieurs vitesses correspondant aux différentes zones de télévision, alors que le D3s ne dispose que du HD d’entrée de gamme (720 p) à la seule vitesse cinéma.

 

 

Photos de voyage : douze conseils pour les réussir

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Munissez-vous d’un trépied photo. Privilégiez un modèle léger dont les dimensions se conforment à celles de votre valise et de votre sac photo. Il vous permettra de saisir des images autrement impossibles à réaliser, même avec un stabilisateur optique et/ou une sensibilité ISO élevée. Avec en prime une qualité d’image parfaite. Mais pensez aussi à un déclencheur souple, vous permettant de définir vous-même le moment du déclenchement – avec le retardateur, des gens ou des voitures ruinent souvent au dernier moment un cadre soigneusement choisi.



Fête étudiante, Stockholm. Canon EOS 5DM2, Canon EF100-400mm f/4.5-5.6L IS USM, 0,6 s à f/6,3, 800 ISO.

Filtrez dès la prise de vue. Bien que les logiciels d’image peuvent accomplir des miracles, certains filtres de prise n’ont pas d’équivalent parmi les filtres logiciels. Certes, vous pouvez oublier les filtres destinés à la correction des couleurs et au traitement noir et blanc, devenus caduques, mais les filtres polarisants, gris neutre et dégradés ont toujours leur raison d’être.



Paysage dans l’archipel de Stockholm, Finnhamn. Canon EOS 5DM2, Voigtländer Color-Skopar SL 20mm f/3,5, 1/6 s à f/11, 100 ISO. Filtre dégradé Cokin P161pour harmoniser la luminosité du ciel.

Approchez-vous. Si les téléobjectifs autorisent des prises de vue de sujets lointains, les objectifs macro vous ouvrent les portes d’un monde nouveau, celles de la macrophotographie. Pour une utilisation occasionnelle, un objectif standard ou téléobjectif associé à une bonnette macro ou une bague allonge fera également l’affaire.



Fleur, Finnhamn. Canon EOS 5DM2, Canon EF 135mm f/2, 1/100 s à f/4, 800 ISO. Bague allonge Canon EF 25.

Jouez avec la faible profondeur de champ. Si la quête du bokeh “parfait” peut parfois devenir une véritable obsession, vous pouvez utiliser une faible profondeur de champ pour isoler votre sujet principal devant un arrière-plan vaporeux. De manière générale, plus l’ouverture de votre objectif et la distance entre votre sujet et l’arrière-plan sont grandes, plus le flou est important.



Reflets, Ekerö. Canon EOS 5DM2, Canon EF 135mm f/2, 1/2000 s à f/2, 100 ISO.

Et pour finir : ne négligez pas votre famille. Elle aussi est une source intarissable de sujets de prise de vue !



Chic suédois, Finnhamn. Canon EOS 5DM2, Canon EF 135mm f/2, 1/100 s à f/2,8, 100 ISO.

Photo de sport et composition

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Je n’arrête pas de me répéter que l’objectif long permet d’éliminer en grande partie un arrière-plan potentiellement perturbateur, ce qui est bien le cas ici. Je réfléchis à toute vitesse, car il ne reste plus que quelques minutes avant le départ. Je veux être certain d’avoir choisi le bon objectif pour photographier les premières haies de la course. Je décide de monter un 70-200 mm f/2,8 sur le second boîtier et un 200 mm f/2 sur le troisième, car je pense que cette combinaison me donnera un maximum d’options. Une dernière pensée me vient à l’esprit juste avant le coup de pistolet : comment traduire l’impression de vitesse et de mouvement dans les photos ? Je décide consciemment de régler une vitesse lente et de suivre l’action dans un mouvement panoramique, ce qui contribue aussi à faire disparaître l’arrière-plan en le floutant.


Plan moyen. J’ai décidé de régler une vitesse lente pour accroître l’impression de vitesse et pour nettoyer un arrière-plan très problématique.
200 ISO, 1/80 s, f/5,6, 200 mm

Le coup de pistolet est tiré. Gail Devers s’approche de la première haie et je me rends compte que quelque chose ne va pas. Elle essaye de s’arrêter.


Contre-plongée
800 ISO, 1/1 000 s, f/2,8, 175 mm, zoom 70-200 mm

La petite voix se met à hurler dans ma tête. Tous mes sens sont en éveil… Quand je suis dans cet état d’esprit, j’ai l’impression que le temps s’écoule moins rapidement et que l’action se déroule au ralenti. Je vois Devers faire la grimace et essayer de s’arrêter avant de heurter la première haie de son couloir, mais elle n’y parvient pas et tombe lourdement en se rattrapant à la barre transversale.


Plan moyen
800 ISO, 1/1 000 s, f/2,8, 175 mm

 


La carrière sportive de Gail Devers s’achève tandis qu’elle est étendue sous la haie, victime d’une déchirure au mollet. Le personnel médical se porte à son aide en quelques secondes, mais ses chances de médaille se sont évanouies.
800 ISO, 1/1 000 s, f/2,8, 175 mm

Alors que Devers s’effondre dans son couloir en serrant la barre, les pensées fusent dans ma tête. De quoi suis-je le témoin ? Cela va-t-il marquer un tournant décisif dans cette compétition olympique ? Ai-je fait le bon choix d’objectif pour la composition ? Je suis presque sûr que les images sont réussies. Devers reste allongée un certain temps sur la piste après sa chute et c’est l’image que la plupart des autres photographes en ont gardé. Un large sourire se dessine sur mon visage quand je réalise qu’un seul autre photographe, parmi les 400 accrédités à ces Jeux olympiques, a photographié cette scène depuis le même emplacement que moi. D’après l’expression qui se lit sur son visage, il ne semble pas avoir aussi bien tiré profit de la situation. Un bon sens de l’anticipation et une bonne préparation m’ont permis d’être presque le seul à avoir saisi l’instant fatidique. Le seul détail difficile à imaginer concerne le fait que tout l’épisode de la chute de Gail Devers se déroule en moins de trois secondes. C’est la raison pour laquelle maîtriser la complexité de la composition est si différent en photo de sport que dans les autres genres photographiques.

 

Extrait de Composition – Pratique photo, de Laurie Excell, John Batdorff, David Brommer, Rick Rickman et Steve Simon, paru aux éditions Eyrolles (édition originale PeachPit Press)
Auteur de cet extrait du chapitre 8 : Rick Rickman
Traduction : Danielle Lafarge

 

 

Photographier la nature (troisième partie) : les animaux

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Portfolio


Les lumières en contre-jour sont très belles en fin et début de journée, lorsque les rayons du soleil sont rasants. Elles sont aussi les seules à permettre de faire ressortir des éléments presque transparents présents dans la scène, tels que ces insectes en vol.
Canon EOS-1D MkII, 1/320 s à f/5, 100 ISO, 500 mm.


Les zones d’herbes rases et les sols sableux du bord de dunes sont souvent très appréciés des lapins de garenne. Pour photographier ce jeune individu, je me suis allongé sous un filet camouflage à quelques mètres d’un passage régulièrement fréquenté en fin de journée.
Canon EOS-1D MkIII, 1/250 s à f/5,6, 320 ISO, 700 mm.


Installé dans mon affût, je suis assis sur mon sac de couchage, qui m’isole du sol, face à une falaise rocheuse, dans une de ces belles pointes sauvages du Finistère. Devant moi, mon 500 mm f/4 L IS est calé sur trépied, tout le matériel est à portée de main : cartes de rechange, deuxième boîtier… Les premiers rayons du soleil viennent éclairer les roches devant moi, me confirmant que ce sera le bon moment. Le bon moment si le faucon pèlerin est décidé à venir se poser à quinze mètres de ma cachette. Cela fait maintenant plusieurs jours que je surveille ses allées et venues, l’œil collé aux jumelles. L’affût a été construit de nuit, l’entrée et les sorties se font de nuit pour ne pas me faire repérer par l’oiseau.
Canon EOS 1D Mark III, 1/200 s f/4, 100 ISO,500 mm.


La loutre est un animal difficile à photographier, il faut savoir la repérer, ce qui nécessite une bonne habitude et un bon sens du terrain. C’est en bord de mer que les chances de la voir sont les plus importantes mais, malgré cela, l’observer et la photographier reste très aléatoire. Cet individu venait pêcher tous les jours dans une zone de blocs rocheux ; petits poissons et crabes étaient au menu. Malgré sa venue régulière sur le site, elle n’utilisait pas toujours les mêmes rochers pour manger et se déplaçait rapidement, me laissant peu de temps pour me placer au bon endroit au bon moment.
Canon EOS 1D Mark III, 1/1 600 s, f/4, 100 ISO, 500 mm.

Cet article est extrait du livre d’Erwan Balança, Photographier la nature, paru aux éditions Eyrolles.
Photographe naturaliste professionnel depuis plus de 15 ans, Erwan Balança partage sa connaissance intime des animaux et des milieux naturels dans ses ouvrages destinés aux photographes amoureux de nature. Ses photos sont régulièrement publiées dans des magazines en France et à l‘étranger (National Geographic, Terre sauvage, Chasseur d’Images, Bird Watching, Sciences et Vie, Image & Nature…) et dans des beaux livres.

Photographier la nature (deuxième partie) : les paysages

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Le mouvement des vagues est ici enregistré pendant plusieurs minutes. Les allers et retours de l’eau donnent cet effet de flou, tandis que les “glaçons” immobiles, eux, sont bien nets, car ils ne bougent pas. L’appareil est calé sur un trépied bien stable.
Canon EOS-1Ds, 3,2 s à f/22, 50 ISO, 16-35 mm.


Dunes et phare en bordure la forêt de la Coubre en Charente Maritime. Un grand-angle et une petite ouverture du diaphragme permettent d’obtenir une très grande profondeur de champ. Attention si vous photographiez le soir (comme ici) ou le matin, la faible lumière entraînera un long temps de pose. Il faut prévoir un trépied pour éviter tout risque de bougé.
Canon EOS-1D Mk II, 0,6 s à f/22, 50 ISO, 25 mm.


Pour réaliser des images crépusculaires, il est préférable de réaliser un bon repérage des lieux quand il fait encore bien jour. Il faut aussi avoir tout le matériel à portée de main, et prévoir une lampe (idéalement une frontale) pour assurer un retour dans le noir s’il n’y a pas de lune pour éclairer.
Canon EOS-1Ds Mk II, 32 s à f/13, 50 ISO, 19 mm.


Pour les paysages réalisés au grand-angle avec la mer à l’horizon, j’utilise un petit niveau à bulle qui se bloque dans la griffe porte-flash du boîtier. Je m’assure ainsi que l’horizon sera bien droit sur la photo.
Canon EOS-1Ds Mk II, 32 s à f/22, 50 ISO, 16 mm.

Cet article est extrait du livre d’Erwan Balança, Photographier la nature, paru aux éditions Eyrolles.
Photographe naturaliste professionnel depuis plus de 15 ans, Erwan Balança partage sa connaissance intime des animaux et des milieux naturels dans ses ouvrages destinés aux photographes amoureux de nature. Ses photos sont régulièrement publiées dans des magazines en France et à l‘étranger (National Geographic, Terre sauvage, Chasseur d’Images, Bird Watching, Sciences et Vie, Image & Nature…) et dans des beaux livres.

Photographier la nature (première partie) : comprendre la lumière naturelle

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J’ai effectué plusieurs voyages pour photographier les renards polaires. Il me fallut plusieurs semaines pour trouver un terrier occupé et réaliser les clichés de renardeaux que je souhaitais. Au mois de juin, sur la côte islandaise, la météo est souvent capricieuse et les jours de pluie se succèdent. Pour photographier ce renardeau qui jouait avec un morceau de mouette tridactyle apporté sa mère, j’avais besoin d’une vitesse élevée afin de figer ce petit lutin en mouvement perpétuel, et le peu de lumière disponible m’a obligé à travailler à pleine ouverture. L’utilisation d’un gros téléobjectif (500 mm) et un diaphragme ouvert au maximum (f/4) ont créé une faible profondeur de champ, seule une faible partie de l’image est nette. J’ai donc réalisé une mise au point très précise sur les yeux ; cela contribue à détacher le renard et les plumes du fond, donnant plus d’impact à l’image.
Canon EOS-1Ds, 1/250 s à f/4, 100 ISO, 500 mm.


Lorsque j’ai photographié ce paysage de côtes rocheuses en Espagne, j’ai choisi comme premier plan ces quelques cristes-marines, plantes grasses typiques du bord de mer (elles poussent très près de l’eau sur les rochers et résistent aux embruns). Je voulais avoir plusieurs plans nets : les rochers, la mer et les falaises dans le fond. Pour obtenir cette grande profondeur de champ, j’ai fermé le diaphragme au maximum, à f/22. Comme il était tard, la lumière ambiante était relativement faible. J’ai donc installé mon appareil sur un pied pour ne pas bouger et j’ai sélectionné une pose lente de 30 s.
Canon EOS-1Ds Mk II, 30 s àf/22, 200 ISO, 23 mm.


Je réalisais une série d’images dans la presqu’île de Crozon, par une belle soirée de printemps, lorsque j’aperçus ce tarier pâtre. La lumière rasante en contre-jour mettait en valeur la texture des graminées et la silhouette du pin. Il est parfois intéressant, lorsque l’on photographie un paysage, d’introduire un petit élément qui sera le point fort de la photo. Ce petit oiseau venait admirablement donner vie à la scène.
Canon EOS-1D Mk III, 1/1 000 s à f/4, 100 ISO, 500 mm.

Cet article est extrait du livre d’Erwan Balança, Photographier la nature, paru aux éditions Eyrolles.
Photographe naturaliste professionnel depuis plus de 15 ans, Erwan Balança partage sa connaissance intime des animaux et des milieux naturels dans ses ouvrages destinés aux photographes amoureux de nature. Ses photos sont régulièrement publiées dans des magazines en France et à l‘étranger (National Geographic, Terre sauvage, Chasseur d’Images, Bird Watching, Sciences et Vie, Image & Nature…) et dans des beaux livres.

Le magazine Eyrolles
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