Questions Photo

Nikon PCE Nikkor 24 mm f/3,5 D ED, deuxième partie

Autre utilisation

Qui peut le plus peut le moins. On peut utiliser les bascules pour isoler un objet en rendant flou des parties pourtant situées sur un même plan.


Sur des vues de bâtiments, le résultat donne une illusion de modèle réduit en raison d’une profondeur de champ subjective très réduite. Effet très typé, à utiliser avec parcimonie…

Précaution d’emploi : de l’importance de la mise au point

Lors de l’emprunt de cet objectif, je me suis précipité dans le quartier de la Défense le soir même pour réaliser des essais. Le crépuscule aidant, je me suis contenté de caler la mise au point sur l’infini (bague tournée à fond, au taquet) et d’employer un diaphragme de f/11 : vieux réflexe d’utilisateur de grand angle . Et me suis concentré sur les décentrements et problèmes de composition. Les résultats furent excellents. (cf le premier billet)

Le lendemain, plus au calme, j’ai entrepris de tester l’objectif à toutes ses ouvertures afin de voir le comportement du bord de cercle d’image nette en fonction de celles-ci. J’ai donc tourné comme la veille au soir la bague de mise au point à fond vers la droite.


Voici les rendus à 100%…


…à f/4 !!! Horreur : rigoureusement RIEN de net !


??…à f/5,6 : qué passa ???


…à f/8 : c’est mieux…


…à f/11 : c’est bon !

4 commentaires “Nikon PCE Nikkor 24 mm f/3,5 D ED, deuxième partie

  1. Excellente suite, merci !

    Le peu de fois que j’ai utilisé mon 24 TS/E, j’ai remarqué qu’il fallait faire effectivement très attention à la mise au point, et ce n’est pas évident car tout se joue très très près du repère infini et de la butée.
    Faudrait que je regarde cette bague de mise au point ce soir…

  2. Par contre, après avoir parcouru les sites de rumeurs, si le D700 est basé sur le boîtier du D300, reste à savoir si il y aura les mêmes limitations mécaniques pour le 24 à décentrement…

  3. @gilles : oui, elle est curieuse, cette histoire de mise au point sur le Nikon. Par ailleurs j’ai remarqué que le point infini de mon 24 TS-E (nous avons le même caillou, Gilles 😉 ) n’est pas tout à fait en face de la gravure lorsque j’utilise l’objectif dans de conditions normales (ni décentrement ni bascule). Cependant, je n’ai jamais pu détecter une photo floue lorsque je me suis mis en face du repère gravé.
    @ecliptique : il faudra qu’on fasse un confrontation/comparaison es deux objectifs, j’aimerais bien avoir quelle sont les différences en termes de facilité d’utilisation et qualité optique !

  4. J’ai remonté cette information concernant la mise au point à qui de droit, chez Nikon, et un doute subsiste en moi car je n’ai hélas pas pu avoir en main un autre exemplaire pour confirmer ou infirmer ce « problème ». Il est vrai que ce 24 est à mise au point interne et verre ed, comme un téléobjectif, et il ne faut pas confondre avec la correction de groupe apparue sur le 24mm f/2,8 AI en 1976. Je sais par ailleurs que le modèle que j’ai testé devait être une pré-série. Bien évidement, je vous remonte l’information dès que j’en sais un peu plus. Concernant le D700, c’est uniquement la présence du flash intégré (si il existe, la question reste posée vu qu’il faudra bien augmenter la taille du viseur en raison du format DX) qui limitera mécaniquement l’utilisation du 24PC.
    @volker : dès que j’en récupère un à nouveau (ou si les lecteurs de questionsphoto se cotisent ! 🙂 ), on fait la comparaison !
    Vendu !

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