Questions Photo

Camera Raw et DNG Converter 8.1 : sortie des versions finales

ACR81-1

Adobe vient de publier les versions finales de Camera Raw  et DNG Converter 8.1. Désormais, Camera Raw offre une prise en charge des écrans de haute résolution (Apple Retina) et des formats RAW de plusieurs boîtiers récents. Le plug-in pour Photoshop CS6 introduit de nouveaux profils de correction optique et corrige un certain nombre de bogues de la version précédente (ACR 7.4).

Lire la suite

DxO FilmPack 4 : une nouvelle version toute en beauté

DxOFilmPack-13

La société DXO Labs vient d’inaugurer la quatrième évolution de son logiciel de simulation de films argentiques et de transformation noir et blanc DxO FilmPack. Les améliorations apportées par DxO FilmPack 4 visent à la fois l’interface utilisateur, les fonctionnalités et les effets créatifs de ce logiciel proposé sous forme d’application indépendante et de plug-in pour Aperture, Lightroom, Photoshop et Photoshop Elements.

Lire la suite

Camera Raw et DNG Converter 8.1 : sortie de versions préliminaires

Camera Raw 8.1 RC

Adobe vient de publier les versions préliminaires de Camera Raw 8.1 et de DNG Converter 8.1, utilitaire permettant de développer les fichiers RAW des appareils récents dans une ancienne version de Photoshop. Une fois n’est pas coutume, l’éditeur propose Camera Raw 8.x aux utilisateurs de deux versions successives de Photoshop : Photoshop CS6, ultime version à licence « perpétuelle » et Photoshop CC, version uniquement proposée sous forme d’abonnement mensuel ou annuel.

Lire la suite

Monter ses vidéos avec Final Cut Pro X – L’acquisition des images

9782212134490_h430

.

Paramètres d’acquisition : optimisation des médias

Une fois que vous avez appuyé sur le bouton Importation, une nouvelle fenêtre de paramétrage de l’acquisition s’ouvre. Elle permet notamment de choisir une option très importante concernant la conversion (ou non) des rushes dans un codec optimisé.

Choix des paramètres d’acquisition. Le cadre bleu indique une partie grisée car, les rushes provenant d’une carte mémoire, Final Cut Pro oblige à les copier sur le disque dur de travail.

Choix des paramètres d’acquisition. Le cadre bleu indique une partie grisée car, les rushes provenant d’une carte mémoire, Final Cut Pro oblige à les copier sur le disque dur de travail.

 

Il est aussi possible d’opter pour une optimisation des médias (conversion dans un codec de postproduction). Ce qui a l’avantage de simplifier les traitements des fichiers vidéo par l’ordinateur, mais a aussi l’inconvénient de requérir un plus grand espace de stockage sur les disques durs. Décider d’optimiser ou non les médias de production que vous allez créer dépendra de votre configuration matérielle. Néanmoins, Final Cut Pro X étant un logiciel professionnel, la fluidité du travail est prioritaire par rapport à la quantité de disques durs à utiliser, je vous conseille donc de toujours « optimiser » vos médias, dans la mesure du possible.

Pour rappel, les fichiers d’une carte mémoire de 16 Go représentant 50 min d’enregistrement avec un Canon 5D Mk II requièrent environ 52 Go de stockage une fois optimisés, soit plus de trois fois la place nécessaire au stockage des originaux. Pour ce faire, cochez la case « Créer un média optimisé » de la fenêtre des paramètres d’importation, à la rubrique Transcodage.

Optimiser avec le codec Apple Pro Res 422

Final Cut Pro X fait appel à un codec développé par Apple pour convertir les rushes en médias de production optimisés. Il s’agit de l’Apple Pro Res 422 qui est utilisé par de très nombreux fabricants de matériel d’enregistrement pour sa qualité. Les fichiers vidéo enregistrés dans ce codec pèsent environ 64 Go pour une heure en haute définition. Il est impossible de déceler à l’œil la différence entre l’original et la version optimisée, en revanche la plupart des calculs seront beaucoup plus rapides qu’avec les rushes originaux.

Je vous recommande ce passage par un codec intermédiaire (média optimisé – Apple ProRes 422) dans la mesure où une grande partie des ordinateurs sur lesquels Final Cut Pro est installé ne satisfont pas aux exigences de performance du logiciel. Si vous avez une très bonne configuration, vous pouvez cependant vous en passer.

Final Cut Pro X permet de travailler sereinement et de manière fluide sur un ordinateur avec au minimum un processeur i5-i7, 8 Go de RAM et une carte graphique avec 1 Go de VRAM. Et c’est pour moi le minimum. Si votre configuration est en deçà de ces spécifications, je vous conseille d’optimiser vos médias ; si vous disposez d’une station plus puissante ne les optimisez pas (en tout cas vous pouvez faire des tests sans optimisation).

Paramètres d’acquisition : améliorations audiovisuelles des rushes

Certaines interventions comme des stabilisations de plans qui tremblent, des corrections de balance des blancs (qui créent des dominantes bleues ou orangées), des améliorations de la clarté des sons (lorsque les prises de sons sont de qualité médiocre) sont réalisables dès la phase d’acquisition. Il suffira de cocher les cases correspondantes afin que ces modifications/améliorations soient effectuées. Toutes ces modifications utilisent les ressources de l’ordinateur,  c’est la raison pour laquelle je ne les coche pas de manière systématique ; il sera toujours préférable de les activer à la demande en fonction des besoins des différents plans.

Une fois vos réglages effectués, il suffit de cliquer sur le bouton «importer» en bas à droite pour valider l’acquisition. Vous pourrez commencer à travailler avec ces images alors même qu’elle ne seront pas encore copiées sur votre disque dur de travail.

Vous venez d’acquérir vos vidéos dans Final Cut Pro X, vous pouvez faire de même avec des photos ou tout autre contenu audiovisuel (images fixes, musiques…). Une fois la phase d’acquisition terminée, vous pourrez vous atteler au classement et à l’organisation des médias de production. Si vous n’avez pas beaucoup d’images, vous pourrez vous lancer directement dans le montage qui est une étape passionnante !

————————————————————–

Olivier Vigneron est formateur certifié Apple puis Apple Mentor et certifie depuis les formateurs Final Cut Pro. Il crée en 2008, en collaboration avec Erwan Le Cloirec, YakYakYak.fr, un site communautaire sur la suite de logiciels Final Cut Studio. Il est par ailleurs auteur de tutoriels vidéo sur Final Cut Pro chez Elephorm.

 

 

 

Adobe Creative Cloud : au-dessus des nuages, la liberté n’est pas sans bornes

adobe-creative-cloud-logo

La nouvelle fut l’effet d’une bombe : la Creative Suite d’Adobe fera bientôt partie de l’histoire ancienne et les futures versions de Photoshop, Illustrator, Premiere, InDesign, Dreamweaver et cie ne seront proposées que dans le cadre d’un abonnement au nuage « Creative Cloud ». Ainsi, la prochaine version de Photoshop ne s’appellera pas CS7, mais CC.

Lire la suite

Animer des ateliers de photographie

G13669_Atelier_Photo.indd

Différents modes d’apprentissage

On apprend à faire de la photographie aujourd’hui en s’appuyant sur les nombreux ouvrages techniques et les « boîtes à idées » proposant astuces et recettes artistiques ; on peut apprendre via le Web avec des tutoriels généralistes ou, au contraire, dirigés vers une approche très pragmatique d’un sujet ou d’une pratique. Pour apprendre la photographie (ou sur la photographie), on peut participer à des stages, des ateliers, suivre les masterclass organisées par les festivals, fréquenter les cours du soir destinés à tout public proposés par certaines associations culturelles spécialisées en photographie. On peut également suivre les cycles organisés par les musées, les galeries ou les nombreux diffuseurs ; il n’est pas inimaginable non plus, aujourd’hui, de profiter du dispositif des VAE dispensés par les écoles publiques ou privées comme l’École nationale supérieure de photographie d’Arles, ou l’ENS Louis-Lumière pour formaliser ses savoirs. Apprendre la photographie devient par conséquent une démarche banale, accessible au plus grand nombre.

Si je devais toutefois donner un conseil à toutes celles et ceux qui souhaitent apprendre à faire de la photographie, ce serait de veiller à ce que l’animateur soit photographe. Pourquoi ? Parce que le photographe possède à la fois la technique, la réflexion, les connaissances, et a une implication totale dans sa discipline. Cela lui permet non seulement de pouvoir apporter les réponses aux diverses questions des stagiaires, mais aussi de leur proposer une expérience, un univers, une façon de pratiquer. Je considère que c’est essentiel car la photographie, qui que l’on soit et quel que soit son niveau, est d’abord un acte intime et personnel ; et il me semble, pour avoir beaucoup écouté les photographes, qu’eux seuls soient en mesure de le faire comprendre et par voie de conséquence de conduire à une bonne pratique. C’est-à-dire une pratique où technique et sens donné aux images (ou aux séries d’images) se rejoignent. Par définition, « faire de la photographie » est le métier du photographe professionnel et lui seul a, in fine, légitimité à agir en la matière et à transmettre.

—–

Cet article est extrait de Animer des ateliers de photographie, disponible en librairie (192 pages – 19,90 euros – ISBN : 978-2-212-13669-2).

Fabiène Gay Jacob Vial accompagne les photographes dans le développement de leur activité. Elle propose des formations sur www.blog-lescyclopes.com.

L’animation d’ateliers, une réalité pour moi ? Les bonnes raisons de devenir formateur • Les bases de mise en œuvre d’ateliers de photographie • Le profil de l’animateur Principes préalables à la gestion d’ateliers. Situer l’atelier dans une pratique amateur • Respecter une trame • Éduquer le regard • Gérer théorie et pratique Quels publics ? Le jeune public • Les seniors • Les publics empêchés • L’entreprise • Études de cas Créer un centre de loisirs dédié à la photographie. Définir le concept • Organiser sa proposition • La balade et le voyage photo • Études de cas Suivre et évaluer un atelier. Les critères d’évaluation • Fixer des objectifs quantitatifs et qualitatifs • La mise en application Les outils de la gestion d’ateliers. Les outils de gestion opérationnelle (brief, autorisations, conventions, règlements…) • Le juridique et l’administratif Financer l’animation d’ateliers. Fixer un prix • Gérer la commande • Appels d’offres et commandes publiques Annexe.

 

Enregistrer ses premiers plans vidéo avec le 5D Mk III

couv

Le choix du point de vue : objectif ou subjectif

Au-delà de son influence sur le cadrage et l’esthétique, le point de vue en vidéo permet de jouer avec le type de narration et en cela conditionne l’implication du spectateur, mais aussi le caractère plus ou moins frappant de certains plans, dès lors que le sujet est en mouvement.

En termes de sémantique, un point de vue extérieur se veut plus ou moins objectif. Le plan tourné relate une scène sans y prendre part, exactement comme un récit à la troisième personne. C’est d’ailleurs le type de plan le plus fréquemment employé car il s’avère assez universel et d’une écriture relativement facile, en reportage comme en fiction.

En effet, tous les sujets ne se prêtent pas aux plans dits en « caméra subjective » (encore que…) où le vidéaste choisit, en filmant la scène du point de vue du protagoniste, d’orienter et d’impliquer le spectateur comme s’il vivait lui-même la scène. S’il n’est pas le premier exemple de ce parti pris narratif, Le Projet Blair Witch, de Daniel Myrick et Eduardo Sánchez, figure certainement parmi les plus populaires.

Plus modestement, on peut aussi jouer des points de vue en « caméra embarquée », dont le principe et l’effet sont proches de celui de la caméra subjective, mais dont le but est plus souvent spectaculaire que sémantique ou narratif. Quoiqu’il en soit, installer son 5D Mark III sur un karting, une voiture télécommandée, ou filmer « de l’intérieur » sa propre descente à ski ou en parapente est incontestablement ludique et donne souvent lieu à des plans très surprenants. S’ils ne se suffisent pas nécessairement à eux-mêmes, ils sont très utiles pour dynamiser un montage. Par rapport à du matériel de cinéma, la compacité et la légèreté du boîtier autorisent de nombreuses fantaisies en la matière et l’appareil offre infiniment plus de souplesse en termes de gestion des paramètres et de rendu d’image qu’une GoPro. Ce type de plan a par ailleurs une vertu intéressante quand on débute : plus le point de vue est original et vertigineux, plus les spectateurs seront indulgents si l’image manque de stabilité !

En vidéo plus encore qu’en photo, il est nécessaire de capter l’attention du spectateur et, dans la mesure du possible, de l’impliquer dans la scène. Ici, j’ai choisi un point de vue subjectif au grand-angle le temps de l’installation dans l’hélicoptère, puis j’ai réalisé différents plans aériens avec une focale plus longue. Le tout, en conservant le point de vue du passager que j’étais. (© Vincent Luc)

Les mouvements de caméra

C’est une des notions les plus nouvelles pour les photographes, mais elle reste intuitive puisque c’est souvent comme cela que l’on découvre ou analyse une scène. Les mouvements de caméra permettent à la fois de faire découvrir un contexte, de guider l’attention du spectateur, voire de jouer sur les sentiments qu’il éprouve.

● Le panoramique (ou panotage) : il s’agit de la rotation de la caméra sur son axe, un peu comme un observateur tourne la tête pour découvrir un lieu ou un vaste panorama. Ce mouvement contextualise une scène, sans pour autant impliquer l’emploi d’un très grandangle. On « panote » ainsi sur un paysage avant d’arriver par exemple sur un personnage. Un trépied et une tête fluide sont très utiles, que l’on réalise un mouvement vertical ou horizontal. Pour autant, du fait de la compacité et de la légèreté du 5D Mark III, des mouvements plus originaux et dynamiques sont aussi envisageables (en courbe par exemple), quand on travaille à main levée.

● Le travelling : la caméra est mobile, mais cette fois son axe reste fixe. Elle peut se déplacer en avant (un travelling avant concentre l’attention du spectateur vers un sujet), sur le côté (un travelling latéral autorise le suivi d’un sujet en mouvement sans systématiquement nécessiter de réviser la mise au point) ou en arrière (le travelling arrière permet de partir d’un sujet et de l’inscrire dans un contexte, voire de le mettre en abyme). Étant donné que la caméra est mobile, lors d’un travelling, la perspective est modifiée.

● L’angle : comme en photo, l’orientation vers le haut ou vers le bas crée des effets visuels et induit une sémantique différente. Une plongée sous-entend plus ou moins la domination du sujet qui se voit comme écrasé, donnant au spectateur un sentiment de puissance ; inversement, la contre-plongée favorise une certaine domination du sujet sur le spectateur alors fragilisé.

● Le coup de zoom ou travelling optique : bien qu’il ne s’agisse pas à proprement parler d’un mouvement de caméra, le coup de zoom s’avère ludique et parfois salvateur. Il permet de faire comme si l’on s’approchait ou s’éloignait d’un sujet ; le point de vue étant fixe, la perspective reste alors inchangée, ce qui est parfois bien utile. En revanche, réaliser un mouvement fluide sans commande de zooming motorisée est assez délicat et demande souvent plusieurs prises. On peut aussi combiner travelling arrière et coup de zoom avant (et inversement) dans ce que l’on appelle un « travelling compensé » !

 

Ce texte est extrait du livre de Vincent Luc et Pascale Brites, Maîtriser le Canon EOS 5D Mark III, paru aux éditions Eyrolles (ISBN 978-2-212-13520-6).

 

Lightroom 5 : Adobe dévoile une première version bêta publique

L'interface utilisateur de Lightroom 5 bêta est quasiment identique à celle de la version actuellement commercialisée.

Décidément, Adobe n’a pas fini de nous surprendre : treize mois à peine après avoir publié la version finale de Lightroom 4, l’éditeur présente déjà la première version bêta publique de Lightroom 5. Alors que Lightroom 4 avait bénéficié d’une refonte complète des algorithmes de correction des tonalités ainsi que de deux nouveaux modules, Cartes et Livres, la future version du logiciel s’évertue à rendre les corrections locales et les corrections de perspective encore plus puissantes.

Lire la suite

Le magazine Eyrolles
des techniques photo

Animé par Volker Gilbert et publié par les éditions Eyrolles, QuestionsPhoto vous propose des articles de fond sur les techniques photo, mais aussi des actus, des critiques de livres... et des réponses à toutes vos questions !