Questions Photo

Sony NEX-7 : tirer la quintessence du capteur

Développer le RAW, gage de la meilleure qualité

Si le JPEG fourni par le NEX-7 est de bonne qualité, sous réserve de bien choisir son réglage (par exemple Paysage pour des photos urbaines avec des détails à faire ressortir par le contraste), on obtiendra des résultats nettement supérieurs pour un travail de la plus haute qualité en partant d’un fichier RAW et en le développant selon le résult at exact que l’on recherche.

Cependant, il est déjà utile de se rendre compte des différences de rendu d’image que l’on peut obtenir selon que l’on utilise le logiciel livré dans la boîte de l’appareil, ou un logiciel de classe professionnelle tel celui développé par Phase One pour ses boîtiers moyens formats, mais qui permet aussi de développer les fichiers de très nombreux appareils pro et expert.

Les exemples qui suivent ont été traités par lots automatiques, d’une part par Sony IDC, d’autre part par Capture One Pro (C1P), sans aucune correction personnalisée. Simplement, les vues de paysage ont été programmées en mode Créatif Paysage sur le logiciel Sony, et Standard pour les prises de vue en intérieur. Capture One Pro est resté en mode 100 % automatique et, globalement, on peut constater qu’avec ce produit assez onéreux on tire encore plus de détails dans l’image qu’avec le traitement d’origine.

Avertissement : pour bien voir les différences, cliquer sur les images pour les afficher en vision large sur un moniteur haute définition, ce qui permettra de voir les détails en visualisation 100 % écran

Image au soleil à 100 ISO

 

Extrait 100 % à gauche IDC mode Paysage, à droite C1P automatique

 

Image à l’ombre à 100 ISO

 

Extrait 100 % à gauche IDC mode Paysage, à droite C1P automatique

 

 

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9 commentaires “Sony NEX-7 : tirer la quintessence du capteur

  1. Aux mesures (nous publions bientôt 52 tests d’objectifs) la diffraction ne se manifeste vraiment qu’à f/16, même si certains perdent un poil de performance à f/11. Comme pour les autres défauts, la diffraction se voit à 100% écran et pourra être perceptible sur de grands tirages, mais ne gênera guère pour des tirages A3 par exemple.

  2. Article très intéressant.
    L’adaptateur pour les optiques Sony me paraît quand même monstrueux par rapport à la taille de l’appareil et fait complètement perdre à ce dernier les avantages de sa compacité.
    Malgré ses très grandes qualités, le NEX 7 a quand même plusieurs points faibles; écran arrière qui ne peut se placer en position verticale, autofocus continu pas toujours fiable, gamme optique propre squelettique, etc.

  3. J ai dans une sacoche un leica 35/2 et 50/0,95 des années 70 , ca doit pouvoir faire la blague non? vu tu test le boitier avec un vénérable et antique 50 summicron

  4. Pour Ysengrain, un Summicron « laiteux » veut dire traitement de lentille avec un léger voile, attention à ce que l’effet ne fasse pas trop « Hamilton », mais j’ai eu jadis un Summicron qui était un peu comme çà sans effet désastreux, à voir si on peut aller sur place, plus dangereux en vente en ligne !

    Pour Luxo, aucun problème avec les Leica des années 70 mais le 50 0.95 des seventies n’est pas un foudre de guerre à pleine ouverture, voir notre e_book de tests sur le M9, mais il pique déjà très bien au centre à f/1,4 !

  5. Vu la grande taille du capteur, si je recadre de moitié une photo, est-ce que cela équivaudrait à prendre la même photo en multipliant par deux le zoom, tout en gardant une qualité suffisante pour l’impression en A4 ???
    Si c’est le cas, ce grand capteur permettrait ,dans certains cas, de se passer d’un zoom puissant et cher.

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