Questions Photo

Sony : opération de séduction au format 24 x 36

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Annoncé depuis longtemps déjà, le  « NEX full frame » vient d’être dévoilé par Sony qui met les bouchées doubles puisqu’il ne s’agit pas d’un mais de deux nouveaux boîtiers hybrides, accompagnés d’une nouvelle gamme d’objectifs. Avec l’alpha 7 (24 mégapixels et 1499 euros) et l’alpha 7R (36 mégapixels et  2099 euros) dont la sortie est attendue pour  le mois prochain, Sony  s’apprête à récupérer des parts de marché actuellement détenues par Canon, Nikon, Leica, Panasonic et Olympus. Lire la suite

Nikon D5200 : l’autofocus

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Modes de sélection de point AF et suivi du sujet

Outre la distinction entre AF-C et AF-S que nous venons d’établir, le fonctionnement du système AF repose sur le moyen d’indiquer au boîtier sur quel sujet faire le point.

Une des premières opérations consiste à définir le sujet afin que la mise au point puisse s’effectuer dessus. Cette détection prend une double importance dans le cas d’un sujet mobile car, une fois qu’il sera« accroché », le système devra assurer son suivi afin d’ajuster la mise au point pendant ses déplacements. C’est par le biais du choix des cinq modes de zone AF – AF point sélectif, AF zone dynamique (9 points), AF zone dynamique (21 points), AF zone dynamique (39 points) et Suivi 3D ; voir mode d’emploi p. 36 – que nous pouvons adapter les capacités de l’autofocus aux différents sujets et cas de figure.

Le mode AF point sélectif est le plus simple et n’active qu’un seul capteur à la fois. Le sujet doit être placé sous le collimateur représentant le capteur actif pour que la mise au point s’effectue sur lui. Ce mode élémentaire est celui des premiers reflex autofocus et convient très bien aux sujets immobiles.

Pour photographier des sujets en mouvement en assurant leur suivi, il faut que plusieurs capteurs soient activés, permettant ainsi au système AF de détecter le déplacement du sujet dans l’image. C’est le cas lorsqu’en mode AF-C (ou AF-A), les modes de sélection de point AF – AF point sélectif, AF zone dynamique (9 points), AF zone dynamique (21 points), AF zone dynamique (39 points), Suivi 3D, AF zone automatique – sont activés. Dans ces deux derniers modes, l’AF du D5200 utilise conjointement le capteur de reconnaissance de scène (le même servant au calcul de l’exposition) pour déceler le sujet, l’accrocher et le suivre.

En pratique

En mode AF-C, pour assurer un suivi correct, il faut veiller à ce que l’accroche du sujet soit réussie en vérifiant si le point se fait bien sur celui-ci. Si c’est le cas, tant que le sujet restera dans la zone d’analyse de l’un des capteurs, le D5200 sera théoriquement capable de le suivre.

Notez cependant que le D5200 ne dispose pas de l’électronique surpuissante des appareils professionnels, aussi serez-vous confronté à ses limites, surtout si vous êtes adepte de la photo d’action. C’est pourquoi nous vous recommandons vivement de vous entraîner avec des amis, des enfants ou des animaux afin de vous familiariser avec le comportement de l’AF du D5200.

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Les 39 capteurs AF couvrant une grande partie de l’image cadrée, j’ai sélectionné le collimateur le plus à gauche pour indiquer le sujet à suivre au D5200. Une fois « accrochés », le cheval et son jockey ont été parfaitement suivis. 85 mm, 400 ISO, f/5,6, 1/500 s. (Photos M. F.)

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Cet article est extrait de Réussir ses photos avec le Nikon D5200, de Mathieu Ferrier et Chung-Leng Tran (ISBN : 978-2-212-13712-5).

 

Nikon : annonce officielle du D610

D610

En dépit d’une fiche technique prometteuse, le Nikon D600 a trainé dès sa sortie une lourde casserole derrière lui. Machine trop bien huilée, l’obturateur de nombreux exemplaires de cet appareil 24 x 36 possédait la fâcheuse tendance à projeter de nombreuses taches de graisse sur le capteur. En introduisant un successeur légèrement modifié, Nikon fait table rase de son passé plutôt tumultueux.

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Zeiss : un nouvel objectif standard vraiment « chouette »

Otus-1

Après avoir introduit une nouvelle série d’objectifs destinés aux appareils hybrides, Zeiss présente le premier représentant d’une série qui ambitionne à battre tous les records en termes de qualité optique. Par ailleurs, l’opticien allemand continue avec les noms d’oiseau : la famille des petits-ducs (Otus) se joigne à celle des touis (Touit).

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Mitakon : le Samyang chinois ?

Mitakon-2

Poignées verticales, accus, flashs, trépieds photo, adaptateurs ou filtres : qui n’a pas déjà utilisé des accessoires photo « made in China » ? Si leur qualité est souvent fort variable, oscillant entre « excellente » et « insuffisante », il n’y a plus aucun doute quant à leur rapport qualité-prix, souvent exceptionnel.

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Adobe : faut-il craquer pour le programme de photographie Photoshop ?

Photoshop CC et LIghtroom 5

Si le nuage créatif d’Adobe a déclenché une véritable fronde des photographes sur le Web, celle-ci  n’a pas pour autant contraint l’éditeur à revenir sur ses pas. Bien au contraire, les résultats financiers récents de la société américaine ne font planer aucun doute sur l’efficacité de la nouvelle formule d’abonnement : le programme Creative Cloud est bel et bien un succès. Mais s’il vise à régulariser les rentrées d’argent de l’éditeur, il  déséquilibre aussi  les rapports avec ses clients.

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Datacolor : un nouveau webinaire sur la gestion des couleurs

Orage_Oresund

L’été est une période riche en impressions ineffaçables. Mais comment s’assurer que les couleurs de vos images sont aussi belles que celles que vous avez vues? Dans ce nouveau webinaire, programmé pour demain soir, le mercredi 25 septembre 2013 à 20 heures, je vous présenterai comment gérer les couleurs à la prise de vue ainsi que dans Lightroom 5 et Photoshop CC, prévisualiser l’image finalisée sur votre écran et calibrer celui-ci pour qu’il affiche fidèlement les couleurs et tonalités de vos images.

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Samyang T-S 24 mm f/3, 5 ED AS UMC : décentrement et bascule

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Conclusion

Samyang ne cesse de nous surprendre : après avoir présenté tour à tour des objectifs fish-eye et superlumineux très performants, le fabricant coréen s’attaque au marché hautement spécialisé et très restreint des objectifs à décentrement et bascule. Mais d’emblée, le nouveau venu souffre d’un sérieux handicap : son prix. Si les premiers produits bénéficiaient encore d’un prix de lancement très intéressant qui pouvait faire pardonner leurs défauts, le coréen semble avoir pris la mesure de son succès bien mérité : les tarifs pratiqués pour les créations les plus récentes ne sont plus si bon marché et les défauts les plus criants, à savoir une réalisation mécanique assez approximative et la fiabilité toute relative qui en découle, n’ont pas pour autant disparus, loin de là. Le Samyang T-S 24 mm f/3, 5 ED AS UMC fait donc le sujet d’un bilan mitigé : si ses performances optiques sont tout à fait convenables (sans être exceptionnelles), sa réalisation mécanique est assez médiocre et n’inspire pas vraiment confiance en ce qui concerne sa fiabilité dans le temps. L’objectif est commercialisé à un tarif qui n’incite plus vraiment à son achat impulsif : à 1000 euros environ, il faut vraiment avoir l’utilité des fonctions de décentrement et de bascule, d’autant plus qu’ il ne s’agit pas d’un objectif « universel » : plutôt lourd et encombrant, il n’est pas très lumineux.

Le Samyang T-S 24 mm f/3, 5 ED AS UMC cible les photographes experts et professionnels d’architecture et de paysage. Pour peu qu’ils économisent  un peu plus longtemps, les Canonistes et Nikonistes peuvent acheter (neuf ou d’occasion) l’objectif proposé par leur fabricant : non seulement, celui-ci bénéficie d’une réalisation mécanique plus saine et de performances optiques plus élevées, mais aussi de conditions nettement plus favorables en cas de revente. Pour les utilisateurs d’appareils Sony et Pentax, la situation est différente car il n’existe aucun rival aux caractéristiques similaires. Faut-il vraiment succomber au charme de ce caillou atypique ? La réponse est non si votre unique but est de faire joujou avec une faible profondeur de champ (un Lensbaby sera alors beaucoup moins cher et tout aussi efficace) et oui, si vous êtes à la recherche d’un outil de travail plus économique pour redresser les perspectives et contrôler la profondeur de champ en  architecture et paysage. Sous condition d’être patient et de prendre beaucoup de  soin de votre matériel….

Caractéristiques techniques

  • Focale : 24 mm (équivalent 35 ou 38 mm sur un reflex au format APS-C)
  • Ouverture maximale: f/3,5
  • Ouverture minimale : f/22
  • Construction optique : 16 éléments en 11 groupes, 2 éléments asphériques et 2 en verres à faible dispersion, diaphragme à 6 lamelles
  • Angle de champ : 83,5 ° (24×36)
  • Mise au point : manuelle
  • Distance minimale de mise au point : 0.20 m
  • Diamètre de filtre : 82 mm
  • Longueur : 113 mm
  • Poids :535 g
  • Prix: environ 1000 euros en monture EF, N, SA ou PK

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Le magazine Eyrolles
des techniques photo

Animé par Volker Gilbert et publié par les éditions Eyrolles, QuestionsPhoto vous propose des articles de fond sur les techniques photo, mais aussi des actus, des critiques de livres... et des réponses à toutes vos questions !